Un instant

Une violence sous-jacente que j'apprécie...

Que de désillusion, de désespérance dans ce poème tortueux et torturé !

De belles images :

Des grands draps de nuits blanches qui s’effilochent.

que le terme vienne à nos éclats volant [volants ?]
afin que s’exclame notre désir aiguisé.

le berceau lugubre
de mon amertume.

J'aime particulièement la dernière image :

Et j’attends, impassible
enfumé fatigué
que vienne me prendre
la douce nuit pendue.
Que je puisse attraper,
Tes hanches volatiles.

Mais je supprimerais l'avant dernier vers, un peu lourd :

Et j’attends, impassible
enfumé fatigué
que vienne me prendre
la douce nuit pendue
à tes hanches volatiles ?

Dommage que tu n'aies pas persévéré dans ce choix du retour à la ligne, au milieu de phrases et d'idées, comme :
Peines jetées par-dessus bord, ma jeunesse dévêtue s’étire comme au
réveil, nue.
J'aime bien cette façon de faire pour exprimer des idées fortes, sombres (mais c'est goût perso et donc très subjectif :-)

Ton texte offre des moments visuels attachants, des images fortes, presque violentes.

Tes hanches volatiles me plaisent moins que le reste.
Par contre, ceci me parle beaucoup:
Nue de rires et nue de larmes,
soirées passées, des grisées des calmes des loufoques,
dégrisées par le temps.

Au final, un texte beau et fort, Luk.

hanches volatiles ....comme un "poing" de suspension

loic a écrit:hanches volatiles ....comme un "poing" de suspension

Belle image en effet ;-)

Ouvrons cette "nuit " aux hanches de la lune.

Mons emballé par ce format court que ta proésie à plat.
d'entrée ça coince en style avec cette reprise de nue :

Peines jetées par-dessus bord, ma jeunesse dévêtue s’étire comme au
réveil, nue.
Nue de rires et nue de larmes,

Sous le sens aussi , je doute : je peine à croire à la peine vide.