Sur la rivière
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Krystelle
mentor
Jonjon
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Sur la rivière
Il a cessé de pleuvoir depuis une bonne heure.
La colonie d’hirondelles - environ une vingtaine d’individus - s’affaire à façonner des nids sur les solives de granges abandonnées près de la rivière des Outaouais. Elles récupèrent, dans les flaques d’eau, de la boue qui cimentera leur remarquable assemblage de brindilles et de paille. Leur vol ressemble à une danse, leurs mouvements sont gracieux et adroits. Agiles, elles vont et viennent, se croisent, mais ne se touchent jamais. Leurs esprits semblent communiquer entre eux, par télépathie ou autrement, et j’observe avec intérêt leur hallucinante chorégraphie.
Assis dans ma barque, je laisse le faible courant me guider. Je n’ai ni rame ni amarre ; je vogue sur les flots comme je vis, au hasard des rencontres. Je ne sais pas où elle me conduira. Je lui fais confiance. Elle m’a déjà montré des lieux magnifiques, des endroits secrets que seuls les rêveurs peuvent explorer. Parfois, je m’allonge au fond de la chaloupe, j’observe les nuages et je m’imagine des histoires sans queue ni tête. Parfois, je m’endors et je rêve ces récits incroyables. Parfois, à mon réveil, je m’aperçois que la rivière m’a emporté loin ; j’ignore où je suis et ça me rend heureux. Parfois, c’est le bruit des rapides qui me réveille. La première fois, ça m’a fait peur, mais aujourd’hui je sais que je ne risque rien, car la nature me prévient toujours de ses dangers. La nature n’est pas vile comme l’homme.
Les hirondelles ne se préoccupent pas de ma présence, car elles savent que je ne les dérangerai pas. Je n’ai pas ce besoin de toucher qu’ont les autres hommes, de contrôler leur monde. Le monde n’a pas besoin de mes mains : il sait vivre sans moi. Il me permet d’emprunter ses rivières et je le laisse piloter mon embarcation. J’ai une relation privilégiée avec lui. Si aujourd’hui je me retrouve devant ces vieilles granges converties en refuges pour hirondelles, au mois de mai, en pleine saison des pontes et des nidifications, ce n’est ni par hasard ni parce que je l’ai cherché. La nature a une volonté qui lui est propre et j’ai décidé, il y a très longtemps, de m’y soumettre.
Je me couche dans mon frêle esquif et m’émerveille devant un ciel de cumulus. Quand j’étais enfant, mon père, météorologue de profession, m’avait obligé à apprendre le nom des nuages : après sa mort, j’ai fini par en oublier la majorité. Mais je sais que ceux que j’observe en ce moment annoncent le retour du beau temps. La ville roucoule de bonheur : des voix d’enfants me parviennent de la rive. J’écoute leurs rires, leurs exclamations enjouées et je m’endors peu à peu, rassuré : même dans les pires moments, les enfants riront toujours.
Je rêve d’une foire, de millions d’enfants joyeux, de cris et de rires de bonheur, de nuages roses de barbe à papa. Je rêve d’un manège qui tourne sans fin, d’un carrousel magique qui ne s’arrête jamais. Je rêve que nous vieillissons à dos de chevaux en bois et que notre coeur ne se ride pas. Je rêve que nous ne pouvons nous empêcher de rire aux éclats, sans raison, simplement parce que la vie a des facultés hilarantes. Je rêve d’une envolée de ballons multicolores, de personnages fabuleux, de clowns, de femmes à barbe, de géants et de nains acrobates.
Je rêve d’une odeur persistante. De l’odeur âcre de la fumée.
Je me réveille en toussant.
Je me frotte les yeux pour effacer un voile de larmes qui me brouille la vision. J’attends que l’odeur âcre passe, que ce goût piquant dans ma gorge disparaisse avec le rêve, mais il persiste. C’est le vent qui traîne dans son souffle des relents d’incendie. Dans le ciel, les cumulus disparaissent derrière un plafond de fumée noire et dense. J’entends des cris affolés mêlés de rires. Encore des voix d’enfants.
Je m’assois dans mon bateau. Sur la rive nord, quatre jeunes garçons de douze ou treize ans s’enfuient, mi-amusés, mi-terrifiés par l’incendie qu’ils viennent probablement de déclencher. L’une des granges brûle et les flammes hautes de trois mètres lèchent furieusement le ciel. À la première rafale du vent, le feu risque de se propager et d’atteindre les autres bâtiments.
Les hirondelles...
Elles ont depuis longtemps quitté les lieux, abandonnant derrière elles des heures de travail.
Ont-elles pondues?
Je me mordille la lèvre inférieure, impuissant devant ce spectacle. Je n’ai pas de rame et l’eau est encore trop froide pour y plonger. Et même si je parviens à gagner la rive, qu’est-ce que j’y ferai? Seul dans ma chaloupe, j’attends le dénouement de cette scène d’horreur. J’entends une sirène se rapprocher, mais je sais qu’ils ne parviendront jamais à éteindre le brasier. Les flammes gagnent déjà la deuxième grange.
Les coupables s’en tireront sûrement. Peut-être me soupçonnera-t-on, moi, vieux fou, seul dans ma barque, suspect idéal prenant la fuite sur la rivière des Outaouais. Personne ne me connaît ici. Comme la nature, je fais partie d’un décor en carton, un décor de cinéma devant lequel les acteurs jouent la vie, un décor qu’on brûlera à la fin du tournage. J’aimerais brûler avec ces granges, mais je suis assis dans cette foutue barque au beau milieu de la rivière.
Oui, je sens qu’on va bien se bidonner le jour de la première.
La colonie d’hirondelles - environ une vingtaine d’individus - s’affaire à façonner des nids sur les solives de granges abandonnées près de la rivière des Outaouais. Elles récupèrent, dans les flaques d’eau, de la boue qui cimentera leur remarquable assemblage de brindilles et de paille. Leur vol ressemble à une danse, leurs mouvements sont gracieux et adroits. Agiles, elles vont et viennent, se croisent, mais ne se touchent jamais. Leurs esprits semblent communiquer entre eux, par télépathie ou autrement, et j’observe avec intérêt leur hallucinante chorégraphie.
Assis dans ma barque, je laisse le faible courant me guider. Je n’ai ni rame ni amarre ; je vogue sur les flots comme je vis, au hasard des rencontres. Je ne sais pas où elle me conduira. Je lui fais confiance. Elle m’a déjà montré des lieux magnifiques, des endroits secrets que seuls les rêveurs peuvent explorer. Parfois, je m’allonge au fond de la chaloupe, j’observe les nuages et je m’imagine des histoires sans queue ni tête. Parfois, je m’endors et je rêve ces récits incroyables. Parfois, à mon réveil, je m’aperçois que la rivière m’a emporté loin ; j’ignore où je suis et ça me rend heureux. Parfois, c’est le bruit des rapides qui me réveille. La première fois, ça m’a fait peur, mais aujourd’hui je sais que je ne risque rien, car la nature me prévient toujours de ses dangers. La nature n’est pas vile comme l’homme.
Les hirondelles ne se préoccupent pas de ma présence, car elles savent que je ne les dérangerai pas. Je n’ai pas ce besoin de toucher qu’ont les autres hommes, de contrôler leur monde. Le monde n’a pas besoin de mes mains : il sait vivre sans moi. Il me permet d’emprunter ses rivières et je le laisse piloter mon embarcation. J’ai une relation privilégiée avec lui. Si aujourd’hui je me retrouve devant ces vieilles granges converties en refuges pour hirondelles, au mois de mai, en pleine saison des pontes et des nidifications, ce n’est ni par hasard ni parce que je l’ai cherché. La nature a une volonté qui lui est propre et j’ai décidé, il y a très longtemps, de m’y soumettre.
Je me couche dans mon frêle esquif et m’émerveille devant un ciel de cumulus. Quand j’étais enfant, mon père, météorologue de profession, m’avait obligé à apprendre le nom des nuages : après sa mort, j’ai fini par en oublier la majorité. Mais je sais que ceux que j’observe en ce moment annoncent le retour du beau temps. La ville roucoule de bonheur : des voix d’enfants me parviennent de la rive. J’écoute leurs rires, leurs exclamations enjouées et je m’endors peu à peu, rassuré : même dans les pires moments, les enfants riront toujours.
Je rêve d’une foire, de millions d’enfants joyeux, de cris et de rires de bonheur, de nuages roses de barbe à papa. Je rêve d’un manège qui tourne sans fin, d’un carrousel magique qui ne s’arrête jamais. Je rêve que nous vieillissons à dos de chevaux en bois et que notre coeur ne se ride pas. Je rêve que nous ne pouvons nous empêcher de rire aux éclats, sans raison, simplement parce que la vie a des facultés hilarantes. Je rêve d’une envolée de ballons multicolores, de personnages fabuleux, de clowns, de femmes à barbe, de géants et de nains acrobates.
Je rêve d’une odeur persistante. De l’odeur âcre de la fumée.
Je me réveille en toussant.
Je me frotte les yeux pour effacer un voile de larmes qui me brouille la vision. J’attends que l’odeur âcre passe, que ce goût piquant dans ma gorge disparaisse avec le rêve, mais il persiste. C’est le vent qui traîne dans son souffle des relents d’incendie. Dans le ciel, les cumulus disparaissent derrière un plafond de fumée noire et dense. J’entends des cris affolés mêlés de rires. Encore des voix d’enfants.
Je m’assois dans mon bateau. Sur la rive nord, quatre jeunes garçons de douze ou treize ans s’enfuient, mi-amusés, mi-terrifiés par l’incendie qu’ils viennent probablement de déclencher. L’une des granges brûle et les flammes hautes de trois mètres lèchent furieusement le ciel. À la première rafale du vent, le feu risque de se propager et d’atteindre les autres bâtiments.
Les hirondelles...
Elles ont depuis longtemps quitté les lieux, abandonnant derrière elles des heures de travail.
Ont-elles pondues?
Je me mordille la lèvre inférieure, impuissant devant ce spectacle. Je n’ai pas de rame et l’eau est encore trop froide pour y plonger. Et même si je parviens à gagner la rive, qu’est-ce que j’y ferai? Seul dans ma chaloupe, j’attends le dénouement de cette scène d’horreur. J’entends une sirène se rapprocher, mais je sais qu’ils ne parviendront jamais à éteindre le brasier. Les flammes gagnent déjà la deuxième grange.
Les coupables s’en tireront sûrement. Peut-être me soupçonnera-t-on, moi, vieux fou, seul dans ma barque, suspect idéal prenant la fuite sur la rivière des Outaouais. Personne ne me connaît ici. Comme la nature, je fais partie d’un décor en carton, un décor de cinéma devant lequel les acteurs jouent la vie, un décor qu’on brûlera à la fin du tournage. J’aimerais brûler avec ces granges, mais je suis assis dans cette foutue barque au beau milieu de la rivière.
Oui, je sens qu’on va bien se bidonner le jour de la première.
Jonjon- Nombre de messages : 2908
Age : 40
Date d'inscription : 21/12/2005
Re: Sur la rivière
J'aime beaucoup Jonjon.
C'est doux, reposant, très agréable à lire car l'écriture est belle.
J'ai souri à "frêle esquif", mais c'est un sourire 100 % franchouillard !(cf Astérix)
Et puisque tu te plais à signaler les fautes, je t'en signale une grosse, la seule il me semble : "Ont-elles pondues?". Pas belle celle-là. ;-)
Les descriptions sont très jolies et le passage du calme bucolique au drame est bien mené.
Une petite invraisemblance tout de même : partir sans pagaie me semble un tantinet débile, même sur rivière tranquille... Et "tranquille" quand on parle de rapides est mal employé... ;-)
On sent que tu évolues au niveau style, en tout cas que tu t'essayes à diversifier en genre de textes et en manière de les traiter. Mais c'est dans ton cursus, logique donc.
C'est doux, reposant, très agréable à lire car l'écriture est belle.
J'ai souri à "frêle esquif", mais c'est un sourire 100 % franchouillard !(cf Astérix)
Et puisque tu te plais à signaler les fautes, je t'en signale une grosse, la seule il me semble : "Ont-elles pondues?". Pas belle celle-là. ;-)
Les descriptions sont très jolies et le passage du calme bucolique au drame est bien mené.
Une petite invraisemblance tout de même : partir sans pagaie me semble un tantinet débile, même sur rivière tranquille... Et "tranquille" quand on parle de rapides est mal employé... ;-)
On sent que tu évolues au niveau style, en tout cas que tu t'essayes à diversifier en genre de textes et en manière de les traiter. Mais c'est dans ton cursus, logique donc.
Re: Sur la rivière
J'ai fini l'université, Mentor. À partir du texte LA BONBONNIÈRE, ça n'a plus rapport à l'université. J'écris maintenant pour le plaisir.
Jonjon- Nombre de messages : 2908
Age : 40
Date d'inscription : 21/12/2005
Re: Sur la rivière
Ce qui n'enlève rien à ce que j'ai écrit là. C'est bien.mentor a écrit:On sent que tu évolues au niveau style, en tout cas que tu t'essayes à diversifier en genre de textes et en manière de les traiter. Mais c'est dans ton cursus, logique donc.
Re: Sur la rivière
non non, je voulais juste le spécifier parce que j'ai l'impression avec mes deux derniers textes de commencer vraiment à écrire, comme si mes années universitaires avaient servi d'interlude...
Jonjon- Nombre de messages : 2908
Age : 40
Date d'inscription : 21/12/2005
Re: Sur la rivière
C'est pas mal écrit, assez fluide mais un peu mou. Je sais pas vraiment comment expliquer Jonjon, c'est un peu comme si j'attendais un truc pendant tout le temps de là lecture et que ça venait jamais. Je ne saurais pas vraiment te dire quoi, un truc qui serait peut-être un peu ta griffe, un truc qui ferait que je me souvienne de ce texte dans quelques mois, je sais pas un truc quoi!
Sinon, pour les détails :
"je vogue sur les flots comme je vis, au hasard des rencontres" : ce genre de phrases c'est joli mais pas tellement riche de sens et ça tombe toujours à plat chez moi.
"la vie a des facultés hilarantes": suis pas certaine que ce soit très correct d'un point de vue syntaxique.
Sinon, pour les détails :
"je vogue sur les flots comme je vis, au hasard des rencontres" : ce genre de phrases c'est joli mais pas tellement riche de sens et ça tombe toujours à plat chez moi.
"la vie a des facultés hilarantes": suis pas certaine que ce soit très correct d'un point de vue syntaxique.
Re: Sur la rivière
Bon allez... Jonjon, je me suis comment dire... un peu ennuyée en te lisant.
Il y a de jolies choses dans ton texte, une ambiance paisible mais c'est tellement ronflant, si figé. Tu parles de la nature, d'oiseaux qui volent et construisent leur nid, du renouveau de la nature, puis d'un incendie, bref d'autant d'éléments qui bougent et qui vivent, or ici, tout fait du sur place. Même dans les émotions, ça ne passe pas. Lorsque le feu prend, l'homme regarde, s'essuie les yeux et regarde. Il a beau vouloir aider, faire quelque chose, je n'ai pas du tout ressenti le moindre mouvement, la moindre colère, rien de tout cela dans ton texte.
Il me semble que tu devrais soit poser l'ambiance et raconter une belle scène de farniente sur la rivière, soit privilégier le tumulte qui s'empare du type quand ça brûle ou la frénésie des hirondelles face au retour des beaux jours. Mais mélanger les deux comme tu le fais ne me paraît pas très réussi.
Il y a de jolies choses dans ton texte, une ambiance paisible mais c'est tellement ronflant, si figé. Tu parles de la nature, d'oiseaux qui volent et construisent leur nid, du renouveau de la nature, puis d'un incendie, bref d'autant d'éléments qui bougent et qui vivent, or ici, tout fait du sur place. Même dans les émotions, ça ne passe pas. Lorsque le feu prend, l'homme regarde, s'essuie les yeux et regarde. Il a beau vouloir aider, faire quelque chose, je n'ai pas du tout ressenti le moindre mouvement, la moindre colère, rien de tout cela dans ton texte.
Il me semble que tu devrais soit poser l'ambiance et raconter une belle scène de farniente sur la rivière, soit privilégier le tumulte qui s'empare du type quand ça brûle ou la frénésie des hirondelles face au retour des beaux jours. Mais mélanger les deux comme tu le fais ne me paraît pas très réussi.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
très joli
Bonjour,
J'aime particulièrement lorsque tu écris :
"Je n’ai pas ce besoin de toucher qu’ont les autres hommes, de contrôler leur monde. Le monde n’a pas besoin de mes mains : il sait vivre sans moi. "
Car ça me ressemble, au caractère et au quotidien...
J'ai apprécié ton texte, l'ambiance. Peut-être que tu aurais pu davantage montrer les hirondelles en vol. La vitesse, et la legerté ne se sentent pas assez à mon avis...
Et puis je ne saisit pas la fin... Quoique ça me rappelle ce que je me dis en regardant les soir les 4 plans de montagnes de chez moi en contre jour : le dégradé de bleu en fait un véritable décor en carton, comme un décor de théatre.
J'aime la fraicheur de ton texte : j'y ai senti la menthe et la vase de ta rivière ! :-)
J'aime particulièrement lorsque tu écris :
"Je n’ai pas ce besoin de toucher qu’ont les autres hommes, de contrôler leur monde. Le monde n’a pas besoin de mes mains : il sait vivre sans moi. "
Car ça me ressemble, au caractère et au quotidien...
J'ai apprécié ton texte, l'ambiance. Peut-être que tu aurais pu davantage montrer les hirondelles en vol. La vitesse, et la legerté ne se sentent pas assez à mon avis...
Et puis je ne saisit pas la fin... Quoique ça me rappelle ce que je me dis en regardant les soir les 4 plans de montagnes de chez moi en contre jour : le dégradé de bleu en fait un véritable décor en carton, comme un décor de théatre.
J'aime la fraicheur de ton texte : j'y ai senti la menthe et la vase de ta rivière ! :-)
martine- Nombre de messages : 41
Date d'inscription : 28/04/2006
Re: Sur la rivière
On sent la volonté de nonchalance, d'amour de la nature, de légèreté. A certains moments, ça ne rend pas si mal que ça. Ca coule doucement, comme ce petit bateau en dérive. Mais comme dit Chris, on attend toujours quelque chose qui ne vient pas, et ça rend le tout un peu trop gentillet...
Re: Sur la rivière
L'idée était là, l'ambiance aussi, mais c'est vrai que c'est un peu mou, l'incendie m'a un peu réveillée, il y a des moments d'ailleurs, des phrases, qui retiennent l'attention et l'intérêt, mais qui sont suivies par trois ou quatre qui nous replongent dans notre léthargie.
Cela dit l'idée me plait, cet homme sur sa barque il y a moyen d'en faire quelque chose de vraiment bon, je pense.
Cela dit l'idée me plait, cet homme sur sa barque il y a moyen d'en faire quelque chose de vraiment bon, je pense.
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