Quand l'insouciance devient désillusion
+3
Roz-gingembre
Loreena Ruin
Yosha
7 participants
Page 1 sur 1
Quand l'insouciance devient désillusion
Tout d'abord bonjour à tous. Je suis tout nouveau sur le forum, même si jusqu'à présent je venais de temps à autre en invité pour voir ce qui était fait.
J'aimerai aujourd'hui vous présenter un texte. Je l'avais écrit à la base pour un jeu de rôle via forum mais finalement j'aimerai en faire quelque chose de plus conséquent. Ce que je vais vous présenter est plus une introduction à ce qui pourrait devenir un roman. Celui d'un petit garçon un peu perdu qui regarde le monde du bas de son jeune age avec une naïveté tintée de tristesse.
A vos critiques et n'hésitez surtout pas à être durs, je suis là pour apprendre et m'améliorer!
L'enfant, douze ans à peine, marche seul sur la route, sans but. Son objectif viendra plus tard, pour l'instant il tente de survivre avec les obstacles que le divin a mis sur son chemin. Son pas est preste, il ne s'arrête que rarement. A son visage on voit qu'il a déjà perdu toute l'insouciance de l'enfance. Les traits sont tirés comme s'il était déjà épuisé par la vie, il marche. Son regard vide ne laisse apparaitre aucun sentiment, il se contente d'avancer.
Marcher pour ne pas penser, marcher parce qu'il n'a rien d'autre à faire, marcher parce que s'il marche c'est qu'il vit. Il agit ainsi depuis que le cauchemar a commencer. Ce qu'il nomme le cauchemar c'est cette journée qui tourne en boucle dans sa tête. Jamais il ne pourra oublié, il le sait, alors il marche.
Tout commence par des rires de jeunes enfants, l'insouciance, l'amour, la famille, trois mots qui avait rythmés jusqu'à présent toute sa vie.
La charrette contenant toutes les possessions familiales s'avance sur le sentier. Il ne sont pas pauvres, pas riches non plus...
Le père, vaillant bucheron, tient les rênes avec poigne. Il aurait pu faire autre chose de sa vie mais son amour de la nature l'avait amener dans cette voie.
La mère quant à elle était plus réservée effacé devant son tendre et bourru mari. Elle s'occupait de ses enfants.
La petite, tout aussi timide que la mère, dix ans à peine avait toujours un livre entre les mains. Elle était prometteuse, ferait de longues études en couvant puis finirait nonne, érudit, ou mère au foyer si on lui trouvait un bon mari.
Et il restait le petit Cassian, jeune homme plein de fougue toujours prêt à faire des bêtises toutes plus exaspérantes les unes que les autres.
- C'est mon fils!, s'exclamait fièrement le père en riant.
- Oui un vaurien..., soupirait la mère d'un ton affectionné.
Et tout ce beau monde déménageait le sourire aux lèvres.
"Changer de ville pour casser la routine" avait dit le père et ils avaient tous suivis. Toujours ils suivaient restant unis comme les cinq doigts de la main. Oui c'est ce dont se rappelait Cassian, toujours ils suivaient...
Puis la main avait été sauvagement mutilée, les cinq doigts dispersés puis écrabouillés, tous sauf un. C'est alors que Cassian avait commencé à marcher, comme il n'avait pas été écrabouillé c'est ce qu'il avait trouvé de mieux à faire. Il ne s'arrêtait que pour dormir manger ou parler. Et les images revenaient continuellement dans son esprit.
Il se rappelait aussi des "mutilateurs". Ils étaient apparus en travers du chemin leur barrant la route trônant sur des chevaux de bât. «La bourse ou la vie », avaient ils criés. « Ni l'un ni l'autre », avait répondu le père. Alors ils avaient pris les deux.
Cassian avait réussi à s'enfuir laissant les autres derrière lui sur ordre du père.
Lâche! C'était lâche! Il se savait lâche et se haïssait. Alors il avait arrêter de parler et se contentait maintenant d'avancer menant un pas après l'autre. Il marchait, entrainant sa chevelure blonde derrière lui...
J'aimerai aujourd'hui vous présenter un texte. Je l'avais écrit à la base pour un jeu de rôle via forum mais finalement j'aimerai en faire quelque chose de plus conséquent. Ce que je vais vous présenter est plus une introduction à ce qui pourrait devenir un roman. Celui d'un petit garçon un peu perdu qui regarde le monde du bas de son jeune age avec une naïveté tintée de tristesse.
A vos critiques et n'hésitez surtout pas à être durs, je suis là pour apprendre et m'améliorer!
L'enfant, douze ans à peine, marche seul sur la route, sans but. Son objectif viendra plus tard, pour l'instant il tente de survivre avec les obstacles que le divin a mis sur son chemin. Son pas est preste, il ne s'arrête que rarement. A son visage on voit qu'il a déjà perdu toute l'insouciance de l'enfance. Les traits sont tirés comme s'il était déjà épuisé par la vie, il marche. Son regard vide ne laisse apparaitre aucun sentiment, il se contente d'avancer.
Marcher pour ne pas penser, marcher parce qu'il n'a rien d'autre à faire, marcher parce que s'il marche c'est qu'il vit. Il agit ainsi depuis que le cauchemar a commencer. Ce qu'il nomme le cauchemar c'est cette journée qui tourne en boucle dans sa tête. Jamais il ne pourra oublié, il le sait, alors il marche.
Tout commence par des rires de jeunes enfants, l'insouciance, l'amour, la famille, trois mots qui avait rythmés jusqu'à présent toute sa vie.
La charrette contenant toutes les possessions familiales s'avance sur le sentier. Il ne sont pas pauvres, pas riches non plus...
Le père, vaillant bucheron, tient les rênes avec poigne. Il aurait pu faire autre chose de sa vie mais son amour de la nature l'avait amener dans cette voie.
La mère quant à elle était plus réservée effacé devant son tendre et bourru mari. Elle s'occupait de ses enfants.
La petite, tout aussi timide que la mère, dix ans à peine avait toujours un livre entre les mains. Elle était prometteuse, ferait de longues études en couvant puis finirait nonne, érudit, ou mère au foyer si on lui trouvait un bon mari.
Et il restait le petit Cassian, jeune homme plein de fougue toujours prêt à faire des bêtises toutes plus exaspérantes les unes que les autres.
- C'est mon fils!, s'exclamait fièrement le père en riant.
- Oui un vaurien..., soupirait la mère d'un ton affectionné.
Et tout ce beau monde déménageait le sourire aux lèvres.
"Changer de ville pour casser la routine" avait dit le père et ils avaient tous suivis. Toujours ils suivaient restant unis comme les cinq doigts de la main. Oui c'est ce dont se rappelait Cassian, toujours ils suivaient...
Puis la main avait été sauvagement mutilée, les cinq doigts dispersés puis écrabouillés, tous sauf un. C'est alors que Cassian avait commencé à marcher, comme il n'avait pas été écrabouillé c'est ce qu'il avait trouvé de mieux à faire. Il ne s'arrêtait que pour dormir manger ou parler. Et les images revenaient continuellement dans son esprit.
Il se rappelait aussi des "mutilateurs". Ils étaient apparus en travers du chemin leur barrant la route trônant sur des chevaux de bât. «La bourse ou la vie », avaient ils criés. « Ni l'un ni l'autre », avait répondu le père. Alors ils avaient pris les deux.
Cassian avait réussi à s'enfuir laissant les autres derrière lui sur ordre du père.
Lâche! C'était lâche! Il se savait lâche et se haïssait. Alors il avait arrêter de parler et se contentait maintenant d'avancer menant un pas après l'autre. Il marchait, entrainant sa chevelure blonde derrière lui...
Yosha- Nombre de messages : 1
Age : 37
Date d'inscription : 18/04/2009
Re: Quand l'insouciance devient désillusion
Un bon début je trouve ! L'action démarre vite, et on est déjà attaché à ce pauvre gamin. Mais vous avez des problèmes avec les formes verbales ; je vous indique vos erreurs ci-dessous, afin que vous puissiez les éviter à l'avenir.
Une remarque : vous insistez sur le fait que Cassian et sa famille étaient unis comme "les cinq doigts de la main", et répétez le chiffre un peu plus loin. Mais, si j'ai bien lu, ils n'étaient que quatre ; l'expression "unis comme les doigts de la main" existe aussi : vous pouvez éviter la mention du chiffre, je pense que cela paraîtra plus naturel...
Bienvenue sur Vos Ecrits, à vous lire bientôt.
"Son regard vide ne laisse apparaître aucun sentiment"
"Il agit ainsi depuis que le cauchemar a commencé." (forme du participe passé)
"Jamais il ne pourra oublier" (infinitif ; pour savoir s'il faut mettre un infinitif ou un participe passé, essayez de changer de verbe "Jamais il ne pourra vendre", diriez-vous, il s'agit donc de la forme de l'infinitif)
"trois mots qui avaient rythmé jusqu'à présent toute sa vie" (et non "avait rythmés" ; ce sont les mots qui ont rythmé, et on n'accorde pas le participe passé du verbe conjugué avec l'auxiliaire avoir quand le complément d'objet direct est situé après le verbe ; les mots ont rythmé quoi ? toute sa vie)
"Le père, vaillant bûcheron"
"son amour de la nature l'avait amené dans cette voie" (participe passé)
"La mère quant à elle était plus réservée effacée devant son tendre et bourru mari"
"ferait de longues études en couvent" (en écrivant "couvant", comme vous avez fait, vous dites qu'elle ferait de longues études le cul posé sur des œufs à couver)
"ils avaient tous suivi" (et non "suivis" ; on n'accorde pas le participe passé d'un verbe conjugué avec avoir quand, comme ici, il n'y a pas de complément d'objet direct)
"Oui c'est ce que se rappelait Cassian" (on se rappelle quelque chose, on se souvient de quelque chose)
"Il se rappelait aussi les "mutilateurs"" (cf. ci-dessus)
"avaient-ils crié" (et non "criés" ; on n'accorde pas le participe passé d'un verbe conjugué avec avoir quand, comme ici, il n'y a pas de complément d'objet direct)
"Alors il avait arrêté de parler" (forme du participe passé)
"Il marchait, entraînant sa chevelure blonde derrière lui..."
Une remarque : vous insistez sur le fait que Cassian et sa famille étaient unis comme "les cinq doigts de la main", et répétez le chiffre un peu plus loin. Mais, si j'ai bien lu, ils n'étaient que quatre ; l'expression "unis comme les doigts de la main" existe aussi : vous pouvez éviter la mention du chiffre, je pense que cela paraîtra plus naturel...
Bienvenue sur Vos Ecrits, à vous lire bientôt.
"Son regard vide ne laisse apparaître aucun sentiment"
"Il agit ainsi depuis que le cauchemar a commencé." (forme du participe passé)
"Jamais il ne pourra oublier" (infinitif ; pour savoir s'il faut mettre un infinitif ou un participe passé, essayez de changer de verbe "Jamais il ne pourra vendre", diriez-vous, il s'agit donc de la forme de l'infinitif)
"trois mots qui avaient rythmé jusqu'à présent toute sa vie" (et non "avait rythmés" ; ce sont les mots qui ont rythmé, et on n'accorde pas le participe passé du verbe conjugué avec l'auxiliaire avoir quand le complément d'objet direct est situé après le verbe ; les mots ont rythmé quoi ? toute sa vie)
"Le père, vaillant bûcheron"
"son amour de la nature l'avait amené dans cette voie" (participe passé)
"La mère quant à elle était plus réservée effacée devant son tendre et bourru mari"
"ferait de longues études en couvent" (en écrivant "couvant", comme vous avez fait, vous dites qu'elle ferait de longues études le cul posé sur des œufs à couver)
"ils avaient tous suivi" (et non "suivis" ; on n'accorde pas le participe passé d'un verbe conjugué avec avoir quand, comme ici, il n'y a pas de complément d'objet direct)
"Oui c'est ce que se rappelait Cassian" (on se rappelle quelque chose, on se souvient de quelque chose)
"Il se rappelait aussi les "mutilateurs"" (cf. ci-dessus)
"avaient-ils crié" (et non "criés" ; on n'accorde pas le participe passé d'un verbe conjugué avec avoir quand, comme ici, il n'y a pas de complément d'objet direct)
"Alors il avait arrêté de parler" (forme du participe passé)
"Il marchait, entraînant sa chevelure blonde derrière lui..."
Invité- Invité
Re: Quand l'insouciance devient désillusion
Hello ! Bon j'ai pris le temps de bien lire ton texte, et le fait que je sois allée jusqu'au bout sans problèmes et sans me forcer (bon j'avoue c'était pas long) montre que tu as réussi à m'intéresser, à me faire m'interroger au sujet de ton petit garçon (tu utilises le mot "jeune homme" à un moment alors je ne sais pas vraiment quel âge il a... attention à la cohérence ;-)) et à me donner envie de lire la suite. Donc tout ça c'est plutôt des bons points.
Par contre, outre des problèmes de grammaire récurrents (genre "é" à la place de "er" à la fin de tes verbes et vice versa pour les participes) il y a quelques clichés ça et là (ne serais-ce que le "la bourse ou la vie") et des problèmes de concordance des temps (peut-être est-ce fait exprès, mais cela ne semble pas bien maitrisé, ces passages du présent au plus que parfait...).
J'ai trouvé l'image de la main pour la famille vraiment géniale et ce passage qui marque la rupture est pour moi le meilleur de ton texte:
Bref pour conclure je pense qu'il y a encore pas mal de travail, je pense que tu pourrais rendre beaucoup mieux le côté "égaré" de l'enfant, en jouant par exemple sur la narration et le dialogue intérieur que tu pourrais rendre en italique... simple suggestion bien sûr.
Au plaisir de te lire,
Ruin.
Par contre, outre des problèmes de grammaire récurrents (genre "é" à la place de "er" à la fin de tes verbes et vice versa pour les participes) il y a quelques clichés ça et là (ne serais-ce que le "la bourse ou la vie") et des problèmes de concordance des temps (peut-être est-ce fait exprès, mais cela ne semble pas bien maitrisé, ces passages du présent au plus que parfait...).
J'ai trouvé l'image de la main pour la famille vraiment géniale et ce passage qui marque la rupture est pour moi le meilleur de ton texte:
Inversement, il y aussi des maladresses d'expression telles que :Puis la main avait été sauvagement mutilée, les cinq doigts dispersés puis écrabouillés, tous sauf un.
Je trouve que la situation psychologique du personnage est assez bizarre, d'autant qu'on ne sait pas s'il a 8ans ou 16ans, il semble en état de choc et en même temps la narration du début nous donnerait presque l'impression qu'il avance déjà en pleine conscience vers un destin fatal, ce qui rend le tout un peu confus... Autant j'ai aimé le passage dans les souvenirs avec sa famille qu'on se représente bien, autant le passage narratif du début m'a paru un peu pompeux avec le mot "divin" et l'expression "l'enfant"...C'est alors que Cassian avait commencé à marcher, comme il n'avait pas été écrabouillé c'est ce qu'il avait trouvé de mieux à faire.
Bref pour conclure je pense qu'il y a encore pas mal de travail, je pense que tu pourrais rendre beaucoup mieux le côté "égaré" de l'enfant, en jouant par exemple sur la narration et le dialogue intérieur que tu pourrais rendre en italique... simple suggestion bien sûr.
Au plaisir de te lire,
Ruin.
Loreena Ruin- Nombre de messages : 1071
Age : 35
Localisation : Nancy
Date d'inscription : 05/10/2008
Re: Quand l'insouciance devient désillusion
Je pense qu'il y a de quoi commencer quelque chose, effectivement. Attention cependant à ne pas trop en dire, je trouve qu'il y a déjà pas mal d'éléments dans cette première partie.
Ecrabouilleur est cité deux fois et je ne sais pas si le mot est si bien choisi.
Si Cassian est le jeune homme fougueux est-il aussi le narrateur? Comme Socque et loreena quelque chose coince par là.
Ecrabouilleur est cité deux fois et je ne sais pas si le mot est si bien choisi.
Si Cassian est le jeune homme fougueux est-il aussi le narrateur? Comme Socque et loreena quelque chose coince par là.
Roz-gingembre- Nombre de messages : 1044
Age : 62
Date d'inscription : 14/11/2008
Re: Quand l'insouciance devient désillusion
Un bon début, une bonne façon de mettre en place les principaux éléments, de situer le récit.
Des fautes qu'on t'a déjà indiquées, expression à surveiller.
Et puis je suis contente de voir le prénom Cassian, cela faisait longtemps que je ne l'avais plus entendu.
Des fautes qu'on t'a déjà indiquées, expression à surveiller.
Et puis je suis contente de voir le prénom Cassian, cela faisait longtemps que je ne l'avais plus entendu.
Invité- Invité
Re: Quand l'insouciance devient désillusion
oui, un début d'histoire intéressant
de quoi faire !
j'ai ri à cause d'une petite faute d'ortho, ici :
elle... ferait de longues études en couvant
je me disais : elle finira bien par pondre quelque chose
je sors
je sors trop ces derniers temps
de quoi faire !
j'ai ri à cause d'une petite faute d'ortho, ici :
elle... ferait de longues études en couvant
je me disais : elle finira bien par pondre quelque chose
je sors
je sors trop ces derniers temps
Re: Quand l'insouciance devient désillusion
Disparu, Yosha?
Un début d'histoire, quelques bons éléments mais un style à affiner afin que tout ne soit pas raconté sur le même ton, avec de surcroît ce besoin de trop en dire et de vouloir out (ou presque) expliquer (sans que tout soit tout le temps clair pour autant, il y a quelques éléments de confusion).
Un début d'histoire, quelques bons éléments mais un style à affiner afin que tout ne soit pas raconté sur le même ton, avec de surcroît ce besoin de trop en dire et de vouloir out (ou presque) expliquer (sans que tout soit tout le temps clair pour autant, il y a quelques éléments de confusion).
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
bon début !
Je n’ai pas grand-chose à rajouter à ce qu’a dit socque quand aux imperfections (grand bravo à elle !), et je ne peux comme les autres contributeurs que t’inviter à poursuivre…
Oui je me suis un peu marré comme notre chère tarentule, mygale ou je ne sais plus quel arthropode…avec cette histoire d’aller couver et finir par pondre quelque chose…
Toutefois, si j’interviens, c’est parce que je trouve que les lignes du début sont sans doute celles qu’il faut garder à tout prix…
Il y a VRAIMENT quelque chose d’énigmatique pour le lecteur…
Rappelle toi les films ( ex : Paris-Texas) dont les personnages sont là en train de marcher, d’avancer pour avancer sans que l’on sache pourquoi…
C’est justement pour donner envie de s’intéresser à la vie de ce personnage au pourquoi de son errance…
Le dévoilement doit ensuite être lent…vraiment très lent…
Ce qui suscite l’intérêt d’un livre, dit-on, est plus ce qui n’y est pas dit que ce qui y est révélé..
Le lecteur doit s’interroger, se demander, imaginer, penser…ce que tu as rendu précisément possible avec ton début…
Voila…
A bientôt…
Oui je me suis un peu marré comme notre chère tarentule, mygale ou je ne sais plus quel arthropode…avec cette histoire d’aller couver et finir par pondre quelque chose…
Toutefois, si j’interviens, c’est parce que je trouve que les lignes du début sont sans doute celles qu’il faut garder à tout prix…
Il y a VRAIMENT quelque chose d’énigmatique pour le lecteur…
Rappelle toi les films ( ex : Paris-Texas) dont les personnages sont là en train de marcher, d’avancer pour avancer sans que l’on sache pourquoi…
C’est justement pour donner envie de s’intéresser à la vie de ce personnage au pourquoi de son errance…
Le dévoilement doit ensuite être lent…vraiment très lent…
Ce qui suscite l’intérêt d’un livre, dit-on, est plus ce qui n’y est pas dit que ce qui y est révélé..
Le lecteur doit s’interroger, se demander, imaginer, penser…ce que tu as rendu précisément possible avec ton début…
Voila…
A bientôt…
boc21fr- Nombre de messages : 4770
Age : 54
Localisation : Grugeons, ville de culture...de vin rouge et de moutarde
Date d'inscription : 03/01/2008
Re: Quand l'insouciance devient désillusion
bonsoir
J'affectionne particulièrement les histoires où l'on met en scène un enfant avec toute sa complexité psychologique; c'est ce qui m'a poussé à lire ton texte "Celui d'un petit garçon un peu perdu qui regarde le monde du bas de son jeune âge avec une naïveté tintée de tristesse". Ce qui me gêne c'est que ton narrateur sache tout: il est omniscient et par conséquent devance le moindre de nos doutes en nous expliquant tout. Si tu veux laisser entrevoir ou percevoir la naïveté de cet enfant alors crée une distance entre sa pensée, ses actes et le réel de l'adulte ( le réel de celui qui lit plus que le réel de celui qui raconte l'histoire) ... peut-être en changeant le type de narration, je ne sais pas.
En tout cas j'aime bien ton monde, bienvenue.
au plaisir de te lire.
J'affectionne particulièrement les histoires où l'on met en scène un enfant avec toute sa complexité psychologique; c'est ce qui m'a poussé à lire ton texte "Celui d'un petit garçon un peu perdu qui regarde le monde du bas de son jeune âge avec une naïveté tintée de tristesse". Ce qui me gêne c'est que ton narrateur sache tout: il est omniscient et par conséquent devance le moindre de nos doutes en nous expliquant tout. Si tu veux laisser entrevoir ou percevoir la naïveté de cet enfant alors crée une distance entre sa pensée, ses actes et le réel de l'adulte ( le réel de celui qui lit plus que le réel de celui qui raconte l'histoire) ... peut-être en changeant le type de narration, je ne sais pas.
En tout cas j'aime bien ton monde, bienvenue.
au plaisir de te lire.
ptipubi- Nombre de messages : 80
Age : 57
Localisation : idf
Date d'inscription : 25/11/2008
Sujets similaires
» FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
» Quand de belle mort, quand l'amour s'endort
» Désillusion
» La désillusion
» Des illusions sur canapé
» Quand de belle mort, quand l'amour s'endort
» Désillusion
» La désillusion
» Des illusions sur canapé
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum