On aurait pu

On aurait pu se glisser dans la nuit
A la faveur de notre ombre,
Se découvrir du bout des doigts
Comme on découvre le monde,

On aurait pu se découdre fil à fil
La nudité jusqu’à la trame
Aimer le bien, le mal qu’on se fait
Sans lendemain et sans drame,

On aurait pu tirer encore un peu
Sur nos cœurs extensibles
Battre la chamade, attiser le feu
Faire sauter tous les fusibles,

On aurait pu s’inventer des nuits
D’amour brouillonnes
S’absoudre d’être corps d’asile
Des intermittents qui s’abandonnent

Un bon rythme ! Je trouve ces quelques lignes à la fois fraîches et nostalgiques, bien agréables...

Bienvenue ici Framboiz, à vous relire bientôt !

Ce texte est un vol en partance pour les étoiles. J'ai aimé ce premier dessert à la Framboiz !

Bienvenue Framboiz

Une forme classique pour un poème qui marche.
Après, bien sûr, quelques regrets: qui n'en a pas. Cependant, est-ce la fraicheur du texte, la légèreté des vers , tu ne nous donnes pas l'impression que ce soit si grave.
A te relire

Un temps annonciateur de regrets exprimés avec détachement et légèreté. C'est très joli, c'est charmant, vraiment.

On aurait pu mais... tu n'en dis pas plus, or on peut deviner, esquisser et c'est sans doute très bien d'en être restée là, sans déflorer le mystère. Le rythme que tu imprimes à ton texte est très agréable et se marie bien avec ces regrets lancinants.

Te lire donne de la légèreté à nos mille regrets. J'aime comme le poème ne fini pas sur un accord parfait.

On aurait pu tirer encore un peu
Sur nos cœurs extensibles

On aurait pu s’inventer des nuits
D’amour brouillonnes
S’absoudre d’être corps d’asile

Ces lignes me plaisent en particulier pour ce qu'elles savent dire de la vie.

v.

joli et bien mené c'est vrai

je recommande de l'auriez du faire. Les regrets jaillissent toujours après faute d'en avoir parlé avant : c'est tout un poème ensuite.