Une journée paradisiaque

J'espère avoir bien compris ; un texte par semaine mais deux en tout par catégorie (prose et poésie) ; sinon j'ai tout mon temps comme Yves, n'hésitez pas à me dire si j'ai mal compris ;-)

Ce texte est susceptible d'évoluer, en mieux je l'espère mais trêve de blabla...


Une journée paradisiaque


C'était l'une de ces belles journées paradisiaques comme il les affectionnait tant.
Il avait passé la quasi totalité de la matinée à errer dans son immense jardin, à en découvrir les infimes parcelles encore inexplorées.
C'est de son vieux père dont il avait hérité tout cela ; enfin... tout cela... peu de choses en définitive ; guère plus qu'une petite cabane érigée sur un abondant jardin sans aucune valeur pécuniaire et pourtant chargé d'inestimables souvenirs que tout l'or du monde n'aurait pu acheter.

Chaque fois qu'il désirait se retrouver seul avec lui-même, c'est dans ce labyrinthe de hautes herbes et d'arbres fruitiers que la rencontre avait lieu.
Il avait tant souffert de la solitude, tant de fois imploré le Bon Dieu de lui faire rencontrer l'âme soeur, celle qui serait capable de lui faire oublier ses foisonnantes douleurs intérieures, que le jour où ses prières furent exaucées, des larmes de bonheur perlèrent sur ses douces joues rosées...

Mais bien souvent, quand on quitte une personne avec laquelle on a longtemps vécu, tout aussi insupportable fut-elle de notre point de vue, reste envers celle-ci une imperceptible lueur au fond de notre coeur ; comme une petite étincelle qui ne s'éteindra jamais et que nous aimons entretenir en secret ; peut-être pour ne pas oublier cette part d'amour qui résidera toujours, là-bas, quelque part, figée dans suave recoin au parfum d'éternité...

C'est à peu près ce genre de sensation qu'il éprouvait vis-à-vis de sa solitude ; bien qu'il l'ait détestée plus que tout au monde et nonobstant l'incommensurable passion de son être envers sa compagne, il aimait de temps à autre flâner dans ce vaste jardin où mille et une pensées l'enivraient de leurs exaltantes fragrances, il aimait retrouver cette ennemie des guerres passées avec laquelle il avait fait la paix à présent.

« Te rendre visite est la plus belle preuve de miséricorde que je puisse t'offrir. Je ne t'en veux plus de m'avoir adoré autant que je t'ai abhorrée... je ne t'en veux plus de m'avoir jadis acheminé vers des sentiers aux goûts amers que mes torrents de pleurs transformaient en rivières éphémères. Mon courroux à ton égard s'est apaisé, je souhaiterais aujourd'hui passer un agréable moment en ta compagnie. Je ne voudrais pas qu'à ton tour tu ressentes cette exécrable impression d'abandon que j'endurasse durant ces interminables années de perdition. Si je reviens vers toi en ce jour béni, c'est dans l'espoir que jamais tu ne meures de ton propre nom, Ô chère solitude » déclamait-il parfois avec emphase afin que tous les habitants aux alentours entendissent ce qu'il avait au plus profond de son âme abyssale.

Et puis... en dehors de sa solitude, c'est surtout son vieux père qu'il venait retrouver dans cet immense jardin. Comment oublier celui qui lui avait donné la vie, comment oublier celui sans qui il ne serait rien, comment oublier son propre créateur ?
Il savait tout son papa : « D'où je viens, sommes-nous seuls dans l'univers, pourquoi ceci, pourquoi cela...», aucune question existentielle ne lui résistait, chaque question engendrait une réponse adéquate et immédiate.

Ce jardin, les arbres, sa femme... tout en ce qu'il appelait son petit paradis sur terre lui rappelait la mémoire de ce formidable père.
Il faut dire qu'il n'avait jamais connu sa mère et ce n'était pas un sujet sur lequel son paternel aimait s'éterniser ; aussi, avait-il que très rarement cherché à en savoir plus sur cette dernière...

Ce matin-là, comme à l'accoutumée, il ne vit pas le temps passer et alors que son regard s'était arrêté sur un souffle de vent s'amusant à chatouiller quelques vertes brindilles d'herbes, ce qui avait pour drôle effet de les faire se tordre de rire, un retentissant « À table, le dîner est prêt ! » poussé par sa moitié le fit sortir de ses doux rêves et belles pensées.

— J'arrive, dit-il agacé, déçu de devoir délaisser ce fascinant tableau vivant, un tableau où l'artiste avait déposé de chatoyantes couleurs, des couleurs peintes avec les pigments de son coeur.

Mais, de retour en sa demeure, la vénusté de sa bien-aimée fit prendre conscience à notre innocent rêveur qu'aucune « oeuvre d'art » n'était aussi éblouissante à regarder que celle se trouvant en face de lui à cet instant précis et son agacement, quoique latent, déguerpit sur-le-champ.

— Cela sent diablement bon dans ce cabanon, dit-il spontanément, qu'as-tu préparé de si délicieux que cela embaume même jusqu'aux cieux ?
— C'est une recette dont on m'a vanté les mérites, lui répondit-elle. Pour l'occasion je te propose un petit jeu ; afin de mettre tous tes sens en éveil, je vais te voiler les yeux ; lorsque tu goûteras à cette nouveauté, tu devras en deviner les multiples saveurs éparpillées.
— D'accord, je relève le défi ! s'exclama-t-il allègrement en se léchant d'avance les babines.

Séance tenante, elle couvrit les yeux de son compagnon puis lui glissa voluptueusement un échantillon de sa nouvelle création à la bouche.
À peine quelques secondes après qu'il eut donné de délicats coups de dents en cette parfaite alchimie d'aliments, le sacro-saint miracle se produisit ; ses papilles gustatives n'en revenaient pas ; autant de subtils ingrédients se mélangeant harmonieusement, ce léger goût sucré aux arômes contes de fées, cette juste pointe d'acidité évoquant une telle sensualité... Jamais de toute leur vie elles n'avaient ressenti délice aussi exquis.

— Alors ! Tu aimes ? s'empressa-t-elle de lui demander comme si le reste de sa vie en dépendait.
— Si j'aime ? C'est tout simplement excellent, aucun mot ne serait assez beau pour définir tel plaisir, ou alors il faudrait en inventer de nouveaux. Je reconnais quelques ingrédients dont tu te sers souvent ; cela ressemble aux délicieuses tartes sucrées dont toi seule as le secret ; mais en ce qui concerne l'essentiel, ce qui fait l'essence divine de cette douceur câline, je ne vois vraiment pas... Allez ! Assez joué ! Dévoile-moi ! Laisse-moi découvrir ce qui se cache autour de si succulente ambroisie, dit-il impatient.
— ...
— Ahhhhh, cria-t-il avec effroi en retrouvant la vue. Un serpent, là, juste derrière toi, j'ai vu un gros serpent passer, riant à gorge déployée, l'air comme content d'avoir joué un vilain tour à je ne sais qui ! Mais que fais-tu nue, renchérit-il aussitôt, et ce fruit, que fait-il dans cette tarte ?
Je le reconnais, il vient de l'arbre qui se trouve au milieu du jardin ! Cet arbre, je t'avais pourtant répété maintes et maintes fois qu'il ne fallait absolument pas y toucher ! Mon père m'avait fait promettre de ne jamais manger ses beaux et appétissants fruits rouges, certes, mais surtout ses fruits défendus que...

— Et alors, l'interrompit-elle, tu as vraiment peur de tout et de rien, quel couard avons-nous là ! Tu vois un charmant serpent inoffensif et tu fais un bond de cinq mètres, tu t'aperçois enfin que je suis nue et tu deviens rouge comme une tomate, tu manges un fruit soi-disant interdit et tu vocifères au scandale à la terre entière... Franchement mon cher Adam, que veux-tu qu'un simple fruit dont je t'ai fait une savoureuse tarte change quoique ce soit en ce bas monde ? De plus, ajouta-t-elle avec conviction, de là où il se trouve, ton vieux père dont tu n'arrêtes pas de me parler, jamais il n'en saura rien le bougre !
— Pardonne-moi Ève, s'excusa-t-il aussitôt, tu as raison, je m'affole pour des peccadilles. Cette tarte est fantasmagorique, jamais tu n'en avais réussie d'aussi mirifique.
Qui t'en voudrait d'être si prodigieuse pâtissière ? Qui t'en voudrait de constamment chercher à combler de joie ton fidèle époux ? Certainement pas mon cher papa j'en suis sûr, je le connais comme si je l'avais fait !
En outre, comme tu le dis, que pourrait bien changer un simple fruit en ce bas monde ? Quel imbécile ai-je été de t'accabler de la sorte ! Allez, je retourne dans notre jardin d'Éden ; à mon retour, je mangerai encore de ta douce tentation, ce sera mon pêché mignon ...
À tout à l'heure mon joli coeur...

Il se leva et partit en direction du jardin...

— Ahhhhh, cria-t-il avec effroi pour la deuxième fois dans la même journée.
— Que se passe-t-il ? s'inquiéta-t-elle effrayée par ce cri strident.
— Viens vite ! Dépêche-toi ! C'est affreux, c'est atroce, c'est horrible... le jardin, le jardin, le jardin... hurlait Adam au bord de l'agonie.
— Quoi le jardin, le jardin, le jardin ?... répétait Ève accourant en toute hâte.
— Il a disparu...

C'est de son vieux père dont il avait hérité tout cela -> il avait hérité tout cela de son vieux père
figée dans suave -> dans un suave ou dans son suave
que j'endurasse -> mon dieu que c'est laid !
avait-il que très rarement -> n'avait-il que très rarement
la vénusté de sa bien-aimée -> Là aussi ce n'est pas très beau...alors même que tu essayes de faire passer une idée de la beauté absolue...il faut trouver un autre moyen à mon avis...
que celle se trouvant -> que celle qui se trouvait (je sais c'est moche mais tu n'as pas trop le choix cette fois-ci...)

bon au final...
C'est très marrant...
Il y a des maladresses, qui effectivement alourdissent un peu ta fable...
Essayer d'écrire avec plus de simplicité, plus lentement, et même prononcer à haute voix ce que tu vas écrire comme si tu t'adressais à quelqu'un devrait faire beaucoup de bien...
Le bilan me semble positif...
continuer une nécessité !

Pour ma dernière proposition :
que celle se trouvant -> que celle qui se trouvait (je sais c'est moche mais tu n'as pas trop le choix cette fois-ci...)
Tu oublies...j'ai du fumer trop de moquette !

L'idée est sympa, mais le style beaucoup trop raide je trouve, scolaire, et les dialogues complètement improbables... J'ai eu une impression de "forcé" tout au long de ma lecture.

L'erreur du début ("C'est de son vieux père dont il avait hérité tout cela" au lieu de "C'est de son vieux père qu'il avait hérité tout cela" ou de la proposition ci-dessus) m'a paru assez énorme dans un texte aussi travaillé.

Même impression un peu "forcée" que socque, surtout dès qu'il y a des allusions paradisiaques... et dans les dialogues. Mais j'ai trouvé que ça se prêtait plutôt bien au sujet ce côté "culcul"... En tout cas, j'ai trouvé cette histoire travaillée et plaisante, malgré une chute peut-être un peu trop vite amenée... quoique tout à fait surprenante (en ce qui me concerne) j'ai donc beaucoup aimé. Je retiens tout particulièrement ce passage :

Mais bien souvent, quand on quitte une personne avec laquelle on a longtemps vécu, tout aussi insupportable fut-elle de notre point de vue, reste envers celle-ci une imperceptible lueur au fond de notre coeur ; comme une petite étincelle qui ne s'éteindra jamais et que nous aimons entretenir en secret ; peut-être pour ne pas oublier cette part d'amour qui résidera toujours, là-bas, quelque part, figée dans suave recoin au parfum d'éternité...

C'est à peu près ce genre de sensation qu'il éprouvait vis-à-vis de sa solitude ;

que je trouve vraiment parlant... cette promenade au milieu du jardin m'a ramené en enfance et j'ai beaucoup apprécié cela. Et sinon, oui cela m'a fait rire, mais seulement à partir du moment où j'ai saisi ce dont il était question... le texte vaudrait le coup d'être relu à la lumière de la chute... Cependant, si le ton était sensé être humoristique dès le début, je ne l'ai pas totalement perçu.

A bientôt sous tes lignes,
Ruin.

j'ai vu un gros serpent passer, riant à gorge déployée, l'air comme content d'avoir joué un vilain tour à je ne sais qui !

Je trouve la farce un peu lourde ... Désolée!

Le début (jusqu'à "Ce matin-là") m'a semblé long, et l'écriture compassée. Pourtant, passé ce début ennuyeux j'ai trouvé le reste assez sympathique, même si, somme toute, ça manque beaucoup de spontanéité.

Personnellement, je déplore que des émotions vraies, empreintes de sincérité, soient perdues au milieu de cette luxuriante description de la solitude. Il y a également quelques images faciles, telle cette généralité sur la lueur au fond du coeur lorsqu'on quitte quelqu'un, qui me paraissent superflues et pourrait être allégées.

Jusqu'à Ce matin-là, j'ai trouvé que le début était laborieux, tarabiscoté dans une formulation parfois trop ampoulée, répétitive dans l'idée. Non pas que la suite soit plus légère mais le monologue introspectif laisse place à davantage d'extériorisation. Toutefois, celle-ci reste figée dans quelque chose de lourd à porter. Par exemple agacé, déçu de devoir délaisser ce fascinant tableau vivant, un tableau où l'artiste avait déposé de chatoyantes couleurs, des couleurs peintes avec les pigments de son coeur, ce n'est guère léger et si j'additionne cela à d'autres tournures identiques, l'impression de lourdeur s'en trouve, hélas, renforcée. Comme juste après avec la vénusté de sa bien-aimée fit prendre conscience à notre innocent rêveur qu'aucune « oeuvre d'art » n'était aussi éblouissante à regarder que celle se trouvant en face de lui à cet instant précis et son agacement, quoique latent, déguerpit sur-le-champ.

Les dialogues qui aurait pu induire une rupture ne le font pas et j'ai eu un quelconque espoir en lisant Cela sent diablement bon dans ce cabanon, que la suite a tôt fait de faire s'envoler. Les échanges m'ont paru artificiels.

Arrive, enfin, ce qui pourrait faire rebondir le récit, avec cette chute Adamesque, mais c'est un peu tard à mon goût et même là, le trait m'a paru forcé.

Au final, pas séduite, désolée. Une autre fois, peut-être.

Avec plaisir Sahkti, mais j'ai bien peur que ma prose soit définitivement assez lourde, ce qui ne veut malheureusement pas dire que mes poèmes soient plus légers !
J'ai tellement voulu faire attention à ne pas répéter trop de fois les mêmes mots, soigner mon orthographe, ma syntaxe, les concordances de temps... que je n'ai sûrement pas pensé à l'essentiel (non, non, pas Lactel)...
Pourtant, dans l'idée, je voulais réellement que les personnes qui me liraient se retrouvent un peu dans toutes ces émotions.

Et puis j'ai sûrement voulu raconter trop de moi dans cette nouvelle au lieu de me laisser aller à l'imagination. En écrivant sur la solitude je pensais à mon père, seul dans son jardin depuis longtemps parce que son épouse l'avait quitté pour un autre...

En tout cas merci encore à tous de m'avoir lu et commenté

Les dialogues qui aurait pu

Vous auriez pu vous appliquer quand même ;-)


C'est parce que ma nouvelle est presque vers le haut que je réponds ici ;-)

Peter Pan a écrit:

Les dialogues qui aurait pu

Vous auriez pu vous appliquer quand même ;-)

Ha de bleu, horreur ! :-((((

:-)

Peter Pan a écrit:J'ai tellement voulu faire attention à ne pas répéter trop de fois les mêmes mots, soigner mon orthographe, ma syntaxe, les concordances de temps... que je n'ai sûrement pas pensé à l'essentiel

Oui, je le pense aussi. On sent la volonté de (trop) bien faire et c'est qui doit contribuer à cette impression de paralysie, ce soin presque obsessionnel apporté au texte.

Votre texte gêne parce qu'il dénote un manque d'assurance lexicale: vous usez de mots de registres différents, mais vous ne savez pas pourquoi vous le faites. Il est parfaitement possible d'utiliser ce que l'on veut où et quand on le veut, tant qu'on sait pourquoi on le fait et ce que l'on veut rendre par là. Vous voulez bien écrire, et c'est tout à votre honneur. Sauf que bien écrire, c'est peut-être très bien pour rédiger les discours de Mr le Sous-Préfet, et encore, il ne faut pas trop se planter dans les champs lexicaux, mais la littérature, elle, elle s'en tamponne le coquillard, de votre belle écriture. Pour progresser, vous n'avez pas cinquante solutions: lisez les maîtres, ne gaspillez pas votre temps avec les deuxième couteaux, le temps est une denrée rare. Parce que la justesse dans l'emploi d'un mot, ou son utilisation à contre-pied, pour signifier quelque chose, ça demande du bagage, et de l'étoffe: il faut des réserves pour la traversée.

J'allais aller dans les bras de Morphée mais voilà un avis qui me tient un peu plus éveillé. (encore une fois c'est parce que ma nouvelle se trouve "vers le haut" que j'interviens, promis je n'en abuserais point).

Votre commentaire est d'une pertinence qui m'interpelle silene82;
Vous avez mille fois raison, pour progresser il faudrait que je lise les maîtres mais j'ai peur qu'en les lisant je m'en inspire (je parle des idées, pas du talent) et si je ne les lis pas je ne pourrais progresser, quel paradoxe...

J'aimerais juste écrire des histoires qui touchent quelques personnes ; une cinquantaine voire une centaine (de personnes) seraient suffisantes vu mon niveau.
Je sais mon manque de vocabulaire flagrant et ma maîtrise de la langue française insuffisante mais je pense mes objectifs assez raisonnables somme toute...

Néanmoins votre commentaire ainsi que d'autres ne me sont pas indifférents et me donne (nt) envie de travailler encore un peu plus.
Merci d'avoir pris le temps de l'émettre et bonne nuit à vous.

Peter Pan a écrit:Je sais mon manque de vocabulaire flagrant et ma maîtrise de la langue française insuffisante

Ha bon ?! Je ne trouve pas du tout !

Peter Pan a écrit:
J'aimerais juste écrire des histoires qui touchent quelques personnes ; une cinquantaine voire une centaine (de personnes) seraient suffisantes vu mon niveau.

Pour restituer la richesse, sensibilité, complexité et folie (peut-être) que vous portez en vous, vous avez besoin d'un instrument, et de le maîtriser. L'écriture décorative est une chose, qu'on peut rapprocher du macramé ou de la mobilisation en faveur des bonobos, restituer son monde intérieur en est une autre. Le nombre de lecteurs importe peu, seule entre en ligne de compte leur sensibilité et leur compétence: vous êtes suffisamment fin pour avoir remarqué l'offre considérable en bisounourseries littéraires sur le net. Il ne s'agit évidemment pas de littérature, dont je rappelle qu'elle fait partie des arts libéraux, mais de psychothérapie de poche, sauvage, et qui, de surcroît, génère souvent un mal de vivre encore plus grand.

Je me demandais : "mais au fait, qu'est-ce qu'il écrit ce Peter ?" et je tombe sur cette charmante histoire qui n'est peut-être pas très originale mais dont j'aime beaucoup le style.
Je goûte les mots surranés les "nonobtant" et autres.
Et alors, Peter, rien depuis ????
Je vais aller voir les poèmes.

Tout vient à point, Plotine...

Plotine a écrit:Je me demandais : "mais au fait, qu'est-ce qu'il écrit ce Peter ?" et je tombe sur cette charmante histoire qui n'est peut-être pas très originale mais dont j'aime beaucoup le style.
Je goûte les mots surranés les "nonobtant" et autres.
Et alors, Peter, rien depuis ????
Je vais aller voir les poèmes.

Bonjour Plotine, je profite que ce texte soit presque en haut pour te répondre ici. Déjà, c'est gentil de te préoccuper de moi, ou du moins de te demander ce que j'écris. J'ai écrit cette histoire l'année dernière pour le concours Skyprod dont le thème était la tentation (le concours que fait Chako cette année). À présent que je le relis aujourd'hui, je me dis qu'ils a bien dû se faire chier le pauvre bougre qui a lu mon texte, je ne pense d'ailleurs pas qu'il soit allé jusqu'au bout !
Enfin bref, pour répondre à ta question chère Plotine, non rien depuis... pour que je poste encore en prose, il faudrait que je remonte le temps et que je change pas mal de choses du passé ; alors attendu que je n'ai pas la machine( à remonter le temps), je crois que j'écrirai et ferai partager un de mes textes sur VE le jour où les poules auront des lunettes de soleil !!!!!

Merci d'avoir commenter Plotine, et promis, je ne ferai plus remonter...