Le septième sceau...

Le septième sceau...

Rêvait de liberté l'idole au piédestal
Afflua de son âme un pourpre orné d'opaque.
Ce songe ambivalent et paranoïaque
M'apparut à l'alpha d'un fait transcendantal...

L'empire américain versus l'oriental ;
L'agneau choit sacrifié, Dieu célèbre La Pâque
L'exode est révolu mais Allah contre-attaque,
Crépuscule imminent du cycle post-natal...

Du ciel à Jéricho sonnèrent les trompettes
Du levant au couchant soufflèrent les tempêtes
Puis quatre cavaliers assenèrent l'assaut...

Quand Juifs et Philistins chantèrent des louanges
Et alors que j'allais ouvrir le dernier sceau,
Je repris mes esprits et je vis les sept Anges...

Assez sinistre... De l'allure en tout cas !

Ils sont très troublants ces mots venus de loin jusqu'ici. Me voilà tout chose...

Si j'aime la luxuriance de l'ensemble, je suis plus partagée sur certaines rimes dont les sonorités me paraissent répétitives. Je pense par exemple à tal et aque. En même temps, je suis consciente que ce sont des sonorités difficiles à manier et qu'il n'existe pas des centaines de possibilités dans le vocabulaire pour les correspondances.

Il y a également un air d'inachevé à ce poème, comme si l'histoire s'arrêtait brusquement et qu'elle pourrait se poursuivre. Sensation de trop peu donc, dommage.

Quelques images, enfin, me paraissent un peu rapides ou faciles, telles cet empire américain versus l'oriental ou Allah qui contre-attaque.

Au final, si je reconnais des qualités à ce texte, il ne me satisfait pas pleinement et mériterait d'être revisité.

Ben je sais pas.
Chose, oui.
Amérique orientale: pourquoi aller les mettre là-dedans, eux qui sont déjà partout?
Allah contre-attaque: facile, mais j'aime bien ^^
Cycle post-natal: ça fait moderne et un peu lourd... (transcendantal aussi d'ailleurs, mais celui-ci s'accorde bien avec la musique des mots)
Aime beaucoup les deux tercets, plus unis, un peu inachevés.
En fait je crois que c'est juste le deuxième quatrain qui me chiffonne, il parle trop par rapport aux autres, et finalement ne dit pas grand chose.