"Tuez Moi" Roman/thriller inspiré de faits réels

Bonjour a tous,

suite a des événements survenus dans ma vie j'ai décidé d'écrire, non , en fait suite a des événements dans ma vie entraînant une longue dépression, j'ai ressenti le besoin d'écrire, seulement j'ai besoin d'aide car j'ai peu de ne pas avoir un style assé fluide, j'aurai voulu des avis et critiques ainsi que des conseils afin de mener ce projet a bien.

Je remercie tous ceux qui m'aiderons ou me lirons, j'ai vraiment besoin de faire ça jusqu'au bout.

Jessica.
PS: le début ne parait pas mener vers quelque chose mais ne vous y trompez pas....



Horreur,

Blanche, telle est la couleur de cette vie ici, fade, trop claire, les néons m'abrutissent plus que les pilules qu'on dispose a coté de mon verre.

Noire, telle est la teneur de l'atmosphère qui m'enveloppe ici, je ne rougis plus, car la disgrâce m'est tombée dessus, totalement, irrévocablement.

Plus rien a espérer de ce monde qui m'a engloutie, plus rien a vivre, a part dans les yeux de cette petite chose qui semble si fragile , mais déjà plus forte que moi, je suis ici depuis un an maintenant , comment en suis je arrivée la?

Je ne vois pas sur moi les effets du traitement, il est clair que rien ne me rendra la vue, pas celle qui me permet de voir ou je vais, de poser mes pas l'un après l'autre en évitant une chute,ou celle qui me permet de voir le regard de pitié qu'on mes visiteurs lorsqu'ils franchissent le seuil de cette clinique pour tarés, non la vue de l' âme, celle qui me fait voir ce que je suis devenue malgré moi , ce que j'ai provoqué, ce dont je suis coupable, ici, ils ont tout, tout pour que je revive a nouveau.

J'ai même le privilège d'avoir ma fille a mes cotés, 6 ans de d'humanité, de bonheur, mais aussi 6 longues années de maîtrise, elle a plus de maturité que je n'en avais a l'âge ou je l'ai conçue,j'ai peur, j'ai honte de ne pas lui faire vivre ce qu'elle aurait toujours du avoir, une maison, un jardin avec des arbres et une balançoire peut être, une mère saine d'esprit, un vrai père, et pas un qu'on va voir au cimetière.

je vais commencer la ou tout a basculé.




C'était un matin, comme presque tous les matins;

A cette époque la, j'avais mon bras coincé sous lui et lui enroulé sur moi, ce qui provoquait inévitablement des fourmis au bout de mes doigts, je le regardai, son visage apparaissant comme allumé par les trouées du store laissant filtrer les rayons du soleil.

Trois taches lumineuses sur le front, quatre sur les pommettes, deux a la commissure de ses lèvres et des zébrures de son cou a la naissance de ses clavicules. Je l'aimai. plus que n'importe quel autre sentiment, je l'aimai.

Il faisait parti de moi, de mon air, de mon sang, il constituait tout ce pour quoi je semblais faite, il ouvrit un oeil et un des coins de sa bouche forma un pli, ouvrit l'autre et j'avais déjà deviné ce qui se profilait, je fermais les yeux, mais je le voyais toujours, c'était une vérité a l'époque son image gravée sous mes paupières ne disparaissait pas.

Nous n'étions qu'un.

Un et demi a vrai dire, car, au moment même ou notre étreinte se relâcha, je senti au plus profond de moi même l'apocalypse, un torrent de douleur et de peur m'envahit et je fini au dessus des toilettes déversant le contenu intégral de ce que mon estomac avait ingurgité la veille.

Nous étions le 14 février, et moins de 4 mois plus tard allait naître...notre fille.



Premier mai, muguet au petit matin avec les pâtisseries de la boulangerie du bout de la rue.

L'après midi avec une bonne dizaine d'épisodes des simpsons, et le soir après m'avoir ramené chez ma mère et être rentré bien sagement chez lui, et ne se doutant pas de ce qui pouvait se passer, je donnais naissance a sa fille.

25 minutes de trajet fou, conduite par ma soeur et son fiancé totalement paniqués, pour 5 minutes d'expulsion douloureuse mais rapide.

Oui il fallait que ça soit rapide, par ce qu'a ce moment la, aucune de mes intention n'allait en faveur de cette petite chose fragile qui était née de mon amour pour lui, de son amour pour moi, oui, a ce moment la, elle n'était qu'un bébé, qui ne nous appartenait pas, et qui allait détruire nos avenir et le sien si je permettait qu'elle reste a nos cotés.

Nous n'étions pas prêts.

j'avais décidé et tout allait se dérouler comme je l'avais pressenti.

Sauf, sauf que rien ne s'est déroulé de la sorte.

Le lendemain, il me rejoignit dans cette chambre, dans cet hôpital, dans cet état, tel, que lorsqu'il vit dans sa berceuse de plastique le petit être rose et brun dormant du sommeil du juste, lorsqu'il croisa mes yeux pleins de larmes, lorsqu'il compri au travers du flot de mots que j'essayai d'articuler, ce que je m'apprêtait a faire, l'avenir que j'acceptait de concéder a cet être, a cet enfant, a notre enfant, il me toisa, aussi doucement que l'incrédulité peut faire apparaître dans ce genre d'expression.
Il fronça les sourcils, blessé, puis pris notre fille dans ses bras et décrétât qu'on ne pouvait pas accepter de l'abandonner, comme on le ferait avec un animal qui gênerait pour des vacances.




Un mois après, depuis la chambre a l'étage, j'entendis le téléphone sonner.

Il était tard, mais je ne m'en inquiétait pas, je repensai a la veille, nous avions passé une douce après midi, dans les bras l'un de l'autre, comme avant.

Il avait parlé d'avenir, il avait peur pour nous, notre amour, notre fille,il avait peur, mais "je vous aimerais toujours jusqu'au plus profond de moi" m'avait il dit, et je n'en demandais pas plus, eu t il simplement voulu notre bien que j'aurai pu m'en satisfaire.

Un mois après, depuis la chambre a l'étage,j'entendis le téléphone sonner.

Il était tard, mais je ne m'en inquiétait pas, je m'endormais sur de beaux rêves attendant le petit matin pour avoir ma piqûre quotidienne.
Un rappel de sa voix derrière le combiné pour me dire que bientôt nous aurions une issue a cette situation,que nous pourrions reprendre ou nous en étions avant tout ça, elle en plus.
-Elle en plus-

Mais le téléphone ne sonna pas, ni a 9h, ni a 9h10, et de dix en dix, la matinée fut écoulée, jusqu'à ce que ce sentiment prenne place en moi.

Jusqu'à ce que je sache , par ce que , dans mon coeur, quelque chose avait déjà compris.

Puis comme un besoin vital, il fallait que je sache, il fallait que je vérifie, mes doigts composèrent son numéro, et ils durent s'y reprendre a plusieurs reprises car le combiné tenu par ma main gauche tremblait férocement, puis une tonalité retentit, puis une voix, puis le chaos.



Le Chaos.


Je n'entendais plus rien, mais je su par la suite qu'un hurlement avait résonné jusqu'au bout de la rue.

Ce genre de son que l'on entends pas, mais que l'on écoute, par ce qu'il est tellement profond, et lourd et puissant que notre nature animale reprends le dessus et comprends qu'il y a danger.


Le Chaos.

Tout ce qui m'avait construite jusqu'à sa mort avait disparu;
Balayé comme un château de carte, écroulé, plus aucune structure ne maintenait mon esprit en ordre.

Les notions de bien, de mal, de bonheur, de confiance tout avait fui tout paraissait hors propos, et mon corps, mon âme n'était qu'un désert aride, ou il ne fait pas bon de s'attarder.

Un no man's'land percé d'attaques et creusé de tombes vides.
Je n'était plus humaine, plus en vie, et ceux qui ont croisés ma route durant ses années la ont du le regretter.


Cinq ans plus tard je rentrais dans cet établissement.

J'avais commencé a oublier, cette douleur qui me faisait serrer les bras autour de ma poitrine, j'avais commencer a cesser de m'inventer des vies dans laquelle il n'aurait jamais existé.

J'avais commencé a m'occuper vraiment de celle pour qui tout ça avait été gâché, de celle qui tout en incarnant l'innocence avait provoqué de part sa seule nature le drame qui s'était déroulé.




j'ai arrêté d'ignorer qui elle est, pour ne plus me consacrer qu'a elle, oubliant même par qui elle est venue, et dans quelles souffrances elle est arrivée.

Elle a fini par devenir ma fille, et plus rien d'autre n'a compté.

Le chaos m'avait rendue aveugle et rien de ce qui aurait pu entrer dans mon champ de vision, mis a part elle, ne pouvait me distraire.

Je jouais le jeu de temps en temps, me plaisant a croire que je pourrais peut être berner mon esprit, trouver une faille qui puisse laisser rentrer un peu de bonheur.

Mais aucun de ceux qui voulurent m'aider n'y parvinrent, et je décidait donc de participer a ce programme de réhabilitation des accidentés de la vie .

Blanche

Telle est la couleur de cette vie ici, fade, trop claire, les néons m'abrutissent plus que les pilules qu'on dispose a coté de mon verre.

Noire, telle est la teneur de l'atmosphère qui m'enveloppe ici.
Je ne rougis plus, car la disgrâce m'est tombée dessus, totalement, irrévocablement.

Maintenant, ma soeur vient me voir tous les jeudis, elle prend ma fille pour des week ends prolongés.
Je trouve ça bien, même si je suis triste de voir comment ma vie a tourné.

J'étais dans la salle de bain -petite pièce trop blanche avec nul autre accessoire que des lingettes stériles des savons a usage unique le tout assorti de serviettes blanchies au chlore.

Tout ici était fait pour stériliser votre esprit, ne pas s'habituer a des objet ne pas developer de possessivité, ne rien posséder était la règle , car la perte d'un objet acquis, auquel nous nous serions habitué, avec tout ce que ça implique, pouvait selon les docteurs provoquer des rechutes incontrôlables.

Sans parler des objets qui auraient pu aider les instables que nous somme a passer de vie a trépas.

Ainsi je me trouvais dans la salle de bain quand ma fille rentra d'un de ses week end chez ses grands parents paternel.

Ils avaient très mal vu sa venue quelques années auparavant, et nous avions eu des problèmes avec eux son père et moi, mais depuis le chaos, ils avaient petit a petit demandé a la voir et j'avais accepté, ne voulant pas être responsable d'une déchirure de plus.


Elle sauta dans mes bras, et je constatais qu'elle avait encore grandi, avant de me dire a moi même qu'en 3 jours un enfant ne grandit pas.

En conclusion elle m'avait simplement manqué.

On faisait ça souvent, enlacée l'une contre l'autre elle me chuchotait son week end, mettant l'accent sur les banalités et ne relatant pas les fait avec une grande clarté, mais j'aimais quelle soit aussi proche de moi, et je plongeait mon nez dans ses cheveux pour respirer de longues goulées d'air pleines de son odeur chaude de miel et de fruits, de jeux et de bonbon cachés dans les poches.

Elle m'avait manqué.

Ma soeur elle n'avait pas d'enfant, elle se consacrait a sa carrière même si je sais que secrètement elle aurait voulu elle aussi avoir un petit bout de soi a tenir dans ses bras.
Nous parlâmes de choses et d'autres puis son téléphone sonna et elle du partir.

-Working Girl-

j'inspectais le sac de ma fille avant qu'il ne soit vidé par les infirmières zélées.

Ma soeur avait pris l'habitude de me laisser des petites choses, insignifiantes certes mais que je n'était pas censé avoir ici, comme des pinceaux ou du thé.

Les premiers étaient considérés comme dangereux de part leur forme et le 2nd n'allait pas de pair avec les trois quart des traitements donnés ici, avaient ils peur que nous soyons drogués a la théine et que nous prenions le contrôle du navire.?

j'en sais trop rien mais peindre avec les doigts et boire de l'eau chaude avec des feuilles de menthe avait commencé a me gonfler dés ma 2eme semaine ici.

je trouvais donc cinq sachet de earl gray et deux pinceaux Daler-Rowney, que je me ferais confisquer bien sur d'ici deux jours lors de la visite des chambres, mais ça me laissait deux longs jours ou je pourrais continuer de peindre en sirotant du earl gray.

On ne prends jamais conscience du luxe de nos vie avant de l'avoir perdu.

Il y avait autre chose dans le sac ce soir la, et je fus surprise que ma soeur ne soit pas déjà revenue le chercher.

Son téléphone personnel avait du glisser dedans sans qu'elle n'y prête attention.
Ca faisait 1an que je n'avais pas eu ce genre d'objet dans mes mains ici c'était totalement prohibé, mais j'avais pas perdu pour autant le mode d'emploi, les modèles avaient évolués, plus fin, plus petits, en couleur.

Je décidais d'abord de ne pas regarder dedans et je le remis dans le sac, puis, par je ne sais quelle intervention divine, je me retrouvais sur mon lit assise en tailleur le téléphone entre les cuisses a me demander ce que je pourrais bien en faire.

J'ouvris d'abord délicatement le clapet, ma fille regardait pour la énième fois ce film sur des gentils vampires essayent de sauver un humaine catastrophiquement malchanceuse.
Le petit écran s'alluma et une farandoles d'étoiles a la file indienne firent apparaître un menu, j'avais loupé beaucoup de chose en étant ici...
je décidais de regarder les photos, peut être que je verrais des visages connus, ma famille, celle qui ne venait plus me voir ici, ou celle que je ne voyais deja pas avant..

Il y avait tout un panel de visages, la plupart des inconnus, certainement amis ou collègues de travail lors des soirées arrosées.



Je décidait donc de passer en revue les messages, indiscret je sais, peut être que de voler l'intimité d'une autre personne me soulagerait de ne pas en avoir ici.
Il y avait un peu de tout, des messages de voeux de 1er de l'an, aux rendez-vous entre fille puis je décidais d'inspecter les mails.

C'est fou, des mails dans un cellulaire..

j'avais un pressentiment , ou bien peut être que j'étais vexée de ne rien avoir trouvé de compromettant...
Un peu de piment dans ma pale vie...il y avait pas mal de spam, des mails contenants des photos de vacances, des achats sur des sites de ventes privées et un message des plus étrange :

- Rendez vous samedi a 14h30 sur la jetée, il sera avec nous, soyez avec la petite et n'en parlez a personne-


Je relisais le message et inspectait la date avec circonspection, elle datait du jeudi précédent, et le mail provenait d'une adresse gmail toute en chiffres et en lettre sans aucun sens.

A qui ma soeur avait elle accepté d'emmener ma fille, son ex fiancé qui était le parrain de ma fille?
je décidais que finalement avoir ouvert ce téléphone n'était pas une bonne idée, je cherchais son numéro professionnel et l'appelait sur le champ.
Elle me répondit interloquée, je lui expliquai que son portable était dans le sac de la petite et qu'il fallait qu'elle vienne le chercher immédiatement sous peine que j'aie des ennuis.

25 minutes plus tard elle arrivait, rouge comme une pivoine, et avant même de me remercier elle me lança un regard suspicieux:

<<- As tu regardé dedans?..pfff..bien sur que t'as regardé dedans j'me demande pourquoi j'te pose la question..alors t'as satisfait ta curiosité..? qu'as tu trouvé d'intéressant?>>



j'eus du mal a comprendre pourquoi elle avait ce petit plis sur le front, il correspondait a de l'angoisse pas a la colère qu'elle avait essayé de mettre dans sa voix, alors je tentais de calmer le jeu..

<<-Ben, j'ai regardé pour trouver ton numéro de téléphone professionnel oui, et t'appeler pour te prévenir, j'aurai du le donner aux infirmières tu pense? je pensais que tu apprécierai récupérer ton portable dessuite et pas passer une semaine en croyant l'avoir perdu avant de le retrouver ici dans un sachet stérile ...excuse moi...>>

j'avais pris cet air, que je savais manier a la perfection jadis, entre le chaos et mon admission ici, l'air du "j'ai rien fait du tout je suis l'innocence incarnée" et a ma grande surprise cela fonctionnât à merveille.

Elle se fondit en excuses et me serra dans ses bras.

<>

Je l'interrompais avant qu'elle finisse sa phrase pour la remercier d'être aussi présente.

C 'est grâce a elle si j'avais pu obtenir des services de la clinique une place pour ma fille avec moi et un traitement particulier qui me permettait de l'emmener a l'école moi même ainsi que d'aller la chercher.

Elle avait encore du travail alors elle reparti en prenant soin de vérifier qu'elle n'oubliait rien d'autre cette fois.

Quelques jours plus tard elle revenait chercher ma fille pour un week end sur la cote, il faisait beau nous étions en juin, mais compte tenu de mon histoire juin n'était pas le moi rêvé pour demander une permission, et encore moins ce week end la.


J'allais passer mon samedi et mon dimanche en thérapie de groupe a parler avec les autres de mon problème.

Me faire admettre qu'occulter tout ce qui s'était passé n'était pas la bonne solution n'allait pas être difficile, mais accepter que je n'étais pas responsable, accepter que je doive me reconstruire, ça ça n'était pas la même affaire.

Et comme chaque matin durant ces premières secondes ou l'on doute être encore dans le rêve, ou l'on doute être déjà éveillé, chaque matin je crois que je n'ai fait qu'un long cauchemard.

Chaque fois que les bouts de mes doigts sont engourdis -cause d'une mauvaise position dans la nuit- et que je réalise qu'ils ne le sont pas pour la raison que j'espère si hardement, je suis replongée dans l'horreur et j'étouffe un cri.

De ce que l'on entend pas mais qui résonne dans la tête, percutant chaque parois de mon crâne vibrant jusqu'à faire jaillir des larmes brûlantes sur mes joues.

Journée fade.

J'écoutais les histoires de chacun, infanticide par négligence d'une droguée, accident provoqué par l'alcoolémie d'un routier.

Les pathologies étaient aussi diverses que les causes de la déchéance qui était commune, nous étions tous différents, avec nos erreurs et nos passés mais nous étions tous les même au fond, incapable de refaire surface, par ce que nous étions des coupables dans nos têtes.

Repas fade
Soirée fade
Réveil douloureux

Thérapie

Repas fade
Soirée Fade
Réveil douloureux

Thérapie

Repas fade
Soirée Fade
Réveil douloureux

Voila ce a quoi ce week end la aurait du se résumer.

Et pourtant , il fut tout autre, la première chose est que je rencontrais pour la première fois un nouveau docteur du service, et a l'instant ou je le vis je su que les choses allaient devenir compliquée ici.

La seconde est qu'il me fit passer une batterie d'examens complet afin de déterminer mon état physique et mental, inutile de dire que ça prit beaucoup de temps compte tenu du peu de motivation a le laisser pénétrer mon intimité cérébrale.

Mais ce week end la je compris aussi une chose très importante, il y avait quelque chose qui clochait, des choses qu'on me cachait pour aucune raison apparente.

Des choses je le présentais, qu' il allait falloir que je découvre si je voulais savoir ce qu'il se passait pendant ces longs week ends auquel je n'étais promptement pas conviée.

Je n'ai lu que le début mais d'ores et déjà je ne saurais trop te conseiller :
1) de faire attention à l'orthographe, ton utilisation des accents est plutôt erratique
2) de veiller à un emploi correct des temps, à leur concordance, et de ne pas basculer soudainement de l'un à l'autre sans que ce soit justifié, comme ici :

"Il faisait parti de moi, de mon air, de mon sang, il constituait tout ce pour quoi je semblais faite, il ouvrit un oeil et un des coins de sa bouche forma un pli, ouvrit l'autre et j'avais déjà deviné ce qui se profilait, je fermais les yeux, mais je le voyais toujours, c'était une vérité a l'époque son image gravée sous mes paupières ne disparaissait pas."

Concernant le manque de fluidité du texte, je pense que ça tient en grande partie au fait que les transitions sont mal amenées, trop brutales, sans mots de liaison ; sur ce plan ton écriture est plutôt elliptique. J'ai également trouvé que le récit était trop linéaire, une enfilade de faits, d'actions, le tout écrit de la même façon, ça manque de vie.

il faut vraiment que je me reprenne.

a quel temps me conseilles tu d'écrire?(pour plus de simplicité)
pour les accents, je suis mauvaise en français , je me suis remise a lire pour pallier au problème et je fais déjà moins de fautes qu'avant...

Le problème est que je voudrais toujours en dire trop, et du coup j'ai du mal a condenser mes idées...

en fait, je sens une envie de tout déballer à la va-vite
alors qu'il faudrait sans doute faire des "pauses", prendre le temps
les digressions elles-mêmes sont noyées dans un discours continu un peu... fallot
j'ai un peu l'impression d'un survol, on effleure, on ne va pas au fond
le bébé a grandi bien trop vite, par exemple, en si peu de texte
si tu continues à cette vitesse, ton roman va faire 30 pages ;-)
reprends tout ça tranquillement, fais-toi un plan, si ce n'est déjà fait, et pense avant tout à tes lecteurs, à capter leur attention sur un fait, ou un des personnages, ou sur une "énigme" (le père, le mari) que tu dévoileras petit à petit
enfin, je ne suis pas expert
mais il y a de quoi améliorer, sans aucun doute

je vais faire un plan en effet,
Vraiment merci pour ces conseils, je suis en train de re écrire avec des phrases plus courtes, et je vais mettre l'accent sur certains détails, le fait est que j'ai tellement peur d'ennuyer avec justement des "détails " que je ne sais pas forcément quoi mettre.
Enfin en gros j'ai tellement de choses a dire et pas de point de vue objectif que je fais des raccourcis dans des phrases interminable...

merci en tous cas pour ces conseils, ça m'est bien utile, j'avais laissé l'écriture depuis si longtemps...

je fais des raccourcis dans des phrases interminable...

C'est précisément cela en effet. Bonne formulation.

c'est pas drôle de se moquer hein...

ça fait 4 ans que j'avais rien écrit d'autre que des chansons, alors c'est pas facile, mais je tiens le paris que j'arriverais a faire quelque chose de bien de cette histoire...
grâce a votre aide bien sur..:p

fraizyjess a écrit:c'est pas drôle de se moquer hein...

ça fait 4 ans que j'avais rien écrit d'autre que des chansons, alors c'est pas facile, mais je tiens le paris que j'arriverais a faire quelque chose de bien de cette histoire...
grâce a votre aide bien sur..:p

Mais je ne me moquais nullement ! au contraire, je trouvais que cette phrase résumait fort bien ce que j'avais ressenti à te lire.
Je te souhaite bon courage dans ton entreprise.

j'ai compris qu'il y avait une part de biographie dans ce texte et je l'ai lu comme un témoignage. Du coup, il a eu, pour moi, un accent de sincérité et de réalité que j'ai vraiment apprécié. Je me suis sentie concernée par ton personnage et j'ai été complètement prise par ma lecture. J'ai lu les deux textes à la suite, ce qui m'arrive rarement sur ce forum.
Là où je n'ai plus cru à la réalité, c'est avec l'histoire du portable. Là, je ma suis dit "tiens, là c'est inventé".
Evidemment, c'est un peu brouillon, tu déballes tout. Mais justement, c'est ce qui fait l'intérêt du texte pour moi. On ne sent pas la construction, le travail d'écriture. C'est brut, lâché et c'est ce qui donne son aspect réel, vécu.

Pour les fautes d'orthographe, c'est sûr, il y a du travail. Utilises-tu une version récente de word ? Il y a le correcteur orthographique.
Exemple de faute que j'ai relevé : l'accord des verbes à l'imparfait
j'étais
elle, il était

Super facile l'imparfait. Quel que soit le verbe, c'est toujours :
ais
ais
ait
ions
iez
aient

Evidemment, la chose qui compte le plus, c'est l'intérêt du texte, mais des erreurs en orthographe trop fréquentes peuvent rendre le texte illisible.

Je te fais la leçon, et je fais deux erreurs...
- je me suis dit (erreur de frappe)
- faute que j'ai relevée

Mais bon, ce que je t'écris sur l'orthographe, ce n'est pas pour te faire la leçon, j'ai juste pour t'aider à y travailler.

merci beaucoup,

ça ma touche car en réalité seuls les personnages existent, la partie plus biographique viendra après la "révélation" de la fin du week end.

A noter, par ce que je ne l'avais pas encore dit, mais que ceci n'est que le début du 1er chapitre cette histoire est longue avec de nombreux rebondissement.

pour ce qui est du travail d'écriture je suis en train de faire un plan, afin de ne pas m'embrouiller, et de mieux "construire" cette histoire, je ne lâcherais pas le bout de toutes façons, j'ai trop besoin d'écrire.

Pour ce qui est des fautes, je travaille sous textedit sur un mac, et j'ai remarqué que quand je lui demande de corriger mon texte, il me fait changer certains accents qui étaient justes !!! pour le reste je suis impardonnable vu que je suis censée pouvoir être Prof de collège (j'ai un CAPES d'Arts plastiques)

Je suis en train de re-écrire toute cette partie , en respectant certaines règles de base de l'écriture que j'avais oublié dans ma frénésie...


Je le mettrais en ligne j'espère que vous m'aiderez encore a m'améliorer...

Merci et bon week end!

[quote="fraizyjess"]Bonjour a tous,

suite a des événements survenus dans ma vie j'ai décidé d'écrire, non , en fait suite a des événements dans ma vie entraînant une longue dépression, j'ai ressenti le besoin d'écrire, seulement j'ai besoin d'aide car j'ai peu de ne pas avoir un style assé fluide, j'aurai voulu des avis et critiques ainsi que des conseils afin de mener ce projet a bien.

Je remercie tous ceux qui m'aiderons ou me lirons, j'ai vraiment besoin de faire ça jusqu'au bout.

Jessica.
PS: le début ne parait pas mener vers quelque chose mais ne vous y trompez pas....

Ces introductions me paraissent à chaque fois superflues...

Ça serait bien derevoir l'ortho, la grammaire et tutti quanti, parce que toutes ces erreurs, dont certaines sont énormes, apportent une allure confuse au texte, qui souffre déjà d'un rythme bancal.

Tu passes parfois trop rapidement d'un point à un autre, avec des ruptures assez sèches, peu de transition ou alors elles sont trop téléphonées. Cela n'est pas harmonieux et crée une lassitude à la lecture.
Tout se déroule très vite sans que tu prennes le temps de poser les éléments et les personnages et quand tu essaies de le faire, c'est maladroit, car il y a cette impression que tu veux trop en dire, en mettre un maximum dans un minimum de lignes et tant pis si la densité nuit au texte... dommage.

Prends le temps de poser les choses, de te fixer une ligne de conduite, sinon ça va rester brouillon et confus, peu agréable à lire en ce qui me concerne.

faudrait retravailler, le style est plaisant mais il y a de grosses fautes de redaction comme celle-ci :

je trouvais donc cinq sachet de earl gray et deux pinceaux Daler-Rowney, que je me ferais confisquer bien sur d'ici deux jours lors de la visite des chambres, mais ça me laissait deux longs jours ou je pourrais continuer de peindre en sirotant du earl gray

Le doublon n'est pas beau et je pense que les deux noms meritent majuscules et/ou italiques. La ponctuation est defaillante aussi, nombre de passages meriteraient un encadrement plus stricte pour diriger le rythme de lecture.
Sinon je relirai pour le contenu, qui me semble sympa, humaniste.