Hors-la-loi
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Hors-la-loi
Bonjour ! Je suis nouvelle sur Vos Ecrits, et plus ou moins novice en écriture, donc voilà, je me lance
Bon, alors tout d'abord, je voudrais préciser que ce roman est loin d'être achévé (pour l'instant, je n'ai que le prologue et le début du premier chapitre ) et comme j'ai beaucoup de boulot, je trouve pas le temps de l'avancer. Je m'excuse donc d'avance pour l'irrégularité de mes futurs messages. Voici tout de même l'idée générale de ce début de fiction :
- Quand et où ? Une époque plus ou moins lointaine. Dans un ou des pays qui ressemblent à ceux de l'Est (Russie, Biélorussie, tout ça) mais cependant entièrement imaginé(s)
- Qui ? Des enfants des rues, dont deux en particulier
- Quoi ? Ils doivent s'enfuir à la suite d'un incident de première importance
- Pourquoi ? Recherchés depuis longtemps, ils doivent fuir à travers leur pays, fuite durant laquelle ils devront lutter pour survivre et garder courage, malgré le manque de moyens et la perte d'êtres chers
Bon, bien sûr, comme dans toute fiction, il y a des choses que l'on ne peut comprendre qu'au fur et à mesure ; de plus, l'univers où vont progresser les personnages ressemble au nôtre mais il ne fonctionne pas du tout pareil et ce n'est pas non plus la même époque. Tout ça pour dire que vous pouvez me poser autant de questions et/ou conseils sur mon texte, critiquer aussi. Merci d'avance !
Bon, alors tout d'abord, je voudrais préciser que ce roman est loin d'être achévé (pour l'instant, je n'ai que le prologue et le début du premier chapitre ) et comme j'ai beaucoup de boulot, je trouve pas le temps de l'avancer. Je m'excuse donc d'avance pour l'irrégularité de mes futurs messages. Voici tout de même l'idée générale de ce début de fiction :
- Quand et où ? Une époque plus ou moins lointaine. Dans un ou des pays qui ressemblent à ceux de l'Est (Russie, Biélorussie, tout ça) mais cependant entièrement imaginé(s)
- Qui ? Des enfants des rues, dont deux en particulier
- Quoi ? Ils doivent s'enfuir à la suite d'un incident de première importance
- Pourquoi ? Recherchés depuis longtemps, ils doivent fuir à travers leur pays, fuite durant laquelle ils devront lutter pour survivre et garder courage, malgré le manque de moyens et la perte d'êtres chers
Bon, bien sûr, comme dans toute fiction, il y a des choses que l'on ne peut comprendre qu'au fur et à mesure ; de plus, l'univers où vont progresser les personnages ressemble au nôtre mais il ne fonctionne pas du tout pareil et ce n'est pas non plus la même époque. Tout ça pour dire que vous pouvez me poser autant de questions et/ou conseils sur mon texte, critiquer aussi. Merci d'avance !
Hell-666- Nombre de messages : 35
Age : 94
Date d'inscription : 11/06/2009
Re: Hors-la-loi
.
Hell, sur la page d'accueil, il est écrit :
Ce forum n’est pas une vitrine, mais un atelier d’écriture, il s’agit donc de ne pas seulement poster ses textes, mais de participer un minimum, c’est-à-dire en fonction de votre temps disponible — bien sûr —...
et aussi :
Nos règles de publication : Nous ne publions pas les textes inachevés...
ce qui ne signifie pas que tout ce que tu veux faire est iinterdit ! ;-)
mais s'il te plait regarde peut-être un peu comment cela se passe ici avant de te lancer
Il est également de bon ton de se présenter ici :
https://vosecrits.1fr1.net/conversations-atelier-f4/presentez-vous-ici-t3200-640.htm
où tu pourras reparler de ce qui te passionne
d'ac ?
BIENVENUE SUR VE, en attendant !
Hell, sur la page d'accueil, il est écrit :
Ce forum n’est pas une vitrine, mais un atelier d’écriture, il s’agit donc de ne pas seulement poster ses textes, mais de participer un minimum, c’est-à-dire en fonction de votre temps disponible — bien sûr —...
et aussi :
Nos règles de publication : Nous ne publions pas les textes inachevés...
ce qui ne signifie pas que tout ce que tu veux faire est iinterdit ! ;-)
mais s'il te plait regarde peut-être un peu comment cela se passe ici avant de te lancer
Il est également de bon ton de se présenter ici :
https://vosecrits.1fr1.net/conversations-atelier-f4/presentez-vous-ici-t3200-640.htm
où tu pourras reparler de ce qui te passionne
d'ac ?
BIENVENUE SUR VE, en attendant !
Prologue : 1ère Partie
L'enfant riait lorsqu'il la lançait dans les airs. Elle volait, haut vers le plafond, avant de retomber dans ses bras. Elle riait elle aussi. L'enfant regardait la petite avec amour. Ils étaient beaux à voir tous les deux, heureux dans leur maison de tôle. Ils habitaient dans le ghetto de la partie Est de la ville d'Helinsgrad. Malgré leur extrême pauvreté, ils vivaient leur vie, en famille et en harmonie. Il était aux environs de 15h. Leurs parents étaient au travail à cette heure. La mère faisait des ménages. Le père travaillait dans la maintenance des canalisations de la ville. En bref, il débouchait les égouts. Tous deux partaient tôt le matin, vers les 4h, mais cela leur permettait de revenir à 17h le soir. Pendant ce temps, les enfants étaient seuls. L'ainé avait un peu plus de 5 ans, mais il était déjà grand, solide et fort pour son âge. De plus, il était très débrouillard. C'est lui qui s'occupait de la petite durant la journée. Elle avait à peu près 2 ans, et, bien qu'elle soit très petite pour son âge, c'était un bébé extraordinairement sage et résistant. Il l'aimait beaucoup. Elle le regardait toujours, de ses grands yeux bruns, en souriant. Ce sourire le transportait de joie. Il aurait donné beaucoup pour un seul de ses sourires. Il l'emmenait partout avec lui. Il allait à l'école aussi. Leurs parents payaient cher pour les y emmener. Oui, parce que la maîtresse faisait aussi payer l'école à la petite. Même si elle ne comprenait pas. Et pendant que la maîtresse parlait, que lui l'écoutait, la petite, sur ses genoux, suçait patiemment son pouce, entre deux siestes.
Mais aujourd'hui, il n'était pas allé à l'école. Il faisait trop chaud. Tellement chaud qu'on ne pouvait pas aller jouer dehors. Alors il jouait dedans. La petite était fatiguée, elle bailla. Il la serra tendrement dans ses bras. Comme il l'aimait ! Il s'était juré de la défendre toute sa vie. De la protéger. Il était son grand frère, après tout. Mais comme il faisait chaud sous la tôle ! Il suait à grosses gouttes et la petite avait les joues toutes rouges. Bon. Ils n'allait tout de même pas rester cuire ici. Il baissa la tête. La petite dormait, à présent. Doucement, il prit leurs deux chapeaux, sa besace, bien qu'elle fut presque vide, et parcourut le kilomètre qui le séparait du cours d'eau boueux que tout le monde au ghetto appelait la rivière. Il la longea sur quelques mètres puis s'assit sur un rocher plat et érodé, sous un arbre, tenant toujours sa petite sœur contre lui. Il l'observa attentivement, s'assurant qu'elle ne réveillait pas, tout en calant sa besace dans son dos. Après quoi il s'allongea et ferma les yeux. Ce ne fut que quelques 3 heures plus tard qu'il les rouvrit. Sur son ventre, la petite le regardait, inquiète, pouce dans la bouche. Des bruits inquiétants venaient du ghetto. Des bruits de tôle, des cris, des coups de feu. Quelque chose s'y passait, quelque chose de pas drôle du tout. Il hésitait à aller voir, mais que faire de la petite ? Regardant autour de lui, il décida finalement de la cacher dans les hautes herbes, tout en espérant qu'elle ne se mettrait pas à pleurer. Les cris se faisaient de plus en plus proches. Lui qui avait l'habitude d'un calme relatif, entrecoupé de rires joyeux, il commençait à avoir peur. Il jeta un dernier regard vers sa sœur puis se mit à courir vers le ghetto.
Mais aujourd'hui, il n'était pas allé à l'école. Il faisait trop chaud. Tellement chaud qu'on ne pouvait pas aller jouer dehors. Alors il jouait dedans. La petite était fatiguée, elle bailla. Il la serra tendrement dans ses bras. Comme il l'aimait ! Il s'était juré de la défendre toute sa vie. De la protéger. Il était son grand frère, après tout. Mais comme il faisait chaud sous la tôle ! Il suait à grosses gouttes et la petite avait les joues toutes rouges. Bon. Ils n'allait tout de même pas rester cuire ici. Il baissa la tête. La petite dormait, à présent. Doucement, il prit leurs deux chapeaux, sa besace, bien qu'elle fut presque vide, et parcourut le kilomètre qui le séparait du cours d'eau boueux que tout le monde au ghetto appelait la rivière. Il la longea sur quelques mètres puis s'assit sur un rocher plat et érodé, sous un arbre, tenant toujours sa petite sœur contre lui. Il l'observa attentivement, s'assurant qu'elle ne réveillait pas, tout en calant sa besace dans son dos. Après quoi il s'allongea et ferma les yeux. Ce ne fut que quelques 3 heures plus tard qu'il les rouvrit. Sur son ventre, la petite le regardait, inquiète, pouce dans la bouche. Des bruits inquiétants venaient du ghetto. Des bruits de tôle, des cris, des coups de feu. Quelque chose s'y passait, quelque chose de pas drôle du tout. Il hésitait à aller voir, mais que faire de la petite ? Regardant autour de lui, il décida finalement de la cacher dans les hautes herbes, tout en espérant qu'elle ne se mettrait pas à pleurer. Les cris se faisaient de plus en plus proches. Lui qui avait l'habitude d'un calme relatif, entrecoupé de rires joyeux, il commençait à avoir peur. Il jeta un dernier regard vers sa sœur puis se mit à courir vers le ghetto.
Hell-666- Nombre de messages : 35
Age : 94
Date d'inscription : 11/06/2009
Prologue : 2nd Partie
Il ralentit lorsque, de loin, il vit les premières maisons du ghetto qui brulaient. En se rapprochant, il vit des hommes en guenilles se battre avec les les membres de la Guardia, dite la ''force répressive''. De jeunes femmes couraient, trainant de jeunes enfants, leur bébé dans les bras. Certains étaient à terre, frappés à mort par les gardes. Lui, le petit garçon de 5 ans, au milieu de cet enfer, avançait, blême, vers la maison de ses parents. Mais c'est à seulement quelques rues de celle-ci qu'il reconnut, allongée face au sol, une silhouette tristement familière. Lentement, il s'en approcha, et s'agenouilla près de ce visage fort et paternel qu'il avait toujours vu souriant. Sa chemise était percée de trous et imbibée de sang, qui s'écoulait le long de son dos cambré. Son père ouvrit les yeux, saisit l'enfant par la nuque et le fixa droit dans les yeux. Aussi proche de l'homme, il entendait, entre deux inspirations, les gargouillis du sang dans le torse de son père. Rassemblant ses dernières forces, il gronda, dans un ultime effort :
'' Protège ta sœur. Mais surtout ...va-t-en ! ''
L'enfant resta sans bouger durant de longues minutes, abasourdi par ce ton dur et sans appel qu'il n'avait jamais entendu. Son père était mort. Il le savait. Mais il restait là, comme tétanisé par cette idée. Ce fut le hurlement déchirant d'un nouveau-né qui lui rappela sa sœur abandonnée. Lentement, les bras ballants, il reprit le chemin de la rivière, sourd aux cris, aveugle aux images défilant devant ses yeux. Aux abords du cours d'eau, il fut tout à coup mu par une peur incompressible, une frayeur grandissante, que chaque battement de cœur amplifiait davantage. Ce fut sans s'arrêter qu'il prit sa besace, saisit la petite et fonça à travers le cours d'eau pour s'enfuir le plus rapidement possible de cet enfer. Il courut, courut à perdre haleine, s'éloignant toujours plus du ghetto et de ses horreurs. Le seul but de cette course effrénée était de fuir tout ce qu'il venait de voir, d'entendre et de sentir.
'' Protège ta sœur. Mais surtout ...va-t-en ! ''
L'enfant resta sans bouger durant de longues minutes, abasourdi par ce ton dur et sans appel qu'il n'avait jamais entendu. Son père était mort. Il le savait. Mais il restait là, comme tétanisé par cette idée. Ce fut le hurlement déchirant d'un nouveau-né qui lui rappela sa sœur abandonnée. Lentement, les bras ballants, il reprit le chemin de la rivière, sourd aux cris, aveugle aux images défilant devant ses yeux. Aux abords du cours d'eau, il fut tout à coup mu par une peur incompressible, une frayeur grandissante, que chaque battement de cœur amplifiait davantage. Ce fut sans s'arrêter qu'il prit sa besace, saisit la petite et fonça à travers le cours d'eau pour s'enfuir le plus rapidement possible de cet enfer. Il courut, courut à perdre haleine, s'éloignant toujours plus du ghetto et de ses horreurs. Le seul but de cette course effrénée était de fuir tout ce qu'il venait de voir, d'entendre et de sentir.
Hell-666- Nombre de messages : 35
Age : 94
Date d'inscription : 11/06/2009
Prologue : 3è Partie
Il ne s'arrêta qu'à la nuit tombée, lorsque ses forces l'eurent quitté. Alors seulement, il s'assit, essoufflé, épuisé. Il balaya les alentours d'un regard inquiet. Il faisait nuit, il était seul, et le peu qu'il voyait le menait à la conclusion qu'il était dans un désert. Où allait-il bien pouvoir trouver de l'eau ? Puis, dans un sursaut, il se rendit compte qu'il tenait toujours sa petite sœur serrée contre lui. Elle avait vomi plusieurs fois sur son tee-shirt, mais elle allait bien. Pour l'instant, elle dormait. Ne sachant trop que faire, il se redressa péniblement et repris son chemin d'un pas trainant. Il était inquiet pour la petite. Il ne pensait pas connaître la région et sa seule certitude était qu'il lui faudrait très vite trouver de l'eau. Le plus sage, bien sûr, aurait été de faire demi-tour. Malheureusement, il était trop terrifié à cette idée pour s'y résoudre. Et puis, de toute façon, il n'était même pas sûr de la direction à prendre, et la peur l'empêchait de réfléchir correctement. Les questions se bousculaient dans sa tête, et au fur et à mesure qu'il prenait conscience de sa situation, il désespérait. Très vite, il fit un bilan : il était perdu, en plein milieu d'un désert, durant la saison chaude, sans eau ni nourriture, avec un bébé d'à peine 2 ans. Même dans sa besace, rien ne pouvait l'aider. Seuls y résidaient un couteau, quelques hameçons et du fil à pêche, inutilisables sans un minimum d'eau. Il y avait cependant un vieux bout de pain rassis, mais il ne pouvait le donner à sa sœur qu'en le pré-mâchant. Fatigué et découragé, il s'assit sous l'un des rares buissons qui trainaient par là et coupa quelques morceaux de pain, qu'il mâcha longuement avant de les donner à sa sœur. Il n'avait pas faim. Les événements de cette journée lui paraissaient tellement étranges, tellement irréels que cela lui coupait l'appétit. Ce ne fut qu'au bout de longues minutes qu'il s'endormit, sombrant dans un sommeil profond mais peuplé de cauchemars.
Il fut réveillé le lendemain par un soleil brulant. Par chance, il avait, dans sa précipitation, prit le chapeau de sa sœur. Bien. Mais il avait oublié le sien. Après quelques minutes d'hésitation, il enleva son tee-shirt et le nettoya un peu en le frottant à du sable. Puis il s'en servit pour se protéger la tête. Durant plusieurs jours, il marcha ainsi, la petite dans ses bras, la protégeant du mieux qu'il pouvait d'un soleil sans pitié. Son dos nu était brulé par ses rayons et par le sable que transportait les rares brises qui traversaient ce désert. Tard le soir, il coupait de petits morceaux de pain, les mâchait, en donnait une partie à sa sœur et avalait le reste. Puis, après un court sommeil truffé de mauvais rêves, il reprenait sa route. Ce ne fut qu'au bout de 8 jours qu'il commença réellement à s'inquiéter. Ils avaient mangé le dernier morceau de pain la veille au soir, et la petite maigrissait à vue d'œil. Il ne savait quoi faire et ne pensait plus qu'à ça, à comment il allait faire si jamais il ne trouvait aucune habitation. Le temps leur était compté.
Il fut réveillé le lendemain par un soleil brulant. Par chance, il avait, dans sa précipitation, prit le chapeau de sa sœur. Bien. Mais il avait oublié le sien. Après quelques minutes d'hésitation, il enleva son tee-shirt et le nettoya un peu en le frottant à du sable. Puis il s'en servit pour se protéger la tête. Durant plusieurs jours, il marcha ainsi, la petite dans ses bras, la protégeant du mieux qu'il pouvait d'un soleil sans pitié. Son dos nu était brulé par ses rayons et par le sable que transportait les rares brises qui traversaient ce désert. Tard le soir, il coupait de petits morceaux de pain, les mâchait, en donnait une partie à sa sœur et avalait le reste. Puis, après un court sommeil truffé de mauvais rêves, il reprenait sa route. Ce ne fut qu'au bout de 8 jours qu'il commença réellement à s'inquiéter. Ils avaient mangé le dernier morceau de pain la veille au soir, et la petite maigrissait à vue d'œil. Il ne savait quoi faire et ne pensait plus qu'à ça, à comment il allait faire si jamais il ne trouvait aucune habitation. Le temps leur était compté.
Hell-666- Nombre de messages : 35
Age : 94
Date d'inscription : 11/06/2009
Re: Hors-la-loi
Ce serait sympa de laisser au lecteur le choix de lire et comprendre comme il l'entend :-))Hell-666 a écrit:Bon, bien sûr, comme dans toute fiction, il y a des choses que l'on ne peut comprendre qu'au fur et à mesure ; de plus, l'univers où vont progresser les personnages ressemble au nôtre mais il ne fonctionne pas du tout pareil et ce n'est pas non plus la même époque. Tout ça pour dire que vous pouvez me poser autant de questions et/ou conseils sur mon texte, critiquer aussi. Merci d'avance !
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Hors-la-loi
Bonsoir et bienvenue zéphyra,
pour faire court et en m'inspirant de la nouvelle star ou incroyable talent que je ne regarde que très rarement : il y a de bonnes intentions, pas mal de choses invraisemblables (mais c'est pour cela que sont faites les histoires), quelques répétitions...
Alors je dis oui pour vous lire la semaine prochaine afin de voir où vous allez nous emmener...
pour faire court et en m'inspirant de la nouvelle star ou incroyable talent que je ne regarde que très rarement : il y a de bonnes intentions, pas mal de choses invraisemblables (mais c'est pour cela que sont faites les histoires), quelques répétitions...
Alors je dis oui pour vous lire la semaine prochaine afin de voir où vous allez nous emmener...
Je partage l'avis de ma copine ;-) mais votre jeune âge excuse votre maladresse.Ce serait sympa de laisser au lecteur le choix de lire et comprendre comme il l'entend :-))
Peter Pan- Nombre de messages : 3709
Age : 49
Localisation : Pays des rêves et de l'imaginaire
Date d'inscription : 16/04/2009
Re: Hors-la-loi
En même temps, dixit un "grand" chef d'Etat, c'est tout petit qu'il faut sévir, dès le berceau ! :-))Peter Pan a écrit:Je partage l'avis de ma copine ;-) mais votre jeune âge excuse votre maladresse.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Hors-la-loi
et même que, tout petit, il était déjà petitSahkti a écrit:En même temps, dixit un "grand" chef d'Etat, c'est tout petit qu'il faut sévir, dès le berceau ! :-))Peter Pan a écrit:Je partage l'avis de ma copine ;-) mais votre jeune âge excuse votre maladresse.
Re: Hors-la-loi
Des maladresses, des invraisemblances, à commencer par l'âge des enfants, mais tu sembles savoir où tu vas avec cette histoire, donc on attend d'en apprendre plus.
En tout cas ce n'est pas mal écrit du tout dans l'ensemble.
En tout cas ce n'est pas mal écrit du tout dans l'ensemble.
Invité- Invité
merci ^^
pour l'age des enfants, il est vrai que c'est un peu (voire très !) invraisemblable.
j'y ai beaucoup pensé mais un écart d'age plus grand entre les deux ou un age plus élevé pour les deux personnages ne m'arrangeait pas pour la progression du prologue : la petite aurait été moins fragile, elle aurait parlé, leur fuite aurait été un peu plus réfléchie, hors c'est justement le contraire que je veux.
ça produit un effet un peu incohérent, mais ça donne une sorte de charme à ce début de roman (en tout cas c'est mon avis ^^)
je vous laisse découvrir la suite (j'essaierai de ne pas faire trop de répétitions :S)
j'y ai beaucoup pensé mais un écart d'age plus grand entre les deux ou un age plus élevé pour les deux personnages ne m'arrangeait pas pour la progression du prologue : la petite aurait été moins fragile, elle aurait parlé, leur fuite aurait été un peu plus réfléchie, hors c'est justement le contraire que je veux.
ça produit un effet un peu incohérent, mais ça donne une sorte de charme à ce début de roman (en tout cas c'est mon avis ^^)
je vous laisse découvrir la suite (j'essaierai de ne pas faire trop de répétitions :S)
Hell-666- Nombre de messages : 35
Age : 94
Date d'inscription : 11/06/2009
Prologue : 4è Partie
Deux jours plus tard, un soir, il était assis face à la petite. Il profitait de la fraîcheur. Mais la petite pleurait. Depuis une demi heure. Elle avait faim, et lui aussi. Il réfléchissait avec difficulté à la façon dont il allait résoudre ce problème. Il y avait déjà réfléchi, bien sûr. Mais il revenait à chaque fois à la même solution. Il était faible, était malade, brulé, et n'avait ni eau, ni nourriture. Il n'avait donc pas le choix. Il avait pris sa décision depuis déjà quelques heures mais cherchait encore. Il n'y avait aucune alternative. Il regardait sa sœur droit dans les yeux. Il se remémorait les dernières paroles de son père. Oui. C'était là la seule chose à faire. Il baissa les yeux. Lentement, il ouvrit sa besace et y saisit son couteau. Il observa la lame, si bien aiguisée, si brillante sous les rayons de la lune. Il regarda encore une fois sa sœur et la rapprocha de lui. Elle était maintenant entre ses jambes croisées. Puis, fermant les yeux, il incisa son bras de quelques centimètres. Relevant ses paupières, au bord des larmes et serrant les dents, il observa, quelque peu surpris, son sang perlant à la surface de la plaie. Reprenant ses esprits, il entoura cette petite sœur qu'il aimait tant de son bras valide, et lui fit boire son sang.
Dans l'après-midi du lendemain, le soleil était plus chaud que jamais. La petite serrée contre l'enfant commençait à peser lourd, malgré sa maigreur, et lui n'avait rien mangé depuis deux jours. Affaibli par le don du sang qu'il avait fait à sa sœur, il trainait des pieds, chantant des chansons pour se donner du courage, perdant la raison à force de marcher sous ce soleil de plomb. Cela faisait une semaine et demie, presque deux, qu'ils avaient fui le ghetto, mais la fatigue et la faiblesse le faisait douter de l'exactitude de ses souvenirs. De toute façon, il préférait ne pas y penser. La seule pensée claire qui régnait dans ce petit crâne brulant était qu'il devait tout faire pour que sa sœur survive. Il s'était fixé ce but à défaut, car il ne savait sinon pour quoi ce battre. Le délire s'emparait peu à peu de son jeune esprit. D'où venait-il déjà ? Ah oui, Hesi ... non, euh ... Liné ... non plus ... Héni ... Oh puis peu importait, après tout, perdu dans ce désert, à qui pourrait-il bien aller le dire ? Bon. Son prénom ? Euh ... Ka ... non ... euh ... Bé ... Enfin bref ... Et celui de sa sœur ? Ah oui, celui-là, il n'était pas près de l'oublier, ah ça non ! Mais, pendant qu'il délirait ainsi à voix haute, il ne s'était pas rendu compte qu'il était tombé à genoux. Vacillant, il continuait à parler, abruti par la lumière et la chaleur, par le vide et la solitude, par la douleur et ses responsabilités. Ce n'est que par réflexe qu'il posa sa sœur à coté de lui, avant de s'effondrer, anéanti.
Dans l'après-midi du lendemain, le soleil était plus chaud que jamais. La petite serrée contre l'enfant commençait à peser lourd, malgré sa maigreur, et lui n'avait rien mangé depuis deux jours. Affaibli par le don du sang qu'il avait fait à sa sœur, il trainait des pieds, chantant des chansons pour se donner du courage, perdant la raison à force de marcher sous ce soleil de plomb. Cela faisait une semaine et demie, presque deux, qu'ils avaient fui le ghetto, mais la fatigue et la faiblesse le faisait douter de l'exactitude de ses souvenirs. De toute façon, il préférait ne pas y penser. La seule pensée claire qui régnait dans ce petit crâne brulant était qu'il devait tout faire pour que sa sœur survive. Il s'était fixé ce but à défaut, car il ne savait sinon pour quoi ce battre. Le délire s'emparait peu à peu de son jeune esprit. D'où venait-il déjà ? Ah oui, Hesi ... non, euh ... Liné ... non plus ... Héni ... Oh puis peu importait, après tout, perdu dans ce désert, à qui pourrait-il bien aller le dire ? Bon. Son prénom ? Euh ... Ka ... non ... euh ... Bé ... Enfin bref ... Et celui de sa sœur ? Ah oui, celui-là, il n'était pas près de l'oublier, ah ça non ! Mais, pendant qu'il délirait ainsi à voix haute, il ne s'était pas rendu compte qu'il était tombé à genoux. Vacillant, il continuait à parler, abruti par la lumière et la chaleur, par le vide et la solitude, par la douleur et ses responsabilités. Ce n'est que par réflexe qu'il posa sa sœur à coté de lui, avant de s'effondrer, anéanti.
Hell-666- Nombre de messages : 35
Age : 94
Date d'inscription : 11/06/2009
Re: Hors-la-loi
Bonjour Hell-666,
encore trop de répétions à mon goût, j'étais resté sur :
Et puis juste après :
Sans compter le mot "besace" qui est cinq fois répété depuis le début et toutes les autres répétitions. Certaines de ces répétitions peuvent être utiles mais d'autres sont à mon avis dues à un manque de travail et de relecture même si je pourrais faire le même commentaire à certains de mes écrits que je n'ose poster ici justement à cause de ces raisons là !
En ce qui concerne l'essence du texte j'ai l'étrange sensation qu'il stagne, aucun nouvel élément ne me donne envie de m'accrocher à ces deux enfants, désolé...
encore trop de répétions à mon goût, j'étais resté sur :
et je commence cette lecture surIls avaient mangé le dernier morceau de pain la veille au soir, et la petite maigrissait à vue d'œil. Il ne savait quoi faire et ne pensait plus qu'à ça, à comment il allait faire si jamais il ne trouvait aucune habitation. Le temps leur était compté.
Deux jours plus tard, un soir,
Et puis juste après :
Mais encore :il était assis face à la petite. Il profitait de la fraîcheur. Mais la petite pleurait.
Il réfléchissait avec difficulté à la façon dont il allait résoudre ce problème. Il y avait déjà réfléchi
Sans compter le mot "besace" qui est cinq fois répété depuis le début et toutes les autres répétitions. Certaines de ces répétitions peuvent être utiles mais d'autres sont à mon avis dues à un manque de travail et de relecture même si je pourrais faire le même commentaire à certains de mes écrits que je n'ose poster ici justement à cause de ces raisons là !
En ce qui concerne l'essence du texte j'ai l'étrange sensation qu'il stagne, aucun nouvel élément ne me donne envie de m'accrocher à ces deux enfants, désolé...
Peter Pan- Nombre de messages : 3709
Age : 49
Localisation : Pays des rêves et de l'imaginaire
Date d'inscription : 16/04/2009
Re: Hors-la-loi
Le nouvel élément arrive à la 5è partie du prologue (la dernière).
D'ailleurs, je trouve que 5 parties, c'est beaucoup trop long. Si vous avez des suggestions sur les phrases à supprimer ou à raccourcir, n'hésitez pas surtout.
Merci
D'ailleurs, je trouve que 5 parties, c'est beaucoup trop long. Si vous avez des suggestions sur les phrases à supprimer ou à raccourcir, n'hésitez pas surtout.
Merci
Hell-666- Nombre de messages : 35
Age : 94
Date d'inscription : 11/06/2009
Prologue : 5è Partie
Le vieil homme avait pris l'habitude de se promener hors des limites fortifiées de la ville d'Opska, lorsque les rayons du soleil se faisaient moins ardents. Chaque fois qu'il en passait la muraille, les soldats qui la gardaient le scrutaient d'un air méprisant. Il ne les connaissait pas. Il s'agissait juste de factionnaires mal léchés restant au soleil de longues heures durant. Il comprenait leurs airs grognons et agressifs, mais cela le mettait en colère. Il ne supportait pas de voir ces gardes, tous les soirs, le regarder comme un criminel.
Ainsi commençait sa petite marche quotidienne. Sortant par la porte Ouest, il suivait d'abord le chemin des marchands. De temps en temps, il trouvait de petits bibelots sans grande valeur, qu'on avait jeté parce qu'on les estimait invendables. Il arriva aussi une ou deux fois qu'il trouva des produits précieux, tombés des carrioles, comme des bijoux, ou quelques étoffes rares, de la soie par exemple. Mais même s'il les ramassait, il n'y prêtait guère plus d'importance qu'au sable du désert. Il s'agissait juste d'un passe-temps. Comme ça, pour occuper ses vieux jours. Ensuite, il contournait les murailles par le Sud, pour rejoindre le fleuve qui traversait la ville. Puis il rentrait par la deuxième porte, environ 5km plus loin. Il faisait donc tous les soirs une dizaine de kilomètres. Il aimait marcher.
Cela faisait deux mois qu'il était ici, dans cette région du Sud-Est, où il faisait si chaud qu'on pouvait rarement mettre son nez dehors.. Deux longs mois à apprendre à un gringalet doté de deux mains gauches comment tenir un sabre. Que c'était fatigant. Et comme c'était décourageant. Lui, un ancien soldat de la Guardia, réduit à enseigner son art à des fils de préfets hautains. Mais bon. Il fallait bien gagner sa vie. De plus, demain, il repartait chez lui, à Takirsk, la capitale. Il avait hâte.
Il était ainsi plongé dans ses pensées lorsqu'il remarqua, à une centaine de mètres sur sa droite, un objet d'assez grande taille qu'il ne parvenait pas à identifier. Il s'en approcha donc, curieux. Et lorsqu'il fut à quelques mètres de cet "objet", il ouvrit de grands yeux étonnés : devant lui, allongé de tout son long, se tenait un jeune enfant, inconscient, le dos brulé, à l'ombre duquel dormait tranquillement un bébé. Quel tableau ! Un sourire éclaira son visage. Quelle tête ils allaient faire, les gardes, quand ils allaient voir ce qu'il ramenait !
Ainsi commençait sa petite marche quotidienne. Sortant par la porte Ouest, il suivait d'abord le chemin des marchands. De temps en temps, il trouvait de petits bibelots sans grande valeur, qu'on avait jeté parce qu'on les estimait invendables. Il arriva aussi une ou deux fois qu'il trouva des produits précieux, tombés des carrioles, comme des bijoux, ou quelques étoffes rares, de la soie par exemple. Mais même s'il les ramassait, il n'y prêtait guère plus d'importance qu'au sable du désert. Il s'agissait juste d'un passe-temps. Comme ça, pour occuper ses vieux jours. Ensuite, il contournait les murailles par le Sud, pour rejoindre le fleuve qui traversait la ville. Puis il rentrait par la deuxième porte, environ 5km plus loin. Il faisait donc tous les soirs une dizaine de kilomètres. Il aimait marcher.
Cela faisait deux mois qu'il était ici, dans cette région du Sud-Est, où il faisait si chaud qu'on pouvait rarement mettre son nez dehors.. Deux longs mois à apprendre à un gringalet doté de deux mains gauches comment tenir un sabre. Que c'était fatigant. Et comme c'était décourageant. Lui, un ancien soldat de la Guardia, réduit à enseigner son art à des fils de préfets hautains. Mais bon. Il fallait bien gagner sa vie. De plus, demain, il repartait chez lui, à Takirsk, la capitale. Il avait hâte.
Il était ainsi plongé dans ses pensées lorsqu'il remarqua, à une centaine de mètres sur sa droite, un objet d'assez grande taille qu'il ne parvenait pas à identifier. Il s'en approcha donc, curieux. Et lorsqu'il fut à quelques mètres de cet "objet", il ouvrit de grands yeux étonnés : devant lui, allongé de tout son long, se tenait un jeune enfant, inconscient, le dos brulé, à l'ombre duquel dormait tranquillement un bébé. Quel tableau ! Un sourire éclaira son visage. Quelle tête ils allaient faire, les gardes, quand ils allaient voir ce qu'il ramenait !
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