FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts

hafsa, c'est le 2ème texte (très court) de ton cru que je déplace ici
Est-ce que au moins tu t'en aperçois ?
;-)

hafsa a écrit:L’arbre et ses tiraillements
Ne font qu’appeler à l'aide
L’ombre
Pour couvrir sa rupestre nudité

Joliment dit !

mentor a écrit:hafsa, c'est le 2ème texte (très court) de ton cru que je déplace ici
Est-ce que au moins tu t'en aperçois ?
;-)

un ptit mail peut-être...
:-)

Sahkti a écrit:

mentor a écrit:hafsa, c'est le 2ème texte (très court) de ton cru que je déplace ici
Est-ce que au moins tu t'en aperçois ?
;-)

un ptit mail peut-être...
:-)

j'ai pas son mail

et au fait, Sahkti, je te fais remarquer que, avant de déplacer, j'ai vérifié que tu ne l'avais pas déjà encodé au catalogue
:-))

mentor a écrit:et au fait, Sahkti, je te fais remarquer que, avant de déplacer, j'ai vérifié que tu ne l'avais pas déjà encodé au catalogue
:-))

t'es un chou !
:-))

J'ai deux minutes, mots en mains, pour démonter le conciliabule des canines .

Ils partirent quelqu'uns
Revinrent en moins
Vertige.

Des raideurs de nuques tiède
Sous les doigts sa palpite encore
Dans la rencoeur d'un temps
Pose dis l'enfant qui peur.

lulli a écrit:Des raideurs de nuques tiède
Sous les doigts sa palpite encore
Dans la rencoeur d'un temps
Pose dis l'enfant qui peur.

Rien compris ou trop de fautes !!

peu êter un peu des deux, je te l'accorde, mais pour me comprendre un "sa" est sans doute un "ça"...

j'écris plus phonétiquement qu'autre chose.
Quand au sens... ici... je ne suis pas sur que je puisse t'éclairer, ce qui importe n'est-ce pas se que toi tu y vois plus que se moi j'ye st mis ?

(dotant plus que je ne sais même plus se que je voulais dire, une histoire d'étranglement peu être, pause plutôt que pose ? oui pouce.)

Faudrait-il que je m'encombre encore de Trieste,
des conneries de Tito,
des pourrissements de sous l'azur ?

le silence
bout de lèvre sur bout de corde
et la ville
suspend son cours
d'eau
berge en feu
en attente d'inondation.

la "p'tite chose" (une de mes minettes qui doit bien avoir au moins 12 ans) est posée là, sur l'imprimante à mes cotés.

Elle a toujours été originale. Elle a reçu "mon premier ordi" sur la tête alors qu'elle avait quelques semaines (oui, les enfants sont maladroits parfois! ) . Elle n'a jamais fait de bébés, sauf depuis le jour où elle s'est précipitée sous les roues de ma voiture (il y 3 ans), un dimanche, bien sûr ! (le vétérinaire a abandonné son repas familial pour nous la sauver).

Donc l'originalité du jour repose sur sa position . Elle a le corps posé sur le plateau de l'imprimante, la tête dans le vide, les pattes repliées à la façon d'un poulet "prêt à cuire" et ...elle rêve. Elle est agitée de petits tremblements, dûs sans doute à sa course après la souris ou le mulot.

Transmission de pensées, elle vient de se réveiller, s'étirer, et changer de position. La voilà roulée en boule à la manière d'un chat traditionnel, mais toujours sur mon impimante.

Elle vous souhaite un bon lundi, avant de se rendormir, activité qui lui prend le plus clair de son jour.

Le petit poulet OGM était tellement dopé qu'il remporta le tour de France. A l'arrivée il était cuit ; c'est avec des frites et du Ketchup qu'on le mangea. Tout ce qu'il reste de lui ce sont deux ou trois os et un maillot jaune. Repose en paix petit poulet OGM !

(poulet OGM!*morte de rire* trop drôle ^^)

Dans la lumière dorée et pâle du crépuscule, le soleil nimbant le haut des nuages d'une couronne lumineuse, enfin je vois les Pyrénées se dessiner.
Hautes montagnes, j'en distingue au loin les contreforts. Cette vision majestueuse et lointaine m'émeut toujours autant! Le haut de certains pics disparaît dans une brume épaisse, qui à l'air à la fois froide et accueillante comme du coton.
Aux pied des montagnes, dont les flancs sont couverts du tapis moussu des forêts, s'étalent de petites prairies, à l'herbe grasse d'un vert éclatant.
J'aimerai tant partager cette belle vue avec toi!
L'horizon entier est rempli de ces forteresses de la nature, indomptables, inusables sauf par le temps, qui semblent vouloir grimper à l'assaut du ciel.

(je sais c'est archi-commun mais ces montagnes me font toujours cet effet là! *love*)

On dit "l'avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt" !
Troulilou, je serais bien resté au lit moi, là où se côtoient passé présent et futur.
Mais ce n'est bien sûr pas pour vous faire partager mes états d'âme que j'interviens ici.

(poulet OGM!*morte de rire* trop drôle ^^)

Moi aussi, ce n'est pas de la grande littérature mais m'imaginez ce petit poulet sur son vélo en train de grimper le col du Tourmalet m'arrache un sourire à chaque fois.

(je sais c'est archi-commun mais ces montagnes me font toujours cet effet là! *love*)

Au contraire, à mon humble avis, essayer de décrire la nature est tout sauf commun. Sempiternellement s'émerveiller devant ce pour quoi des aveugles s'arracheraient les yeux afin d'en entrevoir seulement une fois l'immense splendeur ne peut définitivement pas être qualifié de commun :-)

Malgré la brièveté de ce texte (normal me direz-vous puisque nous sommes dans le fil de vos textes courts) j'y étais moi dans vos montagnes ; juste avant d'aller au turbin je peux vous dire que ça fait du bien.
Si ce n'est déjà fait, je vous conseille la lecture du livre de l'immense Hermann Hesse intitulé : « Description d'un paysage »

Sur ce je file car mon texte commence je pense à être un iota trop long pour ce lieu où il vaut mieux se montrer compendieux !

A ST germain, devant un porto singulier
Il ouvre son portail mohair
Pur mouton chapelier
Le monde honni à ses chaussettes erre

L'écart se tient entre les poils et le ruisseau
Juste ce qu'il faut.

Et tes deux yeux de verre
Ont fixé longuement
Les deux globes oculaires
Tout injectés de sang
Qui avaient roulé par terre.

Ba a écrit:Il ouvre son portail mohair
Pur mouton chapelier
Le monde honni à ses chaussettes erre

Voilà qui me parle !

Halicante a écrit:Et tes deux yeux de verre
Ont fixé longuement
Les deux globes oculaires
Tout injectés de sang
Qui se roulaient par terre.

Une scène très visuelle Hali. Dure aussi !

Drapé dans quelques épaisseurs de tendresse, un homme regarde les choses qui l'agite bien plus profondément. Il passe sa main sur son cœur qui s'arrête. Il y sent des embellies, des embolies, des embrouillaminis, les embruns de la vie: des alinéas.

Halicante a écrit:Et tes deux yeux de verre
Ont fixé longuement
Les deux globes oculaires
Tout injectés de sang
Qui se roulaient par terre.

On souhaite tous des yeux d'albumine avant que l'hémoglobine ne les abime.
On souhaite tous des yeux de marbre avant que du rubis ne les paillètent.
On souhaite tous des yeux de cristaux de soude, blancs comme des plâtres.
On souhaite des yeux de sel de table avant que le poivre ne les éternissent.
Un jour on ne souhaite plus et ils déneigent seuls.
On ne les regarde plus et il sont beaux emplis du temps.

Le vent murmure
À l'homme
Qui lui brûle

Et se souvient
Qu’il a peur
Aussi

hafsa a écrit:Le vent murmure
À l'homme
Qui lui brûle

qui lui brûle quoi ?

c'est ça la question

c'est ça le charme de la poesie :distiller des touches invisibles,des contours flous...

si je te reponds je bride l'image d'un autre lecteur

car je suis persuadée qu'etant poete , je suis là juste pour faire un bout de chemin et le lecteur de la finir


merci beaucoup

au plaisir de vous lire!

hafsa a écrit:car je suis persuadée qu'etant poete , je suis là juste pour faire un bout de chemin et le lecteur de la finir

ha oui, j'adhère à ça et ma question sur le quoi était surtout une réflexion perso destinée à moi-même, ouvrir une piste.

car je suis persuadée qu'etant poete , je suis là juste pour faire un bout de chemin et le lecteur de la finir

Dit ainsi c'est évident, voici donc mon poème le plus abouti :

...

(je vous laisse sur le bord du chemin et vous laisse imaginer la suite ;-))

Sahkti a écrit:

hafsa a écrit:car je suis persuadée qu'etant poete , je suis là juste pour faire un bout de chemin et le lecteur de la finir

ha oui, j'adhère à ça et ma question sur le quoi était surtout une réflexion perso destinée à moi-même, ouvrir une piste.

moi j'ai pris la question de Sahkti comme une vérif d'un souci de français (on aurait attendu "qui LE brûle") :-))
ou alors manque de virgules, genre : qui, lui, brûle

oui Sahkti tu as raison sur toute la ligne.

l'homme.
ai oublié virgules ou tirets :

à l'homme
qui, lui, brûle

mais ma propo n'est qu'un exemple, un angle de lecture, parmi des dizaines
d'autres possibles

amicalement, Hafsa

hafsa a écrit:oui Sahkti tu as raison sur toute la ligne.

l'homme.
ai oublié virgules ou tirets :

Faut rendre à Mentor ce qui est à Mentor :-)

merci madame
;-)

ce qui est à mentor
n'est pas à dieu

amicalement

hafsa a écrit:ce qui est à mentor
n'est pas à dieu

amicalement

M'est avis qu'il est plus facile de déterminer ce qui est à Mentor que ce qui est à Dieu :-)

Sahkti a écrit:M'est avis qu'il est plus facile de déterminer ce qui est à Mentor que ce qui est à Dieu :-)

chiche !
commence par moi
le soleil, le sable, le rhum, le citron vert, ...
tu vois, déjà je le distance, l'Autre
:-)))

mentor a écrit:

Sahkti a écrit:M'est avis qu'il est plus facile de déterminer ce qui est à Mentor que ce qui est à Dieu :-)

chiche !
commence par moi
le soleil, le sable, le rhum, le citron vert, ...
tu vois, déjà je le distance, l'Autre
:-)))

Ha, mais c'était justement comme ça que je l'entendais ! Pas sûre que D. possède grand-chose :-)

Sahkti a écrit:Ha, mais c'était justement comme ça que je l'entendais ! Pas sûre que D. possède grand-chose :-)

il a tout cédé en viager :-))

La chasseuse guette sa proie, derrière un recoin elle se tasse sur elle même, se ramasse, concentre son énergie, on la devine tendue à l'extrême dans le silence presque surnaturel qui règne. Elle observe, attendant le moment propice, la proie est là, sur le tapis, elle est faible et sans défense à présent! La chasseuse l'a harcelée longuement, longuement elle a épuisé ses forces en la trainant sur le sol.
Ca y est, c'est le moment! D'un bond d'une détente inouïe, la chasseuse surgit de derrière le canapé et fond sur sa pauvre proie! Elle la plaque au sol, attrape la gorge et la déchire, arrache les poils, et mord en d'autres endroits jusqu'à l'achever. Enfin, la proie rend l'âme sur le tapis noir....

Le chat vient encore de faire un sort à mon nounours...

Awenyel a écrit:Le chat vient encore de faire un sort à mon nounours...

Il doit être copain avec la terreur féline de Boc ! :-)

Sahkti a écrit:

Awenyel a écrit:Le chat vient encore de faire un sort à mon nounours...

Il doit être copain avec la terreur féline de Boc ! :-)

Surement pas !
Bastet n'attaquerait jamais un nounours !
Un autre chat, ma jambe, Modestine, peut-être...
Mais un nounours qui bouge pas...!
Il n'a même pas attaqué Kissifrott, le hérisson qui se balade dans notre jardin...

Rassis il s'est assis
Sur un dur siège combiné
Des milliers de fesses ici
Où là carabinées
N'ont pas attendri sa déveine
De curriculum dépité.

[b]OU là, la.