Il pleut

Il pleut
Jour faux
Qui amoncelle la suie
Et tout ce que montre
La terre
De plus beau

Aux yeux
Du ciel
S’évanouit

La pluie n’est pas humaine
Mais je ne puis
Admirer qu’elle

Joli, mais sans guère de consistance à mon goût, un peu fade...

A part la dernière strophe qui sonne mièvre et superflue voire bâclée, l'ensemble est plaisant - sans être impérissable. (que d'adjectifs dans ce court commentaire !)

Je ne comprends pas le choix du saut de ligne après beau
Si le sujet de s'évanouit est, comme je le crois, tout ce que montre ... il me semblerait judicieux de laisser un espace après suie cela aurait (à mes yeux) le mérite d'éclairer le sens.

Je pinaille, je pinaille mais j'aime bien comprendre ce que je lis ... au moins grammaticalement ;-)

Il pleut
Jour faux
Qui amoncelle la suie
Et tout ce que la terre montre
De plus beau
Aux yeux
Du ciel
S’évanouit

La pluie n’est pas humaine
Mais je ne puis
Admirer qu’elle

Il pleut
Jour faux
Qui amoncelle la suie
Et tout ce que la terre montre
De plus beau
Aux yeux
Du ciel
S’évanouit

La pluie n’est pas humaine
Mais je ne puis
Admirer qu’elle

Il pleut
Jour faux
Qui amoncelle la suie
Et tout ce que la terre montre
Aux yeux
Du ciel
ce qu'elle a de plus beau
S’évanouit

La pluie n’est pas humaine
Mais je ne puis
Admirer qu’elle

pas preneur de cette écologie de bout de nappe. Certes, ce n'est pas déplaisant à lire, loin de la. Je vous lirai en plus persistant, j'espère.

La pluie n'est pas humaine... qui sait ?! :-)

Le début du texte m'a davantage séduite que les trois derniers vers, moins aboutis à mes yeux.
Dans l'ensemble, j'ai aimé cette image croquée, je la trouve belle et bien évoquée, même si quelque peu éphémère.