Champs de Mars
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panasonic
silene82
mentor
Mure
Ba
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Champs de Mars
Je suis toute petite sous les marronniers royaux. Les flaques, dont j'aime tant à photographier l'irréversible inutilité, crottent les sandales de mes sept ans.
Attention.
Cela vaudra une remarque au curare ou une tape au cul serré.
Au choix ?
Sous la peau des feuilles légères, le ciel secoue ses poils, ses corbeaux arrogants et ses pigeons lustrés. Je ne vois rien de plus dans les veines nuageuses glissées dans l'entrebaillement.
La longue allée du Champs de Mars égrène le silence des temps enfouis.
Trop tard reste le sceau des hommes.
Marque de réduction des ambitions et des vanités, des amours aussi qui se croyaient pérennes.
Garces loupées.
Je ne te vois plus dans ce Paris qui me péta les ventricules.
Ton ombre s'est déposée comme une marque volcanique dans le petit Pompéi des dérisions.
Collée au mur.
Sous la cendre ponce s'enchante la vie vieillie mais d'un bon pas allant.
Lentement, si nous y prêtons garde, revient le flot fluide des avancées, l'amour tranquille des chemins de renverse tend à notre brève traversée le goût des sillages écumeux.
Les petites notes repiquées grattent le carnet
La main démaquille les mots
Le jour ses nuits sous une pause incarnée
Le sang frais irrigue les toxines passées
Et nous allons aussi fins que nos silhouettes
Fusains au papier sec
Certains de ne pas rater l'ultime esquisse.
Attention.
Cela vaudra une remarque au curare ou une tape au cul serré.
Au choix ?
Sous la peau des feuilles légères, le ciel secoue ses poils, ses corbeaux arrogants et ses pigeons lustrés. Je ne vois rien de plus dans les veines nuageuses glissées dans l'entrebaillement.
La longue allée du Champs de Mars égrène le silence des temps enfouis.
Trop tard reste le sceau des hommes.
Marque de réduction des ambitions et des vanités, des amours aussi qui se croyaient pérennes.
Garces loupées.
Je ne te vois plus dans ce Paris qui me péta les ventricules.
Ton ombre s'est déposée comme une marque volcanique dans le petit Pompéi des dérisions.
Collée au mur.
Sous la cendre ponce s'enchante la vie vieillie mais d'un bon pas allant.
Lentement, si nous y prêtons garde, revient le flot fluide des avancées, l'amour tranquille des chemins de renverse tend à notre brève traversée le goût des sillages écumeux.
Les petites notes repiquées grattent le carnet
La main démaquille les mots
Le jour ses nuits sous une pause incarnée
Le sang frais irrigue les toxines passées
Et nous allons aussi fins que nos silhouettes
Fusains au papier sec
Certains de ne pas rater l'ultime esquisse.
Ba- Nombre de messages : 4855
Age : 71
Localisation : Promenade bleue, blanc, rouge
Date d'inscription : 08/02/2009
Re: Champs de Mars
Petite ballade dans les pensées.
Une en amène une autre et ainsi de suite.
Votre texte me donne l'impression d'aller jusqu'à la mort qui est signifiée par "l'ultime esquisse".
Le chemin démarre à sept ans, parce que souvent, il ne nous reste que très peu de souvenir avant cet âge là.
C'est ma seule vision, mon intuition, mon ressentis.
J'aime beaucoup cette image :
Merci à vous.
Une en amène une autre et ainsi de suite.
Votre texte me donne l'impression d'aller jusqu'à la mort qui est signifiée par "l'ultime esquisse".
Le chemin démarre à sept ans, parce que souvent, il ne nous reste que très peu de souvenir avant cet âge là.
C'est ma seule vision, mon intuition, mon ressentis.
J'aime beaucoup cette image :
Une petite fille qui regarde au coin d'une porte...Sous la peau des feuilles légères, le ciel secoue ses poils, ses corbeaux arrogants et ses pigeons lustrés. Je ne vois rien de plus dans les veines nuageuses glissées dans l'entrebaillement.
Merci à vous.
Mure- Nombre de messages : 1478
Age : 47
Localisation : Dans vos pensées burlesques.
Date d'inscription : 12/06/2009
Re: Champs de Mars
heureusement que Mure est là pour donner une clé ;-)
peut-être qu'elle se plante
mais ça me va
sinon j'aurais dû encore une fois avouer n'avoir pas capté grand chose
peut-être qu'elle se plante
mais ça me va
sinon j'aurais dû encore une fois avouer n'avoir pas capté grand chose
Re: Champs de Mars
Les textes de Ba me font souvent cet effet, de me trouver devant une forme d'autisme poétique, où tout fait sens pour la conteuse, mais où le pèlerin lambda se trouve fréquemment déconcerté, saisi par la beauté de certaines images, mais pas toujours assuré qu'elles soient ce qu'il croit.
Là, j'ai le sentiment de suivre à peu près la piste, même si des clés me manquent.
Mais ai-je vraiment besoin de tout savoir?
L'oppression qui sourd de ce texte me gêne un peu, dans la mesure où je ne suis pas sûr que ce soit l'intention originale.
Là, j'ai le sentiment de suivre à peu près la piste, même si des clés me manquent.
Mais ai-je vraiment besoin de tout savoir?
L'oppression qui sourd de ce texte me gêne un peu, dans la mesure où je ne suis pas sûr que ce soit l'intention originale.
silene82- Nombre de messages : 3553
Age : 67
Localisation : par là
Date d'inscription : 30/05/2009
Re: Champs de Mars
Une impression de comptoir : Ba a du beaucoup souffrir dans sa vie. ( Cette impression n'a rien à voir avec le présent texte mais plutôt avec les commentaires de l'auteure. )
Elle me rappelle RATOUNE, un autre pseudonyme sur un autre site littéraire que je parcours seulement en visiteur. Peut-être ils sont un, bien que Ba me semble encore plus hermétique. Par exemple, je ne comprends strictement rien à ses commentaires.
Là, le texte, est à moitié hermétique, plutôt nébuleux. Exprès ou pas, pas mon affaire. Mon affaire, moi lecteur, est de comprendre. Or je ne comprends qu'à moitié, et encore. La littérature, comme tout art, me semble avant tout une façon de communiquer avec les autres. Pas une charade. Même la plupart des plus grands génies avaient un style clair ou du moins intelligible. Si parfois ils étaient rejetés c'est à cause du propos de leur oeuvre qui était incompris, leur manière de voir le monde mais pas leur style- sauf quelques exceptions-, toujours me semble t-il. On ne comprend pas un style avec le temps. Avec le temps, on comprend une idée, un souffle, et, surtout, une oeuvre consistante. Pas un paragraphe.
Vous avez un style? Ca se peut. Pas mon affaire non plus. Je répète : mon affaire est de comprendre. Parce que là, bien que votre écriture m'intrigue tout compte fait, je ne peux même pas dire si j'aime ou pas, si je cautionne ou excècre. Et c'est dommage. Même grave, pour tout vous dire.
P.S : Si vous êtes bel et bien RATOUNE, je profite ici pour vous faire part de toute mon admiration devant l'originalité de quelques poèmes que j'ai pu lire de vous. Si vous ne l'êtes pas, permettez-moi néanmoins de reconnaître sentir chez vous une pudeur, une sensibilité et une intelligence remarquables bien qu'elles aient manifestement du mal à se frayer un chemin parmi vos semblables.
Cheers.
Elle me rappelle RATOUNE, un autre pseudonyme sur un autre site littéraire que je parcours seulement en visiteur. Peut-être ils sont un, bien que Ba me semble encore plus hermétique. Par exemple, je ne comprends strictement rien à ses commentaires.
Là, le texte, est à moitié hermétique, plutôt nébuleux. Exprès ou pas, pas mon affaire. Mon affaire, moi lecteur, est de comprendre. Or je ne comprends qu'à moitié, et encore. La littérature, comme tout art, me semble avant tout une façon de communiquer avec les autres. Pas une charade. Même la plupart des plus grands génies avaient un style clair ou du moins intelligible. Si parfois ils étaient rejetés c'est à cause du propos de leur oeuvre qui était incompris, leur manière de voir le monde mais pas leur style- sauf quelques exceptions-, toujours me semble t-il. On ne comprend pas un style avec le temps. Avec le temps, on comprend une idée, un souffle, et, surtout, une oeuvre consistante. Pas un paragraphe.
Vous avez un style? Ca se peut. Pas mon affaire non plus. Je répète : mon affaire est de comprendre. Parce que là, bien que votre écriture m'intrigue tout compte fait, je ne peux même pas dire si j'aime ou pas, si je cautionne ou excècre. Et c'est dommage. Même grave, pour tout vous dire.
P.S : Si vous êtes bel et bien RATOUNE, je profite ici pour vous faire part de toute mon admiration devant l'originalité de quelques poèmes que j'ai pu lire de vous. Si vous ne l'êtes pas, permettez-moi néanmoins de reconnaître sentir chez vous une pudeur, une sensibilité et une intelligence remarquables bien qu'elles aient manifestement du mal à se frayer un chemin parmi vos semblables.
Cheers.
panasonic- Nombre de messages : 159
Age : 45
Date d'inscription : 07/01/2008
Re: Champs de Mars
Ba, rongée par ma connerie, je reviens sur les lieux de ma bêtise.
Le commentaire de mentor qui suit le mien me fait comprendre cette citation :
"Si vous avez compris, vous avez sûrement tort." [Jacques Lacan]
Du coup, j'en dors pas !
Non, je ne vais pas vous faire porter le chapeau de mon insomnie, il serait trop grand pour votre tête.
Mais, je suis vraiment désolée d'avoir jouer aux malignes en écrivant que "Alléluia" j'avais tout capté et je m'en veux que votre texte puisse être lu avec mes lunettes.
Pardon.
Le commentaire de mentor qui suit le mien me fait comprendre cette citation :
"Si vous avez compris, vous avez sûrement tort." [Jacques Lacan]
Du coup, j'en dors pas !
Non, je ne vais pas vous faire porter le chapeau de mon insomnie, il serait trop grand pour votre tête.
Mais, je suis vraiment désolée d'avoir jouer aux malignes en écrivant que "Alléluia" j'avais tout capté et je m'en veux que votre texte puisse être lu avec mes lunettes.
Pardon.
Mure- Nombre de messages : 1478
Age : 47
Localisation : Dans vos pensées burlesques.
Date d'inscription : 12/06/2009
Re: Champs de Mars
Je suis d'accord avec panasonic, je ressens la même gêne que lui. Je n'irai toutefois pas jusqu'à dire que c'est "grave", après tout c'est votre affaire, Ba, vous choisissez votre manière de dire. Comme je l'ai dit ailleurs, vous savez ce que vous faites et le faites bien ; il se trouve que vous vous coupez ainsi d'une partie de vos lecteurs.
Invité- Invité
Re: Champs de Mars
Amis lecteurs,
Je ne rédigerai pas un paragraphe particulier pour Panasonic dont le commentaire me laissera des réflexions à peser. Je ne le suis pas sur ses " définitions " de l'art (?) mais je lui rends grâce d'avoir pris la peine de lire et de nous trouver à la Ratoune et moi des points communs. Chapeau pour le regard.
Je voudrais dire à Mure qu'elle se doit de dormir tranquille cré nom !
Silène " autisme poétique " encore une maladie mentale à mon compte déjà bien fourni... Socque que vous dire ?
C'est un de mes textes les plus impudiques.
Il m'apparaît de plus en plus que ce nous écrivons, mettons en scène, au piano, sur une toile est l'extension de notre sensibilité au monde quel qu'il soit non son interprétation ni son mode d'emploi livré clefs en mains.
Je marche dans la rue, je vois une flaque d'eau, un morceau d'immeuble, une feuille posée sur le tout voilà une partie d'univers qui me parle ou me rappelle que nous sommes leurres.
J'entre dans l'allée soyeuse de ce fameux Champs de Mars et voilà un corbeau posé sur une voiture, un balayeur qui me salue, un nuage pris dans le feuillage des marronniers, les jets d'eau devant une colonne de la paix, un japonais qui tente de les éviter, la tour Eiffel rouillée et ma mère un genou posé à terre me la désignant il y a 52 ans.
En filigrane un amour, une jeunesse, l'ombre de soi et des autres accompagnées par la sensation qui va se précisant : n'être pas grand chose.
Le partage ? Il est là total puisqu'il vient de ces tableaux communs à tous dans quelque allée où nous nous trouvions et la tessiture de la voix ne changera pas le sens du texte.
Désolée d'avoir été aussi longue pour cette mise au point.
Merci à vous.
Je ne rédigerai pas un paragraphe particulier pour Panasonic dont le commentaire me laissera des réflexions à peser. Je ne le suis pas sur ses " définitions " de l'art (?) mais je lui rends grâce d'avoir pris la peine de lire et de nous trouver à la Ratoune et moi des points communs. Chapeau pour le regard.
Je voudrais dire à Mure qu'elle se doit de dormir tranquille cré nom !
Silène " autisme poétique " encore une maladie mentale à mon compte déjà bien fourni... Socque que vous dire ?
C'est un de mes textes les plus impudiques.
Il m'apparaît de plus en plus que ce nous écrivons, mettons en scène, au piano, sur une toile est l'extension de notre sensibilité au monde quel qu'il soit non son interprétation ni son mode d'emploi livré clefs en mains.
Je marche dans la rue, je vois une flaque d'eau, un morceau d'immeuble, une feuille posée sur le tout voilà une partie d'univers qui me parle ou me rappelle que nous sommes leurres.
J'entre dans l'allée soyeuse de ce fameux Champs de Mars et voilà un corbeau posé sur une voiture, un balayeur qui me salue, un nuage pris dans le feuillage des marronniers, les jets d'eau devant une colonne de la paix, un japonais qui tente de les éviter, la tour Eiffel rouillée et ma mère un genou posé à terre me la désignant il y a 52 ans.
En filigrane un amour, une jeunesse, l'ombre de soi et des autres accompagnées par la sensation qui va se précisant : n'être pas grand chose.
Le partage ? Il est là total puisqu'il vient de ces tableaux communs à tous dans quelque allée où nous nous trouvions et la tessiture de la voix ne changera pas le sens du texte.
Désolée d'avoir été aussi longue pour cette mise au point.
Merci à vous.
Ba- Nombre de messages : 4855
Age : 71
Localisation : Promenade bleue, blanc, rouge
Date d'inscription : 08/02/2009
Re: Champs de Mars
J'ai été à la fois gênée et séduite par la dimension morcelée de ce texte qui s'offre comme des petites touches impressionnistes, des fragments de réminiscences...
J'ai eu envie de recoller les morceaux sans vraiment y arriver et ça m'a ennuyée. En même temps, j'aurais sans doute été déçue d'y parvenir ! C'est donc que le texte est inconfortable, ce n'est pas forcément une mauvaise chose.
J'ai eu envie de recoller les morceaux sans vraiment y arriver et ça m'a ennuyée. En même temps, j'aurais sans doute été déçue d'y parvenir ! C'est donc que le texte est inconfortable, ce n'est pas forcément une mauvaise chose.
Re: Champs de Mars
Ce que je comprends depuis hier soir et qui avait totalement échappé à mes premières lectures perplexes c'est que l'on a là des bouts de souvenirs tels qu'ils ont resurgi ; cela m'aide un peu à comprendre, un peu seulement.
Invité- Invité
Re: Champs de Mars
La longue allée du Champs de Mars égrène le silence des temps enfouis.
Cette phrase fait remonter en moi des souvenirs épars, douloureux et merveilleux à la fois. De quoi fausser complètement ma lecture parce que mes fragments se mêlent aux tiens, y trouvent des résonnances, font ressortir le tourment de certains de tes souvenirs et ainsi de suite. Chassé-croisé de sentiments qui donne beaucoup de force, dans mon esprit, à ton texte mais avant tout en raison de ma subjectivité; je ne suis pas capable de le lire autrement et quelque part, ça me convient, parce que toutes torturées soient-elles, certaines histoires font mal et étrangement, ça fait du bien.
Cette phrase fait remonter en moi des souvenirs épars, douloureux et merveilleux à la fois. De quoi fausser complètement ma lecture parce que mes fragments se mêlent aux tiens, y trouvent des résonnances, font ressortir le tourment de certains de tes souvenirs et ainsi de suite. Chassé-croisé de sentiments qui donne beaucoup de force, dans mon esprit, à ton texte mais avant tout en raison de ma subjectivité; je ne suis pas capable de le lire autrement et quelque part, ça me convient, parce que toutes torturées soient-elles, certaines histoires font mal et étrangement, ça fait du bien.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Champs de Mars
Qu'est-ce que je m'en fous : comprendre n'est pas mon propos ! Comprendre, c'est mettre bien au clair, bien en ordre dans sa tête, c'est réduire, c'est rapetisser le texte pour pouvoir échapper, je ne veux surtout pas échapper !
Quand c'est aussi beau, je veux seulement ressentir cette beauté !
Quand c'est aussi beau, je veux seulement ressentir cette beauté !
Invité- Invité
Re: Champs de Mars
Et pardon Easter et les autres, ce n'est pas une critique, seulement un cri d'admiration !
Invité- Invité
Re: Champs de Mars
Superbe !
Mais pourquoi ne postes-tu pas en Poésie ?
Là tu transcende des perceptions ordinaires et prosaïques en fulgurances poétiques parfois inaccessibles mais souvent magnifiques...
Ce n'est toutefois, définitivement, pas de la prose !
C'est une métamorphose du regard lui-même ; coloré par l'émotion, déformé par le souvenir...
J'aime énormément...
Mais pourquoi ne postes-tu pas en Poésie ?
Là tu transcende des perceptions ordinaires et prosaïques en fulgurances poétiques parfois inaccessibles mais souvent magnifiques...
Ce n'est toutefois, définitivement, pas de la prose !
C'est une métamorphose du regard lui-même ; coloré par l'émotion, déformé par le souvenir...
J'aime énormément...
boc21fr- Nombre de messages : 4770
Age : 54
Localisation : Grugeons, ville de culture...de vin rouge et de moutarde
Date d'inscription : 03/01/2008
Re: Champs de Mars
Question : Écris-tu sur ton carnet de promenade un stylo à la main et l'œil rivé sur l'insondable souvenir que les passants tentent de troubler, parfois ?
bertrand-môgendre- Nombre de messages : 7526
Age : 104
Date d'inscription : 15/08/2007
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