Actualité littéraire et publications des Véliens

ON, Interrupteur littéraire est un mensuel littéraire belge gratuit, qui a opté pour un mode de diffusion libre
Le premier numéro sortira le 15 mars 2006. En attendant, on peut télécharger une version zéro sur le site. Au programme : une sélection de livres, un fragment et une nouvelle inédite.
Faites vivre ON en le lisant, en l'écrivant, en le téléchargeant, en le distribuant, en le photocopiant, en le transmettant, en le partageant, en l'affichant et en parlant de lui.

ON vous offre la possibilité de lire des articles, mais aussi d'écrire et d'envoyer vos nouvelles.
Voici les critères pour vos manuscrits :
La nouvelle ne doit pas excéder 6500 signes (espaces compris).
Ce texte doit être envoyé dans un document paginé, au format WORD, à l'adresse info@onlit.be
Ce document WORD doit également contenir les coordonnées complètes de l'auteur, le titre de la nouvelle ainsi qu'une courte biographie (environ 200 signes).
Le thème est libre.
La publication est non rémunérée et la nouvelle doit bien sûr être inédite et libre de droit.
Les auteurs des textes sélectionnés seront contactés par les rédacteurs de ON, interrupteur littéraire.

Allez, une seule adresse pour tout savoir:
http://www.onlit.be/home.htm

Un entretien intéressant avec Siré Komara, jeune femme écrivain de 14 ans d'origine guinéenne. Quatorze ans!

http://www.boubah.com/article/article.asp?num=1608&cat=1

Et ben !!! En plus elle a l'air trés mure pour son âge. Est-ce que quelque part on peut lire un extrait ?

Lyra will a écrit:Et ben !!! En plus elle a l'air trés mure pour son âge. Est-ce que quelque part on peut lire un extrait ?

j'ai hélas rien pu trouver

Ah :0(

La Maison d’Europe et d’Orient présente deux journées autour de la culture tchétchène au Lavoir Moderne Parisien (35 rue Léon 75018 Paris) les vendredi 10 et samedi 11 mars 2006.

La Maison d’Europe et d’Orient présente une étape de travail de la création de la pièce Les Loups de Moussa Akhmadov, dramaturge tchétchène, par Daniel Lemahieu, Dominique Dolmieu et le Théâtre de Syldavie. Le texte a reçu en 2004 l’aide à la création du ministère de la Culture, après avoir été traduit notamment grâce au Théâtre du Radeau, et le projet de création est en cours. La volonté d’une équipe de défendre les paroles qui lui tiennent à cœur, conjugué à la nécessité, politique mais surtout simplement humaine, de réagir contre l’extermination du peuple et de la culture tchétchènes entreprise par la Russie de Vladimir Poutine, ont contribué à la mise en place de ces deux jours de rencontres. La MEO a souhaité inscrire la présentation de cette étape de travail dans une manifestation culturelle plus large, rassemblant différents aspects de la culture tchétchène avec au programme des projections de films et de documentaires de Mylène Sauloy, un concert de Letchi Magamietmurzaye, l’exposition Trois temps tchétchènes, un groupe public de réflexion sur les nouvelles formes d’actions à envisager…

Manifestation organisée en partenariat avec l’association Marcho Doryila et le Comité Tchétchénie de Paris et en coréalisation avec le Lavoir Moderne parisen.

Tarif unique 10 euros par jour - (sauf groupe de réflexion, entrée libre)
Lavoir Moderne Parisien
35 rue Léon 75018 Paris – M° Château Rouge ou Marcadet Poissonniers
Réservation : 01 42 52 09 14
Information : 01 40 24 00 55
www.sildav.org

PROGRAMME

Vendredi 10 mars - 19h15 :
Mise en espace de la pièce Les Loups de Moussa Akhmadov traduit du tchétchène par Aboubakar Abayev et Camille Sirota (Ed. l’Espace d’un instant) dramaturgie Daniel Lemahieu, direction Dominique Dolmieu avec Patrick Alaguératéguy, Vincent Cappello, Fabrice Clément, Nouche Jouglet-Marcus, Barnabé Perrotey et Salomé Richez
lumières Olivier Vallet ; musique originale Eric Recordier
costumes Estelle Ramousse ; régie Federico Uguccioni
une production du Théâtre de Syldavie

Tchétchénie, hiver 44. Sur ordre de Staline, l’Union soviétique organise la déportation de l’ensemble du peuple tchétchène vers l’Asie centrale et la Sibérie. La moitié n’en reviendra pas. Dans les montagnes du sud de la Tchétchénie, seuls quelques survivants hantent encore les ruines du pays, se terrant dans les forêts, parmi les loups. Moussa Akhmadov utilise ce sinistre épisode de l’histoire du Caucase du nord pour évoquer les nouvelles campagnes d’extermination entreprises par la Russie «démocratique», avec la bénédiction de l’Occident. Il y plonge dans l’infinie solitude de son peuple, voué aux gémonies d’un monde avide de nouveaux démons, inventeur et bâtisseur de terreur.
Encore une nouvelle pièce de guerre ? Oui, malheureusement. Mais il ne s’agit pas ici d’une mise en scène de la violence. Nous entrons dans le domaine de la déportation, du génocide. Les soldats, les trains, la Sibérie bleue. Des camps sans barbelés, les vastes et impitoyables steppes de la mort. L’horreur nous fait basculer dans l’indescriptible, dépasse l’entendement. Ce dépassement sera l’un des parcours essentiels de la création.
Moussa Akhmadov est né en 1956 en Kirghizie, en déportation. Poète et romancier, enseignant et journaliste, ses pièces ont été montées par les théâtres de Grozny et de Nazran. Aujourd’hui réfugié dans une république voisine, il dirige le Centre culturel tchétchène de l’Exil.

Vendredi 10 mars - 21h00 :
Projections
- Un nuage d’or passait dans la nuit de Serguei Mamilov
(1989, couleur, 97 min, Gorkyfilm - Société de production Ladia)
Le destin tragique de deux frères jumeaux déplacés en 1944 avec d’autres orphelins dans une Tchétchénie fantôme, dont tous les habitants ont été déportés, d’après le roman autobiographique de Anatolij Pristavkine.

- Série de courts documentaires de Mylène sauloy
Décembre 2005. Voyage en Tchétchénie. Etat des lieux en très courts sujets de quelques minutes, sur le retour au pays des réfugiés, la situation des enfants et adolescents victimes de guerre, l’aide humanitaire européenne, les violations des droits de l’homme et le travail de Memorial. Et puis un portrait plus long d’un médecin de campagne, là-haut dans les hautes montagnes du Caucase, non loin des dernières poches de résistance. Portrait effleuré d’une violente fin de guerre.

Samedi 11 mars – 15h00 :
Groupe public de réflexion collective autour de la question : « En juillet 2006, Poutine deviendra président du G8. Quelles nouvelles formes d’actions à envisager ? »
Depuis plus de dix ans, bon nombre d’associations, d’artistes, d’intellectuels se sont mobilisés pour « faire parler » de la Tchétchénie, de cette terrible guerre qui a fait des centaines de milliers de victimes, réduit à néant tout un territoire et destabilisé toute une région. Malgré les nombreux engagements qu’elle a suscités, cette mobilisation n’a pas servi à briser le profond silence des politiques face à ce génocide, à briser l’indifférence des médias et des puissances occidentales. Alors, que faire maintenant que l’unité politique tchétchène a implosé avec la mort de Maskhdov ? Comment réagir, comment faire réagir face à la dérive autoritaire d’un Vladimir Poutine plus que jamais soutenue par nos démocraties ?

Samedi 11 mars – 19h15 :
Mise en espace de la pièce Les Loups de Moussa Akhmadov
par Dominique Dolmieu et le Théâtre de Syldavie

Samedi 11 mars – 21h00 :
Concert de chants traditionels et actuels de Tchétchénie
avec Letchi Magamietmurzaye et ses musiciens
Exilés, réfugiés et désormais installés dans la région lyonnaise « Letchi est les siens » comme on les surnomme parfois, ont emmené avec eux, ce que personne ne pourra jamais leur enlever : l’amour de la liberté et une longue tradition musicale ! Leur répertoire s’inspire des chants traditionnels et les chansons évoquent l’histoire et les légendes populaires, l’espoir et les souffrances, l’attachement aux montagnes.

Et retrouvez durant toute la manifestation :

L’exposition « Trois temps tchétchènes » : l’empreinte, l’acharnement, le pont. L’empreinte comporte vingt relevés originaux de pétroglyphes (dessins gravés dans la pierre sur de très anciennes tours de défense) reproduits par l’archéologue tchétchène Ruslan Arsanoukaev, vingt photos de relevés de pétroglyphes et de sites archéologiques tchétchènes (tours de défense, complexes architectoniques) et deux cartes de localisation des sites ; L’acharnement trente photos de grands reporters - Bruno Stevens, Ahmet Sel, Khemelianin, Morkovkin, Pageard, Mashatin - couvrant les deux guerres (94-96 ; 99-...) et Grozny « avant et après » ; et Le pont dix photos d’actions de solidarité en Europe.

La librairie de la Maison d’Europe et d’Orient présentera une sélection de livres sur la tchétchénie et le Caucase ainsi que la collection des éditions l’Espace d’un instant.
Et pour les petits creux des spécialités culinaires préparées par Tabarka seront à déguster…

tarif unique 10 euros par jour - (sauf groupe de réflexion, entrée libre)
Lavoir Moderne Parisien
35 rue Léon 75018 Paris – M° Château Rouge ou Marcadet Poissonniers
Réservation : 01 42 52 09 14
Information : 01 40 24 00 55
www.sildav.org

La Maison d'Europe et d'Orient est principalement financée par le Centre national du Livre, le Fonds d'action et de soutien à l'intégration et à la lutte contre les discriminations (FASILD), le Ministère de la Culture (DAEI et DRAC), la Région Ile-de-France et la Ville de Paris (DAC, DPVI et Mairie du XIIème).

DECES DE STANISLAW LEM

L'écrivain polonais de science-fiction Stanislaw Lem est mort à Cracovie ce lundi 27 mars. Il avait 84 ans.
Auteur des romans "Solaris" et "Cybériade", Stanislaw Lem a vu ses livres traduits en 41 langues et tirés au total à plus de 27 millions d'exemplaires. Plusieurs de ses ouvrages ont été portés à l'écran, dont "Solaris", livre publié en 1961.
Né le 12 septembre 1921 à Lwow (aujourd'hui Lviv, en Ukraine), Stanislaw Lem suit des études en médecine avant de s'installer avec sa famille à Cracovie en 1946, année de ses débuts littéraires avec la nouvelle, "L'homme de Mars". La revue catholique Tygodnik Powszechny publie quelques essais et des poèmes.
Après l'affrontement entre le général Wojciech Jaruzelski et Solidarnosc en 1981, Stanislaw Lem s'exile en Allemagne, puis à Vienne. Il rentre à Cracovie en 1988.

Bagdad brûle


Le blog d'une jeune irakienne vient d'être nominé pour un prestigieux prix littéraire britannique, le prix Samuel Johnson qui récompense des oeuvres de "non-fiction" en langue anglaise.

Présentation dans "Le soir": http://www.lesoir.be/sites_sat/viedunet/blogs/page_6128_421173.shtml
et dans "La libre Belgique": http://www.lalibre.be/article.phtml?id=12&subid=179&art_id=277054

Et le blog "Baghdad burning": http://www.riverbendblog.blogspot.com/ , un témoignage à la première personne et au jour le jour de la vie dans Bagdad occupée...

Presse du matin
-Carmen Laforet-
http://www.lefigaro.fr/litteraire/20060323.LIT000000275_un_coeur_dans_
la_nuit.html
Je serai assez tenté.

Artemis de Eoin Colfer
http://www.liberation.fr/page.php?Article=370952

Un davis Mc Neil
http://www.liberation.fr/page.php?Article=370945

http://www.lefigaro.fr/litteraire/20060323.LIT000000275_un_coeur_dans_la_nuit.html
seconde chance

L'écrivain irlandais John Mc Gahern est mort cet après-midi.

Zut alors.

Sur John Mc Gahern
http://www.liberation.fr/page.php?Article=371264

LE POLAR A L'HONNEUR

Dans le magazine Lire de ce mois d'avril, un dossier spécial Polar avec les tendances, les sorties, quelques extraits, un portrait des "meilleurs" auteurs classiques ou contemporains dans ce domaine.

http://www.lire.fr/enquete.asp/idC=49789/idR=200/idG=5

Littérature contemporaine - bourse de maîtrise (Chaire du Canada)

Bourse de maîtrise — Littérature contemporaine
Chaire de recherche du Canada en littérature contemporaine

La bourse de maîtrise de la Chaire de recherche du Canada en littérature contemporaine est destinée à une étudiante ou à un étudiant dont le mémoire porte sur le corpus littéraire contemporain (québécois, français ou autre). Les approches méthodologiques pressenties sont celles de la narrativité, de la lecture, de la fiction et de la poétique. Les étudiants travailleront sous la direction du titulaire de la chaire, René Audet, professeur au Département des littératures et chercheur au Centre de recherche interuniversitaire sur la littérature et la culture québécoises (CRILCQ).

Sont admissibles les étudiants (canadiens et étrangers) inscrits ou qui s'inscriront au programme de maîtrise en études littéraires de l'Université Laval (la première inscription au programme doit se faire en mai et janvier de l'année du concours).

Description du programme

Une bourse de maîtrise sera attribuée chaque année, de 2004 à 2007.
Valeur : 8 000 $ par année (le cumul avec une bourse du FQRSC ou du CRSH est accepté, la bourse étant alors un complément de 4 000 $ par année), pour un maximum de 2 ans.
Les boursiers sont également admissibles aux programmes de bourses du Département des littératures (Fonds d'assistanat à la maîtrise, bourses de fin de rédaction de mémoire).
Le renouvellement est conditionnel au respect du calendrier de travail : les boursiers s'engagent à déposer leur mémoire dans un délai de 24 mois après la date de leur première inscription et à s'inscrire au trimestre d'été pendant la durée de leurs études.
Une charge de travail de 75 heures par trimestre est associée à la bourse (les boursiers travaillant à titre d'auxiliaires dans le cadre des recherches liées à la chaire).
Critères d'attribution

La qualité du dossier scolaire, l'intérêt du projet et son intégration à la problématique du programme de recherche de la chaire. En l'absence de dossier satisfaisant, la bourse peut ne pas être attribuée.

Protocole de participation

Les candidat(e)s doivent constituer un dossier comprenant :
- une description du projet de recherche envisagé (environ deux pages);
- le dossier scolaire universitaire (photocopie du relevés de notes);
- un travail long réalisé dans un cours de premier cycle;
- le nom de deux répondants (professeurs ou chargés du cours au baccalauréat);
- un curriculum vitæ.

Faire parvenir, avant le 15 mai 2006, le dossier complet à l'intention de René Audet, Département des littératures, Pavillon Charles-De Koninck, Université Laval (Québec), G1K 7P4.

Les résultats seront communiqués par courrier électronique au plus tard le 10 juin 2006.

http://chaire.contemporain.info

Ma lecture pour la semaine prochaine
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3260,36-758687@51-753798,0.html

Gerard Reve s'est éteint à Zulte, en Belgique, à l'âge de 82 ans, des suites de la maladie d'Alzheimer.

Gerard Reve était considéré comme un des plus grands auteurs néerlandais, au même titre que Harry Mulisch ou Willem-Frederik Hermans. Souvent considéré comme un marginal (Gerard Reve est l'une des premières personnalités aux Pays-Bas à avoir vécu ouvertement son homosexualité, parfois avec provocation), Reve a marqué de son sceau les lettres néerlandaises. Son premier roman, Les Soirs, a été publié en 1947 et est depuis considéré comme un classique de la littérature néerlandaise.
Son roman "Le quatrième homme" a été adapté au cinéma par Paul Verhoeven en 1983. L'écrivain s'était converti au catholicisme en 1967, provoquant un scandale au sein de la communauté catholique aux Pays-Bas. Il avait été poursuivi, en vain, pour blasphème.

Quelques informations sur l'auteur:
http://www.librairie-compagnie.fr/pays_bas/auteurs/r/reve.htm

Une jeune japonaise Hitomi KANEHARA
http://www.lefigaro.fr/litteraire/20060406.LIT000000207_une_lolita_de_l_orient_extreme.html
Bernhard SCHLINK
http://www.lefigaro.fr/litteraire/20060406.LIT000000219_schlink_le_retour_rate_d_ulysse.html

Muriel Spark est décédée vendredi dans un hôpital de Toscane à 88 ans. De son vrai nom Muriel Sarah Camberg, l'écrivain britannique était né à Edimbourg le 1er février 1918. Ses obsèques se sont déroulées à Civitella della Chiana, où l'auteur vivait depuis 26 ans.

L'ouvrage qui l'a révélée au public, et qui reste son roman le plus connu, s'intitule "Les belles années de Mademoiselle Brodie", (1961). Le livre raconte l'histoire d'une enseignante excentrique d'Édimbourg aux méthodes peu conventionnelles. Ce roman a été adapté au cinéma avec Maggie Smith dans le rôle principal.

Muriel Spark avait débuté sa carrière en étudiant des écrivains britanniques tels Wordsworth et les soeurs Brontë, et avait véritablement commencé à se faire un nom grâce à ses écrits de fiction, comme "Memento Mori" et "La ballade de Peckham Rye".

Muriel Spark avait été consacrée "Dame" en 1993 en Grande-Bretagne. Elle avait reçu en 1992 le prix T. S. Eliot ainsi que le British Literature Prize pour l'ensemble de son oeuvre en 1997 à Londres.

Un prix a été créé à son nom en 2004, le "Muriel Spark International Fellowship". Il a été décerné pour la première fois en mars 2005 à la romancière canadienne Margaret Atwood.

L'écrivain avait obtenu la citoyenneté honoraire italienne après avoir décidé de s'installer dans la campagne toscane, un endroit qu'elle affectionnait particulièrement.
(Source: ATS)

Vraiment, j'ai un plaisir fou à lire QUELQU'UN D'AUTRE de Tonino Benacquista. J'aime beaucoup comment il écrit. À moins que ça se gâte dans la deuxième moitié...

Prix Michel-Dentan 2006

L'écrivaine Anne-Lou Steininger, résidant à Genève, a obtenu le Prix Michel-Dentan 2006, doté de 8000 CHF, pour son ouvrage "Les contes de jours volés" (éditions Bernard Campiche).

Anne-Lou Steininger est née en 1963 en Valais. Elle est l'auteur de "La maladie d'être mouche" (éditions Gallimard, 1996). En 1998, elle a reçu le prix de la Fondation Edouard et Maurice Sandoz, ce qui lui a permis de se consacrer à l'écriture de l'ouvrage aujourd'hui couronné par le Prix Michel-Dentan.

Le prix Michel-Dentan, annuel, a été créé en 1984 en mémoire du professeur de littérature et critique lausannois Michel Dentan. Il a précédemment salué le talent de Jean-Marc Lovay, Marie-Claire Dewarrat, François Debluë, Daniel Maggetti ou Frédéric Pajak.

L'Australienne Geraldine Brooks a obtenu le Pulitzer de littérature de fiction 2006 (doté de 5000 dollars, soit 6440 francs) pour son deuxième roman "March", qui imagine la guerre vécue par le fameux "Dr March", le père absent des "Quatre filles du Dr March".

L'Irlande et Beckett
http://www.lefigaro.fr/litteraire/20060420.LIT000000260_l_hommage_de_l_irlande_a_beckett.html

Dossier Marguerite Duras
http://www.lefigaro.fr/litteraire/20060420.WWW000000319_que_reste_t_il_de_duras.html

La Bibliothèque électronique du Québec
http://jydupuis.apinc.org/index.htm

L'écrivain mexicain Sergio Pitol doit recevoir ce vendredi le prix Cervantes, le plus célèbre prix de la littérature en langue espagnole, après quoi il lancera le marathon de lecture de la pièce maîtresse de l'oeuvre de l'auteur du XVIIe siècle, «Don Quichotte».

Le roi espagnol Juan Carlos doit présenter le prix lors d'une cérémonie à l'université d'Alcala de Henares, lieu de naissance de Miguel Cervantes.
Après cette cérémonie, Sergio Pitol, âgé de 63 ans, doit entamer le marathon de lecture du roman «Don Quichotte» par la célèbre phrase: «Dans une bourgade de la Manche, dont je ne veux pas me rappeler le nom...»
Pendant trois jours, des centaines de personnes, dont plusieurs de l'étranger, se relaieront pour la lecture ininterrompue du roman dans le centre Circulo de Bellas Artes de Madrid. Des connexions téléphoniques ont été établies entre le centre artistique et un camp de réfugiés Sahraouis d'Algérie et trois prisons de Madrid.
Après une carrière en diplomatie, Sergio Pitol a été diplomate avant de devenir traducteur, professeur de littérature et écrivain. Il a écrit entre autres «La Vie conjugale», «La Parade de l'amour» et «Jeux floraux». Le prix Cervantes est assorti d'une bourse de 90.000 euros.
(Source: Associated Press)

L'ultime roman d'Irène Némirovski "Suite Française" vient de paraître en traduction anglaise, au Canada et aux Etats-Unis, où il se taille déjà un joli succès critique. Article dans "The Globe and Mail": http://www.theglobeandmail.com/servlet/story/RTGAM.20060415.wxbksuit15/BNStory/SpecialEvents/home et dans le "New York Times": http://www.nytimes.com/2006/04/09/books/review/09gray.html?ex=1145764800&en=3e230183de6fc9c0&ei=5070 (il faut s'enregistrer pour accéder à l'article du New York Times - mais c'est gratuit)

La 19e édition du Prix littéraire Lipp Suisse a récompensé Metin Arditi (61 ans, né à Ankara et résidant à Genève) pour son ouvrage "La Pension Marguerite". Ce prix est doté de 10000 francs suisses.
Metin Arditi a publié une dizaine de romans et d'essais, la plupart du temps aux éditions Zoé. Ingénieur de formation, il préside la Fondation Arditi, qui accorde des prix et des bourses aux gradués de l'Université de Genève et de l'Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne. Metin Arditi est également président de l'Orchestre de la Suisse romande (OSR).

Sur Metin Arditi:
http://www.culturactif.ch/ecrivains/arditi.htm
http://www.swisstxt.ch/actufiches/content.php?name=Arditi&vorname=Metin
http://www.evene.fr/celebre/biographie/metin-arditi-17629.php

Radio-Canada attribuera bientôt son prix des lecteurs, couronnant un roman canadien francophone. Et en attendant la remise du prix (le 6 mai), vous pouvez découvrir les romans nominés sur http://radio-canada.ca/regions/prixdeslecteurs/

C'est une belle occasion de découvrir des auteurs canadiens contemporains.

Ce sont six auteurs extraordinaires, vraiment j'ai bien hâte de voir ça.
J'ai rencontré à quelques reprises, le président du jury, Jean-Marc Dalpé et je me doute du titre qu'il choisira...

Un canadien vivant en France, je suis tenté. Si quelqu’un connaît ?
http://www.liberation.fr/page.php?Article=377825
Pour les Parisiens
http://www.liberation.fr/page.php?Article=377833

Eireann 32 a écrit:Un canadien vivant en France, je suis tenté. Si quelqu’un connaît ?
http://www.liberation.fr/page.php?Article=377825
Pour les Parisiens
http://www.liberation.fr/page.php?Article=377833

Marrant le titre.

"C'est Turgeon" paske implicitement :Est-ce Turgeon?

Bonjour à toustoutes !

Décès de l'écrivain indonésien Pramoedya Ananta Toer

L'écrivain indonésien Pramoedya Ananta Toer, né en 1925, s'est éteint dans sa maison, où il avait été ramené samedi de l'hôpital St. Carolus de Djakarta, où il était soigné pour des problèmes cardiaques.
Pendant toute sa vie, Pramoedya Ananta Toer a lutté pour la démocratie, ce qui lui a valu des années de prison et de censure sous les différents régimes politiques indonésiens.
Ses 34 livres et essais, parmi lesquels "Le monde des Hommes" ou "Le Fugitif", ont été traduits en 37 langues.

Sur l'auteur (en anglais)
http://www.radix.net/~bardsley/prampage.html

Revue de presse tardive :
Thomas Mc Guane
http://www.lefigaro.fr/litteraire/20060504.LIT000000231_la_coupe_est_pleine.html
Cahier du livre Libération Spécial Freud
Gore Vidal dans le Monde
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3260,36-768035@51-754074,0.html

Eclairage sur le dernier ouvrage de Battisti dans lequel il clame son innocence, par le quotidien suisse romand "24 heures":
http://www.24heures.ch/vqhome/le_journal/culture/livres/battisti_100506.edition=ls.html

Le Figaro, quant à lui, fait un court tour d'horizon de la presse italienne à ce sujet:
http://www.lefigaro.fr/litteraire/20060504.LIT000000233_battisti_des_aveux_juges_tardifs.html

L'écrivain russe Alexandre Zinoviev, ancien dissident soviétique devenu un ardent critique de la perestroïka, est décédé mercredi soir à Moscou d'un cancer au cerveau. Il avait 83 ans, a annoncé sa femme à l'AFP.
Olga Zinovieva, interrogée par téléphone, a précisé que l'enterrement aurait lieu lundi après un dernier hommage à l'université d'Etat de Moscou, où ses admirateurs pourront venir s'incliner devant sa dépouille. L'ancien professeur de philosophie à l'époque de l'URSS était revenu définitivement en Russie en 1999 après plus de vingt ans d'exil en Allemagne.
Son livre "Hauteurs béantes", critique cinglante du régime soviétique publiée en Occident, lui avait valu d'être déchu de sa nationalité en 1978 peu après avoir été autorisé à partir enseigner à l'étranger. Cet ex-dissident au parcours déroutant n'avait pas hésité, après la chute de l'URSS en 1991, à soutenir les communistes par anti-occidentalisme et à critiquer vivement la perestroïka.
Né le 29 octobre 1922 dans une famille ouvrière, il entra dès 1939 à la faculté de philosophie de Moscou où il connut ses premières difficultés avec le régime. Pilote pendant la Seconde Guerre mondiale, il repris ensuite ses études puis entra à l'Institut de philosophie de l'Académie des sciences d'où il sera renvoyé en 1977 avant de partir pour l'Allemagne.
Il est l'auteur de nombreux ouvrages décrivant l'absurdité de la bureaucratie engendrée par le système soviétique ou sur la Russie de Gorbatchev, dont "l'Avenir radieux", "Homo sovieticus" et "Gaîtés de Russie".
En 1991, après la chute de l'URSS, il critique vivement la perestroïka et, en 1996, il fait une brève visite à Moscou pour soutenir le candidat communiste Guennadi Ziouganov à l'élection présidentielle, remportée par Boris Eltsine.
(Source ATS°

Un lien vers un article de La République des Lettres:
http://www.republique-des-lettres.fr/1211-alexandre-zinoviev.php

Pour compléter ce portrait d'Alexandre Zinoviev, l'interview qu'il avait accordée à "Lire" (en mars 2005) mérite d'être lue (ou relue): http://www.lire.fr/entretien.asp/idC=48135/idTC=4/idR=201/idG=4

Dans "le mondes des livres"
Un Irlando-Australien : Thomas Keneally
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3260,36-770495@51-770534,0.html
et un nouveau Minette Walters
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3260,36-770458@51-754074,0.html

Prix Inter 2006 :
Jean-Baptiste Harang : La chambre de la Stella
http://www.radiofrance.fr/chaines/france-inter01/speciales/livre_inter/2006/

Un bon hareng avec un verre de Stella bien fraîche ! Mmmmmm !
Ok, je sors !