Ni une ni deux !
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boc21fr
Mure
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Ni une ni deux !
Ni une ni deux !
Moi, je lui aurais tout donné !
Des fleurs tous les matins, des croissants de lune au beurre pour son café.
Des sucres de cannes roussies par le soleil de Camargue, le sel en plus.
J’aurais travaillé dur pour lui offrir le luxe du silence, la foule des oliviers de Provence.
Et elle aurait aimé ça.
J’aurais capturé tous les oiseaux pour qu’ils pépient à son lever.
J’aurais enchaîné une étoile au-dessus de son lit, pas trop lumineuse, pour qu’elle dorme.
Un tournesol mûr pour la nourrir de ses couleurs et l’ensemencer de ses fruits.
Et elle aurait aimé ça.
Elle aurait aimé ça parce qu’elle m’en a parlé longtemps.
Elle me disait tout ce qu’elle attendait d’un homme, tout ce qu’elle attendait de l’amour.
Elle l’attendait.
Moi, j’ai compris.
Alors, j’ai couru tous les matins, je voulais être beau.
J’ai coupé mes cheveux, épilé mon nez, musclé mon torse, soigné ma peau, parfumé mes joues, adouci mes mains, corrigé mon sourire, assombri mon regard, modifié ma voix, changé ma gestuelle et entraîné mon sexe.
Oui, il se devait d’être endurant pour les nuits que je voulais lui offrir.
Celles dont elle me parlait parfois, dont elle rêvait, passionnées et fiévreuses, lentes et languissantes et parfois brutales et animales.
Lui, il se laissait avoir par ses mots ! Il s’enflammait à la première évocation érotique ! Il n’arrivait jamais jusqu’au bout de ses phrases ! Je le maudissais !
« Fichue queue ! Bonne à rien ! Apprends à te tenir ! Bon sang ! »
Lorsque je l’engueulais, j’aimais le faire au féminin… pour le vexer. Il n’en avait que faire.
Il faisait partout pareil.
Les films de la nuit, il n’attendait pas l’action.
La rue, il se dressait pour une jupe courte.
Le travail, il s’encanaillait dans le trou de serrure de la secrétaire.
Le cinéma, il s’exprimait dès le noir de la salle.
Chez moi, le grincement du lit suffisait.
Un vrai goujat en sommes. Il me faisait honte !
Aussi, j’avais mis en place un exercice rigoureux.
Basé sur une méthode, a priori simple, trouvée sur internet et énoncée par le Docteur Florence Ermouzteine.
Une quinquagénaire très belle qu’il avait appréciée au premier regard. Il m’avait forcé à trouver plusieurs images d’elle… je l’avais fait. Lui, frétillant et rapide, m’avait ensuite laissé lire enfin cet article qui me fut salvateur.
La méthode était bien peu facile en réalité et je comprenais cela car, c’était bel et bien une femme qui tenait ce propos… aucun homme n’ayant eu la sagesse de faire pareil article, je devais me résoudre.
Il le fallait pour elle.
Je la guettais sur msn, il était déjà tard.
22h45. La voilà, il se dresse.
Image immédiate d’une plante carnivore ! Il retombe !
Je n’étais pas peu fier de moi. Y arriver dès le début, cela semblait inespéré. J’étais si gai que j’envoyais des remerciements pensés à Florence, cette belle Florence, merveilleuse au sourire aussi pur que la neige, aux lèvres si charnues que… re-debout ! Plante carnivore ! Couché !
« Hey hey ! Salut toi ! Tu n’es pas couché encore vilain garnement ? (clin d’œil suivi du coup de la langue) »
Plante carnivore ! Plante carnivore ! Plante carnivore !
Il ne bronchait plus.
Ah ! Ce smiley à langue ! Quelle manie elle avait là !
« Salut miss ! (clin d’œil) Non, j’étais en train de lire la pensée philosophique de BHL… mais, tu dois connaître sûrement. (sourire) »
BHL… mais, qu’est-ce qu’il m’avait pris de citer BHL !!!
« Ce pédéraste à chemise blanche qui écoute sa femme chanter sous la douche ? (MDR)
- J’ai dit BHL ?
- Oui, tu l’as dit ! (LOL)
- Sorry, je dois être fatigué. (air triste) Tu vas bien la miss ?
- Oui, la super pêche ! J’ai rencontré un HOMME !!! (coup de la langue) »
Plante carnivore multiplié par quatre !
Ça marchait toujours !
S’en suivit une discussion fort ennuyeuse dans laquelle elle me décrivît l’HOMME dans les moindres détails, je n’avais plus eu besoin du Docteur Ermouzteine ce soir là.
Le grincement de mon lit lui rendit le moral et moi, pas le cœur à le priver de sa joie, je l’avais même flatté de ma main droite… mais pas avec elle non… avec Florence cette fois là, un peu pour la punir de ne pas comprendre. Pas de végétal cannibal en vue, trois minutes de pur bonheur.
Deux semaines avaient passé, je continuais de courir, de prendre soin de mon corps et d’entrainer ma virilité. Je ne sais pas trop pourquoi.
Je n’allais plus sur msn et nos soirées avec Florence duraient désormais 15 minutes.
C’était le temps d’une vidéo que j’avais trouvé d’elle.
Une interview dans un journal médicale sur France 5.
Elle avait cette façon de croiser et décroiser ses jambes… sous sa jupe au genou qui remontait un peu au-dessus… puis cette façon d’humecter ses lèvres avant de parler… et même pendant qu’elle parlait.
Il aimait ça ! Il attendait qu’elle dise au revoir pour exploser de joie et moi, j’aimais ça aussi.
Du coup, on se matait la vidéo le matin également. 15min. + 15min., il avait son compte.
J’étais alors plus tranquille au travail, au cinéma, dans la rue et je ne regardais plus de film de nuit.
Le point négatif de cette histoire, c’est que je n’avais plus aucun but.
Je retournais donc sur msn.
« Hey ! Toi !!! (coup de la langue) T’étais passé où ?! »
Elle m’avait sauté dessus comme une puce assoiffée !
Et son smiley langue ne me faisait aucun effet. J’étais alors surpris mais, tout aussi confiant.
« Salut miss ! J’avais beaucoup de travail ses derniers temps, désolé. Tu vas bien ?
- Mouais, bof. (air triste)
- Que se passe-t-il ?
- Tu te souviens du gars que j’avais rencontré ? »
Il l’avait plaquée comme une chaussette sans même « la baiser », ce sont ses mots.
Elle s’était plainte longtemps en jurant que plus jamais elle n’aimerait et que plus jamais elle n’accepterait de rencontrer qui que ce soit.
Moi, j’avais dit « oui » à tout, pour la réconforter.
Au fond, j’étais bien content de ce qui lui arrivait car, j’avais senti que ce type n’était pas pour elle.
Non, elle, il lui fallait un poète, un chanteur ou même un comédien !
Un homme fou d’amour pour elle qui lui disait des mots inventés pour son cœur !
Un admiratif de sa chevelure qui transformait ses doigts en peigne d’argent !
Je m’emballais !
« Aimer, c'est savourer, au bras d'un être cher, la quantité de ciel que Dieu mit dans la chair...
- Waow ! C’est beau ce que tu me dis là ! (coup de la langue)
- C’est pas de moi.
- Je ne veux pas savoir, je préfère penser le contraire.
- Tu dirais quoi si, je ne sais pas moi, si nous allions boi
Zut, c’est parti trop vite !
Désolé.
- Continue, si nous allions…
- Non, oublie.
- Tu voulais m’inviter à boire un verre ?
- Euh… non, mais laisse tomber.
- D’accord ! (sourire)
- D’accord quoi ?
- D’ac’ pour un verre. (clin d’œil) »
Là, je commençais à paniquer. Mais il se tenait toujours tranquille, pas de remontée subite lorsqu’elle m’avait dit « D’ac’ pour un verre. » Je me disais que je pouvais avoir confiance finalement.
Tous mes efforts ne seraient peut-être pas vains, pensais-je.
Nous nous étions retrouvés sur une grande place du centre-ville. Elle était mille fois plus belle que sur son avatar msn et moi, j’étais tenu par l’angoisse d’un faux pas de lui.
Nous avions bu plusieurs verres de cocktail et à parler de tout et de rien, elle m’avait dit :
« Si on allait chez moi ? »
Avec l’alcool, mes soucis s’étaient envolés bien haut et je sentais que pour une fois, j’allais sortir victorieux de ce long et permanent combat avec lui.
J’écrirais à Florence.
Elle le méritait.
Enfoncé dans son canapé rose, je la regardais se déshabiller lentement sur une musique suave.
Elle ondulait comme une sirène, passant ses mains sur son ventre, balayant son dos de ses cheveux d’or.
Je la trouvais magnifique.
Mais, l’inquiétude me rongeait peu à peu.
Il restait de marbre !!!
Elle avait dû s’en apercevoir car, une fois nue, elle était venue se poser à califourchon sur mes genoux et avait alors entrepris une longue série de baisers langoureux.
Sa poitrine collée sur la mienne ainsi que son intimité plaquée sur la toile de mon bermuda firent leur effet.
Enfin ! Il se tenait fier et droit ! Prêt pour le grand voyage de 15 minutes… et peut-être plus, j’osais l’espérer.
Du bout de ses lèvres humides, elle me guidait vers sa chambre, ses mains pressées de me mettre aussi nu qu’elle.
Je sentais le moment propice arriver et je ne me souciais plus de lui, je le sentais dur comme un roc !
Après quelques préliminaires longuets, elle ouvrait enfin le portail aux délices.
Encapuchonné, il ne brillait plus tant, mais, une pensée pour la doctoresse le ragaillardit.
Je le poussais donc dans ma merveilleuse femme-poisson aux parfums d’embruns et aux chants mélodieux, enivré que j’étais, par sa langue et sa moiteur.
Mais, lui, sitôt soumis à la chaleur de son ventre, me sembla perdre le contrôle !
Il n’arrivait plus à maîtriser la situation !
Non, je ne pouvais pas perdre ! Pas cette fois ! Pas avec elle !
Elle, je voulais tout lui offrir !
Des croissants, des tournesols, des silences, des poèmes ! Tout !
Vite ! La méthode ! Oui ! La plante !
« Plante aquatique ! Plante aquatique ! Plante aquatiiiiiique !
- Hein ?!
- Et MERDE ! »
Moi, je lui aurais tout donné !
Des fleurs tous les matins, des croissants de lune au beurre pour son café.
Des sucres de cannes roussies par le soleil de Camargue, le sel en plus.
J’aurais travaillé dur pour lui offrir le luxe du silence, la foule des oliviers de Provence.
Et elle aurait aimé ça.
J’aurais capturé tous les oiseaux pour qu’ils pépient à son lever.
J’aurais enchaîné une étoile au-dessus de son lit, pas trop lumineuse, pour qu’elle dorme.
Un tournesol mûr pour la nourrir de ses couleurs et l’ensemencer de ses fruits.
Et elle aurait aimé ça.
Elle aurait aimé ça parce qu’elle m’en a parlé longtemps.
Elle me disait tout ce qu’elle attendait d’un homme, tout ce qu’elle attendait de l’amour.
Elle l’attendait.
Moi, j’ai compris.
Alors, j’ai couru tous les matins, je voulais être beau.
J’ai coupé mes cheveux, épilé mon nez, musclé mon torse, soigné ma peau, parfumé mes joues, adouci mes mains, corrigé mon sourire, assombri mon regard, modifié ma voix, changé ma gestuelle et entraîné mon sexe.
Oui, il se devait d’être endurant pour les nuits que je voulais lui offrir.
Celles dont elle me parlait parfois, dont elle rêvait, passionnées et fiévreuses, lentes et languissantes et parfois brutales et animales.
Lui, il se laissait avoir par ses mots ! Il s’enflammait à la première évocation érotique ! Il n’arrivait jamais jusqu’au bout de ses phrases ! Je le maudissais !
« Fichue queue ! Bonne à rien ! Apprends à te tenir ! Bon sang ! »
Lorsque je l’engueulais, j’aimais le faire au féminin… pour le vexer. Il n’en avait que faire.
Il faisait partout pareil.
Les films de la nuit, il n’attendait pas l’action.
La rue, il se dressait pour une jupe courte.
Le travail, il s’encanaillait dans le trou de serrure de la secrétaire.
Le cinéma, il s’exprimait dès le noir de la salle.
Chez moi, le grincement du lit suffisait.
Un vrai goujat en sommes. Il me faisait honte !
Aussi, j’avais mis en place un exercice rigoureux.
Basé sur une méthode, a priori simple, trouvée sur internet et énoncée par le Docteur Florence Ermouzteine.
Une quinquagénaire très belle qu’il avait appréciée au premier regard. Il m’avait forcé à trouver plusieurs images d’elle… je l’avais fait. Lui, frétillant et rapide, m’avait ensuite laissé lire enfin cet article qui me fut salvateur.
La méthode était bien peu facile en réalité et je comprenais cela car, c’était bel et bien une femme qui tenait ce propos… aucun homme n’ayant eu la sagesse de faire pareil article, je devais me résoudre.
Il le fallait pour elle.
Je la guettais sur msn, il était déjà tard.
22h45. La voilà, il se dresse.
Image immédiate d’une plante carnivore ! Il retombe !
Je n’étais pas peu fier de moi. Y arriver dès le début, cela semblait inespéré. J’étais si gai que j’envoyais des remerciements pensés à Florence, cette belle Florence, merveilleuse au sourire aussi pur que la neige, aux lèvres si charnues que… re-debout ! Plante carnivore ! Couché !
« Hey hey ! Salut toi ! Tu n’es pas couché encore vilain garnement ? (clin d’œil suivi du coup de la langue) »
Plante carnivore ! Plante carnivore ! Plante carnivore !
Il ne bronchait plus.
Ah ! Ce smiley à langue ! Quelle manie elle avait là !
« Salut miss ! (clin d’œil) Non, j’étais en train de lire la pensée philosophique de BHL… mais, tu dois connaître sûrement. (sourire) »
BHL… mais, qu’est-ce qu’il m’avait pris de citer BHL !!!
« Ce pédéraste à chemise blanche qui écoute sa femme chanter sous la douche ? (MDR)
- J’ai dit BHL ?
- Oui, tu l’as dit ! (LOL)
- Sorry, je dois être fatigué. (air triste) Tu vas bien la miss ?
- Oui, la super pêche ! J’ai rencontré un HOMME !!! (coup de la langue) »
Plante carnivore multiplié par quatre !
Ça marchait toujours !
S’en suivit une discussion fort ennuyeuse dans laquelle elle me décrivît l’HOMME dans les moindres détails, je n’avais plus eu besoin du Docteur Ermouzteine ce soir là.
Le grincement de mon lit lui rendit le moral et moi, pas le cœur à le priver de sa joie, je l’avais même flatté de ma main droite… mais pas avec elle non… avec Florence cette fois là, un peu pour la punir de ne pas comprendre. Pas de végétal cannibal en vue, trois minutes de pur bonheur.
Deux semaines avaient passé, je continuais de courir, de prendre soin de mon corps et d’entrainer ma virilité. Je ne sais pas trop pourquoi.
Je n’allais plus sur msn et nos soirées avec Florence duraient désormais 15 minutes.
C’était le temps d’une vidéo que j’avais trouvé d’elle.
Une interview dans un journal médicale sur France 5.
Elle avait cette façon de croiser et décroiser ses jambes… sous sa jupe au genou qui remontait un peu au-dessus… puis cette façon d’humecter ses lèvres avant de parler… et même pendant qu’elle parlait.
Il aimait ça ! Il attendait qu’elle dise au revoir pour exploser de joie et moi, j’aimais ça aussi.
Du coup, on se matait la vidéo le matin également. 15min. + 15min., il avait son compte.
J’étais alors plus tranquille au travail, au cinéma, dans la rue et je ne regardais plus de film de nuit.
Le point négatif de cette histoire, c’est que je n’avais plus aucun but.
Je retournais donc sur msn.
« Hey ! Toi !!! (coup de la langue) T’étais passé où ?! »
Elle m’avait sauté dessus comme une puce assoiffée !
Et son smiley langue ne me faisait aucun effet. J’étais alors surpris mais, tout aussi confiant.
« Salut miss ! J’avais beaucoup de travail ses derniers temps, désolé. Tu vas bien ?
- Mouais, bof. (air triste)
- Que se passe-t-il ?
- Tu te souviens du gars que j’avais rencontré ? »
Il l’avait plaquée comme une chaussette sans même « la baiser », ce sont ses mots.
Elle s’était plainte longtemps en jurant que plus jamais elle n’aimerait et que plus jamais elle n’accepterait de rencontrer qui que ce soit.
Moi, j’avais dit « oui » à tout, pour la réconforter.
Au fond, j’étais bien content de ce qui lui arrivait car, j’avais senti que ce type n’était pas pour elle.
Non, elle, il lui fallait un poète, un chanteur ou même un comédien !
Un homme fou d’amour pour elle qui lui disait des mots inventés pour son cœur !
Un admiratif de sa chevelure qui transformait ses doigts en peigne d’argent !
Je m’emballais !
« Aimer, c'est savourer, au bras d'un être cher, la quantité de ciel que Dieu mit dans la chair...
- Waow ! C’est beau ce que tu me dis là ! (coup de la langue)
- C’est pas de moi.
- Je ne veux pas savoir, je préfère penser le contraire.
- Tu dirais quoi si, je ne sais pas moi, si nous allions boi
Zut, c’est parti trop vite !
Désolé.
- Continue, si nous allions…
- Non, oublie.
- Tu voulais m’inviter à boire un verre ?
- Euh… non, mais laisse tomber.
- D’accord ! (sourire)
- D’accord quoi ?
- D’ac’ pour un verre. (clin d’œil) »
Là, je commençais à paniquer. Mais il se tenait toujours tranquille, pas de remontée subite lorsqu’elle m’avait dit « D’ac’ pour un verre. » Je me disais que je pouvais avoir confiance finalement.
Tous mes efforts ne seraient peut-être pas vains, pensais-je.
Nous nous étions retrouvés sur une grande place du centre-ville. Elle était mille fois plus belle que sur son avatar msn et moi, j’étais tenu par l’angoisse d’un faux pas de lui.
Nous avions bu plusieurs verres de cocktail et à parler de tout et de rien, elle m’avait dit :
« Si on allait chez moi ? »
Avec l’alcool, mes soucis s’étaient envolés bien haut et je sentais que pour une fois, j’allais sortir victorieux de ce long et permanent combat avec lui.
J’écrirais à Florence.
Elle le méritait.
Enfoncé dans son canapé rose, je la regardais se déshabiller lentement sur une musique suave.
Elle ondulait comme une sirène, passant ses mains sur son ventre, balayant son dos de ses cheveux d’or.
Je la trouvais magnifique.
Mais, l’inquiétude me rongeait peu à peu.
Il restait de marbre !!!
Elle avait dû s’en apercevoir car, une fois nue, elle était venue se poser à califourchon sur mes genoux et avait alors entrepris une longue série de baisers langoureux.
Sa poitrine collée sur la mienne ainsi que son intimité plaquée sur la toile de mon bermuda firent leur effet.
Enfin ! Il se tenait fier et droit ! Prêt pour le grand voyage de 15 minutes… et peut-être plus, j’osais l’espérer.
Du bout de ses lèvres humides, elle me guidait vers sa chambre, ses mains pressées de me mettre aussi nu qu’elle.
Je sentais le moment propice arriver et je ne me souciais plus de lui, je le sentais dur comme un roc !
Après quelques préliminaires longuets, elle ouvrait enfin le portail aux délices.
Encapuchonné, il ne brillait plus tant, mais, une pensée pour la doctoresse le ragaillardit.
Je le poussais donc dans ma merveilleuse femme-poisson aux parfums d’embruns et aux chants mélodieux, enivré que j’étais, par sa langue et sa moiteur.
Mais, lui, sitôt soumis à la chaleur de son ventre, me sembla perdre le contrôle !
Il n’arrivait plus à maîtriser la situation !
Non, je ne pouvais pas perdre ! Pas cette fois ! Pas avec elle !
Elle, je voulais tout lui offrir !
Des croissants, des tournesols, des silences, des poèmes ! Tout !
Vite ! La méthode ! Oui ! La plante !
« Plante aquatique ! Plante aquatique ! Plante aquatiiiiiique !
- Hein ?!
- Et MERDE ! »
Mure- Nombre de messages : 1478
Age : 47
Localisation : Dans vos pensées burlesques.
Date d'inscription : 12/06/2009
Re: Ni une ni deux !
Là je me suis vraiment marré !
La volonté de controle des mâles sur leur encombrant mais jouissif appendice est un thème qui te plait décidément, tout comme les hommes ithyphalliques...
Vraiment très très drole !
J'aime bien le passage du "dressage" de la queue (rien que le terme veut tout dire).
Sauf que là il la dresse pour qu'elle arrête de se dresser.
Vraiment marrant.
Le seul truc c'est que je n'arrive pas à me reconnaitre dans ce type de mâles aussi loin que j'aille chercher...
Deux petites fautes peut-être...
d’une vidéo que j’avais trouvée
un journal médical
La volonté de controle des mâles sur leur encombrant mais jouissif appendice est un thème qui te plait décidément, tout comme les hommes ithyphalliques...
Vraiment très très drole !
J'aime bien le passage du "dressage" de la queue (rien que le terme veut tout dire).
Sauf que là il la dresse pour qu'elle arrête de se dresser.
Vraiment marrant.
Le seul truc c'est que je n'arrive pas à me reconnaitre dans ce type de mâles aussi loin que j'aille chercher...
Deux petites fautes peut-être...
d’une vidéo que j’avais trouvée
un journal médical
boc21fr- Nombre de messages : 4770
Age : 54
Localisation : Grugeons, ville de culture...de vin rouge et de moutarde
Date d'inscription : 03/01/2008
Re: Ni une ni deux !
Jme suis bien marré aussi!!
c'est un texte très réussi dans son genre!!
c'est un texte très réussi dans son genre!!
Crashtest kid- Nombre de messages : 33
Age : 38
Localisation : NONDROGUéAUTEKNIVAL
Date d'inscription : 23/06/2009
Re: Ni une ni deux !
D'ailleurs en relisant le texte, c'est horrible pasque c'est totalement le genre de bide qui m'arrive... ABUSÉ!!!
Crashtest kid- Nombre de messages : 33
Age : 38
Localisation : NONDROGUéAUTEKNIVAL
Date d'inscription : 23/06/2009
Re: Ni une ni deux !
Un beau moment de lecture ! Merci !
J'ai pensé à "Moi et Lui" de Moravia... Toi non ?
boc relève 2 petites erreurs axquelles j'ajoute une 3e : un vrai goujat en somme... sans S à la fin.
J'ai pensé à "Moi et Lui" de Moravia... Toi non ?
boc relève 2 petites erreurs axquelles j'ajoute une 3e : un vrai goujat en somme... sans S à la fin.
Invité- Invité
Re: Ni une ni deux !
boc relève 2 petites erreurs auxquelles ...
Hé c'est pas moi, c'est l'clavier ! :-)
Hé c'est pas moi, c'est l'clavier ! :-)
Invité- Invité
Re: Ni une ni deux !
Allez, je me colle au rôle de la grincheuse de service. Plus court m'aurait suffi, je ne pense pas qu'on y aurait perdu en humour. J'ai trouvé le tout plutôt brouillon je me suis ennuyée à certains passages répétitifs et de ce fait assez lourds..
Sinon Mure, côté écriture, j'ai une question concernant ce passage :
Il faisait partout pareil.
Les films de la nuit, il n’attendait pas l’action.
La rue, il se dressait pour une jupe courte.
Le travail, il s’encanaillait dans le trou de serrure de la secrétaire.
Le cinéma, il s’exprimait dès le noir de la salle.
Chez moi, le grincement du lit suffisait.
Ne devrait-il pas y avoir une préposition avant les articles (ou je n'ai rien compris ?)
Sinon Mure, côté écriture, j'ai une question concernant ce passage :
Il faisait partout pareil.
Les films de la nuit, il n’attendait pas l’action.
La rue, il se dressait pour une jupe courte.
Le travail, il s’encanaillait dans le trou de serrure de la secrétaire.
Le cinéma, il s’exprimait dès le noir de la salle.
Chez moi, le grincement du lit suffisait.
Ne devrait-il pas y avoir une préposition avant les articles (ou je n'ai rien compris ?)
Invité- Invité
Re: Ni une ni deux !
Pas sûre que l'accord soit obligatoire ici, m'enfin, je chercherai.boc21fr a écrit:d’une vidéo que j’avais trouvée
Tu dois savoir que je ne lis pas. Non ?dusha a écrit:J'ai pensé à "Moi et Lui" de Moravia... Toi non ?
Déjà que tu trouves le texte lourd... je n'imagine même pas avec les prépositions.Easter(Island) a écrit:Ne devrait-il pas y avoir une préposition avant les articles (ou je n'ai rien compris ?)
C'est voulu ainsi, par souci de légèreté et d'originalité aussi. (je le revendique ça ! ^o^)
Et Crashtest Kid : pas cool ! (Essaie la méthode végétale !:-)))
Merci à tous.
Mure- Nombre de messages : 1478
Age : 47
Localisation : Dans vos pensées burlesques.
Date d'inscription : 12/06/2009
Re: Ni une ni deux !
Ok ça me va, Mure (javais surtout peur d'avoir loupé un truc). C'est bien de s'affirmer ma grande ;-))
Invité- Invité
Re: Ni une ni deux !
Quoi, tu ne lis pas ? Non, je ne le savais pas !Mure a écrit:Tu dois savoir que je ne lis pas. Non ?dusha a écrit:J'ai pensé à "Moi et Lui" de Moravia... Toi non ?
Merci à tous.
Je lis beaucoup, quasi uniquement des choses que je sais que je n'écrirai jamais : polars, érotisme, essais philosophiques, autobio et biographies, récits de voyages... Et j'y prends un plaisir fou !
Tu passes peut-être à côté de quelque chose. Mais chacun... hein ?
Invité- Invité
Re: Ni une ni deux !
C'est tout juste une blague à raconter à la fin d'un repas arrosé, voilà ce que j'en pense et en plus je n'aime pas les blagues qu'on raconte à la fin d'un repas arrosé.
Autant dire que je suis consternée.
Autant dire que je suis consternée.
Plotine- Nombre de messages : 1962
Age : 82
Date d'inscription : 01/08/2009
Re: Ni une ni deux !
Bon, j'ai exagéré !
C'est bien tourné mais bof quoi... tu n'es pas un peu obsédée "sexe" ?
C'est bien tourné mais bof quoi... tu n'es pas un peu obsédée "sexe" ?
Plotine- Nombre de messages : 1962
Age : 82
Date d'inscription : 01/08/2009
Re: Ni une ni deux !
Plotine, tu lis en moi comme dans un livre ouvert !Plotine a écrit:tu n'es pas un peu obsédée "sexe" ?
Il va de soi que j'attends avec impatience ton texte sur les repas arrosés. ;-)
Mure- Nombre de messages : 1478
Age : 47
Localisation : Dans vos pensées burlesques.
Date d'inscription : 12/06/2009
Re: Ni une ni deux !
Mouais, si le thème fait penser à Moravia, malheureusement ça s’arrête là. Désolée, je me suis forcée à lire jusqu’au bout parce que c’était court, mais je suis très loin d’adhérer à ce type de récit. J’ai trouvé le ton très forcé, la rédaction brouillonne. Et puis pourquoi utiliser autant de points d’exclamation ? Pour moi, ça, c’est de l’écriture de blog, rien de plus. Mais c’est vrai aussi que je ne suis pas une bonne cliente pour ce type d’humour. Je t’avais préférée dans un registre plus sombre comme dans « défaillance sur l’absence »
abstract- Nombre de messages : 1127
Age : 55
Date d'inscription : 10/02/2009
Re: Ni une ni deux !
J'ai bien aimé, j'ai trouvé le texte marrant. Un poil long, peut-être, pour un argument assez mince.
Invité- Invité
Re: Ni une ni deux !
Cet homme m'a semblé très féminin, sensuel. Pas un mal en soi bien sûr, mais ça supprime une dimension toute masculine dans les attentes et les espoirs des uns et des autres.
D'autant plus que entraîné mon sexe. Oui, il se devait d’être endurant pour les nuits que je voulais lui offrir ne m'a pas paru très naturel dans la bouche d'un homme mais bon, je n'en suis pas un, donc va savoir !
La suite du texte m'a parue de ci de là laborieuse, un brin confuse dans certaines parties, même si il y a de l'humour. Pas forcément le genre d'humour que j'apprécie, alors je suis passée à côté. Un peu long, chaotique, pesant... autant d'éléments qui m'ont fait préférer d'autres textes de toi.
D'autant plus que entraîné mon sexe. Oui, il se devait d’être endurant pour les nuits que je voulais lui offrir ne m'a pas paru très naturel dans la bouche d'un homme mais bon, je n'en suis pas un, donc va savoir !
La suite du texte m'a parue de ci de là laborieuse, un brin confuse dans certaines parties, même si il y a de l'humour. Pas forcément le genre d'humour que j'apprécie, alors je suis passée à côté. Un peu long, chaotique, pesant... autant d'éléments qui m'ont fait préférer d'autres textes de toi.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
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