Dédié à tous les coeurs en verre

Mon cœur a un corps de guerrier, et guère il ne manqua une guerre…
C’est un soldat qui du sol se relève et ne crève,
Mais rêve de paix depuis qu’il paye pour mes rêves,

Il en a vu, dans sa vie, des envies qui ne vivent
Des mots qui saignent aux mots qui soignent,
Du sang pour descendre sur son paroi en cendres
Les larmes de l’âme qui se mêlent et s’en mêlent

Dans le chemin des chimères, et la maison des misères
Il a vécu des corvées et découvert des crèves

Du poison à la prison du paraître, il a du lutter pour naitre,
Ou peut être pour n’être que le maitre de son être…

Immortelle, dans ce sang en mare, danse la mort éternelle…

Coupable d’aimer, son crime est capable de le condamner
A souffrir sans mourir et mourir sans souffrir

Qu’on laisse ou qu’on blesse, il ne cesse de combler sans se lasser
Rongé par ses peines, il prend la peine de ranger des peines

Avide de tendresse, il l’attend à vie, de ses nuits à nu,
Comme une éponge à ouvrir mais on le range pour pourrir
Pourtant, il a tant de temps à prêter sans pour autant épater
Il est prêt à donner sans trier, à pardonner et à prier

Sous l’avenir noircit et le souvenir cerné de noir,
Il demeure nostalgique du rêve d’une demeure magique

Sa voix ne vit que pour savoir pourquoi il ne peut savourer
En attendant que demain une main s’attendrit

Un cœur vide, avide de vie,
Un cœur qui se pince à chaque pat, et qui n’y pense même pas,
Il se presse pour l’amour, mais l’amour part en paresse
C’est un combat infini, comme un débat qui ne finit
[b]

En vous lisant, j'ai l'impression de revivre mes pires soirées slam avec ces textes horribles qui font rimer "mare" avec "marre", "presse" et "paresse" ou "chameau" avec "rideau" en espérant gagner la coupe de celui qui a le meilleur rythme...

Je relève une belle perle :

Les larmes de l’âme qui se mêlent et s’en mêlent

Franchement, la sous-poésie grossière, non merci.

vous avez raison, mais déjà ce fut la premiére fois que je fais quelque chose qui ressemble à la poésie, d'hab je suis plutot prose...
mais bon, je suis comme à la porte de la poésie et j'hésite entrer ? ou se contenter de rester à la porte...
merci pour toute critique constructive.

Pourquoi ne pas taper à la porte de la prose alors ? De l'autre côté du couloir.
Ceci n'est pas une critique, j'en conviens.
Celle de Sébastien R était constructive, tu ne peux pas dire le contraire.

Que de sonorités lourdes dans ce premier vers tout en RRRR...
D'ailleurs, je trouve cette sonorité RRR dans le reste du poème et ça finit par beaucoup se remarquer.

Allège tout ça (en tout cas essaie), je crois que ton texte y gagnera en qualité.

y'a un petit travail sur le texte, moi je dis encouragements avec si possible une porte de sortie de ce jeu qui n'est pas affiné, parce que trop régulier.
Varie les contraintes à l'intérieur de tes textes, la réplication est une science idiote quand elle est visible et un art loué quand elle est discrète. les slammeurs nous font marrer, oui, non pas parce qu'ils sont mauvais, mais parce que les filins qu'ils tirent sont gros comme de baobas-boas.
Continues d'expérimenter ce que bon te semble et bienvenue sur Ve et commentes quelque textes s'il te plait dans le cadre de nos partenariats commerciaux.