Le vieux restaurant perdu dans le temps et la poussière
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Sergei
Rebecca
boc21fr
redstar
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Le vieux restaurant perdu dans le temps et la poussière
à lire une fois le texte fini et pas avant:
Dans les petites rues sinueuses du cinquième arrondissement de Paris, entre les vieilles façades inégales et face aux pavés foulés sans cesse par quelque touriste ou quelque couple flânant au hasard de ces sentiers urbains, se dresse un établissement particulier. L'enseigne en bois miteux n'indique même plus le nom du restaurant et l'aspect froid et mort de celui-ci encourage peu les passants à entrer.
La seule lumière éclairant l'intérieur est celle filtrant à travers les rideaux de la vitrine, laissant apercevoir une quantité de poussière en suspension. Le restaurant est assez petit, constitué d'une salle principale et d'un arrière-boutique. La salle de repas est plutôt vide, flanquée d'une demi-douzaine de tables épaissies par la poussière, délaissée depuis bien des années et accompagnées de chaises au portrait identique. Les murs sont ornés de lambris, surplombés d'une tapisserie verdâtre accueillant parfois une peinture démodée et terne. Une horloge au verre sale, accrochée haut sur le mur du fond émet le seul bruit du restaurant, un tic-tac régulier et monotone. Le comptoir, un gros meuble également en bois situé sur la gauche, est désert. Une clochette, collée à une toile d'araignée, est suspendue au dessus de la porte pour prévenir des éventuels client.
La porte s'ouvre, le clochette tinte et l'araignée se réfugie dans un coin. L'horloge semble s'arrêter, et la silhouette du nouveau venu semblait fend la poussière tranquillement installée dans l'air, soulevant également sous ses pas légers celle déposée sur le parquet.
L'homme tire une chaise sans bruit et s'assoit, le regard tourné vers le comptoir, l'air d'attendre. Personne ne vient. Le visiteur se racle la gorge, fait rouler ses doigts sur la table. Des bruits lui répondent venant de l'arrière-boutique. Quelques instants plus tard, une jeune et jolie femme arrive d'un pas dansant dans jusqu'à la table de l'homme et le fixe en souriant. L'horloge s'arrête et la poussière s'immobilise. La jeune fille, elle, ne bouge pas et continue de fixer le client interloqué, de son regard inexpressif accompagné d'un sourire large et chaleureux. Les minutes passent, du moins l'homme en a l'impression, et le regard de cette femme devient inquiétant.
L'homme se lève et se dirige vers la porte tout en surveillant son hôte. Une poussière dense et compacte recouvre les vitres. La porte ne s'ouvre pas. Alors il regarde autours de lui et retourne voir cette étrange femme, et tente de la réanimer en la touchant à l'épaule. Dans un brusque sursaut, elle se retourne et dévisage l'homme, complétement affolée. L'horloge se remet à tourner, même plus vite que d'accoutumée, la poussière tourne autours d'eux, la nuit tombe. L'homme s'endort.
Le visiteur se réveille d'un sommeil sans rêves, dans un vieux lit de camp installé dans une sorte de cuisine, à côté de la femme. Il se lève, traîne sans comprendre mais sans s'inquiéter de sa présence ici, se dirige vers la porte d'entrée et tente de l'ouvrir avec échec. Soupirant, il retourne se coucher, marchant à pas réguliers rythmés par le tic-tac de l'horloge.
Dehors, les gens flânent toujours au hasard des rues.
- Spoiler:
- Je cache ce qui suit pour ne pas donner un avant-goût propagandiste à mon texte avant que vous ne l'ayez lu, car je sais bien que certains d'entre vous ici sont sensibles sur ce point et ses autres aspects aussi je respecte ce détail. Je tiens à préciser, non pas pour influencer de quelque manière les esprits mais seulement pour mieux vous faire appréhender l'état du miens et vous faire comprendre au possible le contexte de cette nouvelle, que si ce récit paraît fou, sans intérêt ou décalé, c'est une envie soudaine qui m'a pris d'écrire ceci, j'ai écris pour moi et je tiens à le partager avec vous, j'espère qu'il vous a plu et sinon, j'espère que je saurais vous satisfaire dans l'avenir après que vous m'ayez expliqué mes erreurs. Merci, redstar.
Dans les petites rues sinueuses du cinquième arrondissement de Paris, entre les vieilles façades inégales et face aux pavés foulés sans cesse par quelque touriste ou quelque couple flânant au hasard de ces sentiers urbains, se dresse un établissement particulier. L'enseigne en bois miteux n'indique même plus le nom du restaurant et l'aspect froid et mort de celui-ci encourage peu les passants à entrer.
La seule lumière éclairant l'intérieur est celle filtrant à travers les rideaux de la vitrine, laissant apercevoir une quantité de poussière en suspension. Le restaurant est assez petit, constitué d'une salle principale et d'un arrière-boutique. La salle de repas est plutôt vide, flanquée d'une demi-douzaine de tables épaissies par la poussière, délaissée depuis bien des années et accompagnées de chaises au portrait identique. Les murs sont ornés de lambris, surplombés d'une tapisserie verdâtre accueillant parfois une peinture démodée et terne. Une horloge au verre sale, accrochée haut sur le mur du fond émet le seul bruit du restaurant, un tic-tac régulier et monotone. Le comptoir, un gros meuble également en bois situé sur la gauche, est désert. Une clochette, collée à une toile d'araignée, est suspendue au dessus de la porte pour prévenir des éventuels client.
La porte s'ouvre, le clochette tinte et l'araignée se réfugie dans un coin. L'horloge semble s'arrêter, et la silhouette du nouveau venu semblait fend la poussière tranquillement installée dans l'air, soulevant également sous ses pas légers celle déposée sur le parquet.
L'homme tire une chaise sans bruit et s'assoit, le regard tourné vers le comptoir, l'air d'attendre. Personne ne vient. Le visiteur se racle la gorge, fait rouler ses doigts sur la table. Des bruits lui répondent venant de l'arrière-boutique. Quelques instants plus tard, une jeune et jolie femme arrive d'un pas dansant dans jusqu'à la table de l'homme et le fixe en souriant. L'horloge s'arrête et la poussière s'immobilise. La jeune fille, elle, ne bouge pas et continue de fixer le client interloqué, de son regard inexpressif accompagné d'un sourire large et chaleureux. Les minutes passent, du moins l'homme en a l'impression, et le regard de cette femme devient inquiétant.
L'homme se lève et se dirige vers la porte tout en surveillant son hôte. Une poussière dense et compacte recouvre les vitres. La porte ne s'ouvre pas. Alors il regarde autours de lui et retourne voir cette étrange femme, et tente de la réanimer en la touchant à l'épaule. Dans un brusque sursaut, elle se retourne et dévisage l'homme, complétement affolée. L'horloge se remet à tourner, même plus vite que d'accoutumée, la poussière tourne autours d'eux, la nuit tombe. L'homme s'endort.
Le visiteur se réveille d'un sommeil sans rêves, dans un vieux lit de camp installé dans une sorte de cuisine, à côté de la femme. Il se lève, traîne sans comprendre mais sans s'inquiéter de sa présence ici, se dirige vers la porte d'entrée et tente de l'ouvrir avec échec. Soupirant, il retourne se coucher, marchant à pas réguliers rythmés par le tic-tac de l'horloge.
Dehors, les gens flânent toujours au hasard des rues.
redstar- Nombre de messages : 120
Age : 30
Localisation : Lorraine
Date d'inscription : 28/07/2009
Re: Le vieux restaurant perdu dans le temps et la poussière
ah ben pour le coup, oui, il laisse un vrai sentiment d'étrangeté ce texte...
Des fautes que tu aurais pu éviter en le relisant néanmoins :
semblait fendre
dansantdans jusqu'à la table de l'homme
autours
D'autres maladresses et fautes d'orthographe mais dans l'ensemble tu as vraiment posé à la fois un univers et une énigme...
Pas mal Redstar, pas mal...
Des fautes que tu aurais pu éviter en le relisant néanmoins :
semblait fendre
dansant
autour
D'autres maladresses et fautes d'orthographe mais dans l'ensemble tu as vraiment posé à la fois un univers et une énigme...
Pas mal Redstar, pas mal...
boc21fr- Nombre de messages : 4770
Age : 54
Localisation : Grugeons, ville de culture...de vin rouge et de moutarde
Date d'inscription : 03/01/2008
Re: Le vieux restaurant perdu dans le temps et la poussière
Pour ma part, je trouve que le texte aurait dû s'efforcer de transmettre le même malaise en moins de mots ; sur une telle longueur, vu la faiblesse de ce qu'il, objectivement, se passe, j'ai trouvé l'ensemble assez ennuyeux, d'autant que l'écriture ne m'en a pas paru soignée.
Mes remarques :
« Le restaurant est assez petit, constitué d'une salle principale et d'un arrière-boutique. La salle de repas est plutôt vide, flanquée d'une demi-douzaine de tables épaissies par la poussière, délaissée depuis bien des années et accompagnées de chaises au portrait identique. Les murs sont ornés de lambris, surplombés d'une tapisserie verdâtre accueillant parfois une peinture démodée et terne. Une horloge au verre sale, accrochée haut sur le mur du fond émet le seul bruit du restaurant, un tic-tac régulier et monotone. Le comptoir, un gros meuble également en bois situé sur la gauche, est désert. Une clochette, collée à une toile d'araignée, est suspendue au dessus de la porte pour prévenir des éventuels client. » : la « sursaturation » en verbe « être » est aggravée, à mon avis, par la similarité de construction des trois premières phrases (sujet, verbe « être », attribut du sujet, apposition)
« la silhouette du nouveau venu semblait fend (« semble fendre », non ? Le reste du texte est au présent) la poussière tranquillement installée dans l'air, soulevant également (le gérondif ici me fait une impression bizarre, soit par sa forme, soit parce qu’une silhouette qui prend suffisamment de matière pour soulever quelque chose me fait tiquer) sous ses pas légers »
« Le visiteur se racle la gorge, fait rouler ses doigts sur la table » : je ne comprends pas à quoi correspond le geste de faire rouler ses doigts sur la table
« arrive d'un pas dansant dans jusqu'à (le « dans » est de trop, ou bien devrait introduire un complément qui manque) la table »
« tout en surveillant son hôte (« hôtesse », non ?) »
« complètement »
« la poussière tourne autour (et non « autours ») d'eux »
« tente de l'ouvrir avec échec (expression très inhabituelle, qui pourrait être intéressante dans un texte avec effets de style, mais l’écriture ici, par ailleurs, est assez neutre ; du coup cette expression incongrue donne vraiment une impression de maladresse à mon avis) »
Mes remarques :
« Le restaurant est assez petit, constitué d'une salle principale et d'un arrière-boutique. La salle de repas est plutôt vide, flanquée d'une demi-douzaine de tables épaissies par la poussière, délaissée depuis bien des années et accompagnées de chaises au portrait identique. Les murs sont ornés de lambris, surplombés d'une tapisserie verdâtre accueillant parfois une peinture démodée et terne. Une horloge au verre sale, accrochée haut sur le mur du fond émet le seul bruit du restaurant, un tic-tac régulier et monotone. Le comptoir, un gros meuble également en bois situé sur la gauche, est désert. Une clochette, collée à une toile d'araignée, est suspendue au dessus de la porte pour prévenir des éventuels client. » : la « sursaturation » en verbe « être » est aggravée, à mon avis, par la similarité de construction des trois premières phrases (sujet, verbe « être », attribut du sujet, apposition)
« la silhouette du nouveau venu semblait fend (« semble fendre », non ? Le reste du texte est au présent) la poussière tranquillement installée dans l'air, soulevant également (le gérondif ici me fait une impression bizarre, soit par sa forme, soit parce qu’une silhouette qui prend suffisamment de matière pour soulever quelque chose me fait tiquer) sous ses pas légers »
« Le visiteur se racle la gorge, fait rouler ses doigts sur la table » : je ne comprends pas à quoi correspond le geste de faire rouler ses doigts sur la table
« arrive d'un pas dansant dans jusqu'à (le « dans » est de trop, ou bien devrait introduire un complément qui manque) la table »
« tout en surveillant son hôte (« hôtesse », non ?) »
« complètement »
« la poussière tourne autour (et non « autours ») d'eux »
« tente de l'ouvrir avec échec (expression très inhabituelle, qui pourrait être intéressante dans un texte avec effets de style, mais l’écriture ici, par ailleurs, est assez neutre ; du coup cette expression incongrue donne vraiment une impression de maladresse à mon avis) »
Invité- Invité
Re: Le vieux restaurant perdu dans le temps et la poussière
Un drôle de texte qui s'appesantit un tout petit peu trop et auquel il manque un je ne sais quoi pour faire que l'ambiance devienne inquiétante au lieu d'être simplement étrange ; cependant, j'ai beaucoup aimé ce récit, même si j'ai tiqué sur certaines z'horribles fautes ; et puis ce "avec échec" de la fin m'a beaucoup surprise. Pourquoi pas : "sans succès" ?!
Invité- Invité
Re: Le vieux restaurant perdu dans le temps et la poussière
éthéré comme un rêve, rien de précis , juste une ambiance.
C'est loin d'être mauvais , particulièrement à cause de choses très personnelles dans ton écriture : par exemple :
C'est loin d'être mauvais , particulièrement à cause de choses très personnelles dans ton écriture : par exemple :
.délaissée depuis bien des années et accompagnées de chaises au portrait identique.
Invité- Invité
Re: Le vieux restaurant perdu dans le temps et la poussière
Bonjour, merci pour vos critiques.
J'ai vu les fautes telles que semblait fendre etc après avoir posté je m'en suis voulu ..
Donc je précise que c'était "fend" et pas semblait car le texte est au présent.
Le reste est aussi de l'inattention et c'est dommage que de telles fautes ternissent à chaque fois mes textes.
J'ai vu les fautes telles que semblait fendre etc après avoir posté je m'en suis voulu ..
Donc je précise que c'était "fend" et pas semblait car le texte est au présent.
Le reste est aussi de l'inattention et c'est dommage que de telles fautes ternissent à chaque fois mes textes.
redstar- Nombre de messages : 120
Age : 30
Localisation : Lorraine
Date d'inscription : 28/07/2009
Re: Le vieux restaurant perdu dans le temps et la poussière
J'aime beaucoup l'atmosphère surannée, l'aspect vieillot et poussièreux,l'ambiance étrange, le personnage "horloge" , et celui "poussière" mais quelque chose que je ne saurai expliciter m'a empêchée de rentrer complètement dans ce restaurant inquiétant, quelque chose d'impalpable m'a laissée sur le seuil.
J'ai quand même apprécié de pouvoir jeter ce coup d'oeil appréciateur.
Peut-être y reviendrai-je et oserai- je y déranger les toiles d'araignée.
J'ai quand même apprécié de pouvoir jeter ce coup d'oeil appréciateur.
Peut-être y reviendrai-je et oserai- je y déranger les toiles d'araignée.
Rebecca- Nombre de messages : 12502
Age : 65
Date d'inscription : 30/08/2009
Re: Le vieux restaurant perdu dans le temps et la poussière
oulà je sursature en appréciation...
oui comme socque le fait remarquer, sans doute la sursaturation en verbes être est une clé de ma légère frustration
oui comme socque le fait remarquer, sans doute la sursaturation en verbes être est une clé de ma légère frustration
Rebecca- Nombre de messages : 12502
Age : 65
Date d'inscription : 30/08/2009
Re: Le vieux restaurant perdu dans le temps et la poussière
J'ai aimé! Parce que j'apprécie beaucoup les retranscriptions d'ambiance comme ici. Tu le fais avec beaucoup de classe. Peut-être un peu trop explicite parfois, car une ambiance se doit aussi d'être suggérée. Un peu plus d'images ne m'aurait pas déplu pour en ajouter à la poésie du texte. Mais je m'éloigne et une critique comme ça ne sert à rien. Donc je me contente d'applaudir cette jolie performance.
Sergei- Nombre de messages : 315
Age : 109
Date d'inscription : 22/09/2008
Re: Le vieux restaurant perdu dans le temps et la poussière
j'y vois une allégorie de l'enfer, moi : ce type vient de mourir et c'est la peine qui lui a été assignée : vivre à tout jamais dans cet endroit insupportable
non ?
bon
non ?
bon
Re: Le vieux restaurant perdu dans le temps et la poussière
On peut interpréter ça comme ça, pourquoi pas. Libre est le lecteur, je n'y ai pas pensé.
redstar- Nombre de messages : 120
Age : 30
Localisation : Lorraine
Date d'inscription : 28/07/2009
Re: Le vieux restaurant perdu dans le temps et la poussière
...face aux pavés... sinon le ciel, qui peut-il y avoir d'autre ?
...La seule lumière éclairant l'intérieur est celle filtrant à travers les rideaux de la vitrine, laissant apercevoir une quantité de poussière en suspension... aprés vérification, action impossible. Ce sont les rideaux qui filtrent et non l'inverse.
Il y a tout de même beaucoup de poussière dans ce restaurant.
La construction de l'ensemble mériterait un bon coup de torchon.
...La seule lumière éclairant l'intérieur est celle filtrant à travers les rideaux de la vitrine, laissant apercevoir une quantité de poussière en suspension... aprés vérification, action impossible. Ce sont les rideaux qui filtrent et non l'inverse.
Il y a tout de même beaucoup de poussière dans ce restaurant.
La construction de l'ensemble mériterait un bon coup de torchon.
bertrand-môgendre- Nombre de messages : 7526
Age : 104
Date d'inscription : 15/08/2007
Re: Le vieux restaurant perdu dans le temps et la poussière
mentor a écrit:j'y vois une allégorie de l'enfer, moi : ce type vient de mourir et c'est la peine qui lui a été assignée : vivre à tout jamais dans cet endroit insupportable
non ?
bon
Un peu arbitraire ça.
Sergei- Nombre de messages : 315
Age : 109
Date d'inscription : 22/09/2008
Re: Le vieux restaurant perdu dans le temps et la poussière
Des petites maladresses, mais elles ne parviennent pas à diluer la belle étrangeté de ce texte. Beau travail ! J'ai hâte d'en lire d'autres de ce goût-là.
Lucy- Nombre de messages : 3411
Age : 47
Date d'inscription : 31/03/2008
Re: Le vieux restaurant perdu dans le temps et la poussière
se dresse un établissement particulier. L'enseigne en bois miteux n'indique même plus le nom du restaurant
"un établissement particulier" laisse présager de multiples choses mais quelque chose me semble coincer avec la suite, ce "même plus" puis "le nom du restaurant". Cette manière de dire les choses implique que le lecteur est déjà en possession de l'une ou l'autre info supplémentaire sur le lieu qui lui permettrait d'apprécier le fait que l'enseigne n'indique même plus le nom de cet endroit qui devrait pourtant être connu; or il n'en est rien, il y a un truc qui ne va pas vraiment à mes yeux.
et retourne voir cette étrange femme, et tente de la réanimer en la touchant à l'épaule. Dans un brusque sursaut, elle se retourne et dévisage l'homme,
- répétition de retourne
- la femme fixait l'homme qui s'est éloigné tout en la surveillant et voilà qu'il revient sur ses pas et la force à se retourner, or rien ne nous indique qu'elle avait bougé; elle le regardait fixement puis là, c'est l'inverse; il manque un élément qui collerait à cette surveillance exercée par l'homme.
L'atmosphère est étrange, intriguante et plaisante mais j'ai le sentiment que tu cherches trop à cultiver le mystère au point de délaisser certaines éléments et en pensant que ça se suffira à soi-même; ça n'est pas tout à fait le cas.
"un établissement particulier" laisse présager de multiples choses mais quelque chose me semble coincer avec la suite, ce "même plus" puis "le nom du restaurant". Cette manière de dire les choses implique que le lecteur est déjà en possession de l'une ou l'autre info supplémentaire sur le lieu qui lui permettrait d'apprécier le fait que l'enseigne n'indique même plus le nom de cet endroit qui devrait pourtant être connu; or il n'en est rien, il y a un truc qui ne va pas vraiment à mes yeux.
et retourne voir cette étrange femme, et tente de la réanimer en la touchant à l'épaule. Dans un brusque sursaut, elle se retourne et dévisage l'homme,
- répétition de retourne
- la femme fixait l'homme qui s'est éloigné tout en la surveillant et voilà qu'il revient sur ses pas et la force à se retourner, or rien ne nous indique qu'elle avait bougé; elle le regardait fixement puis là, c'est l'inverse; il manque un élément qui collerait à cette surveillance exercée par l'homme.
L'atmosphère est étrange, intriguante et plaisante mais j'ai le sentiment que tu cherches trop à cultiver le mystère au point de délaisser certaines éléments et en pensant que ça se suffira à soi-même; ça n'est pas tout à fait le cas.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
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