Au son des cloches de mon cœur

(J’ai recommencé à écrire un peu depuis hier. Voici une petite poésie vite faite pour me remettre dans le rythme.)

Au son des cloches de mon cœur
Qui font boum boum et puis se meurent,
Dans un silence résonnant,
Comme tes pas qui partent au vent.

Elle se balance au son des cloches,
La route longue où on s’aimait
Et s’évanouit comme une cloche
Où notre amour retentissait.

Au rythme doux de sons si proches :
Le blanc du vent sur les pinceaux :
Et cet amour sur le tableau
Qui devient blanc comme une cloche.

Si notre histoire est un linceul
(Qui me recouvre maintenant) :
Sur cette toile, elle est gravée ;
Et si, un jour, tu te sens seule,
Entends le vent qui s’est levé.

Près de tes rêves, sur la route,
Je t’attendrai, face à tes doutes,
Là-bas, là où sonnent les cloches.

je trouve le titre un peu long et certaines images un peu "forcées" car tu voulais absolument utiliser et ré-utiliser le mot CLOCHE. Par exemple "le tableau qui devient blanc comme une cloche", je vois pas bien.
J'aime bien le rythme des 2 x 4 syllabes, ça balance bien (comme une cloche ?), mais juste à la fin, ça se casse un peu à cause des finales muettes.
Allez, pour une reprise c'est pas si mal ! ;-)

J'aime assez ! j'aime le rythme, j'aime ce que tu racontes.

2 ou 3 détails que j'aime moins :
"boum boum ..."

"La route longue où on s’aimait" : j'aurais vu "La route longue où l'on s’aimait"

les reprises du mot "cloche"

par contre, j'aime beaucoup :
"Dans un silence résonnant"

la strophe débutant par "Si notre histoire est un linceul ..."

le blanc du vent sur les pinceaux
J'aime cette image. Malheureusement la répétition du mot "cloche" dont perso je ne trouve pas la sonorité jolie m'a vraiment gênée et empêchée de "rentrer dedans" comme on dit

Eh ben ! dis donc, Bob : "petite poésie vite faite..." ? Peut-être vite faite, mais quelle qualité !
C'est un genre de poésie que je trouve excellent : il faut lire à haute voix pour entendre la cadence et c'est vraiment bien balancé.
J'aurais juste mis : "Elle s'avance au son des cloches" pour avoir les 8 pieds... (suis maniaque, mais j'en peux rien, ça s'entend !).
Le texte a beaucoup de charme et exprime une très belle idée, dans une forme presque parfaite, alors, c'est du bon Bob!

Merdouille ! « Elle » m’a échappé !!! Et j’étais sûr du coup, en plus !

Comme quoi, avec « elle », faut toujours rester vigilant : on peut se prendre une baffe vite fait ! Et ça fait mal…

Maintenant, en plus, je n’ai même plus la prétention de dire que mes draps sont beaux… Je n’en ai même plus !

« Elle » m’a viré…

Ben, c’est bien fait pour moi, après tout ! Fallait pas que je joue avec « elle », les muettes sont les plus vicieuses, je vous le dis !

Pffff… Ouais, « « elle » s’avance », c’est bien. Ou « « elle » se berce », ça va aussi… Car, en tout cas, qu’ »elle » ne compte plus sur moi pour la bercer ! « Elle » n’a qu’à le faire elle-même…

*Extrêmement contrarié* (Merci SJB ! On reconnaît ses amis… Garde-la, va ! J’espère que tu la rendras heureuse, au moins, toi…)

:-))))) (On s’amuse comme on peut.)

Saint Jean-Baptiste a écrit:"petite poésie vite faite..."?

Bah ! En même temps, quand j’écris un texte pseudo- poétique, je ne reste pas dix heures pour trouver le mot qui convient :

J’écris la nuit quand mes idées sont plus claires, et je me relis le matin quand ma raison (j’en ai quand même un peu) reprend une part plus ou moins fictive (en ai-je ou n’en ai-je pas, tout compte fait ?) dans ma tête. Ça me permet de remettre les pieds (bien accrochés au sol) à niveau (raté pour cette fois) et d’y apporter une certaine cohérence. (Pas totale comme l’a fait remarquer Mentor avec la cloche qui devient blanche… Bien que, toutefois, après réflexion, je pense avoir trouvé une signification.)

Donc, en fait, on peut dire que l’intro en italique est là en partie (car elle est tout de même véridique) pour me protéger au cas où le texte serait hué par tout le monde… Quelle lâcheté !
Mais, après tout, il n’y a que Mentor qui est tombé dans le panneau… (Même s’il n’a dit ça que pour me rassurer !) ;-)

(Faut que j’apprenne à ne plus dire de conneries, moi... C’est pas bien de se casser comme ça ! On va dire que c’est de l’autodérision pure belge !)
:-))))

Bob a écrit:Mais, après tout, il n’y a que Mentor qui est tombé dans le panneau… (Même s’il n’a dit ça que pour me rassurer !) ;-)

comme tu y vas ! Combien de fois je dois te dire que je m'en fous de ces petits détails ? Je lis aussi à voix haute, ça balance, ça me plaît, ou c'est heurté et j'aime pas, point, m'en "balance" justement de ton ELLE qui bat de l'aile !
:-)))

Je retiens la même image que Zou "Le blanc du vent sur les pinceaux"... Très belle.
Pour le reste, un peu trop académique, le son "oche" qui me convient moyen... Mais l'ensemble du poème a un petit côté vieille ballade qui, parcontre, me plait. Ce vent qui souffle, cette attente... c'est joli.

Y a de l’idée et de la douceur dans ce poème mais :



Quelques vers me semblent sonner creux :

- Et s’évanouit comme une cloche



- Qui devient blanc comme une cloche.

- Je t’attendrai, face à tes doutes,



Et, d'autre part, la répétition de « cloche » ne me semble pas très heureuse. Ton poème ne peut pas véritablement parler à celui qui le lit si les reprises n’ont pas d’autre sens ni but que de rythmer le texte.

A mon goût, trop de fois le mot "cloche" dans le texte. Je trouve que ce n'est déjà pas un mot très heureux en soi question sonorité, mais répété si souvent, ça alourdit le tout.
Je n'aime pas trop non plus le "boum boum" et je ne savais pas qu'une cloche était blanche ;-)

Je préfère nettement ces deux strophes aux autres, à l'exception du vers avec la cloche blanche:

Au rythme doux de sons si proches :
Le blanc du vent sur les pinceaux :
Et cet amour sur le tableau
Qui devient blanc comme une cloche.

Si notre histoire est un linceul
(Qui me recouvre maintenant) :
Sur cette toile, elle est gravée ;
Et si, un jour, tu te sens seule,
Entends le vent qui s’est levé.

Je les trouve plus poétiques, harmonieux et mélodieux que le reste. Je trouve ton texte un bron trop académique dans la volonté de faire des rimes, d'insister à tout prix sur une idée et de vouloir mettre ces idées en vers "calculés"; ça aurait sans doute gagné en prose poétique ou en poésie plus libre. mais ce n'est que mon avis.

Ah, j'ai du mal aussi avec toutes ces cloches!

Sinon Bob, je trouve que tu te débrouilles pas mal, tes poésies sont chantantes, et j'accroche bien en fait. Tu dis que tu ne passes pas des heures à chercher le bon mot, tu devrais peut-être, ça serait encore moins conventionnel et moins commun, je pense que ça ne peut être que mieux, à essayer ? Faut voir si ça n'enlève pas les qualités du même coup ;0) En tout cas y a quelque chose