Nos aphorismes et pensées insensées

On se demande pourquoi. Pourquoi quoi ? Quoi faire de cette mode, cette affaire qui s'affirme & s'accommode à tout le monde. Tout le monde ?


La question serait " Peut-on être haut en couleurs dans un espace gris & saturé en apparences, peut-on être unique dans ce monde repu d'ignorance - & de présupposés - ? " Artistiques, visuels, vestimentaires...

Trop tard pour le débat philosophique, j'ai une bonne excuse et m'estime heureux de ne pas avoir à me lancer dans le parcours épique - contre cette mode qui, osons l'espérer, ne s'accommodera pas à nos aphorismes & pensées insensées.

Vers l'infini et au delà, comme disait l'autre. Moi je veux bien, mais pour aller au delà, cela présuppose que l'infini a bien une fin, sans quoi impossible de la dépasser. Or l'infini par définition n'a pas de fin. C'est donc un non sens. Moralité: plus jamais je ne ferais confiance à un Buzz l'éclair.

Et je fais la tête de page avec une bêtise pareille. Mon dieu. Ou va le monde? - "Vers l'infini et...!" - Ta gueule.

"...et l'au-delà ! " L'au-delà, L'Oh ! Deçà delà, l'eau de la...de la...de la...de la claire fontaine.

Tu n'as plus confiance en Buzz l'éclair ? Moi en ma maîtresse de maternelle. Cette révélation m'a complètement abbatue. Si a cet âge là, j'avais su qu'un spacionaute se baignait dans la cour de récréation...enfin, c'était peut-être une erreur d'attérissage !

l'eau potable
c'est pour plus tard
passible de la peine à ras-bord
c'est pas possible.
papoter, oui, probable
entouré d'nanas potables
décapotables
de p'tits nez
de pt'its nénés.

C'est pour ça en fait que personne ne se soucie de l'eau.

Proverbe Gay:
"Qui trop embrasse a mal dans le train!"
Proverbe latin:
"Si vis canem, para bel os!"(si tu veux un chien prépare un bel os) (pour:" si vis pacem para bellum" : si tu veux la paix prépare la guerre)

Bonjour Muzzo.
Si ça te dit, tu peux laisser un petit mot de présentation ici.
Concernant tes proverbes, ils seront prochainement déplacés là, les nouveaux fils étant généralement réservés aux textes (prose ou poésie).
Et n'hésite pas à lire ceci pour mieux comprendre le fonctionnement du site.

Et bienvenue sur ce forum !

Krystelle a écrit:
Concernant tes proverbes, ils seront prochainement déplacés là

Ben voilà, à peine le temps de prévenir que tes proverbes ont déjà été déplacés... Décidément, épatant ce site !

muzzo a écrit:Proverbe Gay:
"Qui trop embrasse a mal dans le train!"
Proverbe latin:
"Si vis canem, para bel os!"(si tu veux un chien prépare un bel os) (pour:" si vis pacem para bellum" : si tu veux la paix prépare la guerre)

Proverbe cantalous:
"La maison du Roquefort est toujours la meilleure!"

ouaim... des fois même moi je le fais, n'empêche que je rappelle : ici, si possible, ce sont NOS aphorismes et jolies ou marrantes pensées qui doivent figurer, pas celles des autres, style Coluche, Guitry ou Woody Allen
Y a quelques centaines d'autres sites pour ça, et spécialisés
voilà, c'était mon quart d'heure de flicage
;-)

mentor a écrit:ouaim... des fois même moi je le fais, n'empêche que je rappelle : ici, si possible, ce sont NOS aphorismes et jolies ou marrantes pensées qui doivent figurer, pas celles des autres, style Coluche, Guitry ou Woody Allen
Y a quelques centaines d'autres sites pour ça, et spécialisés
voilà, c'était mon quart d'heure de flicage
;-)

Mon inculture fait que je ne connaissais pas la préexistance de ces fortes pensées; on croit inventer...et puis...déception...trop tard! J'essaierai de me documenter et faire mieux la prochaine fois.
A beau mentor qui vient en juin!

muzzo a écrit:

mentor a écrit:ouaim... des fois même moi je le fais, n'empêche que je rappelle : ici, si possible, ce sont NOS aphorismes et jolies ou marrantes pensées qui doivent figurer, pas celles des autres, style Coluche, Guitry ou Woody Allen
Y a quelques centaines d'autres sites pour ça, et spécialisés
voilà, c'était mon quart d'heure de flicage
;-)

Mon inculture fait que je ne connaissais pas la préexistance de ces fortes pensées; on croit inventer...et puis...déception...trop tard! J'essaierai de me documenter et faire mieux la prochaine fois.
A beau mentor qui vient en juin!

mes plates excuses, muzzo, car si tu sais que tout cela est de toi, ben c'est de toi ! rien n'empêche d'inventer une phrase qui a déjà été dite, ou à peu près
ce qui m'a fait tiquer c'est qui trop embrasse mal au train car je suis sûr de la connaître déjà
mais je le redis : rien n'empêche que tu en sois aussi l'auteur, car personne ne peut tout connaître de tout ce qui a déjà été dit ou écrit dans le monde ;-)
j'aime bien ton dernier proverbe vite fait sur le gaz
avec toutes tes inventions, tu vas donc nous faire une salade de muzzo ? :-)))

Il n'y a pas d'offense ! j' affirme n'avoir jamais eu connaissance de ces belles pensées ,mais cela, en effet, n'empêche pas qu'elles aient déjà été dites. Ne dit-on pas "que les grands esprits se rencontrent"(pfffff... je pouffe).
-Esprit es-tu là
-Non , je suis las!!!

"entre fondue et pissaladière" c'est où ? Les Alpes de Haute Provence ?

ah non, ok, j'ai rien dit. Annecy ;-)

Mon âge avancé et la générosité de l'Etat qui assure ma retraite me permettent de passer une partie de l'année chez moi au pays de la fondue et autres tartiflettes et l'autre partie au pays de la pissaladière et de la socca.Le rêve en somme

muzzo a écrit:Mon âge avancé et la générosité de l'Etat qui assure ma retraite me permettent de passer une partie de l'année chez moi au pays de la fondue et autres tartiflettes et l'autre partie au pays de la pissaladière et de la socca.Le rêve en somme

le rêve, oui, chacun en a un, et si c'est le tien, ben tant mieux !
de mon côté je vis aussi mon rêve déjà aujourd'hui, dans un environnement où océan, mer et montagne jouent ensemble et où on ne mange pas ce que tu dis
mais tes menus me plaisent bien, je connais fondue, tartiflette et pissaladière
j'ai d'ailleurs toujours un peu de mal à distinguer pissaladière et tarte à l'oignon (ouille, j'ai peut-être gaffé là...)
la socca je connais pas, m'en vais voir sur google

galette chaude à base de pois chiches, ok

La langue du paysan à fourché quand il a voulu séduire une bêcheuse.
Il s'est pris un râteau.

pandaworks a écrit:La langue du paysan à fourché quand il a voulu séduire une bêcheuse.
Il s'est pris un râteau.

Bravo! j'apprécie!
La socca est plus que cette sobre définition. A l'origine cette "crèpe" était la nourriture du pauvre, celle en particulier des dockers, car elle est très nourrissante de par sa composition (farine de pois chiches + eau +huile d'olive + sel + poivre). D'autre part le plat de cuisson en tôle noire est largement huilé, puis on y verse une fine couche de pâte qui doit s'étaler toute seule et napper finement tout le fond avant d'être happé par un four à pain à plus de 350°. La cuisson est très rapide; on fractionne la "crêpe" et on la chiffonne en parts que l'on distribue. C'est simple et c'est bon.

pandaworks a écrit:La langue du paysan à fourché quand il a voulu séduire une bêcheuse.
Il s'est pris un râteau.

"Elle avait une sale binette" se dit-il , imitant le renard et les raisins.

Je ne sais pas si je suis dans le bon"espace", mais je vous propose cette fabulette:
Un âne, une rivière voulant traverser
Au départ et à l'arrivée dû payer!
Moralité:
Sire Ane aux deux berges raque!

On peut en trouver d'autres.

Aux infos:
"Sous la poussée des troupes aéroportées l'ennemi a reculé"
Normal:
Les paras, pluie de chair, bourrent!

Même pas honte!

A celui qui a dit:
"La vie n'est qu'une vieille culotte soutenue par les bretelles de l'espérance",je n'hésite pas à répondre:
"Je comprends mieux pourquoi quand les bretelles cassent, la vie n'est pas belle à voir!"

Chako Noir a écrit:Vers l'infini et au delà, comme disait l'autre. Moi je veux bien, mais pour aller au delà, cela présuppose que l'infini a bien une fin, sans quoi impossible de la dépasser. Or l'infini par définition n'a pas de fin. C'est donc un non sens. Moralité: plus jamais je ne ferais confiance à un Buzz l'éclair.

Cela fait écho à Pierre DAC:"Mon avenir est devant moi, mais chaque fois que je fais demi-tour, je l'ai dans le dos!"

Pourquoi" le vélo de Minus" n'a pas de guidon?
Il l'a acheté à "la vénus de Milo"!

Vé!!!l'anus de MILO!

Je sais , il faut une belle dose d'inconscience pour oser ça!

Les élans , sans élan, perdent leur allant à en perdre haleine.
C'est une baleine qui me l'a dit.

pandaworks a écrit:Les élans , sans élan, perdent leur allant à en perdre haleine.
C'est une baleine qui me l'a dit.

Du vent, du vent à en perdre baleine,
dit le parapluie

Pili a écrit:

pandaworks a écrit:Les élans , sans élan, perdent leur allant à en perdre haleine.
C'est une baleine qui me l'a dit.

Du vent, du vent à en perdre baleine,
dit le parapluie

à un corsaire aux crochets d'un corsage croisé.
Dick the rouge.
Maudit Dick !

INDELICATESSE

Lady Di
L’a dit !
Elle l’a dit,
L’indélicate,
A Lady Cath’ !
Et qu’a-t-elle dit
Là, à midi,
Dis, l’ami ?
Elle a dit,
Dans un lit d’ami
La maladie
De milady,
N’est qu’un mal à demi !
De Lady Cath’ est-ce
Une indélicatesse ?

je dis, mais ne dis jamais rien.
Je raconte, mais ne raconte jamais rien.
Au bout du compte, ce qu'ils retiennent c'est l'important : pas grand chose.
Ils ne nous ressemblent pas, n'aiment pas ce que nous aimions, ne connaissent rien de l'histoire de l'art. Pour eux la "Renaissance" est une époque, évidée de tout, un titre voilà tout.
Je me souviens de rien
Si ce n'est que non.
J'étais pas comme ça
À leur âge.
je me souviens d'un banc. je me souviens d'un moment. Je me souvient face à ce banc, accroché au mur, pendu à une cimaise : un Bacon.
Je me souviens y être resté longtemps.
Je me souviens, plus loin : un Basquia
C'était au sable d'Olonnes
je me souviens de ces baffes-là. encore plus loin, être resté devant la source "Guernica", avoir adoré ça.
Je me souviens ce midi avoir déjeuné avec un sémiologue de renom, il a dit :
Je me souviens d'une chose :
Une génération de savoir
Une génération à refouler
Une génération à produire.
Il en a été toujours ainsi, depuis que le monde est monde.
C'est cyclique.
J'ai compté sur mes doigts.
En effet.
Je me souviens de n'avoir pas aimé les schémas.
Je me souviens de toi
D' Alechinsky aussi
De Pages
De Rubens ou la chair des anges
Personne n'est d'accord
Je me souviens aimer les intellectuels pour ce qu'ils sont
Êtres profondément inutiles.
Un peu comme l'art.
Beaucoup comme l'art.
Les érudits, n'en parlons pas.
J'en fais partie.
Je me souviens de n'avoir pas envie de baisser les bras.
Je me souviens être fatigué
Tant de mémoire me pèse
Je me souviens
Enseigner pour rien
Ça je m'en souviens bien

Ensemble, nous regardions pousser la fin des haricots.
Sous l'éclair de ces mois de merde, l'attente latente, patentée.
Nous n'avons rien tenté de plus. Pas moins.

Pas moins, mais on a osé espérer que l'attente de la fin des patates n'était pas si latente que l'affirmait de Panda à propos des haricots. C'était compter sans la patente, certificat constatant la fin des ronds...on s'est heurté à un mur, le final n'en fut que plus dur.


Nous non plus ne tenterons rien de plus.

L'aigreur est parfois telle que certains n'ont pu naître que cornichons :-)

L'aigreur est parfois telle que certains n'ont pu naître que cornichons :-)

Hi ! Hi ! Hi !

Sahkti a écrit:L'aigreur est parfois telle que certains n'ont pu naître que cornichons :-)

Ils sont aussi cons qu'ombres!

Et même pas masqués!

Entendu d'un journaliste couvrant les J.O. :

il s'est fait sortir d'entrée

bel oxymore, n'est-il pas ?
:-))

Le vice est jouissance
Et de ses petites manies
Illumine les cœurs enfouis
Sous une carapace de la bienséance
Dans un monde peuplé de saints
La bienséance au tombeau
Et le vice appelé morale
Coulera par bonheur
Par nos sexes libérés de toutes contraintes
Le concept du bonheur enterré
Nous jouirons enfin
Se masturbant sur ces grattes-ciels
Où végétation auras repris son droit
Dans ce monde peuplé de gens normaux
La folie innée ou enseignée pour les retardés
Le souvenir de nos pères prisonniers
Le souvenir de nos mères acharnées
Jamais plus
Un grand cri d’alarme sonnera
Et vous saurez gens d’illusions
Que le temps est arrivé
D’enterrer la contenance des autres