temps reel
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Tristan
Hellian
aigrefin
7 participants
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temps reel
à l'instant des jours vise -à-vis,
grace à ces vieux ponts hourdis
ces créatures aux coeurs lassés
gagnent un lointain sommeil de sablier
ici la clarté volubile osant s'être brisée
sur ton visage toujours tiede
des pétales y butinent la lumière
et épingle la soie sous leurs vers
maintenues par un fil timide
l'absence volatile frappant au ciel
comme la victime les traits du mal
de ses phalanges noue les plumes
en toutes fins notre infortune.
< Merci de corriger ou faire corriger les fautes avant de poster.
Et prière de lire ou relire attentivement notre page d'accueil.
La Modération >
.
grace à ces vieux ponts hourdis
ces créatures aux coeurs lassés
gagnent un lointain sommeil de sablier
ici la clarté volubile osant s'être brisée
sur ton visage toujours tiede
des pétales y butinent la lumière
et épingle la soie sous leurs vers
maintenues par un fil timide
l'absence volatile frappant au ciel
comme la victime les traits du mal
de ses phalanges noue les plumes
en toutes fins notre infortune.
< Merci de corriger ou faire corriger les fautes avant de poster.
Et prière de lire ou relire attentivement notre page d'accueil.
La Modération >
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aigrefin- Nombre de messages : 57
Age : 46
Date d'inscription : 23/02/2010
Re: temps reel
aigrefin,
J'ai pris connaissance de votre texte avec, en arrière-plan,à l'esprit, votre échange un peu amer sur le fil « réponse aux commentaires ».
Je crois que personne ne doute de votre sincérité ni de l'émotion qui sous-tend votre poème. Il est vrai que l'on attend beaucoup du premier texte publié sur un siteà vocation littéraire comme celui-ci et je comprends votre réaction. Prenez patience en vous persuadant que nous avons tous, à un moment , un peu vécu cela.
S'agissant de votre poème, voici mon appréciation :
À première lecture, je le trouve quelque peu confus, trop « dense »
Vous dites que vous avez écrit «à voue brûler l'âme ». On sent, en effet, cette fièvre, peut-être trop, finalement. Le lecteur a besoin de respirer et là, je vous confie que j'ai ressenti quelque chose de l'ordre de l'étouffement. Peut-être l'absence de ponctuation y est-elle pour quelque chose.
Par ailleurs, certaines expressions m'ont échappé :
Ainsi, que signifie «à l'instant des jours vise -à-vis,» ?
De même, si je comprends l'image de« la clarté volubile se brisant sur le visage tiède » (l'idée de clarté volubile étant plutôt belle), je trouve que vous en altérez la dynamique par une formule empesée : « osant s'être brisée ». Pour conserver la légèreté de la métaphore, il eût été préférable de faire l'économie de cette expression un tantinet maniérée.
Enfin, les 4 derniers vers restent trop rétifs à ma lecture réitérée :
Qu'est-ce que « cette absence volatile frappant au ciel » ?
Et je ne suis pas du tout sûr de leur cohérence syntaxique, notamment:
comme la victime les traits du mal
de ses phalanges noue les plumes
en toutes fins notre infortune.
ce « en toutes fins» me paraît bien inutile.
Voilà, je ne doute pas, je le répète, de la sincérité de votre écriture, mais je pense qu'elle doit s'accompagner d'un travail d'élaboration et de recherche de fluidité plus importants.
J'ai pris connaissance de votre texte avec, en arrière-plan,à l'esprit, votre échange un peu amer sur le fil « réponse aux commentaires ».
Je crois que personne ne doute de votre sincérité ni de l'émotion qui sous-tend votre poème. Il est vrai que l'on attend beaucoup du premier texte publié sur un siteà vocation littéraire comme celui-ci et je comprends votre réaction. Prenez patience en vous persuadant que nous avons tous, à un moment , un peu vécu cela.
S'agissant de votre poème, voici mon appréciation :
À première lecture, je le trouve quelque peu confus, trop « dense »
Vous dites que vous avez écrit «à voue brûler l'âme ». On sent, en effet, cette fièvre, peut-être trop, finalement. Le lecteur a besoin de respirer et là, je vous confie que j'ai ressenti quelque chose de l'ordre de l'étouffement. Peut-être l'absence de ponctuation y est-elle pour quelque chose.
Par ailleurs, certaines expressions m'ont échappé :
Ainsi, que signifie «à l'instant des jours vise -à-vis,» ?
De même, si je comprends l'image de« la clarté volubile se brisant sur le visage tiède » (l'idée de clarté volubile étant plutôt belle), je trouve que vous en altérez la dynamique par une formule empesée : « osant s'être brisée ». Pour conserver la légèreté de la métaphore, il eût été préférable de faire l'économie de cette expression un tantinet maniérée.
Enfin, les 4 derniers vers restent trop rétifs à ma lecture réitérée :
Qu'est-ce que « cette absence volatile frappant au ciel » ?
Et je ne suis pas du tout sûr de leur cohérence syntaxique, notamment:
comme la victime les traits du mal
de ses phalanges noue les plumes
en toutes fins notre infortune.
ce « en toutes fins» me paraît bien inutile.
Voilà, je ne doute pas, je le répète, de la sincérité de votre écriture, mais je pense qu'elle doit s'accompagner d'un travail d'élaboration et de recherche de fluidité plus importants.
Hellian- Nombre de messages : 1858
Age : 74
Localisation : Normandie
Date d'inscription : 14/02/2009
Re: temps reel
Au seuil des jours vise-à-vis,
Grace à ces vieux ponts hourdis,
Nos créatures aux coeurs enlacés
S'en vont, lointain sablier.
Ici, clarté volubile s'étant brisée
Sur ton visage toujours tiède,
Les pétales d'une chére lumière
Epinglent la soie sous leurs vers.
Maintenues à un fil timide,
L'absence, mon ange, frappant au ciel
Je tremble en mes traits frêles,
Phalanges qui noue les plumes
En toutes fins notre infortune.
Merci à Hellian et à la Patience clinique.
Grace à ces vieux ponts hourdis,
Nos créatures aux coeurs enlacés
S'en vont, lointain sablier.
Ici, clarté volubile s'étant brisée
Sur ton visage toujours tiède,
Les pétales d'une chére lumière
Epinglent la soie sous leurs vers.
Maintenues à un fil timide,
L'absence, mon ange, frappant au ciel
Je tremble en mes traits frêles,
Phalanges qui noue les plumes
En toutes fins notre infortune.
Merci à Hellian et à la Patience clinique.
aigrefin- Nombre de messages : 57
Age : 46
Date d'inscription : 23/02/2010
Re: temps reel
J'ai l'impression en effet d'une fièvre, d'une hâte aussi et que tu déverses des mots qui te brûlent...presque comme pour t'en débarrasser.
Je sens plus de douleur que de plaisir dans ton écriture... (Peut-être je me trompe...) et cela entraine aussi un certain recul chez le lecteur qui ne veut/peut pas prendre en charge cette douleur : il lit pour son plaisir
Et pour parvenir à prendre du plaisir à l'expression de la douleur d'un autre, il faut que cet autre ait fait le travail difficile de la rendre " consommable" ( je mets plein de guillemets à ce mot un peu incongru, simplement je n'en trouve pas de plus parlant).
Au seuil des jours vise-à-vis, vis à vis
Grâce à ces vieux ponts hourdis,
Nos créatures aux coeurs enlacés Je suis perplexe sur ce terme : créatures. Des personnages de fiction ? Ou bien tu veux parler de toi et de ta bien aimée ?S'en vont, lointain sablier. ça aussi, j'aime beaucoupIci, clarté volubile s'étant brisée belle image
Sur ton visage toujours tiède,
Les pétales d'une chère lumière
Epinglent la soie sous leurs vers.
Maintenues à un fil timide, ( c'est l'absence qui est maintenue, non ?)
L'absence, mon ange, frappant au ciel
Je tremble en mes traits frêles,
Phalanges qui nouent les plumes
En toutes fins notre infortune.
Je sens plus de douleur que de plaisir dans ton écriture... (Peut-être je me trompe...) et cela entraine aussi un certain recul chez le lecteur qui ne veut/peut pas prendre en charge cette douleur : il lit pour son plaisir
Et pour parvenir à prendre du plaisir à l'expression de la douleur d'un autre, il faut que cet autre ait fait le travail difficile de la rendre " consommable" ( je mets plein de guillemets à ce mot un peu incongru, simplement je n'en trouve pas de plus parlant).
Au seuil des jours vise-à-vis, vis à vis
Grâce à ces vieux ponts hourdis,
Nos créatures aux coeurs enlacés Je suis perplexe sur ce terme : créatures. Des personnages de fiction ? Ou bien tu veux parler de toi et de ta bien aimée ?S'en vont, lointain sablier. ça aussi, j'aime beaucoupIci, clarté volubile s'étant brisée belle image
Sur ton visage toujours tiède,
Les pétales d'une chère lumière
Epinglent la soie sous leurs vers.
Maintenue
L'absence, mon ange, frappant au ciel
Je tremble en mes traits frêles,
Phalanges qui nouent les plumes
En toutes fins notre infortune.
Invité- Invité
Re: temps reel
Globalement, je trouve que le texte a du bon, mais reste un peu "brut". Je m'explique : on a les images, le ressenti, la fièvre, mais le poème gagnerait à être allégé, ne serait-ce qu'en faisant deux ou trois strophes, par exemple, ou en faisant des vers moins denses (mais ça, c'est un avis personnel, et je sais bien que certains préfèrent la poésie "dense").
En tout cas, la matière y est
En tout cas, la matière y est
Re: temps reel
Je trouve ton poème intéressant c'est pourquoi je me suis un peu amusée dessus, ne m'en veux pas !
A l'instant des jours vise à-vis,
Grâce à ces vieux ponts hourdis
Les créatures aux coeurs lassés
Gagnent un lointain sommeil de sablier
Ici la clarté volubile osent s'être brisée
Sur ton visage toujours tiède
Des pétales y butinent la lumière
En épinglant la soie sous leurs vers
Maintenue par un fil timide
L'absence volatile frappe au ciel
Et, comme une victime, les traits du mal
De ses phalanges noue les plumes
En toutes fins notre infortune.
A l'instant des jours vise à-vis,
Grâce à ces vieux ponts hourdis
Les créatures aux coeurs lassés
Gagnent un lointain sommeil de sablier
Ici la clarté volubile osent s'être brisée
Sur ton visage toujours tiède
Des pétales y butinent la lumière
En épinglant la soie sous leurs vers
Maintenue par un fil timide
L'absence volatile frappe au ciel
Et, comme une victime, les traits du mal
De ses phalanges noue les plumes
En toutes fins notre infortune.
Cythéria- Nombre de messages : 120
Age : 45
Date d'inscription : 22/02/2010
Re: temps reel
rendue moins opaque et compact grâce à la simple mise en forme de Cythéria, j'arrive à mieux apprecier le texte,
de belles images, et de belles associations de mots,
j'aime assez les trois derniers vers,
ainsi que :
de belles images, et de belles associations de mots,
j'aime assez les trois derniers vers,
ainsi que :
Des pétales y butinent la lumière
En épinglant la soie sous leurs vers.
Iryane- Nombre de messages : 314
Age : 43
Localisation : là où je dois être ...enfin, sans certitude.
Date d'inscription : 26/01/2010
Re: temps reel
Il y a de ci de là des éléments qui valent la peine dans ce texte mais accumulés de la sorte, ils donnent à l'ensemble une richesse presque trop dense. C'est comme si dans chaque vers se cache une idée qui vaut bien un texte à elle seule, que tu éprouves le besoin de dire beaucoup sans forcément savoir comment le formuler. Attention, cela ne veut pas dire que tu ne sais pas comment écrire mais plutôt que tu ne sais pas vraiment à quel thème (ou terme) accorder tes priorités et tu préfères dès lors tout regrouper dans un seul texte, au risque de l'alourdir ou de le rendre un peu confus.
Il y a aussi, je pense, une question d'aération qui joue, un manque de respiration de ci de là, mais dans l'ensemble, je trouve qu'il y a de bonnes choses et que ça vaudrait la peine de les développer de manière plus "légère".
Il y a aussi, je pense, une question d'aération qui joue, un manque de respiration de ci de là, mais dans l'ensemble, je trouve qu'il y a de bonnes choses et que ça vaudrait la peine de les développer de manière plus "légère".
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: temps reel
C'est un peu comme si la disposition s'était pris les pieds dans un tapis. J'ai la sensation qu'en agençant différemment le tout, cela passerait mieux. Parce qu'il y a de belles choses, ici, mais elles ne sont pas mises en valeur.
Lucy- Nombre de messages : 3411
Age : 46
Date d'inscription : 31/03/2008
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