Heure farouche
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Plotine
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jaon doe
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Heure farouche
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jaon doe- Nombre de messages : 169
Age : 113
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Date d'inscription : 05/02/2010
Heure farouche
Bonsoir,
Les prémices de la Fête des Mères ?
Un texte nombriliste écrit par quelqu'un qui regrette de ne pas avoir été étranglé par le cordon ombilical ?
Sans grand intérêt, sauf la forme bien ciselée et l'écriture acérée !
Je voudrais recommander l'adresse d'un bon psy ... Je n'en connais pas malheureusement pas ! Y en a-t-il d'ailleurs ? La question est d'actualité !
Merci pour le pseudo qui donne toute liberté au commentateur !
Amicalement,
Midnightrambler
Les prémices de la Fête des Mères ?
Un texte nombriliste écrit par quelqu'un qui regrette de ne pas avoir été étranglé par le cordon ombilical ?
Sans grand intérêt, sauf la forme bien ciselée et l'écriture acérée !
Je voudrais recommander l'adresse d'un bon psy ... Je n'en connais pas malheureusement pas ! Y en a-t-il d'ailleurs ? La question est d'actualité !
Merci pour le pseudo qui donne toute liberté au commentateur !
Amicalement,
Midnightrambler
midnightrambler- Nombre de messages : 2606
Age : 70
Localisation : Alpes de Haute-Provence laclefdeschamps66@hotmail.fr
Date d'inscription : 10/01/2010
Re: Heure farouche
Eh bien personnellement je le trouve vrai ce texte, sincère. C'est un cri de l'enfant d'autrefois mais aussi un cri de mère, un cri de femme qui dit l'attente, la patience d'espérer ; un témoignage presque. Certaines phrases ne peuvent pas laisser insensible. C'est un regret aussi, de ceux qui nous poursuivent, longtemps après :
Les plaintes douces du vent
frôlant les feuilles
et cet infime murmurant
malgré soi
ne me berçaient pas, mère.
Les plaintes douces du vent
frôlant les feuilles
et cet infime murmurant
malgré soi
ne me berçaient pas, mère.
Invité- Invité
Re: Heure farouche
Un cri sans doute, sincère oui, bien écrit, expressif... mais qui m'indiffère, peut-être parce que trop bien léché, justement, pour un cri. J'ai senti le texte travaillé, pas un poil qui dépasse, aligné pour la parade.
Invité- Invité
Re: Heure farouche
Ce texte dit bien la douleur d'être larguée en ce monde quand on est loin de recevoir la douceur qui pourrait consoler.
La solitude consubstantielle à la vie peut être plus lourde à porter en certaines circonstances qu'en d'autres. Oui parfois on sait qu'on est dans la survie et pas dans la plénitude (fantasmée ? je ne crois) d'une vie qui peut s'offrir en partage.
Je comprends bien ce texte et le vois plutôt comme une tentative de description d'un sentiment assez répandu (le mal de mère) et pas particulièrement nombriliste.
Alors après ça ne veut pas dire qu'on n'arrivera jamais à vivre sa vie et encore heureux, mais la littérature permet de mettre en mot, et ici assez joliment, ces sentiments qui gisent et nostalgisent.
La solitude consubstantielle à la vie peut être plus lourde à porter en certaines circonstances qu'en d'autres. Oui parfois on sait qu'on est dans la survie et pas dans la plénitude (fantasmée ? je ne crois) d'une vie qui peut s'offrir en partage.
Je comprends bien ce texte et le vois plutôt comme une tentative de description d'un sentiment assez répandu (le mal de mère) et pas particulièrement nombriliste.
Alors après ça ne veut pas dire qu'on n'arrivera jamais à vivre sa vie et encore heureux, mais la littérature permet de mettre en mot, et ici assez joliment, ces sentiments qui gisent et nostalgisent.
Rebecca- Nombre de messages : 12502
Age : 65
Date d'inscription : 30/08/2009
Re: Heure farouche
Un texte qui me parle et que j'aime fort. Bien léché certes, comme on édulcore ses reproches lorsqu'on espère encore quelque chose de celle à qui on fait ses doléances...
Invité- Invité
Re: Heure farouche
Je ne commente jamais les textes anonymes... mais celui-ci m'a touché particulièrement, bien sûr par son sujet, ensuite par son écriture qui n'arrive pas par hasard. Je n'en dirais pas plus.
Re: Heure farouche
Je ne suis pas sûr d'avoir tout compris du texte, en tout cas pas aussi clairement que les précédentes commentatrices, mais il m'a laissé un malaise diffus, et une tristesse, ce qui me porte à penser qu'au-delà de cette écriture proprette, il touche à des sentiments difficilement exprimables en mots. Cela dit, je pense qu'il parle peut-être plus aisément aux femmes.
silene82- Nombre de messages : 3553
Age : 66
Localisation : par là
Date d'inscription : 30/05/2009
Re: Heure farouche
Eh bien je ne dois pas être une femme alors. Ce texte n'éveille aucune émotion en moi. Certains passages me déplaisent même. "La croûte de pain sans la mie", je comprends bien sûr mais je trouve que la métaphore est laide.
Plotine- Nombre de messages : 1962
Age : 81
Date d'inscription : 01/08/2009
Re: Heure farouche
Je ne suis pas une femme mais ce n'est pas le genre de texte qui me laisse indifférent !
C'est très beau et très triste, l'essence même de la mélancolie...
Assez féminin il est vrai comme peut l'être l'attente, mais je ne crois pas que les femmes soient seules à envisager l'existence comme le creuset d'une alchimie où le sublime s'atteint rarement et où rêves et espoirs se dissipent dans une atmosphère délétère...
C'est très beau et très triste, l'essence même de la mélancolie...
Assez féminin il est vrai comme peut l'être l'attente, mais je ne crois pas que les femmes soient seules à envisager l'existence comme le creuset d'une alchimie où le sublime s'atteint rarement et où rêves et espoirs se dissipent dans une atmosphère délétère...
boc21fr- Nombre de messages : 4770
Age : 53
Localisation : Grugeons, ville de culture...de vin rouge et de moutarde
Date d'inscription : 03/01/2008
Re: Heure farouche
Beaucoup de résignation, d'amertume presque. Je ne trouve pas le texte particulièrement sexualisé, je dirais même qu'il ne s'occupe pas de l'identité du narrateur, et c'est précisément sa force. La seule certitude est le ressenti en avertissement, comme si l'auteur m'avait précédé dans l'expérience introspective de l'age, un vrai prêt de binocles.
Jérémie- Nombre de messages : 412
Age : 46
Localisation : Sixfeetunder
Date d'inscription : 27/03/2010
Re: Heure farouche
La " défaite des mères " je partage le ton de ce texte.
Ba- Nombre de messages : 4855
Age : 71
Localisation : Promenade bleue, blanc, rouge
Date d'inscription : 08/02/2009
Re: Heure farouche
Merci à vous tous. Vos commentaires me touchent beaucoup. Avoir un écho, se sentir en harmonie avec... c'est du tout bon !
Quant à toi Midnightrambler, je crois qu'il est inutile de dire que je ne te félicite pas pour ta franchise et ton courage !
Pas besoin de psy pour moi, je ne me cache pas derrière un pseudo quelconque ni dans l'anonymat.
Si tu t'avises de me faire une bise à l'oeil (gratuite, donc ?) méfie-toi !
Quant à toi Midnightrambler, je crois qu'il est inutile de dire que je ne te félicite pas pour ta franchise et ton courage !
Pas besoin de psy pour moi, je ne me cache pas derrière un pseudo quelconque ni dans l'anonymat.
Si tu t'avises de me faire une bise à l'oeil (gratuite, donc ?) méfie-toi !
midnightrambler a écrit:Bonsoir,
Les prémices de la Fête des Mères ?
Un texte nombriliste écrit par quelqu'un qui regrette de ne pas avoir été étranglé par le cordon ombilical ?
Sans grand intérêt, sauf la forme bien ciselée et l'écriture acérée !
Je voudrais recommander l'adresse d'un bon psy ... Je n'en connais pas malheureusement pas ! Y en a-t-il d'ailleurs ? La question est d'actualité !
Merci pour le pseudo qui donne toute liberté au commentateur !Amicalement,
Midnightrambler
Invité- Invité
Re: Heure farouche
Puissance et beauté sont des ingrédients incontournables de ce texte mais il y a aussi une certaine forme de nombrilisme qui devient un brin exaspérante car de ci de là, à travers l'autre, c'est avant tout de soi que l'on parle et rien de tel que le reproche que l'on formule à l'égard d'une mère pour cela. C'est très léger mais présent.
Ceci dit, ça n'enlève rien à la force du cri poussé qui paraît très sincère et n'en est dès lors que plus beau, parce que venant du ventre.
Par ailleurs, j'apprécie la poésie de certaines images et la torpeur qu'elles font naître, notamment dans l'esquisse de l'attente.
Ceci dit, ça n'enlève rien à la force du cri poussé qui paraît très sincère et n'en est dès lors que plus beau, parce que venant du ventre.
Par ailleurs, j'apprécie la poésie de certaines images et la torpeur qu'elles font naître, notamment dans l'esquisse de l'attente.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
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