Tu vis dans un beau pays
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Tu vis dans un beau pays
Tu vis dans un beau pays¤
Au fond d’une impénétrable foret
Je me suis assis pour regarder l’ici
Le bruit des migrants me surpris
Je pus alors voir les lucioles perdues
Lever leur petite flamme de vertu
Elles n’attentaient plus rien du passé
¤
La forêt se régénérait sans aucune aide
Les lierres habillaient tous les troncs
L’oiseau grappillait les bourgeons
Pour enfanter mille belles pousses
Et le sol se nourrissait sous la mousse
Le silence embrassa ma pensée laide
¤
Elle ne voulait plus s’interroger
Savoir ce que la vie de la ville
Pouvait lui apporter de non vile
Elle se sentait citoyenne de tout, de rien
Elle ne pouvait prouver ce que le bien
Avait de juste pour la réconforter
Dans la grande cité où la misère la frappait
¤
Les lucioles chuchotaient du demain
Pourraient t’elles encore brûler sana gêne
La flamme vive que leur apportait sereine
La ferveur du bonheur, ancrée à la sagesse
De ceux dont l’hardiesse n’avait pas la paresse
Et qui menaient une guerre utile au malsain
¤
Ma pensée trop endommagé dans la grisaille
S’est jetée comme une obsédée sur les déchets
Rien de complaisant ne pu sitôt la rassurer
Elle voulut écouter les trop bons conseils
De ceux qui construisent votre vie au sommeil
De leurs fausses vérités servies aux bonnes ouailles
¤
Mais là ; dans ces débris de vie, squelettes puants
Les lucioles se turent pour soudain me prévenir
La grande lumière va se lever pour te dire
Pose lui tes questions, celle de ton grand cœur
N’ai de pudeur, si sage est ta raison au labeur
Ne la regarde pas étonne ce n’est pas un revenant
¤
Ecoute, écoute bien toi qui souffre de leurs mots
Tous voudraient mais ils ne peuvent au sortilège
De leur grand désir de pouvoir faire florilège
Au bonheur, au grand bonheur de ta rageuse cité
Ils disent pour te laisser croire qu’eux ils pourraient
N’écoute pas ils bavent leurs mensonges idiots
¤
Ils inventent pour être les premiers au pouvoir
Ils ne t’écoutent, ils s’écoutent prendre sûr
Avec leurs familles et leurs amis en bordure
Le pouvoir absolu pour mieux t’asservir toi
Qui n’est ni beau, ni riche, ni puissant ma foi
Pour qu’ils pensent à débattre de ton désespoir
¤
Regarde bien la presse t’éduque, les puissants
Volent les usines pour les revendre à ceux
A qui tu paies sur ton petit revenu, ton généreux
Impôt qu’ils dilapident pour leurs besoins
Trop, bien trop personnel, c’est ton acte de soutien
Qu’ils t’obligent à exécuter sans ton consentement
¤
Tu vis dans un beau pays, riche pays pour certains
Les moutons de panurges, ces militants endoctrinés
Qui ont perdu le sensé du bon raisonnement
Montent vers les urnes comme au servile abattoir
Car même les urnes le pouvoir ne veut savoir
Ecoute les, pour eux le non est un foutoir pas sain
¤
Et la lumière commença à ne plus vouloir m’éclairer
Son intensité baissa, d’un infime crépitement
Je pus percevoir une voix qui me dit encore
Cela je voulais te dire, mais tant de choses restent
A te dire, pour que tu puisses réfléchir bien leste
Loin de la peste contagieuse qu’ils vous injectent
¤
Voit la foret, on ne lui parle pas, jamais un mot
Mais elle vit, loin des tentations, loin des bruits
Elle attend sage la mort que les humains lui servent
Dans leur stupidité et seule elle ne peut se défendre
Mais elle sera vengée, quand l’humain s’apercevra
De sa bêtise quand l’heure ne sera plus à la féria
¤
Ma pensée s’est endormie sur le lit de sa raison
Solitaire elle pouvait vivre, sans être sollicitée
Seule l’idée que sa destruction dissiperait
Son grand malaise la consola, elle la solitaire
Elle se garderait de vivre de mendicités amères
Répandus par les démagogues du bulletin de salon.
¤
Mon rêve se réveilla et les lucioles, attachantes
Me firent comprendre que je ne pouvais rester là
Qu’ici on ne se disait jamais rien, gentil on me pria
De retrouver là bas d’autres lucioles de protection
Dont la flamme, humble flamme sans ambition
Converserait simplement de sa vie émouvante
¤¤¤
Au fond d’une impénétrable foret
Je me suis assis pour regarder l’ici
Le bruit des migrants me surpris
Je pus alors voir les lucioles perdues
Lever leur petite flamme de vertu
Elles n’attentaient plus rien du passé
¤
La forêt se régénérait sans aucune aide
Les lierres habillaient tous les troncs
L’oiseau grappillait les bourgeons
Pour enfanter mille belles pousses
Et le sol se nourrissait sous la mousse
Le silence embrassa ma pensée laide
¤
Elle ne voulait plus s’interroger
Savoir ce que la vie de la ville
Pouvait lui apporter de non vile
Elle se sentait citoyenne de tout, de rien
Elle ne pouvait prouver ce que le bien
Avait de juste pour la réconforter
Dans la grande cité où la misère la frappait
¤
Les lucioles chuchotaient du demain
Pourraient t’elles encore brûler sana gêne
La flamme vive que leur apportait sereine
La ferveur du bonheur, ancrée à la sagesse
De ceux dont l’hardiesse n’avait pas la paresse
Et qui menaient une guerre utile au malsain
¤
Ma pensée trop endommagé dans la grisaille
S’est jetée comme une obsédée sur les déchets
Rien de complaisant ne pu sitôt la rassurer
Elle voulut écouter les trop bons conseils
De ceux qui construisent votre vie au sommeil
De leurs fausses vérités servies aux bonnes ouailles
¤
Mais là ; dans ces débris de vie, squelettes puants
Les lucioles se turent pour soudain me prévenir
La grande lumière va se lever pour te dire
Pose lui tes questions, celle de ton grand cœur
N’ai de pudeur, si sage est ta raison au labeur
Ne la regarde pas étonne ce n’est pas un revenant
¤
Ecoute, écoute bien toi qui souffre de leurs mots
Tous voudraient mais ils ne peuvent au sortilège
De leur grand désir de pouvoir faire florilège
Au bonheur, au grand bonheur de ta rageuse cité
Ils disent pour te laisser croire qu’eux ils pourraient
N’écoute pas ils bavent leurs mensonges idiots
¤
Ils inventent pour être les premiers au pouvoir
Ils ne t’écoutent, ils s’écoutent prendre sûr
Avec leurs familles et leurs amis en bordure
Le pouvoir absolu pour mieux t’asservir toi
Qui n’est ni beau, ni riche, ni puissant ma foi
Pour qu’ils pensent à débattre de ton désespoir
¤
Regarde bien la presse t’éduque, les puissants
Volent les usines pour les revendre à ceux
A qui tu paies sur ton petit revenu, ton généreux
Impôt qu’ils dilapident pour leurs besoins
Trop, bien trop personnel, c’est ton acte de soutien
Qu’ils t’obligent à exécuter sans ton consentement
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Tu vis dans un beau pays, riche pays pour certains
Les moutons de panurges, ces militants endoctrinés
Qui ont perdu le sensé du bon raisonnement
Montent vers les urnes comme au servile abattoir
Car même les urnes le pouvoir ne veut savoir
Ecoute les, pour eux le non est un foutoir pas sain
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Et la lumière commença à ne plus vouloir m’éclairer
Son intensité baissa, d’un infime crépitement
Je pus percevoir une voix qui me dit encore
Cela je voulais te dire, mais tant de choses restent
A te dire, pour que tu puisses réfléchir bien leste
Loin de la peste contagieuse qu’ils vous injectent
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Voit la foret, on ne lui parle pas, jamais un mot
Mais elle vit, loin des tentations, loin des bruits
Elle attend sage la mort que les humains lui servent
Dans leur stupidité et seule elle ne peut se défendre
Mais elle sera vengée, quand l’humain s’apercevra
De sa bêtise quand l’heure ne sera plus à la féria
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Ma pensée s’est endormie sur le lit de sa raison
Solitaire elle pouvait vivre, sans être sollicitée
Seule l’idée que sa destruction dissiperait
Son grand malaise la consola, elle la solitaire
Elle se garderait de vivre de mendicités amères
Répandus par les démagogues du bulletin de salon.
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Mon rêve se réveilla et les lucioles, attachantes
Me firent comprendre que je ne pouvais rester là
Qu’ici on ne se disait jamais rien, gentil on me pria
De retrouver là bas d’autres lucioles de protection
Dont la flamme, humble flamme sans ambition
Converserait simplement de sa vie émouvante
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Jonjon- Nombre de messages : 2908
Age : 40
Date d'inscription : 21/12/2005
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