Nuages

à défaut d'être près de toi
ton absence évident désert
à défaut d'être sans toi
sans toi être n'a pas de sens
à défaut de t'avoir je t'ai dans la peau
j'ai les nerfs à fleur de peau
et les genêts couvrent le chemin de leur auréole
et les oiseaux du ciel geignards jètent leur plainte
à défaut

ton absence c'est l'absinthe
un edelweiss immaculé
est moins sauvage que tu ne l'est
mais tout aussi lointain

ton absence pire me torture
je suis sous son empire
et mon état empire

à défaut

printemps été automne hiver
hiver
dans mon coeur c'est la fin des quatre saison
ton absence brûle morne et l'horizon
s'efface quand le globe de verre s'annule

à défaut

et la mer monte dans mon coeur
et la mer tue
et l'amertume

à défaut

et ma plainte quand tu n'es pas là
et ma plainte ô que je suis las
et ma plainte à défaut et hélas

Je suis désolée de devoir faire un commentaire aussi négatif, mais vraiment toutes ces répétitions...Une poésie geignarde qui ne m'attire pas du tout.
Une autre fois peut-être.

Oui je dirais à peu près comme Embellie pour ce coup-ci ...

Et si tu délaissais le je, le tu, le vous/nous pour ouvrir la porte de la cage et laisser s'envoler tes mots autrement que vers une longue plainte mi-amoureuse mi-narcissique ?

Je dis ça car ce n'est pas le premier texte de toi que je lis et j'ai chaque fois le sentiment que tu restes cantonné dans un registre qui ne te convient pas totalement, que tu (te) cherches sans forcément trouver la juste voie. Bien sûr, c'est en forgeant que... adage bien connu mais justement, tente autre chose, change de thème et de manière de faire, explore. Ça ne pourra que te réussir je pense, le potentiel ne demande qu'à se déclarer.