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EXO de l'été : Jour après jour

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Message  Yali Jeu 9 Sep 2010 - 9:29

Contraintes : hésitation - mordoré dégoulinant - froissement du papier journal




Jour après jour



Ce qu’elle peut m’agacer. Lorsqu’elle fait ça, lorsqu’elle broie inlassablement une feuille de papier journal dans sa main. Paraît que ça muscle les doigts. Je vois pas pourquoi elle devrait se muscler les doigts ? Pour ce qu’elle s’en sert. De ses doigts…
En tout cas pas à la maison.
Et encore moins dans la chambre.
J’abandonne ma contemplation auditive et je m’en retourne à mes légumes.
Elle est aux fruits.
Je suis aux légumes.
On a trois mômes partis depuis longtemps et ça doit bien faire trente piges qu’on bosse là tous les deux.
Trente ans, c’est pas rien.
Et j’ai plus rien à lui dire.
Et rien à dire à sa femme lorsque l’on travaille avec elle, seulement avec elle, c’est long.
J’encaisse trois courgettes et deux aubergines et je me demande soudain si tous les primeurs ont le même problème ? Avec leur femme je veux dire. Et si je changeais de boulot ?
Notez que je connais un couple qui bosse au guichet d’une autoroute. Tous les deux, l’un derrière l’autre, d’une voie à la suivante, voyez ? L’été ça va, ils sont bien tous les deux. L’hiver ça se gâte parce qu’ils sont droitiers toutes les deux. Il font l’amour de la main gauche comme ils disent. Imaginez — et j’invente rien — pour rendre ou encaisser la monnaie, près de trois cents fois par jour, sortir sa main droite dans des conditions extrêmes, -20°, et rentrer chez vous la main toute glacée, froide, et la glisser sous le tee-shirt de l’autre parce qu’on a oublié.
En même temps j’ai aucune envie de finir au guichet d’une autoroute.
Traiteur peut-être…
Ça me donnerait l’occasion de traîner en cuisine, seul. De faire mijoter deux trois trucs dans une solitude affectée et rêvasser à ce qu’aurait pu être ma vie si j’avais pas repris le business du père et épousé une amie d’enfance. Si j’avais eu le courage de foutre le camp loin là-bas.
Quelquefois, pour ne pas dire souvent, souvent donc, penché sur mon étal je me prends à imaginer une tout autre vie. Question boulot, je ne m’accorde aucune promotion, j’ai le rêve petit. Je suis débardeur, docker ou autre chose mais toujours mon boulot, je le fais face à la mer. Elle est bien différente de celle contre laquelle je peste jour après jour, celle qui continuellement sale à coup d’embruns la camelote que je vends. C’est une mer d’une autre couleur, elle se joue des bruns, joue de reflets dorés et chauds en paquets sautillants. Malgré son apparence elle est calme, et chaque soir, le soleil dégouline dedans et c’est l’heure ou je m’assieds à même le quai et l’heure ou mes doigts roulent une cigarette. Le moment suivant ma tête se vide tandis que mes poumons se remplissent de fumée. Je tousse un peu parce que le tabac qu’on vend dans le coin est loin d’être celui conseillé aux midinettes. Quand j’ai fini, jeté ma cigarette, je me lève et je prends la direction du port. Je vais là ou l’on peut siroter un verre pas trop cher en écoutant les marins causer de pays encore plus lointains. Causer des femmes et de tout ce qui préoccupe un homme dès lors qu’il a de nouveau les pieds sur terre. Dès lors qu’il cesse de voyager… Il m’arrive de participer aux conversations, sauf que je n’ai pas grand- chose à dire, des pays je n’en connais que deux, celui d’où je suis parti en laissant une femme et celui-ci. Je vous l’ai dit, j’ai le rêve petit, quasi inexistant. Ils me charrient un peu, me racontent que si ça se trouve, elle m’attend encore, en bout de quai, le cul posé sur une citrouille. Peut-être même qu’elle pleure… Je ne leur dis pas qu’en trente années, je ne l’ai jamais vu chialer, à propos de rien, ni de douleur ni de plaisir. Rien. Je souris gêné et j’aiguille la conversation vers d’autres horizons. Plus tard dans la nuit, parce que décidément les hommes sont des hommes, lorsque les questions ne trouvent comme uniques réponses, le sexe des mâles et le cul des femelles, je règle mes verres et je sors.
C’est une nuit paisible, un vent léger s’engouffre dans la ruelle pavée, des grues sont accrochées au ciel et leur allure me fait penser à moi. À la tête que j’avais avant que je foute le camp, une tête en forme de point d’interrogation, en forme d’hésitation permanente.
Je secoue la tête comme pour en extirper les mauvais souvenirs, et je m’en roule et m’en allume une autre. Le goût est moins âcre que précédemment, l’alcool adoucit tout, la vie et le tabac. À vue de nez, les étoiles traînent aux alentours de minuit. Susy finira son service dans une heure. Ça me laisse le temps de flâner sur les quais, de m’en griller une autre et encore une autre avant de la rejoindre. Ensuite, je n’aurai plus qu’à me laisser aller et m’endormir en mesurant ma chance.
Quelques marins débarqués le matin même s'amènent, je sais ce qu’ils vont me demander et la remarque qui s’ensuivra. « Oui, le seul bistrot du port est ici, et non, il n’en existe aucun autre à des kilomètres à la ronde. » Ils vont râler un peu et entrer. Et moi, les regardant franchir la porte, je me dirai qu’eux ne mesurent pas leur chance parce que souvent, ne pas avoir le choix est une chance. Puis j’écraserai ma cibiche du bout de ma semelle, d’ailleurs j’écrase ma cibiche du bout de ma semelle et, encore une fois — comme dans la chanson — je regarde les étoiles. Paraîtrait qu’elles sont nées du big-bang, paraîtrait même que certaines d’entre elles se seraient éteintes voilà des milliers d’années. Madone, ce que ça peut être beau le bordel.
Et à propos de bordel, je m’en vais rejoindre l’unique aussi, de ce petit bout du monde.
Moi, ça me gêne pas que Susy retape, je connais l’ennui de partager ma couche avec une femme fidèle. Au bout de quelques années elle n'est plus fidèle à son mari, mais à elle-même, elle ne se trompe plus jamais avec personne et vous reproche d’avoir l’œil aiguisé sitôt que passe une scène osée à la télé. Puis, dans un soupir, elle prononce : « Je n’aurai plus jamais un corps comme ça. » Sauf que bien sûr, elle a jamais eu un corps comme ça. C’est pas qu’elle a oublié, non, c’est pire, elle y croit et reproche au monde d’avoir perdu ce qu’elle n’a jamais possédé.
Jour après jour.
Heureusement, maintenant, il y a mes pieds et le bruit qu’ils font en foulant le pavé des quais. Et heureusement encore, il y a ce bateau au pavillon inconnu. Panaméen peut-être, ou hongrois ? Je m’interroge pas plus avant, j’ai le temps, le port n’est pas assez grand pour que tout ne se sache pas. Où en étais-je déjà ?
Susy.
Je ne rentre jamais dans le bordel. J’attends qu’elle sorte, je lui emboîte le pas, de loin je la suis et nous rentrons l’un après l’autre. Elle préfère que ça se passe ainsi, et moi, plus rien ne me gêne.
Sans parler que montant l’escalier à sa suite, toujours je me remémore cette phrase de Clémenceau « Le plus beau moment dans l’amour, c’est lorsque l’on grimpe l’escalier. »
Jolie phrase.
— Léon.
Si jolie que…
— Léon !
— Quoi ?
— Quand tu auras un moment, tu pourras peut-être cesser de te vautrer sur les choux-fleurs ?
— J’ai envie d’une cigarette.
— T’as envie d’une… Vingt-deux ans que tu fumes plus, ce serait con tu trouves pas ?
— Tout à fait con, mais…
— Mais ?
— Rien je dis, et j’enfile ma veste. "Rien" je répète et je me dirige vers le bureau de tabac. J’ai envie de me retourner pour ajouter qu’elle ne m’attende pas pour dîner, plus jamais.
J’aimerais avoir ce courage-là.



Version corrigée.
La Modération

Yali

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Message  conselia Jeu 9 Sep 2010 - 12:16

Que c’est beau, un homme qui rêve la tête entrouverte pour qu’on puisse jeter un œil dedans…

Quelques remarques, sauf licence poétique que j’aurais loupé (et vite avant que Socque s'y colle) :
si j’avais pas repris le business du père et épouser(é) une amie d’enfance
Si j’avais eu le courage de foutre le quand(camp ?) loin là-bas
l’heure ou mes doigts roule(nt) une cigarette
D(è)s lors qu’il cesse de voyager
ne trouvent comme seules réponses (que) le sexe des mâles et le cul des femelles
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Message  Invité Jeu 9 Sep 2010 - 15:22

Très habile la mise en abymes, on s'y croit, on s'y perd un peu aussi. Normal, on voyage avec lui.
Bien aimé le ton de la désillusion finale même si elle est sans surprise (et tout en ayant conscience que l'hésitation est un sentiment pas facile à traduire sans verser dans les clichés habituels.)

Sinon, pas mal de fautes qui font un peu brouillon et ont gêné ma lecture ; un problème de ponctuation ici qui, ajouté à l'inversion fait la phrase bancale à mon oreille. :

C’est une nuit paisible, un vent léger s’engouffre dans la ruelle pavée, sont accrochées au ciel, (virgule en trop) des grues et leur allure me fait penser à moi.

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Message  Arielle Jeu 9 Sep 2010 - 15:22

Ah, moi je l'aime bien ce "foutre le quand loin là-bas" ! Ça donne au texte un côté surréaliste qui va bien avec ces rêves aux petits pieds.
Quand il retrouvera le courage de fumer, il sera en bonne voie pour le loin là-bas ... C'est tout ce qu'on lui souhaite à ce brave homme.

Dans le même esprit j'aurais bien lu :
Je souris gêné et j’aiguille (j'anguille) la conversation vers d’autres horizons

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Message  Yali Jeu 9 Sep 2010 - 16:47

Désolé pour le côté brouillon, j'avais un peu moins d'une heure et je me suis dis : allons y !

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Message  conselia Ven 10 Sep 2010 - 7:55


Trop fort, le Yali. En une heure de temps seulement, respect !
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Message  Invité Ven 10 Sep 2010 - 8:08

Un bon texte, oui, avec une valse hésitation qui correspond très bien au sentiment. J'aurai une réserve sur la chute qui, me semble-t-il, appuie trop sur l'idée d'hésitation et, du coup, clôt l'histoire au lieu de la laisser en suspens.

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Message  Sahkti Ven 10 Sep 2010 - 13:10

Une fois de plus, j’apprécie ta manière de te plonger dans l’âme du narrateur pour mieux dire ce qu’il a en face, sore d’effet miroir, souvent contrasté, bien plus efficace que de longues descriptions. Beaucoup d’énoncés en peu de mots, pas simple.
Toutefois, j’avoue tout de même ne pas avoir retrouvé ta verve habituelle, ta grande forme, même si le style est là, plaisant. Il me manque un truc pour pleinement savourer, une envolée, quelque chose dans le genre, plus ample.
Mais c’est un bémol léger, l’essentiel est là, dans le texte.
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Message  elea Ven 10 Sep 2010 - 19:43

J’avoue que j’aurais bien aimé une autre fin, qu’il saute le pas, ou avoir la possibilité de l’imaginer ou m’en persuader.
Et si j’ai cette toute petite déception c’est que j’ai été emportée dans le rêve éveillé précédent, particulièrement bien écrit et décrit, prenant.

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Message  Rebecca Sam 11 Sep 2010 - 8:12

Ce texte contient en ellipse toutes nos vies virtuelles dégoulinantes et mordorées. Et nous connaissons bien le froissement du papier journal celui qui nous rappelle à la réalité. Non pas que celle ci soit forcément invivable , c'est juste que c'est celle qu'on vit. A l'exclusion de celles qu'on pourrait choisir de vivre. Un texte qui interpelle le lecteur je trouve dans cette évocation de ce qui est à la fois notre liberté et notre contrainte majeure : faire des choix à chaque instant (ou hésiter indéfiniment , c'est aussi une forme de choix)
J'aime bien la mélancolie douce-amère en filigrane.
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Message  Invité Sam 11 Sep 2010 - 17:12

Moi je trouve ça très bien comme c'est.
C'est la première fois que je lis du Yali et je trouve ça très bien écrit et très limpide (contrairement à ce que j'ai reçu récemment comme commentaire de sa part et qui m'avait paru très farfelu).
Très bien décrite cette âme un peu rancie, ces glauques ambiances portuaires sans même un assassin qui rôde ; la désespérance est très bien rendue.
Il me manque peut-être un peu de matière du côté des légumes et des fruits.
Je les trouve absents ceux-là.
Ils n'ont certainement pas d'enfants ces maraîchers, sinon ils aimeraient peut-être un peu plus ce qu'ils élèvent.
C'est horrible en fait. Ça fiche le bourdon.
Yali, si tu les connais, dis leur de ma part qu'ils devraient se poser la question de l'adoption.
Mais, si je reste sérieux (et j'ai toujours du mal car j'ai une vision joyeuse de la vie), je trouve ça sincèrement très bien.
Dernière chose : le fait que ça ait été écrit en une heure n'apporte rien et n'enlève rien au texte à mon avis.

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Message  Kilis Lun 13 Sep 2010 - 15:42

Waow ! Yali jongle avec tout ce qu’il trouve. Une cigarette, une citrouille, la mer… avec le temps, l’espace. Avec l’amour, avec le rêve. Avec légèreté mais en profondeur. Et il nous atteint. C’est un voyage interstellaire auquel tu nous convies, mon ami.
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Message  Halicante Mer 22 Sep 2010 - 13:31

J’ai cru que j’avais manqué quelque chose entre les légumes et le port, mais la fin m’a rassurée. M’être perdue entre les deux montre bien comment ton personnage m’a embarquée avec lui sans même que je m’en rende compte, et ce qu’il raconte est tellement plausible que j’y ai cru. Du coup, la chute est réussie. Et je trouve très bonne l’idée de donner aux rêves du narrateur la couleur imposée (mordoré dégoulinant) sans que celle-ci soit visuellement présente (à moins que je n’aie réellement loupé quelque chose, cette fois.)
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Message  Invité Mer 22 Sep 2010 - 13:36

Ouais, un bon cru carottes nouvelles, ennui mortel. Le mec aurais pu s'énerver, aussi. J'aurais bien situé le truc dans un Delicatessen , dans le genre. Par exemple. En fin, il assassine la bonne-femme à grand coup de céleri-rave monté sur un manche de pioche.

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Message  Chako Noir Sam 25 Sep 2010 - 21:59

pandaworks a écrit:Ouais, un bon cru carottes nouvelles, ennui mortel. Le mec aurais pu s'énerver, aussi. J'aurais bien situé le truc dans un Delicatessen , dans le genre. Par exemple. En fin, il assassine la bonne-femme à grand coup de céleri-rave monté sur un manche de pioche.
Zut, ai lu ce commentaire juste avant de poster le mien. Du coup, je trouve presque dommage que le texte ne se finisse pas comme ça, un Yali qui verse dans le Monty Python. :-)
Non je plaisante, ça finit chouettement. J'ai bien aimé le petit voyage en abyme où nous entraîne cet homme qui en a trop soupé des fruits et légumes... C'est drôle, sa soudaine envie de fumer me rappelle les volutes de fumée de la chicha de la chenille d'Alice au Pays des Merveilles. Vers un paradis sans courgettes et aubergines ?
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Message  Invité Dim 26 Sep 2010 - 11:10

Les concombres, chacun fait, fait, fait, ce qui lui plait, plait, plait…avec.

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Message  bertrand-môgendre Mer 29 Sep 2010 - 9:24

Ce type me déplait, incapable de se bouger le croupion.
S'il me dérange ainsi, c'est à cause des contraintes ou peut-être à cause de l'auteur. Oui, je crois, c'est bien.
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