Interlude : scène de genre (le 16 de l'Homme !)
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Interlude : scène de genre (le 16 de l'Homme !)
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Invité- Invité
Re: Interlude : scène de genre (le 16 de l'Homme !)
Interlude ou fin ?
Dommage si fin.
Un peu faible la fin (mais il est toujours difficile de conclure) , un peu brouillonne aussi, je parle de syntaxe surtout.
Les lilas et les hortensias ont déjà perdu leurs fleurs
Mais au fond, vous verrez, ce sont deux (ou "de") bons garçons."
Et Monsieur Robert voyait.
ce soir-là (tiret) de très mauvaise humeur.
Avant de monter se coucher,, elle était venue vers lui et lui avait dit :
C'est la ménaupause ("ménopause").
Mais si vous saviez comme ces trois-là (tiret) me tapent sur les nerfs
"C'est ça, va te coucher, Star de mon cœur, ça va nous faire de l'air" se contenta de marmonner Edmond avec son étrange sourire de séducteur.
Quand ("Quant aux") aux fils,
Il y avait des camionnettes d'artisans partout et ça grouillait comme une fourmilière.
une comptabilité cosmiques (singulier),
On s'apostrophait comme aux halles de Rungis
c'est pas toi vieux roublard qui aurait ("aurais") pris
"si j'attrape le salopard qui à ("a") bu mon pastis
sur laquelle sa chambre donnait de plein pied ("plain-pied") –
dont les lourds vantaux couverts d'une couche épaisse de laque bleu marine étaient largement ouverts. Un petit champ
un invraisemblable bric-à-brac (tirets) de style disparate : canapés, fauteuils, chaises, guéridons, mobilier de jardin en rotin…et, pour l'ambiance, une vieille De Dion Bouton (à restaurer), un mannequin de couturière, un phonographe à pavillon et des 78 tours (Rikita jolie fleur de Java, Le Blues du Dentiste, Caravan, etc.), des palmiers en pot (prêtés par la Mairie).
des extraits de disques électro métal
un décor d'opéra peint sur de la toile jute,
Le boucher, seul arabe résident ("résidant au village" si c'est le participe présent issu du verbe ; ou "résident du village" si c'est le nom) au village, devait apporter les deux moutons et il les ferait cuire lui-même (tiret).
Par-dessus (tiret) le mur d'enceinte, Robert pouvait apercevoir les vallonnements des coteaux de la vigne
la femme avait perdu un talon presque tout de suite, (virgule) qui s'était coincé entre deux pavés.
Malik était parti au village
Robert attendait surtout l'arrivée de Noé et d'Océanne ("Océane" ?). Mais devaient également venir,(enlever cette virgule) Ratko évidemment, Zora et son James
le ruban d'une autoroute serpentant mollement au milieu des vallonnements riants des coteaux (utilisé plus haut),
quelque chose qui pouvait être aussi une révélation
du temps du Lycée (minuscule, je pense),
Un décor constitué d'événements aujourd'hui devenus impossibles.
Car il ne nous ("vous" ?) échappe pas, sagace lectrice ou lecteur,
nous reposés par cette pause
En vérité, c'est dans une confusion semblable à ces kaléidoscopes de rêves qui se bousculent,
mus comme par les axes invisibles et secrets d'un horloge au mécanisme ouvragé.
On ne sait pas comment expliquer cela, même à soi-même (tiret).
tellement enfouis qu'on reste étonné de s'en rappeler ("de se les rappeler" ou " de s'en souvenir"), qu'on s'en ("se" ?) souvient cependant que des haines fugaces, des complaintes aériennes nous terrassent et nous déposent sur la grève de l'éveil,
Et c'est ainsi que les choses vont, éclairées de façon que nous ayions ("ayons") une position privilégiée sur la scène,
Et les images du réel et celles du songe
Dommage si fin.
Un peu faible la fin (mais il est toujours difficile de conclure) , un peu brouillonne aussi, je parle de syntaxe surtout.
Les lilas et les hortensias ont déjà perdu leurs fleurs
Mais au fond, vous verrez, ce sont deux (ou "de") bons garçons."
Et Monsieur Robert voyait.
ce soir-là (tiret) de très mauvaise humeur.
Avant de monter se coucher,, elle était venue vers lui et lui avait dit :
C'est la ménaupause ("ménopause").
Mais si vous saviez comme ces trois-là (tiret) me tapent sur les nerfs
"C'est ça, va te coucher, Star de mon cœur, ça va nous faire de l'air" se contenta de marmonner Edmond avec son étrange sourire de séducteur.
Quand ("Quant aux") aux fils,
Il y avait des camionnettes d'artisans partout et ça grouillait comme une fourmilière.
une comptabilité cosmiques (singulier),
On s'apostrophait comme aux halles de Rungis
c'est pas toi vieux roublard qui aurait ("aurais") pris
"si j'attrape le salopard qui à ("a") bu mon pastis
sur laquelle sa chambre donnait de plein pied ("plain-pied") –
dont les lourds vantaux couverts d'une couche épaisse de laque bleu marine étaient largement ouverts. Un petit champ
un invraisemblable bric-à-brac (tirets) de style disparate : canapés, fauteuils, chaises, guéridons, mobilier de jardin en rotin…et, pour l'ambiance, une vieille De Dion Bouton (à restaurer), un mannequin de couturière, un phonographe à pavillon et des 78 tours (Rikita jolie fleur de Java, Le Blues du Dentiste, Caravan, etc.), des palmiers en pot (prêtés par la Mairie).
des extraits de disques électro métal
un décor d'opéra peint sur de la toile jute,
Le boucher, seul arabe résident ("résidant au village" si c'est le participe présent issu du verbe ; ou "résident du village" si c'est le nom) au village, devait apporter les deux moutons et il les ferait cuire lui-même (tiret).
Par-dessus (tiret) le mur d'enceinte, Robert pouvait apercevoir les vallonnements des coteaux de la vigne
la femme avait perdu un talon presque tout de suite, (virgule) qui s'était coincé entre deux pavés.
Malik était parti au village
Robert attendait surtout l'arrivée de Noé et d'Océanne ("Océane" ?). Mais devaient également venir,(enlever cette virgule) Ratko évidemment, Zora et son James
le ruban d'une autoroute serpentant mollement au milieu des vallonnements riants des coteaux (utilisé plus haut),
quelque chose qui pouvait être aussi une révélation
du temps du Lycée (minuscule, je pense),
Un décor constitué d'événements aujourd'hui devenus impossibles.
Car il ne nous ("vous" ?) échappe pas, sagace lectrice ou lecteur,
nous reposés par cette pause
En vérité, c'est dans une confusion semblable à ces kaléidoscopes de rêves qui se bousculent,
mus comme par les axes invisibles et secrets d'un horloge au mécanisme ouvragé.
On ne sait pas comment expliquer cela, même à soi-même (tiret).
tellement enfouis qu'on reste étonné de s'en rappeler ("de se les rappeler" ou " de s'en souvenir"), qu'on s'en ("se" ?) souvient cependant que des haines fugaces, des complaintes aériennes nous terrassent et nous déposent sur la grève de l'éveil,
Et c'est ainsi que les choses vont, éclairées de façon que nous ayions ("ayons") une position privilégiée sur la scène,
Et les images du réel et celles du songe
Invité- Invité
Re: Interlude : scène de genre (le 16 de l'Homme !)
Merci Easter pour les corrections.
Mais non ce n'est pas la fin, c'est un interlude.
Il va faire un rêve chamanique je crois dans le prochain épisode.
Mais non ce n'est pas la fin, c'est un interlude.
Il va faire un rêve chamanique je crois dans le prochain épisode.
Invité- Invité
Re: Interlude : scène de genre (le 16 de l'Homme !)
J'ai été super emballé jusqu'à :
Une mouche s'était introduite dans les entrelacs complexes de son casque, provoquant à intervalles réguliers de petits réveils agaçants. le texte à la bonne idée de dérouler comme un roman, à la fois lent et précis,un vrai plaisir de lecture.
Seulement voilà, je ne suis pas sur de bien capter la suite. Ça devient mou (ce que le narrateur sait, car il mentionne qu'on s'endort), et je n'ai pas envie de relire.
Une mouche s'était introduite dans les entrelacs complexes de son casque, provoquant à intervalles réguliers de petits réveils agaçants. le texte à la bonne idée de dérouler comme un roman, à la fois lent et précis,un vrai plaisir de lecture.
Seulement voilà, je ne suis pas sur de bien capter la suite. Ça devient mou (ce que le narrateur sait, car il mentionne qu'on s'endort), et je n'ai pas envie de relire.
Invité- Invité
Re: Interlude : scène de genre (le 16 de l'Homme !)
Ah ! enfin un qui n'a pas peur de critiquer. Oui c'est vrai, on se dirige vers un rêve.
Tu as raison : on s'endort. Je note bien dans un coin de ma tête ce que tu me dis là. je sais que j'ai fais une rupture de style, et c'est la faute du soleil, des vacances et tout ça. Mais j'adore ce côté demi sommeil. On verra si ça se tient dans la continuité. sinon je couperai.
Au prochain épisode, j'essaye de te rattraper (en tant que lecteur j'entends).
J'oscille entre le désir de continuer dans un style de feuilletoniste rigolo et celui de faire autre chose.
Tu as sûrement raison : c'est chiant comme ça ; encore que j'ai besoin de refaire une lecture dans la continuité depuis le début pour en être sur.
J'avais pour projet de faire une "novella" (texte entre la nouvelle et le roman, 100 pages imprimées, soit 150 000 signes environ).
Mais j'ai dépassé déjà largement et du coup, je ne sais pas quoi faire : continuer en feuilleton (genre Gustave le Rouge), déraper dans la pure fiction burlesque, devenir enfin un écrivain sérieux (rire).
Je suis dans la merde quoi ! A suivre !
Encore merci, à Easter pour ses corrections et à toi pour tes critiques de fond : elles sont bien reçues. J'en redemande.
Invité- Invité
Re: Interlude : scène de genre (le 16 de l'Homme !)
T'es mignon, tellement tu t'aimes.
Yali- Nombre de messages : 8624
Age : 59
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Interlude : scène de genre (le 16 de l'Homme !)
Tu crois-ça ? Tu n'es pas très fin psychologue.
Invité- Invité
Re: Interlude : scène de genre (le 16 de l'Homme !)
Narbah, on demande à tout le monde de bien vouloir respecter la "règle" qui veut qu'on évite de réagir à chaque commentaire de manière à ne pas faire remonter soi-même sans cesse son texte en haut de page, alors sois sympa please
merci pour tous
merci pour tous
Re: Interlude : scène de genre (le 16 de l'Homme !)
Je n’ai pas retrouvé le rythme trépidant et la verve des épisodes précédent, un peu dans la Malicia mais avec un goût de pas assez. Parce que je te trouve très bon pour faire vivre des personnages qui ont de la gueule et existent en quelques phrases.
Du coup même si la suite se lit bien, j’ai ressenti un coup de mou, en comparaison avec l’avant.
Et j’ai aimé jusqu'à Et c'est ainsi, s'endormant à demi, que nous allons aborder la fin de cette histoire.
D’habitude je trouve que tes clins d’œil au lecteur coulent bien, semblent naturels, ici ça m’a paru non pas forcé mais un peu incongru, peut-être parce que le ton est moins léger, m’enfin ce n'est que mon avis.
Du coup même si la suite se lit bien, j’ai ressenti un coup de mou, en comparaison avec l’avant.
Et j’ai aimé jusqu'à Et c'est ainsi, s'endormant à demi, que nous allons aborder la fin de cette histoire.
D’habitude je trouve que tes clins d’œil au lecteur coulent bien, semblent naturels, ici ça m’a paru non pas forcé mais un peu incongru, peut-être parce que le ton est moins léger, m’enfin ce n'est que mon avis.
elea- Nombre de messages : 4894
Age : 51
Localisation : Au bout de mes doigts
Date d'inscription : 09/04/2010
Re: Interlude : scène de genre (le 16 de l'Homme !)
J'aime beaucoup ce texte très vivant et qui fait se dérouler cette fête sous mes yeux comme si j'étais au ciné . Je m'y suis crue et j'aime ça cette facilité à raconter une scène que tu as , à la rendre vivante et visible, juste et amusante.
Comme d'autres j'ai trouvé que la fin casse le rythme, comme une pellicule qui ne se déroule plus correctement , un disque rayé qui nous fait sortir de la rêverie que son écoute avait provoquée... Evidemment tu essaies d'amorcer un virage vers une chute ensommeillée, mais toute la partie qui prend le lecteur à témoin, ce qui en général n'est pas pour me déplaire, provoque ici une perte de réalité ( en fait c'est plutôt de la fiction , du roman qu'on sort) ) trop en décalage avec ce qui précède.
Comme d'autres j'ai trouvé que la fin casse le rythme, comme une pellicule qui ne se déroule plus correctement , un disque rayé qui nous fait sortir de la rêverie que son écoute avait provoquée... Evidemment tu essaies d'amorcer un virage vers une chute ensommeillée, mais toute la partie qui prend le lecteur à témoin, ce qui en général n'est pas pour me déplaire, provoque ici une perte de réalité ( en fait c'est plutôt de la fiction , du roman qu'on sort) ) trop en décalage avec ce qui précède.
Rebecca- Nombre de messages : 12502
Age : 65
Date d'inscription : 30/08/2009
Re: Interlude : scène de genre (le 16 de l'Homme !)
Le rythme par moments lancinant du texte n'est pas pour me déplaire et j'aime assez la manière que tu as de nous immerger dans un univers particulier. Oui, c'est plaisant. Attention toutefois à ne pas vouloir à tout prix nous aiguiller sur ce qui constituera la suite, de ne pas clôturer comme dans les séries américaines sur une image de la mort qui tue qui nous fera revenir. J'aime bien que la magie opère jusqu'au bout quand c'est moi qui l'invente dans ma tête et pas quand on me l'explique or il me semble que vers la fin, tu te laisses un peu aller vers quelque chose de différent, de moins évocateur que le début. Mais je me trompe peut-être...
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
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