Assis sous les cieux

Assis sur un banc de banlieue,
L’esprit voguant dans les cieux,
Au dessus du monde qui gronde,
Maudissant d’anciens dieux,

Je n’étais à ce moment-là personne,
Pour ceux dont les choix bétonnent
La destiné de gens las qu’on empaume
Par la peur, l’effroi et des psaumes.

Dans une cité grise, vile hors de la ville,
Juste une méprise pour de séniles conciles,
Je vis sans espoir d’une lueur à venir,
Une nuit sans phare où se perdent mes désirs.

Je n’étais à ce moment-là personne,
Un anonyme atome,
Posé en un endroit où le néant actionne
La pantomime du fantôme.

Assis sur un banc de banlieue,
Le corps jeune et le cœur vieux,
La vie me susurrant un vil futur,
Un sort mis en scène sans allure,

Je n’étais à ce moment-là personne,
Dans les dédales froids de Babylone,
Où pour des voix l’élite fanfaronne,
Me montre du doigt et m’arraisonne.

Assis sur un banc de banlieue,
Ravi par un temps bien curieux :
Des nuages épars cachent la lune,
Présagent le noir et l’infortune.

Je n’étais à ce moment-là personne,
Au bas des tours qui me cantonnent,
M’entourent et m’emprisonnent,
Me laissant rêver là sur mon trône.

Assis sur un banc de banlieue,
La tête tournée vers les cieux,
La pluie en présent malicieux
Et un trou entre les deux yeux.

Euh, je suis dans un état lamentable et je ne lis pas avec les yeux en face des trous
néanmoins j'ai eu pas mal de mal à comprendre ton choix de rimes oo

Un état pas si lamentable que ça puisque tu peux lire sur l'écran. Je sais que c'est un texte qui doit être retravaillé et je compte sur vos impressions et conseils pour cela. Enfin, s'il le mérite...


< Merci à l'avenir d'essayer de répondre "avec parcimonie" aux commentaires sur vos textes afin d'éviter que ceux-ci ne restent en haut de page.
La Modération >
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J'ai beaucoup aimé, je viens de la cité, ce gris me parle. Un texte bien écrit.

Désolée, mais la rime ainsi utilisée alourdit trop le texte alors que le sujet donne plutôt envie de décoller, de s'envoler vers les cieux. je n'ai rien contre la versification et les rimes, mais amené comme ça au bazooka ce n'est pas très agréable à lire

Personnage prisonnier du gris
mais avant tout prisonnier des rimes

J'ai aimé, en ramenant le propos où il se trouve, sur un banc, et pas dans fauteuil.
Il y a un, deux faux pas dans le rythme, et quelque chose qui ne passe pas en récitation :

La vie me susurrant un vil futur,

La rime lourde et uniforme ne me dérange pas. N'écoute les gens que d'un œil.

J'aime l'utilisation des répétitions, ces images qui font des aller et retours pour mieux raconter ce qu'elles ont à dire.
Mais quel dommage que ces rimes, souvent trop faciles, viennent tout balayer sur leur passage, au point de faire claudiquer ce poème qui mériterait d'être revu.
Est-ce qu'abandonner ces rimes ne serait-il pas bénéfique au texte ? Ça vaudrait la peine d'essayer, je pense.