Exo live, le 14-11-2010
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Re: Exo live, le 14-11-2010
Pour ça, il peut avoir tout un matos lui permettant d'allumer la cigarette en utilisant sa bouche : une espèce de tige articulée qui lui permet de porter un trucmuche incandescent à la cigarette entre ses lèvres après l'avoir extraite du paquet.
Procuste- Nombre de messages : 482
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Re: Exo live, le 14-11-2010
(Je répondais à grieg plus haut, enfin plus bas sur la page précédente.)
Procuste- Nombre de messages : 482
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Re: Exo live, le 14-11-2010
Merci grieg
j'ai peur d'avoir fait un peu farcesque mais j'ai fait ce que j'ai pu
Je finis de vous lire et vous commente sans doute demain.
Dois je craindre ou souhaiter de rêver de supers z'héros avec plein de vices supranaturels ?
j'ai peur d'avoir fait un peu farcesque mais j'ai fait ce que j'ai pu
Je finis de vous lire et vous commente sans doute demain.
Dois je craindre ou souhaiter de rêver de supers z'héros avec plein de vices supranaturels ?
Rebecca- Nombre de messages : 12502
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Re: Exo live, le 14-11-2010
les prothèse articulées sont hyper sophistiquées de nos jours...Procuste a écrit:Pour ça, il peut avoir tout un matos lui permettant d'allumer la cigarette en utilisant sa bouche : une espèce de tige articulée qui lui permet de porter un trucmuche incandescent à la cigarette entre ses lèvres après l'avoir extraite du paquet.
Mais bon ! J'avoue avoir un peu zappé le côté pratique...
tout ça est à revoir, ou à oublier.
je vous demande pardon à tous. Ce n'était pas un sujet à traiter en live, mais ça m'a bien fait rire quand même.
je lis ce soir et vous commente demain
merci d'être venus
bise et douce nuit
grieg- Nombre de messages : 6156
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Re: Exo live, le 14-11-2010
Bonne nuit grieg, et sans rancune... quoique je te garderais bien un chien de ma chienne.
Kilis- Nombre de messages : 6085
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Re: Exo live, le 14-11-2010
Et bonne nuit tous les joyeux exoteurs !
Kilis- Nombre de messages : 6085
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Re: Exo live, le 14-11-2010
bonne nuit kilis
faute de camion de livraison, je n'aurai pas volé une petite vengeance
faute de camion de livraison, je n'aurai pas volé une petite vengeance
grieg- Nombre de messages : 6156
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Re: Exo live, le 14-11-2010
Bonsoir, ou plutôt bonne nuit à tous.
Je vois que ça a turbiné sec, ce soir. Vrai, ça fait envie.
Passez une belle semaine pleine de moments attachants.
Que la nuit vous soit douce.
Je vois que ça a turbiné sec, ce soir. Vrai, ça fait envie.
Passez une belle semaine pleine de moments attachants.
Que la nuit vous soit douce.
Aire__Azul- Nombre de messages : 474
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Re: Exo live, le 14-11-2010
Je vous ai lu, je suis fourbue mais j'ai adoru é !
Merci à Grieg pour cette super soirée remueuse de neurones
Petit aparté pour le mc, que je me permets de faire ici parce que c'est mieux que de remonter là-bas : ok pour l'exo scène de train, si ça en intéresse d'autres, mais je ne me sens pas de le proposer, tu le fais ?
Merci à Grieg pour cette super soirée remueuse de neurones
Petit aparté pour le mc, que je me permets de faire ici parce que c'est mieux que de remonter là-bas : ok pour l'exo scène de train, si ça en intéresse d'autres, mais je ne me sens pas de le proposer, tu le fais ?
elea- Nombre de messages : 4894
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Re: Exo live, le 14-11-2010
je ne sais pas elea...
j'ai l'impression que d'autres exos se trament (dont celui de bertrand qui m'intrigue) et je ne voudrais pas saturer le forum.
De plus, je m'y suis un peu essayé hier et je dois dire que j'aurais mieux fait de la fermer encore une fois... c'est vraiment pas évident... je me suis retrouvé avec un texte qui ressemblait à du Sarraute machouillé par un shrek dégénéré...
faut voir.
j'ai l'impression que d'autres exos se trament (dont celui de bertrand qui m'intrigue) et je ne voudrais pas saturer le forum.
De plus, je m'y suis un peu essayé hier et je dois dire que j'aurais mieux fait de la fermer encore une fois... c'est vraiment pas évident... je me suis retrouvé avec un texte qui ressemblait à du Sarraute machouillé par un shrek dégénéré...
faut voir.
grieg- Nombre de messages : 6156
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Re: Exo live, le 14-11-2010
alex...
j'ai beau vérifier, "coruscant" ne faisait pas parti de tes contraintes
j'ai beau vérifier, "coruscant" ne faisait pas parti de tes contraintes
grieg- Nombre de messages : 6156
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Re: Exo live, le 14-11-2010
Peut-être tout simplement proposer dans le fil "exo cinéma" en précisant de ne poster le résultat que sous le texte d'origine, comme ça on utilise l'existant sans rien saturer.grieg a écrit:je ne sais pas elea...
j'ai l'impression que d'autres exos se trament (dont celui de bertrand qui m'intrigue) et je ne voudrais pas saturer le forum.
De plus, je m'y suis un peu essayé hier et je dois dire que j'aurais mieux fait de la fermer encore une fois... c'est vraiment pas évident... je me suis retrouvé avec un texte qui ressemblait à du Sarraute machouillé par un shrek dégénéré...
faut voir.
A voir effectivement, moi je ne m'y recollerais pas mais je n'étais pas contre voir ce que d'autres pouvaient en faire.
Au fait laquelle Sarraute ? :-)
elea- Nombre de messages : 4894
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Date d'inscription : 09/04/2010
Re: Exo live, le 14-11-2010
Contraintes :
La Grande Muraille de Chine
Institutrice
prédire les résultats de la bourse
Une jeune Anglaise
l'égalité
se droguer
J’avais 19 ans quand je découvris la cachette de marijuana de ma mère. Certains de mes amis Londonien en consommaient beaucoup, mais je n’avais jamais voulu y toucher. Mais ce jour là c’était différent. Je sortais à peine d’une discute violente avec ma mère à propos de notre rythme de vie. Je n’avais jamais compris comment nous pouvions vivre dans ce quartier chic de Londres alors que ma mère était seulement chauffeuse de bus.
Elle m’avait alors tout avoué. Elle m’avait dit que mon père nous avait abandonné, alors que j’étais tout juste bébé, elle m’avait aussi parlé de ces virements de plusieurs milliers de dollars que mon père versait sur notre compte tout les mois. Et moi qui pensais qu’il était mort dans un accident de voiture !
Je ne savais pas trop comment rouler un pétard, alors je pris le sachet d’herbe et je décidai de fuir chez mon copain de l’époque. Il s’appelait Edgard et tout le monde nous enviaient dans le quartier. Lui était grand, champion de tennis, et moi petite, fine, avec une longue chevelure blonde miroitante.
Je vécus chez lui pendant toute la fin de mes études d’institutrice. Nous vivions d’amour et d’eau fraiche, et également grâce à l’argent que m’envoyait ma mère. Nous fumions beaucoup, et tout les soirs.
Mais une nuit, alors que je n’étais pas plus défoncé que d’habitude, je fis un rêve étrange. Je me retrouvai dans les rues de New York, devant un gigantesque bâtiment à colonne, du style romain, avec une inscription en lettres dorées : New York Stock Exchange.
Mon père m’attendait en haut des marches, adossé à une colonne. Il avait la cinquantaine, les cheveux gris, avec un beau costume noir très classe. Il ne me parla pas, mais il fit un petit signe de la main afin que je le suive. Nous arrivions dans une grande salle pleine d’écrans remplis de chiffres et de mots que je ne comprenais pas. Il s’assit devant un des nombreux écrans et pianota quelque chose sur l’ordinateur, comme si je n’étais pas là.
A partir de là mes souvenirs devinrent flous. Mais lorsque je me réveillai le lendemain matin, il me restait quelques chiffres en tête. J’eu à peine le temps d’y songer que quelqu’un frappa à la porte. Mon copain était dans la douche, je partis donc ouvrir. Ma surprise fut grande lorsque j’aperçus ma mère en larme sur le palier. Elle tenait une enveloppe dans sa main. Mon cœur se mit à battre fort, à m’en faire mal. J’avais compris.
Des larmes commençaient déjà à ruisseler le long de mes joues. Elle me tendit la lettre de ses mains tremblantes. Mon père était mort hier soir. Je serrai ma mère dans mes bras, ou c’était l’inverse, peut importe.
Nous passâmes notre journée à fumer ensemble à la maison, pour oublier le fait que je ne verrai jamais mon père, pour ne pas penser aux fleurs que nous ne poserons jamais sur sa tombe.
Je m’endormis sur le canapé, après mon septième joint, alors que ma mère était déjà effondrée sur son rock-in-chair. Cette fois-ci je me trouvais sur la muraille de Chine. Je marchais sur ses pierres centenaires, en haut d’une montagne. La muraille montait en pente raide jusqu’en haut de la montagne, et tout en haut se trouvait mon père, avec une petite mallette noire. Il n’avait pas changé depuis la nuit dernière. Il s’avança doucement vers moi. Je ne pouvais pas bouger, enfin je veux dire que c’était possible, mais je n’y arrivai pas.
Il s’arrêta juste devant moi et me regarda droit dans les yeux. Il avait des yeux gris, d’une profondeur assez incroyable, qui délivraient à eux seul un message sage et apaisant. Il me fit alors une bise sur le front et me donna sa mallette. Je l’ouvris alors et y trouva une page de journal. Il y avait d’un côté les résultats de la bourse du lendemain soir, et de l’autre un article sur une famille mise à la rue à cause de la perte de l’emploi du père suite à la fermeture d’une usine dans la banlieue de Londres. Mon visage s’éclaira, je compris où mon père voulait en venir ! Je m’arrachai donc de ma lecture pour lui donner mon plus beau sourire, mais quand je redressai la tête, il n’était déjà plus là.
Depuis, chaque soir, quand je fumais avant de dormir, je refaisais ce rêve, avec à chaque fois un journal différent.
.
La Grande Muraille de Chine
Institutrice
prédire les résultats de la bourse
Une jeune Anglaise
l'égalité
se droguer
- Spoiler:
- J'ai mis beaucoup de temps, mais je suis malgré tout pas totalement satisfait, c'est peut être un peu trop classique... Enfin bref j'aimerai avoir votre avis Je commenterai les autres textes dans la semaine. En attendant, bonne nuit
J’avais 19 ans quand je découvris la cachette de marijuana de ma mère. Certains de mes amis Londonien en consommaient beaucoup, mais je n’avais jamais voulu y toucher. Mais ce jour là c’était différent. Je sortais à peine d’une discute violente avec ma mère à propos de notre rythme de vie. Je n’avais jamais compris comment nous pouvions vivre dans ce quartier chic de Londres alors que ma mère était seulement chauffeuse de bus.
Elle m’avait alors tout avoué. Elle m’avait dit que mon père nous avait abandonné, alors que j’étais tout juste bébé, elle m’avait aussi parlé de ces virements de plusieurs milliers de dollars que mon père versait sur notre compte tout les mois. Et moi qui pensais qu’il était mort dans un accident de voiture !
Je ne savais pas trop comment rouler un pétard, alors je pris le sachet d’herbe et je décidai de fuir chez mon copain de l’époque. Il s’appelait Edgard et tout le monde nous enviaient dans le quartier. Lui était grand, champion de tennis, et moi petite, fine, avec une longue chevelure blonde miroitante.
Je vécus chez lui pendant toute la fin de mes études d’institutrice. Nous vivions d’amour et d’eau fraiche, et également grâce à l’argent que m’envoyait ma mère. Nous fumions beaucoup, et tout les soirs.
Mais une nuit, alors que je n’étais pas plus défoncé que d’habitude, je fis un rêve étrange. Je me retrouvai dans les rues de New York, devant un gigantesque bâtiment à colonne, du style romain, avec une inscription en lettres dorées : New York Stock Exchange.
Mon père m’attendait en haut des marches, adossé à une colonne. Il avait la cinquantaine, les cheveux gris, avec un beau costume noir très classe. Il ne me parla pas, mais il fit un petit signe de la main afin que je le suive. Nous arrivions dans une grande salle pleine d’écrans remplis de chiffres et de mots que je ne comprenais pas. Il s’assit devant un des nombreux écrans et pianota quelque chose sur l’ordinateur, comme si je n’étais pas là.
A partir de là mes souvenirs devinrent flous. Mais lorsque je me réveillai le lendemain matin, il me restait quelques chiffres en tête. J’eu à peine le temps d’y songer que quelqu’un frappa à la porte. Mon copain était dans la douche, je partis donc ouvrir. Ma surprise fut grande lorsque j’aperçus ma mère en larme sur le palier. Elle tenait une enveloppe dans sa main. Mon cœur se mit à battre fort, à m’en faire mal. J’avais compris.
Des larmes commençaient déjà à ruisseler le long de mes joues. Elle me tendit la lettre de ses mains tremblantes. Mon père était mort hier soir. Je serrai ma mère dans mes bras, ou c’était l’inverse, peut importe.
Nous passâmes notre journée à fumer ensemble à la maison, pour oublier le fait que je ne verrai jamais mon père, pour ne pas penser aux fleurs que nous ne poserons jamais sur sa tombe.
Je m’endormis sur le canapé, après mon septième joint, alors que ma mère était déjà effondrée sur son rock-in-chair. Cette fois-ci je me trouvais sur la muraille de Chine. Je marchais sur ses pierres centenaires, en haut d’une montagne. La muraille montait en pente raide jusqu’en haut de la montagne, et tout en haut se trouvait mon père, avec une petite mallette noire. Il n’avait pas changé depuis la nuit dernière. Il s’avança doucement vers moi. Je ne pouvais pas bouger, enfin je veux dire que c’était possible, mais je n’y arrivai pas.
Il s’arrêta juste devant moi et me regarda droit dans les yeux. Il avait des yeux gris, d’une profondeur assez incroyable, qui délivraient à eux seul un message sage et apaisant. Il me fit alors une bise sur le front et me donna sa mallette. Je l’ouvris alors et y trouva une page de journal. Il y avait d’un côté les résultats de la bourse du lendemain soir, et de l’autre un article sur une famille mise à la rue à cause de la perte de l’emploi du père suite à la fermeture d’une usine dans la banlieue de Londres. Mon visage s’éclaira, je compris où mon père voulait en venir ! Je m’arrachai donc de ma lecture pour lui donner mon plus beau sourire, mais quand je redressai la tête, il n’était déjà plus là.
Depuis, chaque soir, quand je fumais avant de dormir, je refaisais ce rêve, avec à chaque fois un journal différent.
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Re: Exo live, le 14-11-2010
Je vous lis et commente plus tard !
Sahkti- Nombre de messages : 31659
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Re: Exo live, le 14-11-2010
Voilà. J'emprunte des contraintes et je rends l'exercice ce soir après le petit déjeuner si l'angoisse ne m'a pas trop rongée l'imagination.
bertrand-môgendre- Nombre de messages : 7526
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Re: Exo live, le 14-11-2010
Contraintes :
Dans une agence immobilière
taxi
Capacité de retourner changer des petits détails du passé
Jeune fille
Pureté
Alcoolique
« Actuellement, se dégage une problématique liée aux accidents mortels des jeunes en milieu rural à la sortie des boîtes de nuit : on a un besoin vital de conserver les rares survivants pour assurer la consommation des boissons alcoolisées.
En tant que responsable du Chiffre, j'ai besoin d'augmentation, de croissance.
Suite à l'instauration de la prime à la bouteille imaginée par le ministre de l'alcoologie, les préfets de police, sommés d'appliquer le décret, devraient nous aider dans notre démarche bienveillante.
Lors de la dernière réunion, il a été question de réquisitionner la compagnie des chauffeurs de taxi de Limoges.
Et bien moi, je reprends l'idée à mon propre compte et en accord avec moi-même, je propose autre chose de plus grand : la mise à disposition d'un véhicule par individu du vendredi au dimanche soir.
Je veux, dès demain, que ma déclaration soit à la Une de la Nouvelle République du Centre, à la Une du Limousin Libéré et à la Une de Terre de France.
— Et concernant le tabagisme ?
Juqu'à présent, les chauffeurs taxi avaient l'autorisation de vendre les cigarettes à l'intérieur de leur véhicule.
Désormais, les fumeurs seront protégés des intempéries.
Je vous le redis : protégeons les jeunes hommes de notre pays, les jeunes filles de notre patrie. Ils sont les derniers représentants de notre avenir, ceux avec qui la recherche sur le cancer prend tout son sens, tout comme la modernisation de notre système de santé.
Si j'avais la capacité de changer des petits détails du passé, sans hésiter je supprimerais mes premiers pas dans l'agence immobilière paternelle. Ils représentent pour moi, la fausse route que notre pays se contentait de prendre au moment de la crise du bâtiment.
Moi, au jour d'aujourd'hui, je mise tout sur la jeunesse.»
.
Dans une agence immobilière
taxi
Capacité de retourner changer des petits détails du passé
Jeune fille
Pureté
Alcoolique
Pureté de mes convictions
« Actuellement, se dégage une problématique liée aux accidents mortels des jeunes en milieu rural à la sortie des boîtes de nuit : on a un besoin vital de conserver les rares survivants pour assurer la consommation des boissons alcoolisées.
En tant que responsable du Chiffre, j'ai besoin d'augmentation, de croissance.
Suite à l'instauration de la prime à la bouteille imaginée par le ministre de l'alcoologie, les préfets de police, sommés d'appliquer le décret, devraient nous aider dans notre démarche bienveillante.
Lors de la dernière réunion, il a été question de réquisitionner la compagnie des chauffeurs de taxi de Limoges.
Et bien moi, je reprends l'idée à mon propre compte et en accord avec moi-même, je propose autre chose de plus grand : la mise à disposition d'un véhicule par individu du vendredi au dimanche soir.
Je veux, dès demain, que ma déclaration soit à la Une de la Nouvelle République du Centre, à la Une du Limousin Libéré et à la Une de Terre de France.
— Et concernant le tabagisme ?
Juqu'à présent, les chauffeurs taxi avaient l'autorisation de vendre les cigarettes à l'intérieur de leur véhicule.
Désormais, les fumeurs seront protégés des intempéries.
Je vous le redis : protégeons les jeunes hommes de notre pays, les jeunes filles de notre patrie. Ils sont les derniers représentants de notre avenir, ceux avec qui la recherche sur le cancer prend tout son sens, tout comme la modernisation de notre système de santé.
Si j'avais la capacité de changer des petits détails du passé, sans hésiter je supprimerais mes premiers pas dans l'agence immobilière paternelle. Ils représentent pour moi, la fausse route que notre pays se contentait de prendre au moment de la crise du bâtiment.
Moi, au jour d'aujourd'hui, je mise tout sur la jeunesse.»
.
bertrand-môgendre- Nombre de messages : 7526
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Re: Exo live, le 14-11-2010
Lordstan, j'ai trouvé le texte plutôt anecdotique, et puis les nombreuses erreurs de langue m'ont gênée à la lecture.
Procuste- Nombre de messages : 482
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Localisation : œ Œ ç Ç à À é É è È æ Æ ù Ù â  ê Ê î Î ô Ô û Û ä Ä ë Ë ï Ï ö Ö ü Ü – —
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Re: Exo live, le 14-11-2010
bertrand-môgendre, très marrant et cruel ! Mais je n'ai pas vu pourquoi l'embauche du narrateur dans une société immobilière aurait été le détail du passé à changer...
Procuste- Nombre de messages : 482
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Date d'inscription : 16/10/2010
Re: Exo live, le 14-11-2010
Vais attendre des contraintes avant de m'y coller.
Yali- Nombre de messages : 8624
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Re: Exo live, le 14-11-2010
Procuste : Formidable, j’ai adoré ce texte, son ton, sa matière. Comme vous créez un univers impensable et parvenez à nous troubler. Pour moi, c’est du grand art.
alex : Je trouves que tu t’en sors très bien. Avec un tel sac de contraintes , j’aurais sans doute déclaré forfait ou zappé des contraintes. Relevé ceci qui me plaît beaucoup : « Parfois, leurs yeux baillent, comme si tout ça, c'étaient des foutaises. »
Loup : J’ai bien aimé la réflexion autour de la douche, l’introspection de Betty à propos de Millie…. Toutes ces petites touches qui donnent de la réalité au récit et rendent attachants tes personnages et qui, du coup, nous font espérer que le récit se poursuive.
coline Dé : J’ai trouvé l’idée excellente et le récit mené à bien quoique le texte patauge un peu. Sinon, cette « église de Fientologie », quelle trouvaille !
M-arjolaine : L’écriture est très agréable, le récit un peu cahotant, mais bravo de l’avoir mené joyeusement jusqu’au bout avec ses sacrées scrogneugneu de contraintes.
Rebecca : My God ! t’as pas été épargnée par les contraintes toi non plus ! Alors bravo d’avoir eu le courage de prendre les choses à bras le corps. Sinon : je trouve dommage que tu places tant de jeux de mots dans tes textes, ce qui, à mon avis, annule leur effet. Celui-ci par exemple aurait amplement suffit à mon bonheur : « la nuit, toutes les chattes me grisent . »
elea : Ah oui ! Belle histoire, belle ambiance. Très agréable à lire. Avec des descriptions bien fignolées. Et le regard du petit Kevin qui m’a fait penser au Ti Gibus de « La guerre des boutons », d’Yves Robert.
grieg : Ah ! ah ! ah ! Comme tu parviens à nous bluffer avec du grand n’importe quoi. Un coup de poker.
abstract : J’aime beaucoup l’ambiance qui se dégage de ton texte et comment tu as su incorporer les contraintes tout en finesse. Bravo.
Lordstan : Le récit se tient bien pour moi et ton écriture se laisse lire . Un peu plus de folie ne nuirait pas. Certes l’orthographe et la conjugaison sont perfectibles, cependant rien de catastrophique. Bravo donc d’avoir relevé le gant.
Bertrand-mô : Eh bien quel cynisme, bertrand ! C’est bien vu, mais la fin du texte reste obscure pour moi.
.
alex : Je trouves que tu t’en sors très bien. Avec un tel sac de contraintes , j’aurais sans doute déclaré forfait ou zappé des contraintes. Relevé ceci qui me plaît beaucoup : « Parfois, leurs yeux baillent, comme si tout ça, c'étaient des foutaises. »
Loup : J’ai bien aimé la réflexion autour de la douche, l’introspection de Betty à propos de Millie…. Toutes ces petites touches qui donnent de la réalité au récit et rendent attachants tes personnages et qui, du coup, nous font espérer que le récit se poursuive.
coline Dé : J’ai trouvé l’idée excellente et le récit mené à bien quoique le texte patauge un peu. Sinon, cette « église de Fientologie », quelle trouvaille !
M-arjolaine : L’écriture est très agréable, le récit un peu cahotant, mais bravo de l’avoir mené joyeusement jusqu’au bout avec ses sacrées scrogneugneu de contraintes.
Rebecca : My God ! t’as pas été épargnée par les contraintes toi non plus ! Alors bravo d’avoir eu le courage de prendre les choses à bras le corps. Sinon : je trouve dommage que tu places tant de jeux de mots dans tes textes, ce qui, à mon avis, annule leur effet. Celui-ci par exemple aurait amplement suffit à mon bonheur : « la nuit, toutes les chattes me grisent . »
elea : Ah oui ! Belle histoire, belle ambiance. Très agréable à lire. Avec des descriptions bien fignolées. Et le regard du petit Kevin qui m’a fait penser au Ti Gibus de « La guerre des boutons », d’Yves Robert.
grieg : Ah ! ah ! ah ! Comme tu parviens à nous bluffer avec du grand n’importe quoi. Un coup de poker.
abstract : J’aime beaucoup l’ambiance qui se dégage de ton texte et comment tu as su incorporer les contraintes tout en finesse. Bravo.
Lordstan : Le récit se tient bien pour moi et ton écriture se laisse lire . Un peu plus de folie ne nuirait pas. Certes l’orthographe et la conjugaison sont perfectibles, cependant rien de catastrophique. Bravo donc d’avoir relevé le gant.
Bertrand-mô : Eh bien quel cynisme, bertrand ! C’est bien vu, mais la fin du texte reste obscure pour moi.
.
Kilis- Nombre de messages : 6085
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Re: Exo live, le 14-11-2010
Procuste: Désolée, mais cette fois je n’ai pas réussi à me laisser porter par l’histoire. J’ai eu beaucoup de mal avec la première phrase et je crois que ça a influencé le reste de ma lecture.
Alex : Il y a de bons trucs, mais l’ensemble est décousu et j’ai eu du mal à suivre le fil. Ça ne m’a pas semblé particulièrement moraliste, plutôt désabusé.
Loupbleu : bien aimé la vieille Mercedes, l’ambiance, les hauts talons attachés aux chevilles. Plein de petits détails savoureux.
Coline Dé : un récit qui se tient avec de telles contraintes c’est une gageure en plus bien dans l’air du temps.
M-arjolaine : enfin un vrai super héros ! Bon il s’aide de substances illicites, mais qui sait c’est peut-être ça le secret. J’ai bien aimé l’utilisation des contraintes, c’est bien construit. Et contente de te voir à un exo live.
.
Alex : Il y a de bons trucs, mais l’ensemble est décousu et j’ai eu du mal à suivre le fil. Ça ne m’a pas semblé particulièrement moraliste, plutôt désabusé.
Loupbleu : bien aimé la vieille Mercedes, l’ambiance, les hauts talons attachés aux chevilles. Plein de petits détails savoureux.
Coline Dé : un récit qui se tient avec de telles contraintes c’est une gageure en plus bien dans l’air du temps.
M-arjolaine : enfin un vrai super héros ! Bon il s’aide de substances illicites, mais qui sait c’est peut-être ça le secret. J’ai bien aimé l’utilisation des contraintes, c’est bien construit. Et contente de te voir à un exo live.
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abstract- Nombre de messages : 1127
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Re: Exo live, le 14-11-2010
un barYali a écrit:Vais attendre des contraintes avant de m'y coller.
peintre
la pyrokinésie
un vieil homme homosexuel
l'Amour universel
l'avarice
je suis trop gentil
grieg- Nombre de messages : 6156
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Re: Exo live, le 14-11-2010
Procuste
l’haleine suave de la pensée, m’a laissé rêveur.
Belle imagination et foisonnement de riches idées, de riches images, je trouve juste un peu dommage le confortable alibi de la folie probable.
Alex
Non ! Je n’ai toujours pas trouvé « coruscant » dans tes contraintes.
Un texte original à l’écriture et la construction hachées, qui par moment pourrait atteindre son but s’il ne perdait sa force dans l’effort que le lecteur que je suis doit faire pour en saisir l’essence
Loupbleu
Petite forme le loup
Faut dire que j’ai d’abord lu ton texte en croyant que le superpouvoir était l’invisibilité, et non l’invincibilité, alors évidemment.
A la deuxième lecture, j’ai apprécié le potentiel de l’histoire, mais toujours sans y trouver l’esprit qui fait de toi le plus intelligent d’entre nous.
l’haleine suave de la pensée, m’a laissé rêveur.
Belle imagination et foisonnement de riches idées, de riches images, je trouve juste un peu dommage le confortable alibi de la folie probable.
Alex
Non ! Je n’ai toujours pas trouvé « coruscant » dans tes contraintes.
Un texte original à l’écriture et la construction hachées, qui par moment pourrait atteindre son but s’il ne perdait sa force dans l’effort que le lecteur que je suis doit faire pour en saisir l’essence
Loupbleu
Petite forme le loup
Faut dire que j’ai d’abord lu ton texte en croyant que le superpouvoir était l’invisibilité, et non l’invincibilité, alors évidemment.
A la deuxième lecture, j’ai apprécié le potentiel de l’histoire, mais toujours sans y trouver l’esprit qui fait de toi le plus intelligent d’entre nous.
grieg- Nombre de messages : 6156
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Re: Exo live, le 14-11-2010
Coline
Ça foisonne, ça pétille, c’est brillant, mais quel bordel !
C’est une mine de diamant, manque juste la lumière pour qu’on s’en aperçoive.
Et pis t’as un peu zappé le côté sérieux et réaliste pour te laisser aller à la déconne. Qui s’en plaindra ?
M-arjolaine
Là aussi, place à la déconne.
Il y a du « hancock » dans ton texte. J’aurais peut-être préféré que tu zappes les explications mercantilo-économique pour me donner plus de séropositifs sans capotes, mais le texte se laisse lire avec plaisir
Kilis
Je réserve mon commentaire pour la suite.
J’aimerais tant te lire dans ce registre.
Ça foisonne, ça pétille, c’est brillant, mais quel bordel !
C’est une mine de diamant, manque juste la lumière pour qu’on s’en aperçoive.
Et pis t’as un peu zappé le côté sérieux et réaliste pour te laisser aller à la déconne. Qui s’en plaindra ?
M-arjolaine
Là aussi, place à la déconne.
Il y a du « hancock » dans ton texte. J’aurais peut-être préféré que tu zappes les explications mercantilo-économique pour me donner plus de séropositifs sans capotes, mais le texte se laisse lire avec plaisir
Kilis
Je réserve mon commentaire pour la suite.
J’aimerais tant te lire dans ce registre.
grieg- Nombre de messages : 6156
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Re: Exo live, le 14-11-2010
Et moi je vais pas poster tout de suite, je pense...
J'ai un truc en 2 parties, et il n'y a que la 1ère d'écrite. Remarque, elle tient toute seule, mais n'intègre que la moitié des contraintes.
J'ai un truc en 2 parties, et il n'y a que la 1ère d'écrite. Remarque, elle tient toute seule, mais n'intègre que la moitié des contraintes.
Chako Noir- Nombre de messages : 5442
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Re: Exo live, le 14-11-2010
Je ne pense pouvoir commenter tout de suite, moi non plus. Mais je le ferai.
Invité- Invité
Re: Exo live, le 14-11-2010
Procuste : joli jeu avec la mégalomanie, bien rendu et belle idée subtile de traitement de l’ubiquité, visuelle aussi, j’y étais dans cette bibliothèque. Et cette fin qui retourne le texte tout en douceur, beaucoup aimé.
Alex : j’ai bien aimé cette plongée dans le cynisme, c’est peut-être un peu déstructuré, comme des pensées mises bout à bout un peu difficiles à suivre mais prenantes tout de même.
Loupbleu : j’aime beaucoup le fait de traiter l’invincibilité par ses conséquences : l’absence de peur, tout comme le fait d’inclure en finesse le personnage Betty Boop : dans l’habillement et l’attitude. J’ai été très frustrée par la fin, d‘ailleurs ce n’est pas une fin pour moi mais une promesse de suite.
Coline : Super texte, la gourmandise de ses ouailles les faisant perdre à Dieu, j’adore ! Il y a des pépites, tu sais créer un univers et des personnages en quelques mots, sans oublier les touches d’humour, celle-ci par exemple, goûteuse : "fabriquait à son corps défendant des adorateurs de l’Oignon, une église de Fientologie, quelques ananabaptistes."
M-arjolaine : marrant, enlevé et vif, et bien trouvé le super zéro qui vole dans tous les sens du terme.
Kilis : suis restée un peu sur ma faim, d’autant que ce début donne envie de plus et que j’avoue ne pas avoir bien vu où il pouvait mener.
Rebecca : très jolie manière de jongler avec les contraintes, et de bonne idées pour utiliser ce super pouvoir pas si évident, me suis demandé si c'était un obsédé sexuel ou simplement un homme (vais me faire taper dessus moi!).
Grieg : j’adore ! Enfin sauf la fin qui pour moi n’est pas à la hauteur du reste. Mais c’est un texte avec une juste dose d’humour. "J’aimerais leur dire que c’est ma mère qui m’a coupé les bras parce qu’elle m’a surpris en train de me masturber, histoire de leur bousculer l’Œdipe" ; "Hôpital. Et plus de chocolat". M’ont particulièrement fait rire.
Et une séance d’analyse bien vue à laquelle on a l’impression d’avoir assisté.
Abstract : émouvant, plein de sensibilité et de délicatesse, de touches d’odeurs fleuries et un joli rêve final. Un peu court peut-être.
Lordstan : touchant ce super pouvoir légué par un père inconnu en guise d’héritage et de retrouvailles dans l’au-delà ou les rêves embrumés, un passage de témoin avec du sens, celui de l’égalité sociale, bien trouvé.
Bertrand-môgendre : très bon jusqu’aux premiers pas dans l’agence immobilière dont je n’ai pas bien compris le rapport avec le reste. Mais le début, vraiment bien, grinçant et glaçant à souhait.
Alex : j’ai bien aimé cette plongée dans le cynisme, c’est peut-être un peu déstructuré, comme des pensées mises bout à bout un peu difficiles à suivre mais prenantes tout de même.
Loupbleu : j’aime beaucoup le fait de traiter l’invincibilité par ses conséquences : l’absence de peur, tout comme le fait d’inclure en finesse le personnage Betty Boop : dans l’habillement et l’attitude. J’ai été très frustrée par la fin, d‘ailleurs ce n’est pas une fin pour moi mais une promesse de suite.
Coline : Super texte, la gourmandise de ses ouailles les faisant perdre à Dieu, j’adore ! Il y a des pépites, tu sais créer un univers et des personnages en quelques mots, sans oublier les touches d’humour, celle-ci par exemple, goûteuse : "fabriquait à son corps défendant des adorateurs de l’Oignon, une église de Fientologie, quelques ananabaptistes."
M-arjolaine : marrant, enlevé et vif, et bien trouvé le super zéro qui vole dans tous les sens du terme.
Kilis : suis restée un peu sur ma faim, d’autant que ce début donne envie de plus et que j’avoue ne pas avoir bien vu où il pouvait mener.
Rebecca : très jolie manière de jongler avec les contraintes, et de bonne idées pour utiliser ce super pouvoir pas si évident, me suis demandé si c'était un obsédé sexuel ou simplement un homme (vais me faire taper dessus moi!).
Grieg : j’adore ! Enfin sauf la fin qui pour moi n’est pas à la hauteur du reste. Mais c’est un texte avec une juste dose d’humour. "J’aimerais leur dire que c’est ma mère qui m’a coupé les bras parce qu’elle m’a surpris en train de me masturber, histoire de leur bousculer l’Œdipe" ; "Hôpital. Et plus de chocolat". M’ont particulièrement fait rire.
Et une séance d’analyse bien vue à laquelle on a l’impression d’avoir assisté.
Abstract : émouvant, plein de sensibilité et de délicatesse, de touches d’odeurs fleuries et un joli rêve final. Un peu court peut-être.
Lordstan : touchant ce super pouvoir légué par un père inconnu en guise d’héritage et de retrouvailles dans l’au-delà ou les rêves embrumés, un passage de témoin avec du sens, celui de l’égalité sociale, bien trouvé.
Bertrand-môgendre : très bon jusqu’aux premiers pas dans l’agence immobilière dont je n’ai pas bien compris le rapport avec le reste. Mais le début, vraiment bien, grinçant et glaçant à souhait.
elea- Nombre de messages : 4894
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Re: Exo live, le 14-11-2010
Procuste : Tout cela m'a paru un peu vague et compliqué, enfin je suis pas non plus en grande forme là et j'ai surement pas tout compris Cependant j'ai apprécié la description de la bibliothèque, on aurait presque envie de la trouver afin de s'assurer de l'ambiance qui s'en dégage par nous même !
alex : Je confirme, je suis pas en grande forme ce soir, j'ai pas non plus tout saisi... J'aime bien l'ambiance du texte malgré tout, le côté provocateur, limite malsain du narrateur ainsi que la fin, comme précisé ci-dessus, un peu moralisatrice, mais cela rentre bien dans le cadre de l'exercice
LoupBleu : Enfin j'ai compris un des textes Une écriture claire, une histoire qui se lit toute seule, des personnages attachants et surtout une fin vraiment étonnante et sympathique !
Coline Dé : Sympathique ! Le texte est original et le contexte est accrocheur, c'est intéressant de voir comment elle utilise ses pouvoirs pour arriver à ses fins. C'est original et en plus la fin m'a fait sourire
Je m'arrête là pour ce soir, j'ai le cerveau un peu embrouillé. J'ai hâte de lire les autres textes et de les commenter demain !
alex : Je confirme, je suis pas en grande forme ce soir, j'ai pas non plus tout saisi... J'aime bien l'ambiance du texte malgré tout, le côté provocateur, limite malsain du narrateur ainsi que la fin, comme précisé ci-dessus, un peu moralisatrice, mais cela rentre bien dans le cadre de l'exercice
LoupBleu : Enfin j'ai compris un des textes Une écriture claire, une histoire qui se lit toute seule, des personnages attachants et surtout une fin vraiment étonnante et sympathique !
Coline Dé : Sympathique ! Le texte est original et le contexte est accrocheur, c'est intéressant de voir comment elle utilise ses pouvoirs pour arriver à ses fins. C'est original et en plus la fin m'a fait sourire
Je m'arrête là pour ce soir, j'ai le cerveau un peu embrouillé. J'ai hâte de lire les autres textes et de les commenter demain !
Re: Exo live, le 14-11-2010
Rebecca
La contrainte superpouvoir est parfaitement traitée. Quel potentiel ! l’AquaSocial !
Seulement, si ton texte se lit avec le sourire, il pourrait se lire avec le rire.
Je rejoins kilis, le trop de jeux de mots tue le jeu de mot.
Pourtant, pourtant, il y a quelque chose dans ton écriture qui me séduit vraiment.
Elea
Impressionnant comme tu as réussi à maitriser les contraintes, assez pour qu’on les oublie, tout en délicatesse, et Dieu sait qu’il en fallait pour traiter ton sujet.
Un vrai plaisir ce texte dans lequel la paresse est art.
Abstract
J’aime beaucoup ton texte.
Superbement bien écrit, tout en finesse, un vrai ton, avec une vraie histoire à développer, une vraie histoire.
Lordstan
Décousu. Une unité de temps anarchique, sans transition. Je me suis un peu perdu.
Bertrand
Pirouette cacahuète. Pas de super pouvoirs, juste le désir d’en avoir.
Mais je vote pour ton personnage et ses idées révolutionnaires. Bien vu.
La contrainte superpouvoir est parfaitement traitée. Quel potentiel ! l’AquaSocial !
Seulement, si ton texte se lit avec le sourire, il pourrait se lire avec le rire.
Je rejoins kilis, le trop de jeux de mots tue le jeu de mot.
Pourtant, pourtant, il y a quelque chose dans ton écriture qui me séduit vraiment.
Elea
Impressionnant comme tu as réussi à maitriser les contraintes, assez pour qu’on les oublie, tout en délicatesse, et Dieu sait qu’il en fallait pour traiter ton sujet.
Un vrai plaisir ce texte dans lequel la paresse est art.
Abstract
J’aime beaucoup ton texte.
Superbement bien écrit, tout en finesse, un vrai ton, avec une vraie histoire à développer, une vraie histoire.
Lordstan
Décousu. Une unité de temps anarchique, sans transition. Je me suis un peu perdu.
Bertrand
Pirouette cacahuète. Pas de super pouvoirs, juste le désir d’en avoir.
Mais je vote pour ton personnage et ses idées révolutionnaires. Bien vu.
grieg- Nombre de messages : 6156
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Re: Exo live, le 14-11-2010
Procuste : Dans l’ensemble, le texte m’a beaucoup plu. La toute fin m’a beaucoup fait penser à celle de « la secte des égoïstes », d’Eric Emmanuel Schmitt. Les petits détails (assortir les couleurs, la police d’écriture) m’ont plutôt amusée. Dans l’ensemble, un assez bon texte (et qui colle à mon avis très bien aux contraintes).
Alex : J’ai trouvé le texte intéressant, bien qu’il me manque quelque chose. Peut être la fin n’est elle pas assez frappante à mon goût (moi qui suis friande de chute :-))… l’écriture en tout cas est très plaisante, et je trouve que par rapport à tes contraintes (le superpouvoir notamment), tu t’en sors vraiment bien.
Loupbleu : Je… n’ai pas tout compris… j’ai tendance à ne pas toujours bien cerner ce que je lis, j’ai souvent besoin de relire, mais là mes nombreuses relectures n’ont pas changé grand chose… Désolée, la fin m'est complètement obscure.
Coline Dé : J’ai adoré. Vraiment, ça m’a beaucoup fait rire, et j’ai trouvé des tas de petites subtilités qui m’ont accrochée. La chute est très bonne. Rien à redire en ce qui me concerne.
Rebecca : Je trouve ce texte difficile à commenter. Il m’a beaucoup plu, et je suis assez friande des jeux de mots (la nuit toutes les chattes me grisent, bien trouvé).
Elea : J’ai beaucoup, beaucoup aimé. Tout m’a plu, la langue est bien maniée, le texte coule, une vraie réussite pour moi.
Grieg : C’est plutôt bien, mais la gifle donnée par le manchot me perturbe quand même pas mal. Cela dit j’aime bien les histoires d’amputation (héhé).
Abstract : Pas mal, mais j’ai eu un peu de mal à me sentir emportée dedans. C’est plutôt bien écrit, et l'ambiance est vraiment bien retranscrite.
Lordstan : Désolée, ça ne m’a pas beaucoup emballée. J’ai trouvé le ton un peu « collégien », des erreurs de langues m’ont gênée, la répétition de « mais » au début m’a dérangée également… ça ne prend pas pour cette fois.
Bertrand-môgendre : J’ai eu du mal à comprendre, notamment l’élément du passé à changer qui me semble ne pas avoir vraiment de rapport. J’ai apprécié le ton vif et percutant de l'ensemble.
Alex : J’ai trouvé le texte intéressant, bien qu’il me manque quelque chose. Peut être la fin n’est elle pas assez frappante à mon goût (moi qui suis friande de chute :-))… l’écriture en tout cas est très plaisante, et je trouve que par rapport à tes contraintes (le superpouvoir notamment), tu t’en sors vraiment bien.
Loupbleu : Je… n’ai pas tout compris… j’ai tendance à ne pas toujours bien cerner ce que je lis, j’ai souvent besoin de relire, mais là mes nombreuses relectures n’ont pas changé grand chose… Désolée, la fin m'est complètement obscure.
Coline Dé : J’ai adoré. Vraiment, ça m’a beaucoup fait rire, et j’ai trouvé des tas de petites subtilités qui m’ont accrochée. La chute est très bonne. Rien à redire en ce qui me concerne.
Rebecca : Je trouve ce texte difficile à commenter. Il m’a beaucoup plu, et je suis assez friande des jeux de mots (la nuit toutes les chattes me grisent, bien trouvé).
Elea : J’ai beaucoup, beaucoup aimé. Tout m’a plu, la langue est bien maniée, le texte coule, une vraie réussite pour moi.
Grieg : C’est plutôt bien, mais la gifle donnée par le manchot me perturbe quand même pas mal. Cela dit j’aime bien les histoires d’amputation (héhé).
Abstract : Pas mal, mais j’ai eu un peu de mal à me sentir emportée dedans. C’est plutôt bien écrit, et l'ambiance est vraiment bien retranscrite.
Lordstan : Désolée, ça ne m’a pas beaucoup emballée. J’ai trouvé le ton un peu « collégien », des erreurs de langues m’ont gênée, la répétition de « mais » au début m’a dérangée également… ça ne prend pas pour cette fois.
Bertrand-môgendre : J’ai eu du mal à comprendre, notamment l’élément du passé à changer qui me semble ne pas avoir vraiment de rapport. J’ai apprécié le ton vif et percutant de l'ensemble.
Re: Exo live, le 14-11-2010
Procuste : Je n’ai pas été emballée cette fois ci. Me suis un peu ennuyée. Trouvé bizarre la façon dont son don d’ubiquité lui est révélé. Bon en même temps la fin laisse supposer que ses visions n’étaient qu’hallucinatoires et relevaient du désordre mental, ce qui n’est plus vraiment le thème du superhéros.
Alex : j’avoue je n’ai pas tout compris…J’ai eu du mal à assembler ensemble les différents éléments de ton histoire. Je suis restée un peu perplexe. Le début frappe fort mais après ça se dilue à mon avis.
Loup Bleu : euh le copain de betty aussi il a un super pouvoir : celui de faire rouler des voitures sans moteur ? Je n’ai pas trop compris l’argument même si c’est un élément narratif interessant et qu’elle est marrante cette scène . De jolis passages bien écrits, mais l’ensemble est un peu elliptique je trouve.J’ai bien aimé l’idée qu’elle est invincible sans même avoire besoin de se battre …la contrainte pacifisme intégrée en douceur
Coline dé : rigolo et assez jubilatoire cette version de l’arroseur arrosé. Viol et foi , ce n’était pas évident et tu as combiné en viol des conscience par la télépathie. Bien joué.
M-arjolaine : pas évidente non plus ta combinaison de contraintes : eh bien disons que je n’ai pas été passionnée par ce super héros et ses aventures et j’ai trouvé la narration un peu plate.Cet exo était il est vrai plus difficile qu’à l’ordinaire .
Kilis : sur un prologue, c’est difficile de dire quelque chose, je trouve…forcément on voudrait en savoir plus
La suite peut être tout à l’heure
Alex : j’avoue je n’ai pas tout compris…J’ai eu du mal à assembler ensemble les différents éléments de ton histoire. Je suis restée un peu perplexe. Le début frappe fort mais après ça se dilue à mon avis.
Loup Bleu : euh le copain de betty aussi il a un super pouvoir : celui de faire rouler des voitures sans moteur ? Je n’ai pas trop compris l’argument même si c’est un élément narratif interessant et qu’elle est marrante cette scène . De jolis passages bien écrits, mais l’ensemble est un peu elliptique je trouve.J’ai bien aimé l’idée qu’elle est invincible sans même avoire besoin de se battre …la contrainte pacifisme intégrée en douceur
Coline dé : rigolo et assez jubilatoire cette version de l’arroseur arrosé. Viol et foi , ce n’était pas évident et tu as combiné en viol des conscience par la télépathie. Bien joué.
M-arjolaine : pas évidente non plus ta combinaison de contraintes : eh bien disons que je n’ai pas été passionnée par ce super héros et ses aventures et j’ai trouvé la narration un peu plate.Cet exo était il est vrai plus difficile qu’à l’ordinaire .
Kilis : sur un prologue, c’est difficile de dire quelque chose, je trouve…forcément on voudrait en savoir plus
La suite peut être tout à l’heure
Rebecca- Nombre de messages : 12502
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Re: Exo live, le 14-11-2010
Exactement ça. Un "cliffhanger" pour lancer le chapitre d'après.Rebecca a écrit:Loup Bleu : euh le copain de betty aussi il a un super pouvoir : celui de faire rouler des voitures sans moteur ?
Désolé, j'ai vraiment du mal à trouver du temps pour vous commenter, j'espère quand même pouvoir le faire mais je promets rien...
Loupbleu- Nombre de messages : 5838
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Re: Exo live, le 14-11-2010
Lordstan : Désolée, ça ne m’a pas beaucoup emballée. J’ai trouvé le ton un peu « collégien », des erreurs de langues m’ont gênée, la répétition de « mais » au début m’a dérangée également… ça ne prend pas pour cette fois.
Tu résumes exactement ce que je pense de mon texte, j'avais hésité à le poster d'ailleurs J'ai vraiment du mal avec le passé à la première personne, ça me choque quand je me lit...
Allez je commente le reste ce soir
Re: Exo live, le 14-11-2010
M-arjolaine : J'ai adoré cette histoire avec ce sympathique boulanger. Tu installes un doute, on ne sais toujours pas si il est vraiment le sauveur qu'il affirme être ou si il hallucine totalement !
Killis : Un peu étrange cette histoire. Le coup du coquillage est assez intrigant, mais la fin n'est pas très clair, et je dois avouer que j'ai pas compris ou tu voulais en venir.
Rebecca : Superbe narration ! J'ai vraiment accroché au personnage, à son style, son mode de vie. L'utilisation du pouvoir pour l'égalité est très bien amené, les contraintes respectées à la lettre. Bravo !
elea : Excellent ! Les contraintes n'était pas simple mais tu t'en sors avec brio ! Tu les as toutes utilisées avec intelligence, et le ton du récit à quelque chose de vraiment accrocheur. De plus j'ai trouvé vraiment sympa l'envie de transformer tout le monde en paresseux comme lui par de petites actions quotidienne. Beau boulot !
grieg : Hey bah dit donc, la série continue :p Encore un texte vraiment sympathique ! La petite analyse du mec sur le divan est bien réalisé, et totalement juste en plus ! La suite est aussi accrocheuse, on se demande longtemps pourquoi les flics vont arriver. Enfin pour résumé, très bon récit !
abstract : Je dois avouer que j'ai du relire les contraires pour réaliser que la fille en question était aveugle ! Il me semblait bien qu'elle parlait beaucoup de bruit et d'odeur, et cela m'avais perturbé. Une fois que j'ai compris, j'ai trouvé le texte vraiment touchant et délivrant un message d'espoir, mêlée malgré tout de naïveté. Un joli récit de plus !
bertrand-môgendre : J'ai eu un peu plus de mal cette fois-ci. Ça commence bien, même si le début pourrait être un peu développé, on aimerai une plus grande description de ce monde, on aimerai en apprendre plus. Et la fin, alors là, c'est totalement obscure pour moi ! :p
En lisant tout vos textes, je me suis rendu compte de ce que je dois améliorer. Mes récits sont trop simples, "basiques"... J'espère qu'en passant plus de temps ici et en lisant plus de texte je saurai m'améliorer
Killis : Un peu étrange cette histoire. Le coup du coquillage est assez intrigant, mais la fin n'est pas très clair, et je dois avouer que j'ai pas compris ou tu voulais en venir.
Rebecca : Superbe narration ! J'ai vraiment accroché au personnage, à son style, son mode de vie. L'utilisation du pouvoir pour l'égalité est très bien amené, les contraintes respectées à la lettre. Bravo !
elea : Excellent ! Les contraintes n'était pas simple mais tu t'en sors avec brio ! Tu les as toutes utilisées avec intelligence, et le ton du récit à quelque chose de vraiment accrocheur. De plus j'ai trouvé vraiment sympa l'envie de transformer tout le monde en paresseux comme lui par de petites actions quotidienne. Beau boulot !
grieg : Hey bah dit donc, la série continue :p Encore un texte vraiment sympathique ! La petite analyse du mec sur le divan est bien réalisé, et totalement juste en plus ! La suite est aussi accrocheuse, on se demande longtemps pourquoi les flics vont arriver. Enfin pour résumé, très bon récit !
abstract : Je dois avouer que j'ai du relire les contraires pour réaliser que la fille en question était aveugle ! Il me semblait bien qu'elle parlait beaucoup de bruit et d'odeur, et cela m'avais perturbé. Une fois que j'ai compris, j'ai trouvé le texte vraiment touchant et délivrant un message d'espoir, mêlée malgré tout de naïveté. Un joli récit de plus !
bertrand-môgendre : J'ai eu un peu plus de mal cette fois-ci. Ça commence bien, même si le début pourrait être un peu développé, on aimerai une plus grande description de ce monde, on aimerai en apprendre plus. Et la fin, alors là, c'est totalement obscure pour moi ! :p
En lisant tout vos textes, je me suis rendu compte de ce que je dois améliorer. Mes récits sont trop simples, "basiques"... J'espère qu'en passant plus de temps ici et en lisant plus de texte je saurai m'améliorer
Re: Exo live, le 14-11-2010
Kilis : incipit impeccable, il n’y a plus qu’à ajouter la suite. Intriguant cette histoire de coquillage
Rebecca : je dois avouer avoir eu du mal à lire tant il y a de jeux de mots. Mis à part ce travers, j’ai apprécié le super pouvoir et la manière dont il est utilisé. Transformer les Lamborghinis en petits ruisseaux c’est mignon tout plein et j’ai souri en imaginant la gueule des mecs.
Elea: vraiment excellent. Bien tranché dans le vif ce personnage de mammouth. Le texte est long et pourtant j’aurais aimé qu’il continue. J’espère que tu réutiliseras ce personnage (surtout le coup de la chaise électrique, très visuel)
Rebecca : je dois avouer avoir eu du mal à lire tant il y a de jeux de mots. Mis à part ce travers, j’ai apprécié le super pouvoir et la manière dont il est utilisé. Transformer les Lamborghinis en petits ruisseaux c’est mignon tout plein et j’ai souri en imaginant la gueule des mecs.
Elea: vraiment excellent. Bien tranché dans le vif ce personnage de mammouth. Le texte est long et pourtant j’aurais aimé qu’il continue. J’espère que tu réutiliseras ce personnage (surtout le coup de la chaise électrique, très visuel)
abstract- Nombre de messages : 1127
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Re: Exo live, le 14-11-2010
Procuste : je suis soufflée de la rapidité avec laquelle vous avez réussi à sortir un texte aussi bon !
Bien aimé : D’un autre côté, une telle capacité eût été inquiétante chez une philosophe digne de ce nom.
Mais c’est en dehors des contraintes.
Alex : un peu abscons, mais ça a de la gueule et j’ai vraiment aimé la façon personnelle dont tu traites tes contraintes.
Loupbleu : un chouette texte allusif, tellement que je n’ai pas vraiment reconnu le pacifisme !
M−arjolaine : Pour une débutante, tu t’en sors haut la main ! J’espère que ça va t’inciter à en faire plus souvent…
Kilis : ambiance et écriture comme d’hab ! Mais je n’ai pas compris le rôle de l’agence immobilière.
Rebecca : Les jeux de mots m’ont paru moins fins que ce que tu nous livre d’habitude, sauf « toutes les chattes… » déjà cité. J’ai bien aimé ce super héros qui attend la retraite pour donner sa pleine mesure !
Elea : Excellent ! Tu as accommodé les contraintes d’une façon magistrale !
Grieg : Ouille ! T’es un peu distrait et tu manques de bon sens, d’après moi : un manchot peut avoir un bras, et ça résout ton problème. Mais t’es pas manchot pour écrire, heureusement ! Je me suis régalée ! ( en plus j’adore les histoires de psy !)
Abstract : j’ai adoré ce texte plein de finesse et de tendresse.
Lordstan : Un peu trop explicatif et moralisateur, mais c’est ton premier, je crois ? C’est déjà pas mal vu la pression que ça met !
Bertrand : d’un cynisme absolument délectable, ça frappe fort !
Bien aimé : D’un autre côté, une telle capacité eût été inquiétante chez une philosophe digne de ce nom.
Mais c’est en dehors des contraintes.
Alex : un peu abscons, mais ça a de la gueule et j’ai vraiment aimé la façon personnelle dont tu traites tes contraintes.
Loupbleu : un chouette texte allusif, tellement que je n’ai pas vraiment reconnu le pacifisme !
M−arjolaine : Pour une débutante, tu t’en sors haut la main ! J’espère que ça va t’inciter à en faire plus souvent…
Kilis : ambiance et écriture comme d’hab ! Mais je n’ai pas compris le rôle de l’agence immobilière.
Rebecca : Les jeux de mots m’ont paru moins fins que ce que tu nous livre d’habitude, sauf « toutes les chattes… » déjà cité. J’ai bien aimé ce super héros qui attend la retraite pour donner sa pleine mesure !
Elea : Excellent ! Tu as accommodé les contraintes d’une façon magistrale !
Grieg : Ouille ! T’es un peu distrait et tu manques de bon sens, d’après moi : un manchot peut avoir un bras, et ça résout ton problème. Mais t’es pas manchot pour écrire, heureusement ! Je me suis régalée ! ( en plus j’adore les histoires de psy !)
Abstract : j’ai adoré ce texte plein de finesse et de tendresse.
Lordstan : Un peu trop explicatif et moralisateur, mais c’est ton premier, je crois ? C’est déjà pas mal vu la pression que ça met !
Bertrand : d’un cynisme absolument délectable, ça frappe fort !
Invité- Invité
Re: Exo live, le 14-11-2010
Elea : excellent ce texte…belle utilisation des contraintes…manque juste le hall de gare qu’il eut été facile d’insérer quand mammouthman fait son tour en ville pour pallier aux soucis…cependant, bravo !
Grieg : J’adore l’image de l’analyste qui se barre sur les toits fumer pendant que l’autre pleure…Et qui doit encore se barrer car on frappe à la porte…L e coup de la baffe évidemment si il lui manque les deux bras… ! (P’tet sa façon de parler quand il envoie un coup de pied… )La clope ça m’a moins choquée j’m disais qu’il pouvait télétransporter les objets jusqu’à sa bouche un truc comme ça)
Abstract : ton texte est joli et bien foutu ; belle composition avec ces contraintes.
(Ya que « les librairies du langage java » qui m’a un peu échappé. Le Java est un langage informatique certes mais les librairies ? Tu veux dire celles où l’on se procure des ouvrages abordant ce sujet ou il s’agit d’une expression particulière ?)
Lordstan : pas mal goupillée cette histoire…je trouve vu les contraintes ...quoique fumer des joints avec sa mère soit assez peu ordinaire :-)))
par contre tu me feras le plaisir de réviser ton passé simple ( je « trouvai » pas » je trouva ») et la concordance des temps en général ; ainsi, par exemple, la dernière phrase serait mieux au présent. C'est dommage ce problème de conjugaison parce que ça perturbe le bon déroulement de la lecture .
Bertrand môgendre : le début me plait beaucoup, « bienvenue dans ce monde cynique », la fin me convainc un peu moins.moins .
Grieg : J’adore l’image de l’analyste qui se barre sur les toits fumer pendant que l’autre pleure…Et qui doit encore se barrer car on frappe à la porte…L e coup de la baffe évidemment si il lui manque les deux bras… ! (P’tet sa façon de parler quand il envoie un coup de pied… )La clope ça m’a moins choquée j’m disais qu’il pouvait télétransporter les objets jusqu’à sa bouche un truc comme ça)
Abstract : ton texte est joli et bien foutu ; belle composition avec ces contraintes.
(Ya que « les librairies du langage java » qui m’a un peu échappé. Le Java est un langage informatique certes mais les librairies ? Tu veux dire celles où l’on se procure des ouvrages abordant ce sujet ou il s’agit d’une expression particulière ?)
Lordstan : pas mal goupillée cette histoire…je trouve vu les contraintes ...quoique fumer des joints avec sa mère soit assez peu ordinaire :-)))
par contre tu me feras le plaisir de réviser ton passé simple ( je « trouvai » pas » je trouva ») et la concordance des temps en général ; ainsi, par exemple, la dernière phrase serait mieux au présent. C'est dommage ce problème de conjugaison parce que ça perturbe le bon déroulement de la lecture .
Bertrand môgendre : le début me plait beaucoup, « bienvenue dans ce monde cynique », la fin me convainc un peu moins.moins .
Rebecca- Nombre de messages : 12502
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Date d'inscription : 30/08/2009
Re: Exo live, le 14-11-2010
Pour répondre à Rebecca : Java est un langage évolué avec pas mal de fonctionnalités pré-programmées qui sont rangées dans des librairies. Les programmeurs s’ils veulent gagner du temps ont intérêt à les connaître (c’est d’ailleurs nécessaire pour réussir sa certification) ce qui est fastidieux à étudier. N’étant pas programmeur, je peux difficilement t’en dire plus. Par contre tu as raison, je n’aurais pas dû utiliser le terme de "librairie" qui est ambigu pour le lecteur.
Pas le temps aujourd’hui mais je finirai de commenter demain.
Pas le temps aujourd’hui mais je finirai de commenter demain.
abstract- Nombre de messages : 1127
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Date d'inscription : 10/02/2009
Re: Exo live, le 14-11-2010
Un truc pas aussi héroïque que prévu... fini d'écrire y a quelques jours, mais pas posté plus tôt faute de connexion internet stable..
Une douche
Se remet au sport, footing tous les matins à six heures
Fleuriste
la réalisation de soi
Télékinésie
Pédophilie
Chekib ferme les yeux, l'eau n'est pas encore chaude. Qu'importe. Chaque muscle, chaque parcelle de chair le brûle, l'eau sur le feu devient vapeur, la douche de Chekib se transforme en hammam.
La remise au footing, tous les matins six heures tapantes sur les quais de la Garonne, ça vous fait prendre conscience de l'enveloppe qui vous héberge le temps d'une vie, et fait de la douche du matin une source particulièrement intense de félicité.
Le gel douche de Chekib lui atterrit dans les mains. Il hésite à s'en saisir, ne peut retenir la pensée flash.
Trop tard.
Qu'il se maudit de n'avoir pu retenir son œil ce jour-là ! Et pourtant, il n'avait pas fait exprès, d'ailleurs qui aurait pu faire exprès ? Ou plutôt, comment ce « qui » aurait pu savoir ?
Il y avait trois jours qu'il venait d'emménager dans un vieil immeuble de Nansouty, et déjà il fallait changer l'ampoule du plafonnier de la salle de bain.
On a donc un Chekib perché sur une chaise à dévisser le culot. Il y a comme une musique assez douce en fond sonore, style pop raï, volume sonore d'ascenseur. Une musique qui semble venir de derrière la cloison, couverte par une voix féminine. Sa tête touchant le plafond, alors qu'il la tourne machinalement vers la source que lui indique son oreille, Chekib aperçoit le trou dans le mur, juste au dessus de l'armoire à pharmacie où il range habituellement son déo et sa mousse à raser, un trou qu'il n'aurait jamais vu s'il n'était pas précisément en train de changer une ampoule, un trou tout petit, de rien du tout, juste assez grand pour y passer un oeil... Faut-il bénir ou maudire la curiosité ?
Qu'on se le dise, une vie entière peut basculer à un détail près.
Et quel détail...
Ce fut la première fois que Chekib voyait Zlabya.
On se serait cru dans un film de Hitchcock, celui avec une jeune femme sous la douche, innocente agnelle qui ignore que le loup rôde, prêt à la dévorer. Chekib se contente de la dévorer de la rétine. Elle est d'abord de dos : panorama suberbe, cascade de longs filaments d'ébène qui lui coulent le long de la colonne pour s'estomper sur une étroite chute de reins et ce qui s'en suit, jusqu'aux jambes finement ciselées quoique un peu maigres. Elle se retourne. Chekib, qui a le regard en bas, ne peut que remonter. Sentir la sueur perler aux tempes lorsqu'un petit buisson sombre et clairsemé arrive en ligne de mire, la bouche s'assécher quand le ventre lisse et très légèrement arrondi laisse place à deux petits bouts de seins, à peine bombés, comme inachevés... Un doute, soudain. Un cou de gazelle, un menton de biche et, enfin, un visage. Chekib manque de défaillir : ces traits sont encore ceux d'une enfant. La tempe palpite, la transpiration s'accélère, le regard fuit de part et d'autre de ce corps. La faible amplitude de la poitrine, l'étroitesse des hanches, la maigreur des bras et des jambes, la timidité du poil... Elle n'a guère que treize ou quatorze ans !
Chekib est au bord de la nausée, pourtant son cœur bat à tout rompre, comme rendu fou. La fille lève les yeux, il prend peur, tombe à la renverse, manque de se fracturer le crâne.
Le destin est bien farceur, parfois. Le temps d'une chute, demi-seconde en apesanteur, Chekib en oublie Camille, dulcinée depuis bientôt deux mois, tandis que s'imprime peu à peu l'image de la jeune fille nue.
Le lendemain, il apprend que Camille, étudiante en architecture, s'apprête à partir un mois pour Potsdam, croquer le Sans-Souci et le Nouveau Palais, étudier la florissante Berlin, et qu'elle le largue par la même occasion.
Le lendemain, il apprend que sa jeune voisine s'appelle Zlabya, comme sa pâtisserie préférée, et qu'elle a bel et bien quatorze ans, soit cinq de moins que lui ou à peu près.
Et là, Chekib est sous sa douche et, comme tous les jours depuis quatre mois, il ne peut pénétrer dans sa salle de bain sans que l'image de ce corps nu de rose des sables à peine fleurie ne s'empare de tous ses sens. Il se sent comme le type d'American Beauty pour lequel le seul moment palpitant de la journée est celui où il se paluche sous la douche matinale en pensant à sa Vénus au bain de roses. Rose rouge, rose des sables... Sauf que pour Chekib, ce moment n'est pas vraiment heureux, hanté par la pensée de la différence d'âge, du quasi viol psychologique d'une adolescente encore chaste. Chekib n'est pas comme certains de ses entre guillemets cousins qui s'en branleraient totalement, pour lui ce genre de chose compte.
Comme d'habitude, il se rassure en se disant qu'il n'a même pas dix-neuf ans et que, donc, ce n'est pas si grave, pas comme s'il en avait trente ou quarante, voire pire. Il jouit sur cette pensée.
Amer, tout comme la veille, il songe que demain sera pareil, que la même torture mentale le saisira quand il prendra sa douche après avoir couru, lutte sans merci entre sa bonne morale et sa chair en appétit. Il le sait, jamais il ne sera en paix tant que son obsession pour Zlabya n'aura pas été rassasiée, de quelque manière que ce soit. Et le sentiment naissant qui cogne à sa poitrine, qui n'attend que de rugir... car il y a là bien plus qu'un vulgaire stupre, Chekib le sait. Et puis, il n'a jamais vraiment touché à une fille. C'est peut-être pour cela que ça ne collait pas avec Camille, d'ailleurs...
Le rugissement patientera.
C'est face à son miroir, juste avant d'allumer le sèche-cheveux, que Chekib fait le serment de se réserver pour elle, pour Zlabya, jusqu'à ce qu'elle soit prête. Il attendra le temps qu'il faudra, s'abandonnant tout entier à cette idée fugace, la seule qui puisse taire en lui l'immense sentiment de honte qui hante son froc.
* * *
Le réveil de Chekib a oublié de sonner ce matin. Conséquence, pas de footing, pas de douche, quart d'heure de retard essoufflé chez Monsieur Pot-de-fleurs, son employeur. La première pensée pour Zlabya est en retard, elle aussi, attendant que Chekib passe tablier et gants et plonge dans la première commande, bouquet de pensées, justement, assortiment pourpre, violet et jaune. La couleur, l'odeur, le nom de la fleur enfin, la machine esprit se met en route, verrouille la cible habituelle.
Le bouquet expédié, il s'en va dans la remise, dans son petit coin, là où repose sa plante. Plusieurs pots côte à côte avec des embryons végétaux dedans, Chekib veut créer sa propre fleur, une rose beige, couleur désert, qu'il baptisera rose des sables, qu'il appellera Zlabya, qu'il offrira à Zlabya.
Il lève deux doigts, commande à une petite binette de se poser contre sa paume. Il y a maintenant deux ans qu'il s'est découvert un don pour la télékinésie. Bien pratique pour les fleurs, d'ailleurs, pour les cueillir sans les toucher, sans abîmer le pétale, la tige ; diriger l'eau vers les racines, les racines vers les meilleurs éléments du terreau. Mais il le cache, ce don. Son patron, l'ignore, ce qui vaut d'ailleurs à Chekib de régulières félicitations pour sa main très verte, et le surnom de Tistou qui l'amuse beaucoup.
Mais pour sa rose des sables, le don semble n'être d'aucune utilité. En tout cas, Chekib ignore jusqu'à quelles limites le pousser, le travailler pour en faire une vraie main verte, une poudre magique de druide des Carnutes, d'effrit oriental qui crée son jardin par la force de la pensée.
Il aimerait tellement offrir un jardin à Zlabya. Mais la vie de super-héros, c'est aussi savoir rester discret, garder l'anonymat sur ce que l'on sait faire, même si c'est pour une bonne cause...
* * *
Chekib est détendu, aujourd'hui. Cela fait maintenant une semaine qu'il arrive à prendre sa douche sans être parasité par une pensée libidineuse, qu'il parvient à canaliser ses émotions, sa passion pour Zlabya. On est lundi, Monsieur Pot-de-fleurs est fermé. C'est toujours une joie d'être en congé et de voir les voitures passer avec des gens dedans qui travaillent, eux. Une bonne raison pour s'octroyer une petite promenade sur les quais, sans courir cette fois. Chekib est content d'avoir eu cette idée, d'habitude il ne prend jamais le temps d'admirer le travail fait pour restaurer les façades, mettre en valeur la « ville de pierre » comme on dit, fameuse fierté bordelaise que d'être classé à l'Unesco.
Place de la Bourse, il s'arrête au miroir d'eau, regarde son reflet avec la fontaine et l'imposant bâtiment en arrière plan. C'est toujours le chic des amoureux que d'imaginer le reflet de leur belle au côté du leur. Un petit papier voltige un peu plus loin, prospectus, page de journal, emballage de sandwich, peu importe. Chekib l'attire à lui, en fait un petit bateau, le pose là où il voit le reflet de Zlabya, là où le soleil projette le plus de paillettes d'or. Le miroir se trouble, elle disparaît avec le bateau de papier, qui part voguer où bon lui semble.
Le jeune homme hésite à le lancer dans la Garonne, mais le fleuve est sale, et le noierait à coup sûr.
Ce matin, la concierge a dit que la famille de Zlabya doit quitter Nansouty pour Saint-Michel. Il sera patient. Si son destin doit être lié à elle, Éole et Amour sauront amener sa voile à bon port. Chekib cherche des yeux un crayon ou un stylo qui traînerait par terre, ou même dans une poubelle. Il n'a qu'à tendre la main pour qu'un vieux Bic à moitié fendu se glisse entre ses doigts. Il imagine le bateau dans sa tête, crée une image mentale qu'il insère dans son champ de vision, et gribouille dessus une rose des sables. Un coup de vent achève le dessin, on entend un tramway s'approcher des Quinconces : temps de partir. Chekib sera un héros caché, attendant son heure en silence.
Au bateau de vivre sa vie, maintenant.
Une douche
Se remet au sport, footing tous les matins à six heures
Fleuriste
la réalisation de soi
Télékinésie
Pédophilie
Chekib ferme les yeux, l'eau n'est pas encore chaude. Qu'importe. Chaque muscle, chaque parcelle de chair le brûle, l'eau sur le feu devient vapeur, la douche de Chekib se transforme en hammam.
La remise au footing, tous les matins six heures tapantes sur les quais de la Garonne, ça vous fait prendre conscience de l'enveloppe qui vous héberge le temps d'une vie, et fait de la douche du matin une source particulièrement intense de félicité.
Le gel douche de Chekib lui atterrit dans les mains. Il hésite à s'en saisir, ne peut retenir la pensée flash.
Trop tard.
Qu'il se maudit de n'avoir pu retenir son œil ce jour-là ! Et pourtant, il n'avait pas fait exprès, d'ailleurs qui aurait pu faire exprès ? Ou plutôt, comment ce « qui » aurait pu savoir ?
Il y avait trois jours qu'il venait d'emménager dans un vieil immeuble de Nansouty, et déjà il fallait changer l'ampoule du plafonnier de la salle de bain.
On a donc un Chekib perché sur une chaise à dévisser le culot. Il y a comme une musique assez douce en fond sonore, style pop raï, volume sonore d'ascenseur. Une musique qui semble venir de derrière la cloison, couverte par une voix féminine. Sa tête touchant le plafond, alors qu'il la tourne machinalement vers la source que lui indique son oreille, Chekib aperçoit le trou dans le mur, juste au dessus de l'armoire à pharmacie où il range habituellement son déo et sa mousse à raser, un trou qu'il n'aurait jamais vu s'il n'était pas précisément en train de changer une ampoule, un trou tout petit, de rien du tout, juste assez grand pour y passer un oeil... Faut-il bénir ou maudire la curiosité ?
Qu'on se le dise, une vie entière peut basculer à un détail près.
Et quel détail...
Ce fut la première fois que Chekib voyait Zlabya.
On se serait cru dans un film de Hitchcock, celui avec une jeune femme sous la douche, innocente agnelle qui ignore que le loup rôde, prêt à la dévorer. Chekib se contente de la dévorer de la rétine. Elle est d'abord de dos : panorama suberbe, cascade de longs filaments d'ébène qui lui coulent le long de la colonne pour s'estomper sur une étroite chute de reins et ce qui s'en suit, jusqu'aux jambes finement ciselées quoique un peu maigres. Elle se retourne. Chekib, qui a le regard en bas, ne peut que remonter. Sentir la sueur perler aux tempes lorsqu'un petit buisson sombre et clairsemé arrive en ligne de mire, la bouche s'assécher quand le ventre lisse et très légèrement arrondi laisse place à deux petits bouts de seins, à peine bombés, comme inachevés... Un doute, soudain. Un cou de gazelle, un menton de biche et, enfin, un visage. Chekib manque de défaillir : ces traits sont encore ceux d'une enfant. La tempe palpite, la transpiration s'accélère, le regard fuit de part et d'autre de ce corps. La faible amplitude de la poitrine, l'étroitesse des hanches, la maigreur des bras et des jambes, la timidité du poil... Elle n'a guère que treize ou quatorze ans !
Chekib est au bord de la nausée, pourtant son cœur bat à tout rompre, comme rendu fou. La fille lève les yeux, il prend peur, tombe à la renverse, manque de se fracturer le crâne.
Le destin est bien farceur, parfois. Le temps d'une chute, demi-seconde en apesanteur, Chekib en oublie Camille, dulcinée depuis bientôt deux mois, tandis que s'imprime peu à peu l'image de la jeune fille nue.
Le lendemain, il apprend que Camille, étudiante en architecture, s'apprête à partir un mois pour Potsdam, croquer le Sans-Souci et le Nouveau Palais, étudier la florissante Berlin, et qu'elle le largue par la même occasion.
Le lendemain, il apprend que sa jeune voisine s'appelle Zlabya, comme sa pâtisserie préférée, et qu'elle a bel et bien quatorze ans, soit cinq de moins que lui ou à peu près.
Et là, Chekib est sous sa douche et, comme tous les jours depuis quatre mois, il ne peut pénétrer dans sa salle de bain sans que l'image de ce corps nu de rose des sables à peine fleurie ne s'empare de tous ses sens. Il se sent comme le type d'American Beauty pour lequel le seul moment palpitant de la journée est celui où il se paluche sous la douche matinale en pensant à sa Vénus au bain de roses. Rose rouge, rose des sables... Sauf que pour Chekib, ce moment n'est pas vraiment heureux, hanté par la pensée de la différence d'âge, du quasi viol psychologique d'une adolescente encore chaste. Chekib n'est pas comme certains de ses entre guillemets cousins qui s'en branleraient totalement, pour lui ce genre de chose compte.
Comme d'habitude, il se rassure en se disant qu'il n'a même pas dix-neuf ans et que, donc, ce n'est pas si grave, pas comme s'il en avait trente ou quarante, voire pire. Il jouit sur cette pensée.
Amer, tout comme la veille, il songe que demain sera pareil, que la même torture mentale le saisira quand il prendra sa douche après avoir couru, lutte sans merci entre sa bonne morale et sa chair en appétit. Il le sait, jamais il ne sera en paix tant que son obsession pour Zlabya n'aura pas été rassasiée, de quelque manière que ce soit. Et le sentiment naissant qui cogne à sa poitrine, qui n'attend que de rugir... car il y a là bien plus qu'un vulgaire stupre, Chekib le sait. Et puis, il n'a jamais vraiment touché à une fille. C'est peut-être pour cela que ça ne collait pas avec Camille, d'ailleurs...
Le rugissement patientera.
C'est face à son miroir, juste avant d'allumer le sèche-cheveux, que Chekib fait le serment de se réserver pour elle, pour Zlabya, jusqu'à ce qu'elle soit prête. Il attendra le temps qu'il faudra, s'abandonnant tout entier à cette idée fugace, la seule qui puisse taire en lui l'immense sentiment de honte qui hante son froc.
* * *
Le réveil de Chekib a oublié de sonner ce matin. Conséquence, pas de footing, pas de douche, quart d'heure de retard essoufflé chez Monsieur Pot-de-fleurs, son employeur. La première pensée pour Zlabya est en retard, elle aussi, attendant que Chekib passe tablier et gants et plonge dans la première commande, bouquet de pensées, justement, assortiment pourpre, violet et jaune. La couleur, l'odeur, le nom de la fleur enfin, la machine esprit se met en route, verrouille la cible habituelle.
Le bouquet expédié, il s'en va dans la remise, dans son petit coin, là où repose sa plante. Plusieurs pots côte à côte avec des embryons végétaux dedans, Chekib veut créer sa propre fleur, une rose beige, couleur désert, qu'il baptisera rose des sables, qu'il appellera Zlabya, qu'il offrira à Zlabya.
Il lève deux doigts, commande à une petite binette de se poser contre sa paume. Il y a maintenant deux ans qu'il s'est découvert un don pour la télékinésie. Bien pratique pour les fleurs, d'ailleurs, pour les cueillir sans les toucher, sans abîmer le pétale, la tige ; diriger l'eau vers les racines, les racines vers les meilleurs éléments du terreau. Mais il le cache, ce don. Son patron, l'ignore, ce qui vaut d'ailleurs à Chekib de régulières félicitations pour sa main très verte, et le surnom de Tistou qui l'amuse beaucoup.
Mais pour sa rose des sables, le don semble n'être d'aucune utilité. En tout cas, Chekib ignore jusqu'à quelles limites le pousser, le travailler pour en faire une vraie main verte, une poudre magique de druide des Carnutes, d'effrit oriental qui crée son jardin par la force de la pensée.
Il aimerait tellement offrir un jardin à Zlabya. Mais la vie de super-héros, c'est aussi savoir rester discret, garder l'anonymat sur ce que l'on sait faire, même si c'est pour une bonne cause...
* * *
Chekib est détendu, aujourd'hui. Cela fait maintenant une semaine qu'il arrive à prendre sa douche sans être parasité par une pensée libidineuse, qu'il parvient à canaliser ses émotions, sa passion pour Zlabya. On est lundi, Monsieur Pot-de-fleurs est fermé. C'est toujours une joie d'être en congé et de voir les voitures passer avec des gens dedans qui travaillent, eux. Une bonne raison pour s'octroyer une petite promenade sur les quais, sans courir cette fois. Chekib est content d'avoir eu cette idée, d'habitude il ne prend jamais le temps d'admirer le travail fait pour restaurer les façades, mettre en valeur la « ville de pierre » comme on dit, fameuse fierté bordelaise que d'être classé à l'Unesco.
Place de la Bourse, il s'arrête au miroir d'eau, regarde son reflet avec la fontaine et l'imposant bâtiment en arrière plan. C'est toujours le chic des amoureux que d'imaginer le reflet de leur belle au côté du leur. Un petit papier voltige un peu plus loin, prospectus, page de journal, emballage de sandwich, peu importe. Chekib l'attire à lui, en fait un petit bateau, le pose là où il voit le reflet de Zlabya, là où le soleil projette le plus de paillettes d'or. Le miroir se trouble, elle disparaît avec le bateau de papier, qui part voguer où bon lui semble.
Le jeune homme hésite à le lancer dans la Garonne, mais le fleuve est sale, et le noierait à coup sûr.
Ce matin, la concierge a dit que la famille de Zlabya doit quitter Nansouty pour Saint-Michel. Il sera patient. Si son destin doit être lié à elle, Éole et Amour sauront amener sa voile à bon port. Chekib cherche des yeux un crayon ou un stylo qui traînerait par terre, ou même dans une poubelle. Il n'a qu'à tendre la main pour qu'un vieux Bic à moitié fendu se glisse entre ses doigts. Il imagine le bateau dans sa tête, crée une image mentale qu'il insère dans son champ de vision, et gribouille dessus une rose des sables. Un coup de vent achève le dessin, on entend un tramway s'approcher des Quinconces : temps de partir. Chekib sera un héros caché, attendant son heure en silence.
Au bateau de vivre sa vie, maintenant.
Chako Noir- Nombre de messages : 5442
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