La fleur de l'Aube
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La fleur de l'Aube
Bonjour à vous tous, je suis un nouveau venu et je poste mon texte pour un peu d'exercice critique !
"L’aube en hiver se lève sur le monde et les âmes avec son cortège de glace et de pâles rayons d’un soleil timide, et sa douce lumière, si frêle soit-elle, réchauffe le cœur de ceux qui s’en abreuvent et qui, solitaires, la regardent filtrer à travers les fenêtres.
Jean-Jacques Delors était de ceux-là, solitaire, attentif, contemplateur silencieux d’une nature belle et complexe. Il attendait son train comme toujours en ces mois d’hiver, dans la gare de Belleville-sur-Horizon. Petite était cette localité, provinciale et toujours paisible; et davantage était la gare, étroite et délabrée, où les gens allaient et venaient, vaquant à leurs occupations et obligations quotidiennes, montant ou descendant des trains en flux et reflux, chaotiques certes mais chaque fois rythmés par le tic tac d’une aiguille intérieure à chaque âme, aiguille qui, Jean-Jacques le savait bien, donnait tout son sens à l’existence moderne.
Il était comme eux, comme cette foule anonyme qui passe furtivement sur les quais de la gare comme elle passe sur ceux de la vie, qui monte dans un train donné comme elle s’embarque dans celui de son destin. Oui, Jean-Jacques était comme eux, mais il avait pour lui l’infinie patience du contemplateur, l’observateur infatigable d’un monde occupé de lui-même et pourtant pressé de s’en éloigner.
Alors Jean-Jacques regardait les gens aller et venir à l’aube, sur les quais glacés d’une gare sans histoire.
Un jour une jeune femme attira son attention. Elle était blonde, grande et très belle, et elle s’était assise tout à côté de lui, jeune fleur que la vie caresse et les rêves bercent, princesse aux charmes puissants, appelant à elle efflorescence des sens en chaque conscience masculine. Oui, Jean-Jacques avait reçu un appel, et sa fulgurance devait se graver en lui pour toujours. Il était seul, célibataire et malheureux dans cette existence-là, ne croyant ni en sa vie, ni même en un futur pour la prolonger. Il observait pour ne pas penser, il voyait les autres pour ne plus se voir, il regardait les rayons obliques du soleil traverser les fenêtres de la gare, et il le faisait pour ne pas voir les ténèbres qui envahissaient son cœur.
Mais quand il regarda cette jeune femme sublime, il se vit lui-même dans sa quintessence et son reflet en féminin le bouleversa. Elle était malheureuse. Elle était belle, mais elle était triste. Elle avait tout pour elle, mais lui manquait la joie.
Jean-Jacques ne lui parla pas, mais il la contempla comme il le faisait pour la nature, et ce faisant ce sont toutes ses nuances féminines, toute sa couleur intérieure, son rythme même qu’il capta en observant ses traits, l’expression fanée de son gracieux visage, les mouvements de son corps svelte et jeune. Il ne dit rien, mais il apprit d’elle tout ce que son silence pouvait lui révéler, et lorsqu’il dût prendre son train, il avait l’impression que l’hiver était bien trop implacable avec les jeunes fleurs.
Il monta dans son compartiment, et de là il pût la voir toujours assise au même endroit, semblant attendre quelque chose ou quelqu’un, figée dans une glace invisible pour ceux qui ne regardent pas ou pas assez. Puis elle leva les yeux et le regarda, lui, lui seul. Elle était jeune, peut-être vingt-deux ou vingt-trois ans, lorsqu’il était assis à ses côtés pas une seule fois elle n’avait semblé le voir, il était bien plus vieux qu’elle, il n’avait pas la même vie ni les mêmes problèmes, et pourtant quand elle leva les yeux sur lui, il en devina non seulement la couleur azuréenne, mais aussi et surtout une immense vérité, qui sonnait déjà comme une évidence: elle s’était assise à côté de lui, il l’avait devinée, elle l’avait senti, et elle avait besoin de lui autant que lui d’elle. Ils s’étaient choisi.
Quand Jean-Jacques sentait qu’il lui fallait faire un choix, il savait reconnaitre ce dont il avait besoin, et ce qu’il ne désirait pas.
Quand Jean-Jacques sentit le choix s’offrir à lui si soudainement, s’ouvrir à sa vue comme la somptueuse fleur qu’il contemplait, il sût reconnaitre instantanément ce qu’il lui fallait faire.
Quand Jean-Jacques Delors redescendit du train où il était monté, il savait qu’il venait de chasser d’un revers de main tout un pan de sa vie, ses soucis égoïstes et son ennuyeux travail, et qu’il venait ainsi de choisir ce dont l’absence l’avait rendu tant malheureux. L’amour, le soucis de l’autre, le partage. Il ne s’était pas trompé, la jeune femme l’attendait. Ses yeux brillaient d’une éblouissante gratitude.
L’aube en hiver se lève sur le monde et les âmes avec son cortège de glace et de pâles rayons d’un soleil timide, et sa douce lumière, si frêle soit-elle, réchauffe le cœur de ceux qui s’en abreuvent et qui, solitaires, la regardent filtrer à travers les fenêtres."
Lord Longford
"L’aube en hiver se lève sur le monde et les âmes avec son cortège de glace et de pâles rayons d’un soleil timide, et sa douce lumière, si frêle soit-elle, réchauffe le cœur de ceux qui s’en abreuvent et qui, solitaires, la regardent filtrer à travers les fenêtres.
Jean-Jacques Delors était de ceux-là, solitaire, attentif, contemplateur silencieux d’une nature belle et complexe. Il attendait son train comme toujours en ces mois d’hiver, dans la gare de Belleville-sur-Horizon. Petite était cette localité, provinciale et toujours paisible; et davantage était la gare, étroite et délabrée, où les gens allaient et venaient, vaquant à leurs occupations et obligations quotidiennes, montant ou descendant des trains en flux et reflux, chaotiques certes mais chaque fois rythmés par le tic tac d’une aiguille intérieure à chaque âme, aiguille qui, Jean-Jacques le savait bien, donnait tout son sens à l’existence moderne.
Il était comme eux, comme cette foule anonyme qui passe furtivement sur les quais de la gare comme elle passe sur ceux de la vie, qui monte dans un train donné comme elle s’embarque dans celui de son destin. Oui, Jean-Jacques était comme eux, mais il avait pour lui l’infinie patience du contemplateur, l’observateur infatigable d’un monde occupé de lui-même et pourtant pressé de s’en éloigner.
Alors Jean-Jacques regardait les gens aller et venir à l’aube, sur les quais glacés d’une gare sans histoire.
Un jour une jeune femme attira son attention. Elle était blonde, grande et très belle, et elle s’était assise tout à côté de lui, jeune fleur que la vie caresse et les rêves bercent, princesse aux charmes puissants, appelant à elle efflorescence des sens en chaque conscience masculine. Oui, Jean-Jacques avait reçu un appel, et sa fulgurance devait se graver en lui pour toujours. Il était seul, célibataire et malheureux dans cette existence-là, ne croyant ni en sa vie, ni même en un futur pour la prolonger. Il observait pour ne pas penser, il voyait les autres pour ne plus se voir, il regardait les rayons obliques du soleil traverser les fenêtres de la gare, et il le faisait pour ne pas voir les ténèbres qui envahissaient son cœur.
Mais quand il regarda cette jeune femme sublime, il se vit lui-même dans sa quintessence et son reflet en féminin le bouleversa. Elle était malheureuse. Elle était belle, mais elle était triste. Elle avait tout pour elle, mais lui manquait la joie.
Jean-Jacques ne lui parla pas, mais il la contempla comme il le faisait pour la nature, et ce faisant ce sont toutes ses nuances féminines, toute sa couleur intérieure, son rythme même qu’il capta en observant ses traits, l’expression fanée de son gracieux visage, les mouvements de son corps svelte et jeune. Il ne dit rien, mais il apprit d’elle tout ce que son silence pouvait lui révéler, et lorsqu’il dût prendre son train, il avait l’impression que l’hiver était bien trop implacable avec les jeunes fleurs.
Il monta dans son compartiment, et de là il pût la voir toujours assise au même endroit, semblant attendre quelque chose ou quelqu’un, figée dans une glace invisible pour ceux qui ne regardent pas ou pas assez. Puis elle leva les yeux et le regarda, lui, lui seul. Elle était jeune, peut-être vingt-deux ou vingt-trois ans, lorsqu’il était assis à ses côtés pas une seule fois elle n’avait semblé le voir, il était bien plus vieux qu’elle, il n’avait pas la même vie ni les mêmes problèmes, et pourtant quand elle leva les yeux sur lui, il en devina non seulement la couleur azuréenne, mais aussi et surtout une immense vérité, qui sonnait déjà comme une évidence: elle s’était assise à côté de lui, il l’avait devinée, elle l’avait senti, et elle avait besoin de lui autant que lui d’elle. Ils s’étaient choisi.
Quand Jean-Jacques sentait qu’il lui fallait faire un choix, il savait reconnaitre ce dont il avait besoin, et ce qu’il ne désirait pas.
Quand Jean-Jacques sentit le choix s’offrir à lui si soudainement, s’ouvrir à sa vue comme la somptueuse fleur qu’il contemplait, il sût reconnaitre instantanément ce qu’il lui fallait faire.
Quand Jean-Jacques Delors redescendit du train où il était monté, il savait qu’il venait de chasser d’un revers de main tout un pan de sa vie, ses soucis égoïstes et son ennuyeux travail, et qu’il venait ainsi de choisir ce dont l’absence l’avait rendu tant malheureux. L’amour, le soucis de l’autre, le partage. Il ne s’était pas trompé, la jeune femme l’attendait. Ses yeux brillaient d’une éblouissante gratitude.
L’aube en hiver se lève sur le monde et les âmes avec son cortège de glace et de pâles rayons d’un soleil timide, et sa douce lumière, si frêle soit-elle, réchauffe le cœur de ceux qui s’en abreuvent et qui, solitaires, la regardent filtrer à travers les fenêtres."
Lord Longford
Lord Longford- Nombre de messages : 37
Age : 34
Localisation : A la lumière du Sud, parmi vallées et montagnes
Date d'inscription : 04/12/2010
Périlleux exercice...
Peut-être un peu trop d'emphase, la volonté de faire beau, de faire littéraire. Certes il y a des pans réussis, mais d'autres où l'excès est là, qui gâche l'effet.
La répétition des trois "quand", et des paragraphes y afférant, me paraît lourde. Point n'est besoin d'insister autant.
On assiste là à un grand classique, le fantasme de séduction, et c'est un écueil : qui ne trimballe pas en soi les scories créées par ce fantasme, en plein comme en creux ? Donc attention, exercice périlleux !
Ubik.
La répétition des trois "quand", et des paragraphes y afférant, me paraît lourde. Point n'est besoin d'insister autant.
On assiste là à un grand classique, le fantasme de séduction, et c'est un écueil : qui ne trimballe pas en soi les scories créées par ce fantasme, en plein comme en creux ? Donc attention, exercice périlleux !
Ubik.
Re: La fleur de l'Aube
Tout d'accord avec ubikmagic. Tout cela me paraît bien pesant, hiératique, figé comme les plis de marbre d'une toge de statue romaine.
Un style extrêmement soigné en tout cas (trop, c'est le reproche que je lui ferai). Bienvenue sur Vos Écrits, à vous lire bientôt !
Mes remarques :
« provinciale et toujours paisible; » : typographie, une espace avant le point-virgule
« Petite était cette localité, provinciale et toujours paisible; et davantage était la gare » : je comprends le sens, mais trouve l’ellipse de l’adjectif trop brutale
« de là il put (et non « pût » qui est la forme du subjonctif imparfait) la voir toujours assise au même endroit »
« qui sonnait déjà comme une évidence: » : typographie, une espace avant les deux points
« Ils s’étaient choisis (ils ont choisi qui ? eux-mêmes) »
« il sut (et non « sût » qui est la forme du subjonctif imparfait) reconnaitre instantanément ce qu’il lui fallait faire »
« L’amour, le souci (et non « soucis ») de l’autre, le partage »
Un style extrêmement soigné en tout cas (trop, c'est le reproche que je lui ferai). Bienvenue sur Vos Écrits, à vous lire bientôt !
Mes remarques :
« provinciale et toujours paisible; » : typographie, une espace avant le point-virgule
« Petite était cette localité, provinciale et toujours paisible; et davantage était la gare » : je comprends le sens, mais trouve l’ellipse de l’adjectif trop brutale
« de là il put (et non « pût » qui est la forme du subjonctif imparfait) la voir toujours assise au même endroit »
« qui sonnait déjà comme une évidence: » : typographie, une espace avant les deux points
« Ils s’étaient choisis (ils ont choisi qui ? eux-mêmes) »
« il sut (et non « sût » qui est la forme du subjonctif imparfait) reconnaitre instantanément ce qu’il lui fallait faire »
« L’amour, le souci (et non « soucis ») de l’autre, le partage »
Procuste- Nombre de messages : 482
Age : 62
Localisation : œ Œ ç Ç à À é É è È æ Æ ù Ù â  ê Ê î Î ô Ô û Û ä Ä ë Ë ï Ï ö Ö ü Ü – —
Date d'inscription : 16/10/2010
Re: La fleur de l'Aube
Trop léché, trop alambiqué, surtout pour un argument aussi mince.
Bienvenue toutefois
Bienvenue toutefois
Invité- Invité
Re: La fleur de l'Aube
J'ai cru à une parodie de style, j'ai attendu une chute rassurante, qui remette les choses en place. Que nenni. Dommage.
Deux remarques :
Petite était cette localité, provinciale et toujours paisible; et davantage était la gare, Le seul ajout d'un "l' qui renvoie à tout ce qui précède corrigerait la phrase : "et davantage l'était la gare" ; même si ce n'est encore pas parfait comme tournure.
l’expression fanée de son gracieux visage, les mouvements de son corps svelte et jeune. il y a ici une contradiction de termes entre "fanée" et "jeune".
Deux remarques :
Petite était cette localité, provinciale et toujours paisible; et davantage était la gare, Le seul ajout d'un "l' qui renvoie à tout ce qui précède corrigerait la phrase : "et davantage l'était la gare" ; même si ce n'est encore pas parfait comme tournure.
l’expression fanée de son gracieux visage, les mouvements de son corps svelte et jeune. il y a ici une contradiction de termes entre "fanée" et "jeune".
Invité- Invité
Re: La fleur de l'Aube
Bonjour.
Je me joins aux critiques déjà écrites au sujet de ce texte.
Avez-vous remarqué que chaque nom est suivi d'au moins deux adjectifs, voire trois, et que chacun de ces adjectifs est tout à fait cliché ? "entre deux mots, il faut choisir le moindre" (Paul Valéry)
d'autre part, vous avez pas mal de redites : par exemple en parlant de la femme, vous la décrivez une fois, en détail, en employant au moins deux fosi le terme "jeune", et puis, paf, vous la redécrivez sur un autre paragraphe en redisant pratiquement la même chose, pour conclure de nouveau par deux adjectifs : "svelte et jeune".
Bref : il convient d'épurer le style d'une part, et d'essayer de briser les clichés, d'autre part. Alors, peut-être nous fournirez-nous des textes intéressants, parce que le côté positif c'est que vous avez l'air de manier correctement la langue écrit, et qu'il y a, çà et là, des images qui ne sont pas des écueils.
Je me joins aux critiques déjà écrites au sujet de ce texte.
Avez-vous remarqué que chaque nom est suivi d'au moins deux adjectifs, voire trois, et que chacun de ces adjectifs est tout à fait cliché ? "entre deux mots, il faut choisir le moindre" (Paul Valéry)
d'autre part, vous avez pas mal de redites : par exemple en parlant de la femme, vous la décrivez une fois, en détail, en employant au moins deux fosi le terme "jeune", et puis, paf, vous la redécrivez sur un autre paragraphe en redisant pratiquement la même chose, pour conclure de nouveau par deux adjectifs : "svelte et jeune".
Bref : il convient d'épurer le style d'une part, et d'essayer de briser les clichés, d'autre part. Alors, peut-être nous fournirez-nous des textes intéressants, parce que le côté positif c'est que vous avez l'air de manier correctement la langue écrit, et qu'il y a, çà et là, des images qui ne sont pas des écueils.
Invité- Invité
Re: La fleur de l'Aube
Merci à tous pour vos commentaires. Trois points cependant sont à éclaircir: tout d'abord à Vincent M. je voudrais savoir quels genres de clichés avez-vous repérés dans ce texte et comment et avec quels adjectifs je les ai évoqués ? ; à Easter (Island): par quoi entendez-vous "chute rassurante qui remette les choses en place" ? ; et à Ubikmagic: qu'est-ce-que vous entendez par " fantasme de séduction" et en quoi est-ce ici ou ailleurs un écueil ?
Lord Longford- Nombre de messages : 37
Age : 34
Localisation : A la lumière du Sud, parmi vallées et montagnes
Date d'inscription : 04/12/2010
Re: La fleur de l'Aube
Ok. Galerie des clichés :
Le soleil en hiver : pâles rayons d’un soleil timide, et sa douce lumière
La nature : belle et complexe -> un peu comme la forêt inextricable et sauvage.
La ville : provinciale et paisible -> pourquoi la province est-elle toujours calme ?
Les gens : foule anonyme et furtive
L'héroïne : une jeune femme blonde, grande et très belle, svelte et jeune, les yeux de couleur azuréenne (bleus quoi, heureusement ce n'est pas marqué "bleu comme l'azur", mais elle est quand même comparée à une fleur)
Voili voilà. J'ajoute la gare et le brouillard.
Désolé, mais vous m'avez demandé des précisions.
Le soleil en hiver : pâles rayons d’un soleil timide, et sa douce lumière
La nature : belle et complexe -> un peu comme la forêt inextricable et sauvage.
La ville : provinciale et paisible -> pourquoi la province est-elle toujours calme ?
Les gens : foule anonyme et furtive
L'héroïne : une jeune femme blonde, grande et très belle, svelte et jeune, les yeux de couleur azuréenne (bleus quoi, heureusement ce n'est pas marqué "bleu comme l'azur", mais elle est quand même comparée à une fleur)
Voili voilà. J'ajoute la gare et le brouillard.
Désolé, mais vous m'avez demandé des précisions.
Invité- Invité
Re: La fleur de l'Aube
Soyez plus éloquent dans vos réponses Vincent M. ! Dites-moi davantage ce que vous, vous auriez mis à la place pour faire moins "cliché"! Je ne vois pas en quoi les thèmes, les lieux et les personnages de ce récit semblent à ce point caricaturaux ! Pourquoi la province ne devrait-elle plus être calme ? Pourquoi la forêt devrait s'exonérer du droit d'être encore inextricable et sauvage ? Mais n'avez-vous donc jamais vu de jolie femme blonde dans une gare, assise près de vous ? Ou devrions-nous parler de métisse et de petits bois péri-urbains pour mieux faire corps avec notre époque et ne plus faire dans le "cliché" ?
Lord Longford- Nombre de messages : 37
Age : 34
Localisation : A la lumière du Sud, parmi vallées et montagnes
Date d'inscription : 04/12/2010
Re: La fleur de l'Aube
Lord Longford a écrit:Soyez plus éloquent dans vos réponses Vincent M. ! Dites-moi davantage ce que vous, vous auriez mis à la place pour faire moins "cliché"!
Ecoutez : j'ai lu votre texte, j'ai donné mon avis, vous m'avez demandé des précisions et je les ai fournies. Que voulez-vous maintenant, que je réécrive le texte ? Si vous pensez effectivement que mes commentaires ne sont pas pertinents, et bien libre à vous. J'ai donné un avis personnel, il vaut ce qu'il vaut. Et oui, j'aurais préféré une métisse rondouillarde dans une gare de RER d'une zone périurbaine spécialement animée.
Sérieux : personnellement aussi, j'en colle parfois des clichés. Je me suis d'ailleurs rendu compte, grâce à ce site notamment qu'il y a un certain nombre de formules creuses ou d'écueils que j'utilisais souvent. Du coup, je les supprime ou les contourne...
Mais c'est vrai que les clichés existent. Dans ce cas, il s'agit de les traiter de manière originale, ou alors de jouer sur le cliché. Bref : si vous avez une belle nana grande, blonde aux yeux bleus, alors ne la comparez pas avec une fleur en plus. De même que si vous avez une forêt inextricable et sauvage, n'y collez pas la pleine lune et un hurlement de loup dans le fond. Et pour les adjectifs, chaque fois que vous en avez deux, virez-en un, ou alors, choisissez des adjectifs vraiment étonnants. Enfin : c'est un avis personnel qui vaut ce qu'il vaut
Invité- Invité
Re: La fleur de l'Aube
Désolée si ce que je dis peut blesser mais je me suis d'abord demandée si c'était une farce alors j'ai lu les commentaires et il semblerait que non, l'auteur semble prendre cela très au sérieux... Ha !
Un texte pesant, obstrué par un tas de précisions inutiles, de vocables assortis de trois adjectifs (et tant pis si c'est redondant), de précisions souvent inutiles et d'images un brin faciles sur la rencontre, les regards qui se croisent et j'en passe.
Pourquoi pas si c'est pour jouer une forme de carte parodique ou si c'est pour amener le lecteur sur une fausse piste et le surprendre par une chute totalement imprévisible mais rien de tout cela ici.
Alors ce n'est pas pour moi, sorry. J'espère que vous trouverez votre public.
Un texte pesant, obstrué par un tas de précisions inutiles, de vocables assortis de trois adjectifs (et tant pis si c'est redondant), de précisions souvent inutiles et d'images un brin faciles sur la rencontre, les regards qui se croisent et j'en passe.
Pourquoi pas si c'est pour jouer une forme de carte parodique ou si c'est pour amener le lecteur sur une fausse piste et le surprendre par une chute totalement imprévisible mais rien de tout cela ici.
Alors ce n'est pas pour moi, sorry. J'espère que vous trouverez votre public.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
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