Exo live mercredi 26 janvier à 21h00

J'ai un souci, je l'ai appelée Juliette au début puis Sophie tout le restant. Merci de virer Juliette et de penser à Sophie :-) J'avais ce prénom en tête et il a glissé de mes doigts :-)

Coline : n° 7 = juillet fête nationale / humeur : zen / objet : tube de beurre de cacao / odeur : café qui coule



J’ai ouvert un œil aux premières notes de Sambre et Meuse, gloire du menuisier qui tient le haut du pavé dans l’harmonie muni ( excusez-moi, je bâille !) et j’ai tout de suite eu le sentiment que quelque chose clochait : Snaffu n’avait pas bougé du pied du lit et ce que j’entendais ne présentait qu’une très vague ressemblance avec l’air précité. On aurait dit Tubular bells, de la scie musicale ou du celesta, un truc à s’en rouler un d’une seule main.

Et puis j’ai entendu d’autres bruits, bizarres. La position verticale ne m’emballait pas plus que ça, mais comme j’avais envie de pisser, j’ai fait un effort et j’en ai profité pour jeter un coup d’ œil par la fenêtre.

Le défilé passait juste le coin de la rue, j’ai toutefois eu le temps d’apercevoir les majorettes et trouvé qu’elles avaient fait de sacrés progrès : elles faisaient voltiger six bâtons. Remarquez, c’est facile quand on dispose de six tentacules. Finalement, y’avait pas de quoi crier au miracle !

Côté costume, par contre, j’aimais mieux ceux d’avant : ces espèces de collants rose crevette, c’était pas terriblement sexy, surtout sur les tentacules, ça fronçait au niveau des ventouses. Ça m’a fait penser aux corsets de ma grand-mère, la couleur.

J’ai passé un jean et une liquette et je suis descendue chercher mon pain. Il y avait du beurre de cacao dans les rues, par endroit ça montait bien jusqu’aux chevilles, et c’était un sacré sport de faire deux pas.

J’ai commencé à m’inquiéter lorsqu’un poulpe m’a dit de circuler. Il avait un rictus mauve absolument hideux. Il a ajouté que la planète venait d’être envahie par son peuple, que nous allions être exterminés avec clémence et il a désigné un engin monstrueux qui crachait en même temps que la musique céleste un flot noirâtre dont les remous atteignaient les fenêtres des rues en contrebas. Une forte odeur de café me parvint et je regrettai de n’avoir pas pris un récipient : la boulangerie devait être engloutie, c’était trop tard pour le pain, mais j’aurais au moins eu un petit café…

Je lui fis un vague salut, tournai les talons et remontai chez moi. En arrivant dans l’immeuble, je me déchaussai pour ne pas tout saloper.

Tant pis, pour une fois, on se contentera de beurre de cacao, le Snaf et moi. Je me demande juste combien de temps ça prend avant de rancir, ce truc-là ?

Désolée, je ne sais pas ce qui se passe avec le copié collé, j'ai modifié plein de fois et ça merdouille toujours !

Halloween, c'est vraiment une fête de con.

Bouououououh..... C'est mon anniversaire !

Beurk, Sahkti, tes bonbons d'halloween... c'est pas des suguss !

J'ai bien aimé le début de ton texte, mais j'ai trouvé qu'après ça manquait un peu d'inspiration dans le scénario. On s'attend trop aux bonbons beurk ( évidemment l'odeur d'aisselles vient tout rattraper !!!)

Merci pour la séance de rire Coline, j'ai été surprise par une tentacule en pleine lecture, gaffe quand même, ça laisse des traces ces trucs, j'en ai plein les zygomatiques !

Vous êtes toutes nées un jour de fête ?
Pratique pour retenir les dates en tout cas :-)

Coline: Hé hé, fête pas mal surréaliste avec une observation par le principal intéressé que je trouve bien menée; il est dedans et dehors à la fois.

elea a écrit:Vous êtes toutes nées un jour de fête ?
Pratique pour retenir les dates en tout cas :-)

ha non pas moi, même si ça arrive que Pâque tombe parfois le jour de mon anniversaire (8 avril).
Mais le 17 mars, qui n'est pas mon anni, je fais toujours la fête, oui :-)

Même jour que mon papou, facile à retenir pour moi !

Bonsoir à tous.

Est-ce que j'ai été assez zen ? ^^

Bonsoir Alex, 4 ou 11 ? :-))

^Bonsoir Alex. Allez, au turbin !

coline Dé a écrit:Est-ce que j'ai été assez zen ? ^^

Vu les herbes que tu as dû sniffer avant, je dirais oui :-))
J'ai encore la vision de tes majorettes à ventouses.

décembre noël / humeur : larmoyante / objet : lunettes de soleil / odeur : feu de bois

Il était aucune fois...

- Zoé : Dis, papy, tu nous raconte une histoire ?
- Papy : Euh, mais j’en connais pas, moi, des histoires pour les enfants…
- Zoé : C’est pas grave, papy, invente !
- Papy : Hmm… Bon, bon, ok…

- Zoé : Mais, papy, papa Yel il est gentil ! Il nous apporte des cadeaux !
- Quentin : C’est quoi des roubignolles, papy ?
- Lola : Mais c’est quoi ton histoire, papy ?
- Quentin : Et pourquoi ils rincent leur bocal dans les autres pays ?
- Lola : Et pourquoi les filles elles s’en vont en l’air comme les rennes du père Noël ?
- Zoé : Mais, papy, c’est pas des bouses de renne qui tombent du ciel, c’est de la neige !
- Papy : Bon, les enfants, là il est l’heure d’aller se coucher !
- Zoé : Mais elle est pas finie, ton histoire !
- Quentin : Ben oui ! Elle est même pas commencée !
- Lola : Et puis, papa a dit, pendant les vacances on a le droit de se coucher à l’heure qu’on veut !
- Papy : Ouh là là, attention, hein, les lardons, avec moi ça se passe pas comme ça, hein ! Et puis qu’est-ce qu’elle a, mon histoire ?
- Zoé : Il faut dire une morale à la fin !
- Papy : Ah, oui ! Suis-je bête ! La morale ! Hé bien, la morale de cette histoire, c’est que… euh…
- Mamie : T’as pas vu mes lunettes de soleil, chéri ?
- Papy : Tes lu… mais pour quoi faire, ma campanule des neiges ?
- Mamie : C’est le feu, ça m’éblouit !
- Papy : Remets plutôt ton casque, y a les feux de l’amour en différé !
- Quentin : Pourquoi tu l’appelles campanule, mémé ?
- Papy : Parce que c’est une plante aux fleurs en forme de cloche !
- Lola : PAPY ! La morale !
- Papy : Ah, oui, j’oubliais ! Alors, la morale de cette histoire, c’est que, si on utilise un animal comme moyen de locomotion, il faut pas le faire voler si c’est pas un animal volant. Voilà ! Au dodo !
- Quentin : Pfff, elle est nulle, ta morale…
- Zoé : Moi je vais me plaindre à la SPA des papys !
- Papy : Quoi ? Tu oserais abandonner ton papy dans une cage, avec pour seule nourriture du vieux pain rassis ? Progéniture indigne! Allez, au lit !

J'ai toujours pensé que les collants roses, sur les ventouses, c'était pas seyant !

Bon, j'ai tenté d'écrire un truc, mais entre surveiller ici, lire au fur et à mesure et lutter contre la grippe (je sais, elle a bon dos), c'est vraiment pas fameux.
Tant pis j'assume et je vous le donne en pâture quand même, ça devrait décomplexer d'éventuels hésitants :-)

Joyeux Noël, Hali ! je t'enverrai mes petites nièces à garder, tu racontes super bien les histoires pour les dégoûter des histoires, après j'aurai la paix, elles m'en redemanderont pas ! C'est génial !!!

Hali, un régal ! Hahaha, je me suis bien marrée en te lisant.

Surtout avec:
- Quentin : C’est quoi des roubignolles, papy ?
- Lola : Mais c’est quoi ton histoire, papy ?
- Quentin : Et pourquoi ils rincent leur bocal dans les autres pays ?
- Lola : Et pourquoi les filles elles s’en vont en l’air comme les rennes du père Noël ?
- Zoé : Mais, papy, c’est pas des bouses de renne qui tombent du ciel, c’est de la neige !

hé hé, ça sonne tellement vrai ! :-)

Mamie : T’as pas vu mes lunettes de soleil, chéri ?
- Papy : Tes lu… mais pour quoi faire, ma campanule des neiges ?
- Mamie : C’est le feu, ça m’éblouit !
- Papy : Remets plutôt ton casque, y a les feux de l’amour en différé !
- Quentin : Pourquoi tu l’appelles campanule, mémé ?
- Papy : Parce que c’est une plante aux fleurs en forme de cloche !

:-))))

février St-Valentin / humeur : somnolente / objet : peigne / odeur : l'huile essentielle de ravintsara



Déjà 23h et elle n’est toujours pas là, je fatigue, c’est long 23h d’attente dans une journée. Autant dire que mon lit m’a appelé souvent, encore à l’instant je l’ai entendu murmurer : « viens te coucher, viens faire des caresses à la couette douillette qui te tend les bras ». C’est vrai qu’une petite partie de frotti frotta avec les draps ne me déplairait pas. La main aidant.
Pour l’instant, histoire de tenir debout et comme je n’arrive pas à quitter la porte d’entrée, guettant le moindre bruit annonciateur de son arrivée, je suis devant le miroir de cette entrée à passer nonchalamment mon peigne sur ma mèche. Ma mise en plis de ce matin a du mal à tenir, les cheveux se rebellent et partent un peu en arrière, un peu en avant, un peu de guingois au lieu de se poser sur le sommet du crâne pile à l’endroit où ils sont censés cacher le dégarni.
Aïe, j’ai fermé les yeux un instant, je viens de me fourrer les dents du peigne dans l’oreille, ça t’apprendra Bernard à veiller depuis la première minute du 14 février. Ah c’est romantique comme fête tient !
J’avais pourtant tout bien préparé.
J’ai mis le réveil sur 23h59 le 13, pour être prêt si elle avait décidé de me faire la surprise de sonner à la porte à la seconde du début du jour des amoureux. J’ai fait couler un bain en versant dedans de l’huile essentielle de ravintsara, parce que je sais qu’elle adooore ça. On doit pas avoir le même nez, ça pue ce truc, une infection, qui s’est répandue dans tout l’appartement, et persistante en plus, je la sens encore. A moins que je l’ai dans le nez. L’odeur.
J’avais acheté des roses, j’ai parsemé de pétales le chemin qui mène de l’entrée au lit, déversant le reste sur ledit lit. J’ai encore le bout des doigts qui pulse de douleurs avec toutes les épines que je me suis pris dans la peau pour dépétaler ces fichues roses rouges. Ben oui, j’allais quand même pas les acheter toutes faites, ça coûte la peau de mes rouleaux. Elles sont flétries maintenant. Evidemment. La garce. Il lui reste trente minutes pour se pointer avant que je fasse un malheur. Enfin, j’irai m’allonger un peu avant. Je ferai le malheur demain. C’est plus de mon âge de veiller comme ça. Et de toute façon….
Bordel de sac à nœuds, j’ai failli m’affaler sur la tablette de l’entrée moi, le peigne posé dessus, je me le serai encastré dans l’œil que ça ne m’aurai pas étonné. Allez Bernard, met de la musique à fond, ouais, du hard tiens, ça te rappellera ta jeunesse. Un bon coup de Trust, voilà qui devrait me tenir en éveil.
Plus que dix minutes. Je perds pas mon sang-froid, mais c’est clair que si elle rapplique pas son gros popotin, elle va en subir des années de sévices…

D’après le rapport de police, le 15 février à 00h03, trois minutes après qu’un cri de femme ait retenti dans la rue en bas de l’immeuble de monsieur Bernard, sémillant septuagénaire, les voisins à leur fenêtre ont pu voir le pauvre homme se pencher à son balcon, sans doute pour voir d’où venait le cri, puis il aurait gardé la position deux minutes avant de lentement basculer dans la rue du haut des six étages.
L'histoire ne dit si elle a fini par arriver...

Allez, au lit ! Je vous lirai plus tard, j'ai les yeux déjà fermés !
Merci pour l'exo, Elea, ce fut un plaisir !
Dis, Sahkti, tu as reçu mon petit mail ?
Hé, hé ! Coline, je veux bien les dégoûter à vie, si tu veux ! ;-))

Allez, bonne nuit !

Trop fort Hali, j'adore ton histoire à se pisser dessus de rire ou à s'en coincer les roubignolles. Un festival, j'en ai les yeux qui pleurent.

Halicante a écrit:Dis, Sahkti, tu as reçu mon petit mail ?

Oui, j'avais répondu. T'as pas reçu ? (pfff si non, ça déconne souvent dans ma boîte mail :-((

Bonne nuit Hali, merci à toi !

Elea, j'aime bien l'idée, beaucoup même, mais je trouve le début un brin trop laborieux. Je comprends les préparatifs de la soirée et tout et tout mais sais pas, y a un truc qui fait que ce n'est pas tout le temps fluide. Heureusement, la fin compense largement cela !
T'es cruelle tout de même :-)

Sahkti a écrit:

Halicante a écrit:Dis, Sahkti, tu as reçu mon petit mail ?

Oui, j'avais répondu. T'as pas reçu ? (pfff si non, ça déconne souvent dans ma boîte mail :-((

Ah non, j'ai rien reçu... Tu peux me le renvoyer ?
Merci & bonne nuit !

Sahkti a écrit:T'es cruelle tout de même :-)

Oui, ça fait du bien ! :-)))))))))))

C'est triiiiiiiste comme histoire, Elea ! Pauvre vieux qui prépare 24 heures de saint Valentin et qui finit sous le balcon !
C'est très méchant et plutôt drôle :

Ben oui, j’allais quand même pas les acheter toutes faites, ça coûte la peau de mes rouleaux. Elles sont flétries maintenant.

Halicante a écrit:Ah non, j'ai rien reçu... Tu peux me le renvoyer ?

Bon, évidemment, j'enregistre pas les envoyés, hum... mais je me souvenais bien de ma réponse donc je viens de la refaire :-)

Sahkti a écrit:

Halicante a écrit:Ah non, j'ai rien reçu... Tu peux me le renvoyer ?

Bon, évidemment, j'enregistre pas les envoyés, hum... mais je me souvenais bien de ma réponse donc je viens de la refaire :-)

Merci, bien reçu ! Je te réponds d'ici la fin de la semaine !

Numéro trois : mars St-Patrick / humeur : moqueuse / objet : mouchoir en papier / odeur : pain qui crame

Ben oui le 17 mars c’est le jour de mon anniv. Alors la Saint Patrick tu penses si je m’en balance.

Quoique mon âge , un demi siècle et des broutilles, maintenant je le mettrai bien dans un mouchoir en papier et hop direction la poubelle, les oubliettes du temps.
Toutefois…j’avoue…moi non plus je ne laisserai personne dire que 20 ans c’est le plus bel âge !
J’me souviens j’étais autiste à cette époque. Je le suis toujours du reste. Mais j’étais pas la pire comparée aux phénomènes qu’il m’a été donné de fréquenter à cette période de ma vie.

Ainsi, le jour de mes vingt ans précisément, mon copain Patrick, enfin un copain à ma copine était venu voir si ma coloc était là. Non j’étais seule en cette matinée brumeuse, seule avec mon paquet de clopes, ce qui me suffisait largement comme compagnie. Raté, mon projet de fête en solitaire sonnait comme une défaite. Le Ding Dong résonnait encore comme un gong quand j’ouvris la porte à King Kong !
Il avait voulu faire une surprise à Annie en venant fêter la Saint Patrick avec elle ! Raté!
Son projet de fête en tête à tête tombait à l’eau.

J’te dis pas ma tronche quand j’ai ouvert la porte pour me retrouver face à un mec balèze comme une armoire normande (irlandaise ? ) déguisé en feuille de trèfle !!!
La tradition du jour il a cru bon de m’expliquer, la feuille de trèfle symbole de la Saint Patrick, et puis qu’à minima, ce jour là il faut porter du vert et bla bla bla !
A l’époque, on parlait peu d’écologie et le vert moi ça me faisait gerber. J’me disais déjà qu’on ne me ferait pas fêter les Catherinettes tu sais cette fête ou l’on fait porter aux Catherine de 25 ans pas mariées des chapeaux verts et jaunes extravagants ! Pour des tas de raisons, outre le vert qui porte malheur chez les artistes. Pourquoi je suis artiste te demandes-tu innocemment, la bouche en coeur ? Non ce que je suis j’en sais encore rien. Et puis laisse tomber les sujets qui fâchent s’il te plait.

Mais n’anticipons pas. Mes 25 ans c’est pas pour demain, du moins c’est ce que je crois, à l’époque.
Là j’ai donc ouvert la porte et fait rentrer la feuille de trèfle .J’crois guère aux porte- bonheurs donc j’étais pas plus ravie que ça, et mon mauvais pressentiment se renforce car voilà que Patrick le géant vert s’incruste et s’invite pour le petit déj. Ah la bonne odeur de café qu’il dit ! Tas pas du thé vert il rajoute ? Non je plaisante,s’embourbe-t-il.
Je sens qu’on va pas avoir d’atomes crochus ni même feuillus nous deux.

Pendant que je le laisse préparer le plateau et vais m’habiller d’un vieux jean d’une paire de clarks et d’une blouse indienne, l’uniforme de l’époque, je sens l’odeur du pain qui crame …Ah v’la le porte bonheur !
Patriiiiiiiiiiick, je miaule à tout hasard ! Si si à l’époque ça se faisait. Bon ne me confonds pas quand même avec une de ces conasses hystériques.
T’inquiètes cat il me dit. J’aime pas qu’on m’appelle cat quand on ne me connait que depuis cinq minutes. Je fais quand même en sorte de rentrer mes griffes. Pour l’instant. Mais j’ai le poil hérissé, la tignasse ébouriffée.
En vert et contre tout, Patrick semble résolu lui à garder son sourire niais et satisfait.
Nous buvons le café, grignotons le pain cramé que nous tartinons d’un reste de margarine un peu rancie, c’est jour de fête décidément, et cet ahuri réussit à m’extorquer la confidence, celle que je t’ai déjà faite plus haut, qu’aujourd’hui j’ai 20 ans et que non rien de rien j’ai rien prévu, fêter un anniv à mon âge c’est ringard non ? Et puis tout le monde autour de moi a mieux à faire de toute façon.
C’est bien ma chance, voilà qu’il décide qu’il est IN-CON-CE-VA-BLE de rester seule un jour pareil !!!! Moi je pense qu’il est un con qui juge irrecevable que lui se retrouve seul !!!! Mais bon il me dit bouge pas je reviens ! Et le voilà qui disparait en courant dans l’escalier.

Z’avez déjà vu une feuille de trèfle géante débouler au coin de la rue vous ? Je me tords de rire en silence en imaginant la tête des passants.

Je profite de son absence pour ouvrir le beau carnet tout neuf que j’ai acheté pour l’occasion : mon cadeau d’anniv en quelque sorte. J’y note mes nouvelles résolutions pour les vingt ans à venir.
Oui bon puisqu’on est aujourd’hui, je peux te dire entre parenthèses que je n’en ai pas tenu une seule. Pas une seule. En suis-je surprise ? A peine. A vingt ans je savais déjà comme tout est bidon. Mais j’apprenais déjà qu’il fallait faire semblant. Et qu’on n’a jamais le temps de respirer dans la vraie vie.

Ding Dong ! Revoilà King Kong ! J’ouvre la porte, et il brandit triomphant dans sa main droite une bouteille de vin et dans l’autre un balai qu’il agite alternativement le regard fou le sourire satisfait tout en guettant fiévreusement quelque réaction émotionnelle du moins je suppose sur mon visage ou dans mon attitude ! A se demander si en fait c’est pas une feuille de cannabis en personne qui délire en face de moi.
Tu comprends pas il dit enfin n’en pouvant plus apparemment de s’escrimer en vain devant mon sourcil à peine relevé et un point d’interrogation à peine posé.
Vin ! Balai ! T’as 20 balais non ?

Pfffff pov mec ! J’avoue, j’ai ri. Nerveusement. Il a pris ça comme un encouragement.
Son cadeau foireux et son sens de l’humour moisi n’étaient que le prélude d’une journée qui allait s’avérer …hum disons au mieux pittoresque si je veux absolument garder ma zen attitude, pitoyable si je veux faire l’effort malgré mon jeune âge d’un minimum de lucidité et d’honnêteté.

Je sais que tu frétilles d’envie de savoir la suite mais nan je t’épargnerai le déroulement de cette piteuse journée riche en péripéties avariées, crois moi j’ai bien plus apprécié les jours qui ont suivi.
Sinon j’ai d’autres 17 mars en réserve.

C'est vrai c'est méchant, mais y'a pas de raison pour que j'écrive une st-valentin sympa à un de mes personnages alors que j'en ai jamais vécu une moi...
Non mais !

Je vais vous lire tranquillement mais vu l'heure je reviendrai faire mes commentaires demain sans doute.
Merci Elea, c'est bien quand tu es malade et que tu as du temps à nous consacrer :-))

Reb, j'adore ton autisme !
J'adore ta façon de ne pas raconter, j'adore ton trefle à quatre feuilles et tes vin balai !

Sur ce, bye la compagnie, y'a mes draps qui m'attendent et se froissent d'impatience !

J'en veux d'autres des 17 mars Rebecca !
Tu as vraiment bien réussi l'humeur, et l'humour avec, un régal, la feuille de cannabis géante et les vin balais ! Sans oublier le jeu avec les symboles de la fête et le vert. Excellent !

Bons draps Coline

Merci à vous pour la soirée les filles
Et j'espère que la moisson des différés sera aussi jouissive !

Je fatigue, ma couette me fait de l'oeil.
Bonne nuit Rebecca et Sahkti.

Merci pour les contraintes.
Entre deux cartons, je griffonne un truc avant dimanche.

Premier constat : avant de trouver les consignes, j'ai du lire ce que disent les filles entre elles.
Deuxième constat : les hommes manquent, c'est évident.

Voilà qui m'incite à remettre les consignes ici, plus visibles.

J’ai arbitrairement choisi une fête pour chaque mois, pas toujours de tradition française mais normalement connue. Le but et thème de la soirée est d’écrire autour de cette fête. En ajoutant quelques ingrédients pour que la recette soit plus savoureuse.

Votre mission si vous l’acceptez :
1) écrire un texte autour du mois/fête qui vous a été attribué. Soit que l’action se passe ce jour-là, soit que le narrateur ou la narratrice se souvienne d’un événement s’étant produit ce jour-là ou anticipe sur la date à venir, ou autre laissé à votre imagination.
Détournez, triturez la tradition, décalez tant que vous voudrez (ou pas) et amusez-vous (j’espère).
2) le texte devra si possible être teinté de l’humeur donnée mais sans la citer.
3) enfin, il devra faire intervenir d’une manière ou d’une autre, au centre de l’histoire ou pas, l’odeur allouée et l’objet donné.

Lyra : février St-Valentin / humeur : lassitude / objet : patte de lapin / odeur : boîtes pour chat
Bertrand : mai fête des mères / humeur : colérique / objet : carnet d’adresse / odeur : cantine
Chako : juin fête de la musique / humeur : frustration / objet : clef / odeur : parfum pour homme habit rouge
Panda : septembre fête de la bière / humeur : de chien / objet : clé USB / odeur : urine dans toilettes pas fraîches
Polixène : août fêtes de Bayonne / humeur : hilarité / objet : boîte d’allumettes / odeur : pots d’échappement
Yali : janvier 1er de l’an / humeur : agressive / objet : plan de Paris / odeur : sommeil au petit matin

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Et des disponibles. Certains ne sont pas gâtés je trouve, si vous voulez changer j'ai refait un petit tour de moulinette pour en avoir des neuves.

avril pâques / humeur : bricoleuse / objet : élastique / odeur : cigarette
novembre thanksgiving / humeur : euphorique / objet : calendrier sent bon offert par la coiffeuse / odeur : crème nivéa
mars carnaval de Rio / humeur : tristesse / objet : stylo / odeur : gâteau en train de cuire
décembre fête des lumières / humeur : nostalgie / objet : tél portable / odeur : cuir neuf
mai fête du travail / humeur : amusée / objet : mini parapluie / odeur : gaz