Débats, Billevesées et Causette (Des babils & Co)

quand j'arrive pas à dormir, des fois, je m'embête

bonjour
bonsoir

Mure a écrit:

Camille Acristem a écrit:C'est très simple : ou je suis médiocre et mon agressivité vous fait pitié, ou je suis génial et mon mépris vous vexe. Je ne prends le parti d'aucune de ces deux hypothèses, j'oscille entre les deux. C'est là mon Doute, ma cruauté. C'est là mon authenticité.

Entre les deux ou même avant, rien qui vaille que l'on y prête attention.
Vous avez mon soutien tacite contre quelques injustes.

Eh bien...euh...je ne dirais pas "douce nuit" à tous, car apparemment l'agitation est de mise ce soir.

Les jeunes taureaux devraient tout de même apprendre un jour que la vie
est un matador. Tôt ou tard ils reçoivent des piques de toutes parts,
celle du ridicule n'étant pas des moindres : enfoncer des
portes ouvertes conceptuelles ou poétiques sur des coups de têtes ne rime tout simplement à rien.
De même, puisque vous semblez attaché au fait de lutter contre l'horreur d'une société ultra-consumériste dirigée par des banquiers, pourquoi chargez vous des écrivains financièrement désintéresses sur un site littéraire ?
Heureusement vous avez un don étonnant et rare, celui de vous planter complètement quand aux failles des individus dans lesquels vous projetez vos ombres : Taxer Bertrand de complaisant égoïste, éclaircie d'hypocrite...
Je ne vois en outre aucune authenticité dans le fait de penser que "la liberté c'est faire ce que je veux".
Je ne vois pas non plus quel rapport il y aurait entre le fait que vous soyez génial/médiocre et votre agressivité. Vous croyez sincèrement que tout se joue à "qui pisse le plus loin" ?
Que l'agressivité du mâle dominant pousse les inférieurs se reconnaissant comme tels à aller couiner dans leur coin ?
C'est plutôt l'opinion de vos adversaires (en politique) il me semble, à moins que vous ne soyez vous aussi un néo-Darwinien patenté.
Et que vient faire la pitié dans tout cela ? Je serais heureux de savoir
ce que veut dire ce mot pour vous : faiblesse ? compassion ? mépris ?
Sans doutes est-il enthousiasmant de considérer les
conflits comme une sorte de dialectique d'où naissent des rapports
"authentiques", de vraies "rencontres", mais pour ma part je dé-Hegel ce
genre de relations...
Je m'attache généralement à mettre de coté ma haine naturelle pour les exemplaires bipèdes mal-comprenant construits en série par dame nature et je le fais pour rencontrer les nombreux individus ayant seulement conscience de l'existence de leurs semblables, essayant d'échanger humainement au-dessus de la jungle commune. Je suis plutôt doux de caractère, cela ne m'a jamais donné le sentiment de ne pas me montrer "authentique" ou sincère.
Il est pourtant possible de construire quelque chose (de grand ou petit) avec votre genre de passion, l'histoire le prouve, mais les cadavres sous les fondations me tétanisent.

Peut-être suis-je "injuste" comme l'a pressenti Mure, je n'en sais rien, car je ne vous comprends pas Camille.

Ouf...
J'ai échappé au Haut de page

J'ai eu très peur aussi, boc, bonjour, je te trouve brillant, et te remercie

Louis!
si les nuits où vous vous embêter vous écrivez, faites moi lire, merci.

Bonjour VE

Bonjour boc, éclaircie.
Je vocifère tour a tour dans quelques directions, qui prend ceci cela ne regarde que lui.
J'ai engagé une kazakhe, me racontera : la fin des soviets ou, Tintin chez les Iphones ?

Bonjour ici et là.
Mais qui vocifère ainsi ?

Tiens vous êtes encore là éclaircie et Panda ?
Bonjour à tous deux !
Je me sens surtout fatigué et énervé, assez confus également...ne sachant pas si dans l'histoire ce n'est pas moi le taureau qui charge bêtement un drapeau rouge s'agitant sous son nez...
Cela fait deux fois que je m'énerve après un jeune auteur révolté et doué.
Il serait surtout temps que je réfléchisse 5 minutes je crois...

bertrand-môgendre a écrit:Bonjour ici et là.
Mais qui vocifère ainsi ?

l'imprimante qui aiguille tes 3 photos.

Bonjour boc matinal.
Panda, tu veux que je t'envoie une épreuve ? Dans quel format ? S'ennerver ne sert à rien. Il suffit de contourner l'obstacle.

éclaircie, bonjour, as-tu pris le frais ?
Ici la terre respire mieux depuis qu'elle sent la menace orageuse.
Une bonne grosse colère du ciel satisferait beaucoup de monde.

je ne suis pas énervé, mais , qui parle de qui cette semaine sur Ve, j'en perd mon Opera de Pékin.

3 fois par an je fais la même boulette :
super t'es enceinte, bravo
ah non, pas du tout.
il faut absolument que je corrige ce défaut avant de me prendre un coup de Louis Vuitton dans le museau.

Après avoir jeté un œil sur le fil initié par pandaworks en poésie, je me dis que, effectivement, entre le truc posté et les questionnements que les uns et les autres se sont infligés, la section poésie est (provisoirement, je le lui souhaite) morte.

Bonjour Ve

zenobi et moi qui la trouvait revivre.

je suis peut-être en pleine confusion

Bertarnd, oui, j'ai pris l'air, le "seuil de ma fenêtre " au nord est magique, ainsi, il apporte la fraîcheur d'un matin, sans le gris sombre du nuage gorgé de menace bénéfique à "la fenêtre de mon seuil" au sud.

qui la trouvaiS
grrrr
oui je sors, j'ai atteint la limite raisonnable.

pandaworks a écrit:3 fois par an je fais la même boulette :
super t'es enceinte, bravo
ah non, pas du tout.
il faut absolument que je corrige ce défaut avant de me prendre un coup de Louis Vuitton dans le museau.

Tout le monde me la faisait celle là après que j'ai accouché de mes jumelles :-)))

Bonjour.Pfffff. Envie de rester cachée dans un recoin de l'espace-temps et de passer la journée à lire et à regarder des films...
Mais comme d'hab, la souris verte m'attend . Elle est toute ridée toute cacochyme elle souffre d'Alzheimer et d'énurésie sa névrose obsessionnelle s'aggrave elle n'y voit plus clair mais elle veut continuer à courir dans l'herbe...

On ne se connait pas, mais bonjour quand même.

Rebecca, je ne te salue pas. (dis moi donc où se cache ton avatar !)

éclaircie, tu voulais parler d'appui de fenêtre ?

Bonjour à tous !
Bêtement, je tenais à dire mon étonnement quant à l'ambiance parfois désastreuse ici, ces derniers temps ; ça ne ressemble pas au Vos écrits que je connais !

...j'ai tiré de mon chapeau un nouvel (ancien) avatar ainsi l'homme invisible retournera au néant jusqu'à ce qu'un enqueteur zélé ne lui découvre une existence dans le réel...

Rebecca a écrit:...j'ai tiré de mon chapeau un nouvel (ancien) avatar ainsi l'homme invisible retournera au néant jusqu'à ce qu'un enqueteur zélé ne lui découvre une existence dans le réel...

Dommage.
Mais celui-ci me plaît aussi.
Bonjour tous.

oui, l'appui de la porte au sud.

je suis vraiment troublée, aussi, je vais allée à mes obligations , carrouf, pour être hyperréaliste je prends la queue de la souris avec moi Reb'
Bonjour solfa, ça y est on se connait un peu, reste à approfondir, mais n'est-on pas sur Ve pour approfondir

lu-k ce n'est pas en ronronnant que VE avance, il a besoin parfois, comme tout site de coup de pied auc.., ça fait mal mais du bien une fois la douleur passée.

Je suis bien d'accord, éclaircie ! Votre enthousiasme me rassure.

Il reste encore, il me semble, des gens qui tracent leur petit bonhomme de chemin comme toi lu-k, ou zenobi, ou panda, Easter, Yali, et beaucoup d'autres.
Les quelques vagues à la surface n'empêchent pas les poissons de nager tranquillement.
(waaa cette métaphore didactique ! ^^)

Hum hum... il semble que le miroir fasse son effet indésirable après avoir ébloui.
Lorsque l'oeil s'habitue à la lumière qui encercle notre silhouette, l'on voit enfin notre image, réelle.
Aussi réelle que peut l'être la souffrance provoquée par la déception de son reflet dans la plupart des cas.
Petite définition personnelle avant de répondre à cette ruée nocturne dans des brancards sensibles que je conçois parfaitement.

Je ne prendrai aucunement la défense de Camille Acristem car alors, je lui ôterais toute possibilité de le faire par lui-même et il serait bien méprisant de ma part de le trouver suffisamment faible pour lui servir de béquille ou même pire, de bouclier.
Je vais me contenter de justifier ''les injustes'' (étonnant paradoxe n'est-ce pas ? ^^).
Contenter est un bien grand mot, tenter sera beaucoup plus dans mes cordes... vocales.
J'ai, par moment, la capacité de lire un contenu en faisant abstraction de son contenant.
C'est comme goûter son plat préféré, sans savoir qu'il s'agit de celui-ci au départ, les yeux fermés. Tout ce que l'on connaît alors, devient nouveau. On y découvre des arômes surprenants.
Recette (maison) :
- Prendre un écrit, quel qu'il soit et retirer le pseudonyme de l'auteur, son avatar, son âge, sa localisation, sa date d'inscription et autre nombre de messages.
- Prendre ensuite les écrits de ses interlocuteurs et y appliquer la même ''contrainte''.
- Mélanger le tout et observer le résultat :
Un est parfaitement lucide, inébranlable, constant à lui-même et renvoie les autres, aussi nombreux soient-ils (car ils le sont) vers leurs cafouillages internes, leurs affects et jugements de valeur(s).
Alors oui, je soutien silencieusement (exception faite de ce pavé) Camille puisque c'est de lui qu'il s'agit, à rester lucide, inébranlable et constant à lui-même... mais, voyez, je suis déjà dans le jugement. Alors, tant qu'à y être, autant me permettre de vous trouver injustes de chercher à briser un miroir de cette qualité, ça ne se trouve pas à tous les coins d'url.

boc21fr a écrit:Peut-être suis-je "injuste" comme l'a pressenti Mure, je n'en sais rien, car je ne vous comprends pas Camille.

Je savais que je pouvais compter sur toi pour laisser traîner le fil conducteur. << Une petite lecture ?

Une fois chaque identité remise en place, il n'empêche que j'éprouve toujours autant de sympathie pour bon nombre d'entre-vous, être de plaisir avant tout, je n'oublie pas celui que nous nous sommes procuré mutuellement et c'est dans le but de le prolonger que je suis ici... à me justifier.
Si c'est pas de la bisounourserie ça... :-)))

Et bonjour... oui, j'suis du matin pour l'amour moi ! :-)
Et pas que...

Moi aussi, Mure je préfère l'amour le matin, la lucidité mêlée de cette inconscience à peine sortie de la brume du sommeil, lui donne un goût particulièrement agréable.
De fait, je nous trouve assez géant
je sais que je ne supporte pas certain(s), mais je sais maintenant pourquoi, donc plus de souci -à vérifier tout de même, j'ai toujours aimé lire dans le calme. ( je l(es) invite à faire de même, ça vaut le détour)

ma liste est prête (des coms') je pars avec mon petit panier et me souhaite toute la pluie dont mon jardin et moi avons besoin.

Je crois, mesdemoiselles, que c'est une de ces choses quasi universelles !

Ah ! La pluie ! Encore une invention idéale pour rester dans son fort intérieur à méditer sereinement (sous la couette... ho oui !) sur tout ce qui est soi face aux choses quasi universelles de Lu-k.
Et soie... pour les draps. :-p

La vie jaillit de la destruction et l'amour de la haine. << ça c'est un arc-en-ciel métaphorique ! ^^

Il y a des perles poétiques derrière ce rideau nocturne, et matinal. La nuit a fait couler de jolies encres sur le miroir devant lequel je me trouve en face à face, et je fais profil bas devant ces mouvements inspiratoires venant rebondir sur ma propre réflexion, bonne journée à tous...

On m'annonce que l'arrogance se justifie par le talent.
Qu'on est un univers de cloisons, une galerie des glaces, qu'on se mire au lieu de se marrer.
Je retourne dans mon trou, si c'est comme ça.
Ça ne me gâchera pas le soleil.

Pssst... psssst... oui vous, Solfa.
Avant de retourner dans votre trou, je vous annonce que "on" est un con.
Comme il semble que vous ne vous adressez à personne en particulier, je n'ai pas voulu vous laisser dans la solitude de la phrase toute faite. :-)

Moi, j'ai un trou à combler pour rester en surface avec vous alors à plus tard.

Vous avez raison Mûre, je me suis laissé prendre à mon petit vague à l'âme; mais c'était une façon de dire l'impression d'ensemble, ce qui me reste de mes lectures d'hier soir sur VE. Ce qui m'est resté du mépris visible de Camille A, de son arrogance, et puis de la vision de la création littéraire et de la liberté qu'elle soutient, qui m'a parue triste et solitaire. Peut-être est-ce parce que l'originalité ne me paraît pas être une valeur en soi, digne d'être louée... J'avoue l'aporie; j'ai bien plus de questions que de réponses. Je visais donc effectivement ses commentaires, mais aussi un peu les vôtres, et puis même, je ficelle le tout, l'emballement autour de questions que je pense mauvaises et qui pourtant, se posent... Un grand sac de noeuds, que je n'arrive pas à défaire.

Si vous êtes dans le dur, je vous prête un peu de ma terre arable. Elle est douce et tiède.

solfa, ne soyez pas amer
publiez (moi) autre chose, en section poésie.
mais je comprends tout à fait votre intervention.

VE a toujours été ainsi, un espace de discussion et d’affrontement où les égos se mesurent, ou non, selon le temps disponible, ou pas. Ce qui prouve sa bonne santé.

Que de phrases, de vent, et d'indignation. L'on me reproche principalement de n'être pas original en apparence. La belle affaire. L'on me reproche principalement, en d'autres mots, l'exact reproche de jouer à l'albatros et de prétendre être un énième rimbaud. Avec l'agacement des gens qui se répètent, je répéterai : je ne joue rien. Vous êtes infiniment prétentieux d'imaginer que je reculerai devant les espadas, et de n'imaginer pas que mes dos et flancs n'en traînent pas déjà. Ah ça, l'on cherche une explication à ce que l'on ne comprend pas, mais en un nivellement par le bas. "Sa force vient qu'il n'a pas de blessure !" C'est sot. Je vous dis, ignorez-moi, cela vous fera les pieds et me condamnera socialement à demeurer tout seul.

Là où la médiocrité est affable, elle est stérile, votre agressivité vous rend au moins ce service là. Tout le reste, du vent et de la frustration, vous attaquez quiconque semble s'assumer en une identité qui n'est pas formatée par sa nécessité d'être lu ; comme si je n'avais pas cette nécessité là, mais beaucoup plus celle d'écrire et de mener ma quête, laquelle inépuisable et vouée à l'échec, dans la stérilité du néant auquel tôt ou tard tout individu retourne, dans le plus grand désespoir de son existence. Vous gesticulez, vous m'ordonnez l'humilité alors que vous êtes dans la vanité la plus grossière, aucun principe d'abnégation devant la poésie, aucune esthétique, et malgré tout vous laissez passer votre moi avant vos vers ; preuve en est de ce que vous êtes blessé/vexé/frustré/énervé lorsqu'un commentaire expéditif renvoie vos vers au néant.

Mure, je ferai de vous ma maîtresse, dans une autre dimension du monde sensible.

Il a plu toute la nuit, toute la nuit, toute la nuit, rideau de nuit, trame de pluie, et le moite lustre d'hier qui appuyait le matelas atmosphérique s'en est allé, s'en est allé, libérant nos peaux, nos têtes, nos autobus et nos métro. Il reviendra, j'en ai bien peur.

Les esthètes purs, cruels parce que sans concession à tout ce qui n'est pas esthétique, dandies à la figure coupante, ne s'installent pas sur les gradins où ils ne sont pas des gardes fous. Il faut un certain degré de putrefaction pour qu'ils entrent en scène.

Mais c'est quoi, cette épidémie ?
Depuis que Camille sévit ( bonjour, Camille !) vos voix ne se ressemblent plus (j'excepterai Bertrand), on dirait une tribune !
Je voudrais juste vous dire " restez vous-même", chacun. La schizophrénie n'est pas contagieuse.

Coline : )