Débats, Billevesées et Causette (Des babils & Co)

me gavez avec vos J's, comme d'autres me gavent avec leur GI's, comme d'autres avec leurs volants, comme d'autres avec leurs outils coupés du monde ; du RenRen au Weibo, du QQ que du flan blanc qu"il faut deviner et m'épuise. Que du franc blanc qui laisse à la fin sur le flanc et me lourde la tête ailleurs, sur des plages où les gens doivent dire sans le luxe de blanchir leurs mots et mes cheveux. Toutefois, une précision, les quelques mots qui précèdent ne s'adressent qu'à eux-mêmes, j'ai passé le cap des remontrances capitales et l'âge des ânons, je m'amuse juste. juste.

Me marre car la semaine dernière , y a eu un article dans un quotidien que vous connaissez tous et le journaleux s'est pas privé de prendre dans mon Hanoï-Hanoï pour débuter son Hanoï-Saigon. Y s'emmerdent pas ces débiles. Un jour point virgule, je prendrai ma revanche, j'écrirai un livre basé sur les résultats du Loto et la dernière partouze du petit Nicolas. Tout est probablement la faute à Pierre J, qui fricote avec nos culs de jatte de la plume du cerveau et surtout du courage pour Bernay-plage, mais comment en vouloir à un tel fournisseur de Layon ? Vais y aller à Bernay, serrer la main des journalistes, non, non, c'est trop d'honneur, si , si ; voyez-vous, non non ; ah c'est donc vous ? Moi c'est moi et lui c'est lui ? Je culbuterai la Figaro Madame en créant l'évènement du samedi, on entendra hurler les loups comme dans national géo , hurler les vulgaires comme dans Charlie Hebdo, je lirai l'horoscope au stéthoscope et dirai bonsoir au chroniqueur télé, pédé comme un phoque. J'irai au colloque de Yali pour apprendre à écrire et aux toilettes de coliques à cause d'un steak de dromadaire. J'irai pas au stand de L'ump , je me méfie des gens huppés, je dirai bonjour à tintin reporter avec sa petite houppette. Tout le monde sera sous les huées les vivas les alouettes; grillées, tous le monde sera chouette, hindouiste, du gros shit rouge, à rouler, je saluerai tous ces manchots, tous ces pingouins qui n'ont rien d'autre à faire que des esperluettes des tirets et des points finaux; toutes les demoiselles en string et les chevaux en crins, les chevaux de bois les soldats en cons, j'espère voir un gendarme en vrai, un saucisson, j'amène mon appareil photo, surtout pour les prises, de son. Jimmy montera sur scène et lancera son " There must be kind of something outta here, said the joker to the thief " la ville entière sera sous acide, les baiseurs dans tous les coins, surtout entre le 10 et le 12, de la rue Machin-Chose, jusque dans le Jardin de Madame Truc , celui avec des carottes un pin et des roses. Y'aura de la musique black , arrosée, au cidre, et de l'écriture blanche, amusée des pitres, on finira par faire nager des moutons, faire rôtir les pigeons, de la place, par baver sur une greluche taille-basse ; comme les limaces. Le seul truc qui me dérange, à Bernay c'est que je sais pas où dormir , à l’hôtel, sur les quais ; dans le string de madame truc ou juché sur la poitrine de ... hup-hup-hup. Bernay s'en remettra jamais , des petits chabins partout naîtrons, neuf mois après, les yeux de la fermière et le nez du batteur, les il ressemble à sa mère didonc, mais avec le front d'un poète, y aura occupation de l'église par des sans papiers, occupation de la mairie par les sans taille-crayons. Purée on va se marrer dans une orgie de sexe, de mots et de vin, la seule chose qui me peine c'est pour Yali, qui a tant donné, pour monter le spectacle sans pouvoir en profiter. C'est , d'un coté rageant et injuste d'être pile-poil à ce moment-ci, père de famille; responsable et marié. Et merde...