Diverses conneries
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Diverses conneries
j'ai ployé le réel à mon exigence amoureuse. tout corps est une belle maison que je désire. je loge dans ces demeures de miracle. dieu est rarement dans ma bouche. je m'appuie contre lui, il tremble, c'est un ciel dans mes cheveux. je dessine des drames à la fumée de cigarette. le corps près de moi, ne dit rien, il dort. c'est un champ labouré de fleuves aux sanguinités diverses. les haleurs sur les rives guident le sang jusqu'au coeur. mon coeur, dans le ciel, est cette étoile, participant au tracé imaginaire des constellations fondements d'une divinité plus large.
je mâche les idoles toute la nuit durant.
une idée, juste une idée.
la galanterie du monde est un geste inépuisable. je me tiens à son soupir suspendu, dans le creux de ses rimes, pour venir froisser la pluie contre le corps de Novembre. ma bouche,est morte de contenir trop de ciel et pas assez de glaise, ça coule en moi.
le paysage s'organise
les arbres couchent leurs cheveux le long des routes
on dirait qu'ils envoient des message au coeur de la terre
(allô?)
si j'invente des balcons, c'est pour y lancer des fleurs, et j'espère que des jeunes filles y danseront un de ces soirs où il sera permit de disposer librement de sa chair. J'aime visiter celle des autres, ce sont de belles maisons. L'on m'accueille, je prend mes aises, demande à boire
on fait une promesse devant la nuit : "je t'aime". on ne rêve pas de meilleur témoin.
j'embarque sur des canots taillés dans nulle chair. j’emprunte des marécages où évolue une animalerie disgracieuse. les ruisseaux tendent vers moi leurs mains faites de songes. ce ne sont pas vos mains que je désire, dis-je, mais vos bouches, mesdames, vos bouches. prêtez-moi vos lèvres, j'irais danser avec dans le secret d'une insomnie. mes gestes mesurés offriront des noms aux étoiles. personne ne sait comme moi à quoi ressemble la nuit. ton rire ôte son masque à toutes choses. quand tu murmures c'est une aiguille en moi, qui injecte au réel une sève de couleur. je deviendrais un peintre merveilleux. je rumine ton corps comme une pensée, il s'élance à l'intérieur, je reste assis le long d'une courbe. la voici : je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime. cesse de tenir ma vie dans ta bouche, veux-tu : c'est confiserie à sertir avec moins de négligence. ta salive est mon luxe. ah !
j'ai déchiré mon corps pour l'offrir aux bienheureux.
j'ai des rires plein les poches
le visage taillé de nuit
personne n'articule la tension du monde.
un rocher se baigne dans l'eau
le soleil écrase midi.
on ne dit rien. on flâne.
je mâche les idoles toute la nuit durant.
une idée, juste une idée.
la galanterie du monde est un geste inépuisable. je me tiens à son soupir suspendu, dans le creux de ses rimes, pour venir froisser la pluie contre le corps de Novembre. ma bouche,est morte de contenir trop de ciel et pas assez de glaise, ça coule en moi.
le paysage s'organise
les arbres couchent leurs cheveux le long des routes
on dirait qu'ils envoient des message au coeur de la terre
(allô?)
si j'invente des balcons, c'est pour y lancer des fleurs, et j'espère que des jeunes filles y danseront un de ces soirs où il sera permit de disposer librement de sa chair. J'aime visiter celle des autres, ce sont de belles maisons. L'on m'accueille, je prend mes aises, demande à boire
on fait une promesse devant la nuit : "je t'aime". on ne rêve pas de meilleur témoin.
j'embarque sur des canots taillés dans nulle chair. j’emprunte des marécages où évolue une animalerie disgracieuse. les ruisseaux tendent vers moi leurs mains faites de songes. ce ne sont pas vos mains que je désire, dis-je, mais vos bouches, mesdames, vos bouches. prêtez-moi vos lèvres, j'irais danser avec dans le secret d'une insomnie. mes gestes mesurés offriront des noms aux étoiles. personne ne sait comme moi à quoi ressemble la nuit. ton rire ôte son masque à toutes choses. quand tu murmures c'est une aiguille en moi, qui injecte au réel une sève de couleur. je deviendrais un peintre merveilleux. je rumine ton corps comme une pensée, il s'élance à l'intérieur, je reste assis le long d'une courbe. la voici : je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime. cesse de tenir ma vie dans ta bouche, veux-tu : c'est confiserie à sertir avec moins de négligence. ta salive est mon luxe. ah !
j'ai déchiré mon corps pour l'offrir aux bienheureux.
j'ai des rires plein les poches
le visage taillé de nuit
personne n'articule la tension du monde.
un rocher se baigne dans l'eau
le soleil écrase midi.
on ne dit rien. on flâne.
Calvin- Nombre de messages : 530
Age : 34
Date d'inscription : 22/05/2010
Re: Diverses conneries
Je regarde ton corps que chaque pigment parfume
Je m'y cogne les lèvres
Tu as le désir d'un naufrageur
Je m'élance dans le sexe du monde
le printemps est entré par la fenêtre
donnez-lui à manger
lalalala
Je m'y cogne les lèvres
Tu as le désir d'un naufrageur
Je m'élance dans le sexe du monde
le printemps est entré par la fenêtre
donnez-lui à manger
lalalala
Calvin- Nombre de messages : 530
Age : 34
Date d'inscription : 22/05/2010
diverses conneries
"ton rire ôte son masque à toutes choses. quand tu murmures c'est une aiguille en moi, qui injecte au réel une sève de couleur. je deviendrais un peintre merveilleux. je rumine ton corps comme ..."
Il n'y a pas que des conneries ! De jolies phrases !
Lalala !
Il n'y a pas que des conneries ! De jolies phrases !
Lalala !
RICHARD2- Nombre de messages : 160
Age : 63
Date d'inscription : 27/08/2010
Re: Diverses conneries
J'adore ta façon d'écrire. Pour moi ce ne sont pas des conneries mais du rêve imaginé, des mots ordinaires sublimés...chaque phrase est une fleur de couleur différente...je pense bien que c'est moi qui en dit des conneries là (lol)
``Si j'invente des balcons, c'est pour y lancer des fleurs``
``J'irai danser avec dans le secret d'une insomnie``
``Si j'invente des balcons, c'est pour y lancer des fleurs``
``J'irai danser avec dans le secret d'une insomnie``
gaeli- Nombre de messages : 417
Age : 77
Date d'inscription : 21/05/2011
Re: Diverses conneries
Il y a de belles choses mais l'ensemble est pour moi inégal, trop décousu, je ne m'y retrouve pas ; je cherche le fil, la cohérence, et je bute, je me prends les pieds dans des endroits creux, ça me gêne. L'auteur se parle, plus qu'il ne me parle, impression d'être volontairement tenue à distance. Et puis franchement, pourquoi cette volonté d'auto-dénigrement dans le titre ? Ça n'engage pas le lecteur à aller voir.
Invité- Invité
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