Exo en direct : jeudi 25 août 2011 à 20h30

Bon, pas eu la pêche pour celui-ci, rentrée trop tard du taf et après coup, ça me tente moins, mais c'était super bien ficelé, bravo à tous !

Bertrand-môgendre : Que tu choisisses Monique dans les titres à incruster était écrit :-)))
Fabuleuse Monique (le contraire d’une enragée) qui erre seule sur l’océan oubliée de son Jules occupé à boire du cidre avec une greluche ! Et qui n’en conçoit aucune amertume quand il vient la récupérer à la nuit tombante ! Monique optimiste sur son Optimist ! Un texte qui se boit sans soif, un sourire sur les lèvres salées.
Les phrases remarquables :
« C'est vrai, j'avais forci un peu dans la partie de mon corps d'athlète comprise entre les oreilles et les orteils. » Le narrateur lui est réaliste, ça force la sympathie.
« Nous prîmes une bolée de cidre, puis une crêpe accompagnée d'un litre de cidre brut. » T’as raison faut pas lésiner sur le cidre. Mais de là à oublier Monique ! Réaliste oui mais avec tendance à fuir le réel, non ? ( ça force la sympathie)
Fotes :
Monique connut son baptême
Monique toute excitée prit
Je décidai- je confiai (passé simple pas d’s )
Pour le respect des consignes :
Ok. Les bottes de Monique sont vertes et son gilet de sauvetage orange ! Voui. Et alors keski est jaune ? Car la lettre A c’était jaune. A l’instar de ton narrateur, je te conseille d’ajuster tes lunettes toi aussi. Une bonne note en rédaction ? un zéro en lecture.
Par ailleurs tu me recopieras dans le dictionnaire les définitions de laconique ( ce n’est pas une contraction de la conne – Monique) , larmoyant, lascif et langoureux.
Bravo et à bientôt.

Croisic : d’abord je ne te félicite pas pour ton attitude durant le contrôle de composition française. Insolente et agitée.
Par ailleurs, et surtout par ici, je m’appelle Maitresse et non Mékresse. On ne trahit pas la prononciation pas plus que l’orthographe ET LES BONNES MANIERES. Sinon ce sont tes tresses qui vont être tirées par les cheveux, traitresse.
Mais voilà encore un texte qu’il est amusant ! Encore une Monique que d’aucun braderait bien à vil prix ! Des questions Répétitives pour la caser à toute force, si elle savait elle arrêterait d’se faire du cinéma. Cependant tu aurais du développer un peu plus, la chute est brusque.
Les phrases remarquables
« Moi j’te dis que quand elle pousse le cri de l’aubergine, t’es pas rendu au bout de la nuit… » (la passionnée du 7 eme art au 7 eme ciel, si , tu aurais pu prolonger le travelling jusqu’au bout de la nuit).
Pour le respect des consignes
« qu’j’en ai vu des jaunes et des pas mûres » et le poil que t’as dans la main il est comment ?

Yali : Monique est indéboulonnable décidément et le cri de l’aubergine n’en finit de retentir. Mais les septièmes ciels ici, il s’y passe quoi ? On y compte les nuages qui s’accumulent. Laid moche le ciel, et la lune n’y est plus de miel. Beaucoup aimé comment tu as introduit la photo dans ton récit : la brochette de copines prêtes à bouffer du futur ex.
Une petite difficulté à la lecture :
le moment où l’on repasse de l’évocation de la dernière scène à celle qui commence par la répétition de « La formule magique » Il faut lire très attentivement pour ne pas louper le coche même si t’as mis une espèce de double tiret.
Peut-être un sauter de ligne pour signifier vraiment clairement que ce n’est pas la suite du dialogue précédent , qu’on revient au moment du début.
Les phrases remarquables
« Et d’un coup elle s’est levé pour ouvrir l’armoire, en sortir un sac et le remplir de fringues. Au début j’ai cru que c’était les siennes, puis non. »
À « grossièreté » j’ai pas cillé.
À « Phrases toute faites » j’ai pas bougé.
À « Déviance » j’ai su que je perdais la baraque.
Fotes :
la dernière fois où elle a souri ( pas de t)
des yeux tout aussi verts
elle est retournée s’allonger
Je suis chez moi, Monique j’ai dit. La baraque, je l’ai payée
toutes les cinq
Pour le respect des consignes
Je n’ai trouvé que 4 titres ( le cri de l’aubergine- la formule magique- Monique- Méchant savoir) mais si tu veux on peut compter tes deux « ‘dernières fois » pour « La première fois » qui est dans la liste :-))

Coline dé : oui réjouissant cette ambiance rouge sicilien …un texte qui monte crescendo…tout de retenue et de folie contenue … jusqu’à l’abandon de la vioque sur la banquise dans la plus pure tradition eskimaude, ce qu’elle est, un véritable eskimau glacé .Je suis ravie que tu n’aies pas cette fois ci égaré ton texte dans les oubliettes électroniques.
Phrases remarquables :
« La première fois, elle m’a regardée comme j’ai regardé le cancrelat qui est sorti de sous l’évier l’autre soir : avec un mélange de curiosité, d’incrédulité et cette démangeaison indéfinie « avec quoi je peux éradiquer ça ? »Là le lecteur est quelque peu tendu. C’est quoi cette énergumène ?
« Une petite plate−forme de glace me séduisit. C’était l’ endroit adéquat où la déposer. » Le lecteur se détend. On a paré au plus pressé.
Pas de fotes
excepté que tu pourrais poser les traits d’union entre tes verbes avec pronoms personnels inversés en plus de poser les belles doches où bon te semble. Ex : « A quoi diable passez vous vos journées ? »
Respect des consignes RAS

Elea : Elle a une petite bobine qui déraille dans la tête la monteuse à force d’attendre Gary Cooper et de voir débarquer Maurice ! Star elle ne le sera jamais, mais plongée dans sa nuit elle l’est elea, ton héroIne de celluloïd qui monte pour des cendres et caracole pour des césars cigarettes en chocolat , cerveau et rétines brulées au petit matin , à force de synchroniser son quotidien aux couleurs dénaturées de l’ennui.
Phrase remarquable :
« En ce moment je m’occupe d’un documentaire sur la vie aquatique, je mate du bleu à n’en plus finir, ça commence à me rendre poulpe : »
Respect des consignes : RAS
ton ton en Fa (taliste, rfelu, buler, délirer )est farpait. Frappé. Oui bien frappadingue sur la fin.
Remarque :
un god ceinture
Je vois que Dieu n’est pas mort pour tout le monde… :-)))

La suite later young folks

commentaires part one.

bertrand-môgendre : Te lire est en soi une aventure du genre « légèrement folle et follement légère ». Celle-ci m’a procuré bien du plaisir.

CROISIC : Tu as mis le paquet sur les contraintes on dirait et pourquoi pas ? Cependant j’ai trouvé que ça manquait un peu d’assise ou de liant ou des deux.

Yali : Ben toi, tu risques pas de les perdre, les formules magiques. Ça part dans tout les sens , ça vacille , c’est sur le point de. Mais non, ça tient l’équilibre, cet échafaudage. J’ai adoré.

colineDé : Une peinture à l’acrylique, tons acides appliqués au couteau. Le scénario de base n’est pas novateur mais tout l’art est dans la manière. Et là, tu sais y faire.

elea : J’ai navigué dans ton texte avec une certaine jouissance. J’ai beaucoup aimé son rythme : du clapotis à l’accélération finale en tempête. Bien apprécié aussi le choix des mots et métaphores autour du cinéma comme ce « sinécure » si bien venu.

bertrand-môgendre : j'ai adoré ta Monique perdue sans l'être en mer

J'ai pas assez de temps de cerveau disponible pour vous autres commenter, sages élèves de Maitresse Reb', pliés sur vos cahiers
Mais j'ai tout adoré
Une bien belle soirée pour moi en somme

Reb' : les revues porno je les ai achetées pour mon père et t'as pas le droit de me les piquer

Commentaires part two:


Gobu : Ah, cette voix d’outre-bout-de-la-nuit ! Et ça sonne plus vrai que vrai, comme sortie d’un LFC qu’aurait tâté au LSD. Me faudrait bien un petit « ouisqui » pour m’en remettre.
J’ai prisé, entre autre savoureuses :
« comme ça qu’on se retricote une virginité au point mousse, pas vrai ! »
« A m’disait…tu vois mon Loulou…t’es pas fait pour t’incruster quelque part, t’es fait pour le voyage… la transhumance…l’errance, pour tout dire. »

Rebecca : La performance, car ç’en est une, d’introduire habilement 19 titres, confère à ton texte un petit air de « cadavres exquis » qui n’est pas pour me déplaire. Le tout bien soutenu par un fil conducteur qui perd pas le Nord.

Eugène Bricot :
Un texte très visuel et assez vachard. C’est assez réussi avec certaines belles audaces.
Et j’aime beaucoup ta « brochette de rombières »

Artnow : Un poème que j’ai lu comme tel —je veux dire : et non comme un exo— ce qui prouve que c’est réussi. Très réussi, je trouve.

abstract : Tout comme pour Artnow, j’ai oublié l’exo pour me laisser embarquer par la poésie de tes mots. Et ce fut un beau voyage.


Merci à MC Rebecca pour avoir mené cet exo tambour battant.

Et merci à tous les participants pour la qualité de leur production.

Gobu : Ah évidemment avec le titre « au bout de la nuit » tu ne pouvais pas résister à nous la jouer Louis Ferdinand. Tu as toujours été un maitre pour les « à la façon de ». Le pastiche chez toi tient du génie. Non mon petit Gobu, je ne te flatte pas pour te renvoyer (l’échafaud pour) l’ascenseur bien que j’ai apprécié à sa juste valeur ta déférence envers ta maitresse durant l’exercice imposé .
Une écriture vraiment vraiment réjouissante. L’est mort à crédit ton narrateur qui revient de l’Ecole des cadavres pour éructer encore sur le Guignol’s band ? Mais c’est qu’il nous la rendrait presque sympathique sa foldingue de soeur
Phrases remarquables:
« Comment que j’me berlurais ! Le doigt…que dis-je le doigt…l’avant bras…le coude…le bras…jusqu’au cou tout ça profond dans l’œil…ou le cul si ça peut leur faire plaisir, à ce tas de charognards ! »
« Non, même claboté…au fond du fond du trohu…plus becqueté d’asticots que déz à couldre, comme aurait dit le cher Villon, faut encore qu’y viennent me concasser les aumônières, ces détrousseurs de macchabes ! »
« Alors tu parles comme j'm’en tamponne, que mes bouquins se vendent comme turbots à la criée… »
« moi je dis c’est cher casquer pour un malheureux coup de guiseau entre les hémisphères »
Pour parler de la bagatelle et du reste , fo du style, et tu touches ta bille pour introduire Destouches à la manière Céline, un massacre dans le sens ça me tue comment qu’on s’y croit .
Respect des consignes :
Ambiance Fa très réussie : facho…farfelu… …familier (mais pas faux cul ni fataliste pour un sou)
Bonne introduction de la couleur, rose, ce qui est un vrai challenge dans le contexte…

Eugène Bricot : déjà dit un genre déjanté qui n’est pas pour me déplaire.
Phrases remarquables :« Moi, c'est le bleu qui m'irrite, mais c'est tout. A boooooon, le rouge donne le canceeeeer ? »
J’adore on a l’intonation, on voit bien le style de gonzesse :-)
« un second rata carrément le rebord de la scène et tomba directement sur les genoux d'une brochette de rombières endimanchés, au cœur serré. Voilà qui les réchauffa et elles s'animèrent aussitôt à caresser les étoffes, sentir les tissus, lécher les pieds de la pauvre fille qui ne broncha pas »
J’aime bien voir le film que tu te fais à partir d’une photo où les personnages sont par nature statiques…mais c’est vrai qu’on supputait bien leur hystérie qui n’attendait qu’à être révélée.
Respect des contraintes : Ah ben oui l’ambiance Do : doberman mais c’est bien sur…Première lecture trop rapide, happée que je fus par l’ambiance délire, et par la légitime fatigue de l’enseignante en fin de journée.
Mais ça, ça ne colle pas : « à être jetées comme la première, comme on envoie une botte de foin dans une étable à moutons bêlants et affamés » Moutons ou dobermans c’est comme boire ou conduire il fo choisir

Kilis : Ah oui un texte subtil sans effets spéciaux ou spécieux, mais qui en dit long, avec la photo au centre du dispositif. Un sens du dialogue qui me réjouit.
Phrases remarquables :
« Ouais…
— C’est tout ce qui te viens : « Ouais » ?
— Ouais, répéta-t-il. »
Je ne cite pas d’autres phrases car il faut le contexte …C’est un échafaudage
Respect des contraintes : La comme laconique donc rien à ajouter. Bien joué.
Tu aurais pu avoir Sol remarque, sol comme soliloque ou solitude, t’aurais gagné le gros lot aussi.

Bertrand-môgendre : loufoque à souhait, notamment le passage de la rencontre à la crêperie et ses détails anatomiques hilarants. La dernière phrase m’intrigue, peut-être de trop ?

Croisic : bien aimé le dialogue où on n’entend qu’une des voix, bien fait, on n’a pas de peine à deviner les réponses de l’autre, et drôle aussi. Un petit peu sur ma faim à la fin. Sans doute parce que j’en aurais bien repris une petite tranche.

Yali : j’ai du mal à associer la déviance et les taches au plafond, mais sinon bien aimé le côté vachard et cruel de la chose.

Coline : le portrait est très bien troussé, on y croit et on la voit cette belle-mère sophistiquée et glaçante, pas étonnant qu’elle finisse sur un iceberg. Un petit peu plus dubitative sur l’enchainement des faits, un peu décousus pour parvenir au kayak mais la fin est tellement belle !

Gobu : ressusciter Céline le temps d’un exercice fallait le faire et de jolie manière encore : chapeau !

Rebecca : superbe, beaucoup d’émotion dans un ton d’une justesse à serrer les cœurs, le mien c’est sûr. Et tant de poésie en glissant avec naturel tout ces titres dans tes mots à toi. Vraiment beau.
Merci pour cet exercice, je me répète mais je trouve que tu es une MC géniale.
PS : concernant le dieu ceinture, pour une fois je ne me sens pas bête de ne pas savoir l’écrire :-)

Eugène Bricot : un peu perdue dans le début, mais il a l’avantage de donner le ton et le bon. Belle participation, cruauté, surréalisme, humour, de bons ingrédients.

Kilis : le laconisme te va comme un gant, tu excelles tant à dire beaucoup en peu de mots.

Artnow : je ne suis pas très à l’aise pour parler de poésie mais je me suis laissée porter par tes mots, de belles images et du rythme.

Abstract : idem pour le fait de commenter une poésie, ici j’ai aimé l’ambiance et la mélancolie en demi-teinte.

Artnow : Un poème , quelle jolie idée ! Un texte sombre en effet, étrange , aride et acide . J’vais pas commenter en long en large et en travers ni extirper des phrases, un poème est une construction fragile, et certains ne se prêtent pas trop à la déconstruction ou à l’explication rationnelle. J’ai bien aimé, et si j’analyse pourquoi, rien de tangible, c’est peut-être que j’ai l’impression de m’approcher d’un paysage que je reconnais.

Abstract : toute la médiocrité d’une vie qui s’imagine autre l’espace d’un instant en quelques mots choisis, quand le destin nous a assigné la place de spectateur alors qu’on se rêvait acteur , quand la réalité cadre pas et que la musique est un peu grinçante , quand on entend « action » et qu’on ne peut plus bouger et puis « coupez » alors qu’on est déjà coupé et du réel et de la fiction dans un entredeux incertain… Un texte court métrage mais qui pourrait en contenir un long. Le sens maitrisé de la concision élégante.

abstract : bcp aimé pour l'ensemble: l'écriture, la fluidité des mots et des images qui coulent naturellement, le rythme impeccable et ce qui s'y raconte. Cela fait un commentaire « chaussures cirées » en taille 38. Ah si, juste une mini remarque de tout de suite (et pas de ma 1ere lecture), ici :

« j’imagine en panavision les vies des autres »

je me suis demandé si « la vie des autres » n'aurait pas mieux rendu, surtout par rapport au double son « les / des »; c'était juste une remarque que je me suis faite...

Kilis: plaisant à lire et un bon rythme entre dialogues et les phrases de situation.

Les autres lectures et mots pour le we...


PS: dans mon texte, j'aurais voulu changer si possible d'un article à la fin, c'est pas grand chose mais le sens n'était pas tout à fait l'image que j'avais à l'esprit.

De: « Je demeurais l'enfant qui ne pleurait pas
ou juste pour y laisser quelques traces de ses pas. »

A: « Je demeurais l'enfant qui ne pleurait pas ou juste pour y laisser quelques traces sur ses pas. »

Préposition changée


Ah oui Rebecca, je suis parti sur la note sol et « sombre » en essayant de ne pas y mettre trop de demi-tons... et j'avais failli me laisser tenter pour essayer d'écrire un texte « saoulant », c'était cocasse...

C'est vrai Rebecca, j'aurai pu préciser que le doberman était dans la bergerie ! Chacun son incohérence ! Merci pour tes remarques taillées en costume de marbre.

Merci à tous de vos remarques, bonnes ou mauvaises, le principal, c'est d'être là.
Hein ? Ça c'est ben vrai ça !!*

Je commence par ton texte Reb (ah bon y faut pas critiquer la maîtresse ?)

REBECCA : Les premières lignes me confondent : « Tu » ou « il » ? C'est quoi le sujet ?
Sinon l'ensemble est poétique, avec peut être un peu trop de "titres" qui donnent à l'intrigue un aspect tortueux et difficile à suivre.

KILIS : De la douceur et de la tendresse, c'est bon. J'attendais d'en lire plus....

ARTNOW: C'est de l'art, ouais ! Pas de doute. Mais avec l'art contemporain, il manque le livret d'explication. Tes premières phrases de début manient les contresens... mais soit il faut aller plus loin, soit les remettre dans l'ordre. Les rimes en é et i parsemées..... c'est....comment dire.... dommage ! Mais au moins contrainte bien respectée ! Bon élève ! C'est sombre, pas un doute.


BERTRAND MOGENDRE: Le titre m'a tordu de rire. L'intrigue est chouette et Monique aussi, pas chiante ! Mais le texte est coupé en deux un peu brutalement. Ca déroute, et c'est bien le but ! Bien aimé la phrase « Tu avais bien changé physiquement, sauf les pieds et les yeux ». Une lecture bien sympa, et une bonne idée pour en faire une intrigue plus soutenue à développer.

GOBU: C'est Gabin ressuscité ?? Bien sympa ton petit chef-d’œuvre ciselé au verbe enlevé.

CROISIC : Feignasse ! (c'est mon coté provoc) C'est quoi tous ces titres assemblés ? Et c'est quoi cette phrase ? « Monique, c'est comme un amour d'un soir doutant du lendemain ». En général un amour d'un soir on est certain du lendemain, surtout quand on s’appelle Monique ! La contrainte pourrait être mieux utilisée.


YALI: C'est mon texte préféré tout simplement. Excellent et se suffit en soit. La phrase choc : « Et d'un coup elle s'est levé pour ouvrir l'armoire, en sortir un sac et le remplir de fringues. Au début, j'ai cru que c'était les siennes, puis non », placée au bon moment. Le polar, c'est ton domaine ?

Et

 :Sinon, second ne souffre pas de troisième vu que second est le dernier des deux.

C'est exactement le genre d'exercice de math au quel j'ai jamais rien compris ! Mais il fallait voir la tronche de ma vraie maîtresse de classe de l'époque. C'est sans doute pour ça !

COLINE DE : Bien vu, et bien aimé le triptyque. Début un peu complexe, mais on s'y retrouve bien. Chute un peu « impro », genre « Ha mince j'ai oublié ces contraintes ! » Et hop !! Le tour est joué. La magie, c'est tout un art. On ne me la fait pas !


ELEA : C'est sympa, mais un peu plat. Donc on ressent bien l'ennui si c'est la volonté et dans ce cas c'est bien monté !
Ta phrase « je l'aurai bien enfoncé dans la gorge de son.... » J'aurai remplacé « gorge » par « cul ». Il fallait oser !

ABSTRACT :Deux solutions, je te laisse le choix :

- Tout ce temps pour ça ?
- De la poésie de trop haut niveau pour moi, je suis dépassé et ringard


Et ne prenez-pas toutes mes remarques pour vraies, je ne suis pas critique littéraire, seulement plumitif postpubère.

A la prochaine
Eugène Bricot

* Mère Denis

Merci et bravo Maîtresse Rebecca. J'ai été très dissipée, même insolente par moment et je ne me suis pas concentrée sur mon devoir... il est vrai !
Cette soirée en votre compagnie (tous) fut fort amusante et j'ai été impressionnée par la qualité de vos productions... presque cinématographiques pour certains. Je vous redis mon plaisir à être des vôtres sur VE !

Ah ! M. BRICOT, non je ne suis pas une feignasse... je procrastine !

bertrand-môgendre : un texte complètement déjanté comme tu sais les faire. Mais, ce que j’apprécie le plus dans ton écrire, c’est l’incroyable humanité qui transpire à travers tes personnages. Même dans les situations les plus loufoques c’est plein d’amour.

Croisic : tu es plus une musicienne de studio qui peaufine sa partition qu’une bête de scène qui va se jeter dans le public. On s’en fout, tu n’as rien à prouver, tes textes au catalogue sont là pour démontrer toute la finesse dont tu es capable quand tu as du temps devant toi. J’espère pouvoir te rencontrer à Bernay.

Yali : du bon de chez bon, le tout baigné d’une lueur verdâtre. C’est fou, mais quand je te lis je pense à Bouli Lanners, des dialogues bourrés d’humour dans une ambiance borderline, vous devriez vous rencontrer ça pourrait produire de grandes choses.

Coline : du Coline de la meilleure espèce : méchant. J’aime comme tes textes transpirent la cruauté même dans les situations les plus banales.

Gobu : j’ai mis du temps à comprendre où tu voulais en finir, puis, j’ai rigolé. Merci de nous offrir de tes moments d’humour, avec intelligence et brio. Et je ne parlerai même pas des contraintes qui s’oublient complètement.

Rebecca : d’abord un tout grand merci pour cet exo, tu es une MC remarquable, le résultat en est la preuve et je crois bien que tu vas devoir t’y coller un peu plus souvent. En plus, tu réussis à nous livrer un texte empli de douceur sombre, un ton que je ne te connaissais pas.

Eugène Bricot : Le dialogue de début m’a plu énormément, là je sentais la maîtrise de l’affaire. Le reste m’a quelque peu déçu à cause des nombreuses répétitions qui émaillent le texte. Reste l’histoire qui a un sacré potentiel.

Kilis : ah revoilà du Kilis parfaitement maîtrisé et abouti. C’est du très bon et tu connais parfaitement l’art de la chute.

Artnow : je n’ai pas encore lu grand-chose de toi, mais je dois dire que j’adhère complètement à ton texte. Je vais devoir aller fouiller le catalogue pour trouver tes autres contributions, je suis assez intriguée par ton écriture.

Elea : je suis confuse, tu n'apparais pas dans mon com...faut dire que je l'ai recommencé suite à un problème technique...
J'ai apprécié l'humour de ton texte mais j'ai été un peu déroutée par ta monteuse avec colle et ciseaux alors que le ton est résolument actuel. La finale est très bonne, toute en accélération. et je me réjouis de te revoir, miss fou-rires...

J’ai hâte aussi, en plus j’ai quelques paires de bras neuves (private joke :-).

Abstract, je sais qu'il y a longtemps que tu m'as cernée... et j'aime ça. Oui, je serai à Bernay et nous nous verrons.

Je suis désolée de ne pas vous commenter toi et les autres car je ne sais pas d'une phrase lapidaire ou drôlissime dire à chacun combien je suis touchée, émue, amusée, surprise en vous lisant. Je voudrais tellement trouver le mot juste et sincère pour vous tous, que je n'ose pas l'écrire par crainte de paraître ampoulée, emphatique ou répétitive. C'est un dilemne pour moi.

CROISIC a écrit:Ah ! M. BRICOT, non je ne suis pas une feignasse... je procrastine !

Ah !! Bricot, c'est un rigolo ! Ne pas me prendre trop au sérieux. Je suis né ainsi !

bertrand-môgendre: J'ai bien aimé l'ambiance maritime (au début) plutôt bien retranscrite, et le passage des « retrouvailles », plutôt assez drôle et inspiré (pas trop fort tout de même à cause des pieds ..); entre les 2, le récit ne m'est pas apparu tjr très fluide dans son déroulement. Lecture plaisante en tous cas.

CROISIC: C'est assez court mais le dialogue m'a semblé très bien rendu, maîtrisé et m'a accroché.
Je relève ce passage...: « Moi j’te dis que quand elle pousse le cri de l’aubergine, t’es pas rendu au bout de la nuit. » très drôle.

Yali: Il m'a encore fallu un peu de temps pour rentrer dans le texte mais après je m'y suis régalé (et très vite je rassure)

Je relève qq passages:
« Elle a levé les yeux au ciel, des yeux tout aussi vert que son déshabillé. Sauf que y avait pas de ciel, juste un plafond. »
« Y a plus de formule magique, y a plus de « Je t’aime », y a plus de « Excuse moi, j’ai déconné . » y a plus que : « Décampe et vite ! »

L'écriture, la progression, les enchainements des idées, et en + de bonnes trouvailles, tout cela m'a bien plu.

Coline Dé: le texte m'a semblé plutôt bien tenu et maitrisé. Il est un passage qui m'a bien plu:
 
« La première fois, elle m’a regardée comme j’ai regardé le cancrelat qui est sorti de sous l’évier l’autre soir : avec un mélange de curiosité, d’incrédulité et cette démangeaison indéfinie « avec quoi je peux éradiquer ça ? »

mais dans l'ensemble je n'ai pas été hyper captivé. J'en donnerai 2 raisons: tout d'abord l'accroche, le début, aurait peut-être pu être mieux tourné et + accrocheur justement; par exemple «La rencontre avait eu lieu après de multiples tergiversations de la part de Ralph. » sans doute que l'écriture est correcte mais la formulation m'était apparue un peu lourde. Et la 2nde raison serait le grand nombre de situations assez disjointes (ressenties comme telles), et traduites aussi dans la forme de l'écriture (les sauts de ligne), cela ne permettant peut-être pas au mieux de s'installer et s'ancrer dans une histoire. Ce ne sont que mes impressions que je te livre..

elea: j'ai bien aimé le terme "accoquinée" , ne le connaissait pas, il est très disons « évocateur, imagé » et comme je le connaissais pas j'ai regardé dans le dico, et l'ai trouvé mais avec un seul « c ». Ma fois, en poésie on pourrait peut-être en mettre 2 ou 3 pour renforcer l'image ?!, mais là je sais pas ??
et sur le texte: très savoureux, plein de bonnes tournures, des jeux de mots, réussi.

Gobu: suffisamment décalé sans manquer de fond (du trou) pour que ça me plaise.

Rebecca: il y a vraiment une bonne situation d'ensemble mais vers la fin, le fil, l'histoire, le fond, l'émotion aussi, m'a semblé trop « parasitée » par des emplois de titres pas tjr bienvenus (notamment Van Gogh, tentant à utiliser …, mais cela scie un peu l'atmosphère). Belle proposition néanmoins.

Eugène Bricot: pas trop emballé, je n'ai pas trop saisi où vous vouliez aller / en venir, entre le cancer et la « partie de mannequins ».



PS: merci pour la modification de la préposition (et non de l'article...)

C'est marrant, vous avez été deux (au moins) a percevoir dans mon texte un final en bacchanale, voir partouze géante et sanglante. C'est intéressant car ce n'était pas mon intention. Même si je dois reconnaitre, à la relecture, que l’ambiguïté y est. Pourtant, j'écris bien "qu'un certain nombre de ces beautés qui n'intéressaient personne avaient réchappé du spectacle"
L'objet étant les "dévoreuses" de tissus, leurs "perceptions" et leur folie des étoffes comme "moquerie" du monde de la mode, et le risque de cancer lié à la couleur rouge.
Du coup, très juste remarque de Artnow. Il manque un truc !
Pas facile comme exo, mais je reviendrai (peut être).