Débats, Billevesées et Causette (Des babils & Co)

Hou ben je fais concurrence à Lyrette pour les HDP de la mort qui tue :-)

Charles a écrit:
Ouaip ! J'attends encore confirmation de mon 80% pour le 1er octobre :-$ et après ....

Ben après...comme tous les ans...brouillard, froid, pluie :o(

Sahkti a écrit:(à part ça, j'ai ramené une compagne d'Auvergne et on partage mon lit toutes les deux... la grippe :-(((

Gaffe Sahkti si c'est la même chaude lapine que la mienne, vous allez faire des petits... Bon courage !

Et bonjour aux sains et aux anges !

Bonjour à tous !

J'ai rêvé de Yali et Easter autour d'une petite table ronde de pmu aux rebords dorés, située le long d'une falaise immense, avec des soucoupes volantes vertes-hologrammes qui rebondissaient puis s'enfonçaient dans le sable à un cm de nous, et qui, quand on les traversait de la main, donner une sensation de souffle froid, puis d'un tourniquet type grand hôtel, en verre encadré de bois clair et ciré, qui tournait en boucle avec un morceau en boucle lui-aussi, comme une boîte à musique taille humaine, dans lequel je poussais Yali pour rire...

ok ok :0)

Et bon courage pour les grippés et enrhumés...
Apparemment ici c'est très chaud encore aujourd'hui ! Il y a déjà un grand ciel bleu.

Et il grandit encore ...



Bonjour, bon rhum aux enrhumés et grappa aux grippés

Lyra will a écrit:Bonjour à tous !
J'ai rêvé d'un tourniquet type grand hôtel, en verre encadré de bois clair et ciré, qui tournait en boucle avec un morceau en boucle lui-aussi, comme une boîte à musique taille humaine, dans lequel je poussais Yali pour rire...
ok ok :0)

Ces boîtes à musique enfermant une petite ballerine qui fait des pointes sur la truite de Schubert ?

ah je ne sais pas, la suite une prochaine nuit peut-être :0)

Bon, retourne bosser !
Belle journée à vous.

Bonjour les amis !
Excusez mon peu de présence en ce moment, je suis vraiment vraiment débordé ...
Mais je pense à vous !

mentor a écrit:

Charles a écrit:J'attends encore confirmation de mon 80% pour le 1er octobre

En octobre ? Logique, tu auras fait à peu près 80% de ton année, ils vont te demander de ne revenir que le 1er janvier :-))

Ah voilà comment devraient raisonner les RH ! Mentor, t'as loupé ta vocation :-))

Lyra will a écrit:J'ai rêvé de Yali et Easter autour d'une petite table ronde de pmu aux rebords dorés, située le long d'une falaise immense, avec des soucoupes volantes vertes-hologrammes qui rebondissaient puis s'enfonçaient dans le sable à un cm de nous, et qui, quand on les traversait de la main, donner une sensation de souffle froid, puis d'un tourniquet type grand hôtel, en verre encadré de bois clair et ciré, qui tournait en boucle avec un morceau en boucle lui-aussi, comme une boîte à musique taille humaine, dans lequel je poussais Yali pour rire...

on t'as reconnu Tim Burton !

Et salut tout le monde !

Secouage de nids de fonctionnaires au programme pour aujourd'hui ! Va falloir que ça bouge un peu par là-dedans :-))

Lyra will a écrit:J'ai rêvé de Yali et Easter autour d'une petite table ronde de pmu aux rebords dorés, située le long d'une falaise immense, avec des soucoupes volantes vertes-hologrammes qui rebondissaient puis s'enfonçaient dans le sable à un cm de nous, et qui, quand on les traversait de la main, donner une sensation de souffle froid, puis d'un tourniquet type grand hôtel, en verre encadré de bois clair et ciré, qui tournait en boucle avec un morceau en boucle lui-aussi, comme une boîte à musique taille humaine, dans lequel je poussais Yali pour rire...

Easter au bord du précipice ? Ça colle ! (et donc ça ne tombe pas :-))

A propos de précipice ou plutôt de falaise, je viens de finir Sukkwan Island ("à propos" parce qu'une scène importante du roman a lieu au bord d'une falaise...). Très bien, oui mais. Quelque chose dans l'écriture ne m'a pas complètement captivée. Ou je deviens blasée ?

Quelque chose manque. Quoi ? Je ne sais pas. La neutralité stylistique qui sert le bouquin se retourne peut-être trop sur sa propre efficacité... je ne sais pas. Moi aussi, un truc m'a gêné.

Bon, opération "bistroquet" réussie. phase finale.
Opération "Houellbec" dans les temps.phase primale.

Easter(Island) a écrit:

Lyra will a écrit:J'ai rêvé de Yali et Easter autour d'une petite table ronde de pmu aux rebords dorés, située le long d'une falaise immense, avec des soucoupes volantes vertes-hologrammes qui rebondissaient puis s'enfonçaient dans le sable à un cm de nous, et qui, quand on les traversait de la main, donner une sensation de souffle froid, puis d'un tourniquet type grand hôtel, en verre encadré de bois clair et ciré, qui tournait en boucle avec un morceau en boucle lui-aussi, comme une boîte à musique taille humaine, dans lequel je poussais Yali pour rire...

Easter au bord du précipice ? Ça colle ! (et donc ça ne tombe pas :-))

Ah mais c'était le long de la falaise en bas :0)

Trop tard, alors, tombée ! C'est toi qui m'a poussée ?!
:-)

Easter(Island) a écrit:Trop tard, alors, tombée ! C'est toi qui m'a poussée ?!
:-)

Ah ah non !
Je suis gentille moi :0)

Quand je suis rentrée, sous cette chaleur, il y avait un homme qui jouait de l'accordéon sublimement bien...
Et les gens passaient et repassaient avec leurs tongs sans se retourner ou tout à coup se rendant compte - comme une claque sonore - que c'était d'une virtuosité quasi anormale et restant planter là, suspendus.
Puis une scène de rupture passionnelle comme dans les films...

Trop de choses à voir dans la rue :0))

Charles a écrit:

Secouage de nids de fonctionnaires au programme pour aujourd'hui ! Va falloir que ça bouge un peu par là-dedans :-))

Aïe...plus de nouvelles de Charles...je penche pour le lumbago ;o)

Lyra will a écrit:

Trop de choses à voir dans la rue :0))

Et que dire des bistrots…

Beaucoup voient les piliers de comptoir comme des être antipathiques, certains même — faudrait pas trop les pousser pour penser ça — les envisagent — vision fugace de la rue au travers d’une baie vitrée direction le comptoir —, comme des inutiles. Moi, ceux-là, ceux qui râlent après leur vie partie en lambeaux, après leur femme qui s’est tirée un matin de juin, avec le voisin ou, pire, avec leur collègue de travail — du temps où ils avaient un travail — après leur verre, toujours désespérément vide, puis espérément plein, puis…. Ceux-là disais-je, je me les vois comme les virtuoses d’un instrument en voie d’extinction, un médium en voie de disparition, l’un de ces trucs fabuleux dont on sait qu’à coup sûr il joue de la musique, mais que l’on ne sait comment attraper pour jouer de la musique.
Petite musique des troquets, ceux de Brest en cave, ceux de Paris sous rotonde art-déco, puis des plus loin encore : ceux de Ginza aux lumières tape à l’œil, ceux d’une île perdue entre lagon et Pacifique, deux exactement. Le premier où le patron vous accueille avec une gueule d’hameçon, le second où le patron accueille avec une gueule d’hameçon, pas étonnant, ils sont frères ces deux-là. N’empêche que la bière qu’on y tire, ici et là, en haut, en bas de ce monde ou sur ses côtés, son goût et sa fraîcheur et, la façon dont les bulles s’insinuent du liquide à l’air libre, dépendent étroitement de cette ambiance que seuls les piliers imposent au lieu.
Jour J - 9, limite jour J - 8, c’est à ça que je pense, aux piliers d’un autre monde, d’un monde qui s’efface, c’est ça que j’écris sur Moleskine tandis que le train me ramène hors de la ville. Une ville où l’on trime toute la sainte journée, une ville où il est de plus en plus rare de goûter les humeurs, les vraies humeurs d’un estaminet.
J’ai pensé un instant, poser la question à mon voisin de banquette, une question simple :
— Dis, une construction sans piliers, tu crois que ça tient ?
Il m’aurait répondu non, logiquement « Non ! »
Inutile donc.
Jour J - 9, limite jour J - 8
Tu grandiras, et tu ne connaîtras jamais ça. Pas de piliers de comptoir mais des piliers de pharmacie davantage préoccupés par une ride au coin de l’œil, pommade, anti-ceci, anti-cela, anti-tellement tout, une ride sortie tout droit de jamais-je-chiale sauf pour ma promotion loupée, et encore c’était une petite larmes, pas le genre à me coller une boursouflure, alors une ride… Pensez.
Finalement je me suis retourné, finalement je lui ai posé une question à mon voisin de banquette :
— Dis, la ride que t’as au coin de l’œil, c’est d’avoir trop pleuré une fille, deux, sur le zinc d’un comptoir, ou c’est juste que t’as mis de la crème j’accélère-le-processus-parce-que de-cadre-j’aimerais-passer-à-cadre-supérieur et limite si je me teinte pas les cheveux en poivre et sel ?
Il ne m’a pas répondu. Un type en costard ne répond jamais à un type pas en costard dès lors qu’on est en première classe, surtout lorsqu’il suit des courbes en direct sur son black-berry, écouteur sur les oreilles, surtout lorsque la première classe est composée de types similaires, rigoureusement habillés de la même manière.
Jour J - 9, limite jour J - 8
Faudra que je t'apprenne à ne pas aimer l’uniforme, sauf exception, parce qu’un pilier de comptoir qui déballe tard dans la nuit son histoire, sa haine et qui pose son cœur en plein milieu de son verre vide, qui le pose et l’offre. Puis qui d’un coup réalise et se dit que c’est peut-être trop, qu’être pudique… Qu’être, et qui joue la scène en costard, ça t’a quand même une sacrée gueule de monde perdu.
Jour J - 9, limite jour J - 8

Charles a écrit:voilà comment devraient raisonner les RH ! Mentor, t'as loupé ta vocation

zut ! Devenu DRH quelque part par la force des choses, va falloir que je me surveille... :-(((

BONJOUR VE !

J-8... ça doit remuer, et pas qu'un peu... le bb aussi il semble impatient ? ;-)

Yali a écrit:Beaucoup voient les piliers de comptoir comme des être antipathiques, certains même — faudrait pas trop les pousser pour penser ça — les envisagent — vision fugace de la rue au travers d’une baie vitrée direction le comptoir —, comme des inutiles. Moi, ceux-là, ceux qui râlent après leur vie partie en lambeaux, après leur femme qui s’est tirée un matin de juin, avec le voisin ou, pire, avec leur collègue de travail — du temps où ils avaient un travail — après leur verre, toujours désespérément vide, puis espérément plein, puis…. Ceux-là disais-je, je me les vois comme les virtuoses d’un instrument en voie d’extinction, un médium en voie de disparition, l’un de ces trucs fabuleux dont on sait qu’à coup sûr il joue de la musique, mais que l’on ne sait comment attraper pour jouer de la musique.
Petite musique des troquets, ceux de Brest en cave, ceux de Paris sous rotonde art-déco, puis des plus loin encore : ceux de Ginza aux lumières tape à l’œil, ceux d’une île perdue entre lagon et Pacifique, deux exactement. Le premier où le patron vous accueille avec une gueule d’hameçon, le second où le patron accueille avec une gueule d’hameçon, pas étonnant, ils sont frères ces deux-là. N’empêche que la bière qu’on y tire, ici et là, en haut, en bas de ce monde ou sur ses côtés, son goût et sa fraîcheur et, la façon dont les bulles s’insinuent du liquide à l’air libre, dépendent étroitement de cette ambiance que seuls les piliers imposent au lieu.
Jour J - 9, limite jour J - 8, c’est à ça que je pense, aux piliers d’un autre monde, d’un monde qui s’efface, c’est ça que j’écris sur Moleskine tandis que le train me ramène hors de la ville. Une ville où l’on trime toute la sainte journée, une ville où il est de plus en plus rare de goûter les humeurs, les vraies humeurs d’un estaminet.
J’ai pensé un instant, poser la question à mon voisin de banquette, une question simple :
— Dis, une construction sans piliers, tu crois que ça tient ?
Il m’aurait répondu non, logiquement « Non ! »
Inutile donc.
Jour J - 9, limite jour J - 8
Tu grandiras, et tu ne connaîtras jamais ça. Pas de piliers de comptoir mais des piliers de pharmacie davantage préoccupés par une ride au coin de l’œil, pommade, anti-ceci, anti-cela, anti-tellement tout, une ride sortie tout droit de jamais-je-chiale sauf pour ma promotion loupée, et encore c’était une petite larmes, pas le genre à me coller une boursouflure, alors une ride… Pensez.
Finalement je me suis retourné, finalement je lui ai posé une question à mon voisin de banquette :
— Dis, la ride que t’as au coin de l’œil, c’est d’avoir trop pleuré une fille, deux, sur le zinc d’un comptoir, ou c’est juste que t’as mis de la crème j’accélère-le-processus-parce-que de-cadre-j’aimerais-passer-à-cadre-supérieur et limite si je me teinte pas les cheveux en poivre et sel ?
Il ne m’a pas répondu. Un type en costard ne répond jamais à un type pas en costard dès lors qu’on est en première classe, surtout lorsqu’il suit des courbes en direct sur son black-berry, écouteur sur les oreilles, surtout lorsque la première classe est composée de types similaires, rigoureusement habillés de la même manière.
Jour J - 9, limite jour J - 8
Faudra que je t'apprenne à ne pas aimer l’uniforme, sauf exception, parce qu’un pilier de comptoir qui déballe tard dans la nuit son histoire, sa haine et qui pose son cœur en plein milieu de son verre vide, qui le pose et l’offre. Puis qui d’un coup réalise et se dit que c’est peut-être trop, qu’être pudique… Qu’être, et qui joue la scène en costard, ça t’a quand même une sacrée gueule de monde perdu.
Jour J - 9, limite jour J - 8

Oui !
Tu veux pas mettre ce texte là où il serait bien de plein droit ? Genre textes courts ou texte tout seul ?

Easter(Island) a écrit:Tu veux pas mettre ce texte là où il serait bien de plein droit ? Genre textes courts ou texte tout seul ?

D'accord avec ma copine ;-)

Panda il a une gueule d'hameçon au moins ?
:-)))

Easter(Island) a écrit: 9, limite jour J - 8
Oui !
Tu veux pas mettre ce texte là où il serait bien de plein droit ? Genre textes courts ou texte tout seul ?

Une chronique, un truc du genre ? — non parce que là je suis partie pour prendre du périmètre pendant quelques jours voire davantage, avant après, vu que je tiens l'ossature d'un truc qui s'intitulerait "J'attends un enfant" — ne me dites pas que le titre est déjà pris :-)
Sans parler des fautes d'orthographes

m'en vais lire au lit...bonne nuit à tous et à demain

m'en vais lire au lit

Chapeau. Quitte à me griller je le dis, en général, je n'aime pas lire. Ce n'est pas de la faute des auteurs, mais de ma citrouille, je tombe entre les lignes, je rebondis compare et "analogise". Ligne à ligne. A tout casser quelques lignes par jour. deux/trois phrases et l'envie impérieuse s'impose d'écrire et de diverger sur la base de ce que j'ai lu...
Problème. Préparez l'échafaud...

Tout le monde n'est pas lecteur assidu sur VE ; tout le monde n'écrit pas non plus, faut surtout pas croire...

Je sauve ma tête...

Ouaip ! Moi j'écris jamais :-) Mais je lis.... trop !
Et j'aimerais bien lire les "Chroniques du périmètre" à venir sous la plume de Yali, oui oui !

Yali a écrit:

Easter(Island) a écrit: 9, limite jour J - 8
Oui !
Tu veux pas mettre ce texte là où il serait bien de plein droit ? Genre textes courts ou texte tout seul ?

Une chronique, un truc du genre ? — non parce que là je suis partie pour prendre du périmètre pendant quelques jours voire davantage, avant après, vu que je tiens l'ossature d'un truc qui s'intitulerait "J'attends un enfant" — ne me dites pas que le titre est déjà pris :-)
Sans parler des fautes d'orthographes

Suis d'accord, il mériterait une place bien à lui, ce texte. Et une chronique, oui, bonne idée, mon ami.

Easter(Island) a écrit: je viens de finir Sukkwan Island
[...]
Quelque chose dans l'écriture ne m'a pas complètement captivée.

Perso je viens de finir le 2ème volume de l'histoire des fourmis de Werber...
Je croyais lire du mauvais Barjavel.
Déçu.
Quelqu'un a lu ? Un ou des avis please ?

Et belle nuit Easter, Sahkti, Rebecca, ... tous et toutes.... je retourne à mon dodo.

Belle nuit Kilis. Sweet dreams.

Mentor, pour Werber c'est normal. C'est pas de la littérature, c'est Werber. Qui vaut quand même mieux que M. Levy.

Je rejoins l'avis d'easter à propos de Werber.
Et bisous de belle nuit ma petite Kilis !

Easter(Island) a écrit:A propos de précipice ou plutôt de falaise, je viens de finir Sukkwan Island ("à propos" parce qu'une scène importante du roman a lieu au bord d'une falaise...). Très bien, oui mais. Quelque chose dans l'écriture ne m'a pas complètement captivée. Ou je deviens blasée ?

Parce que ce n’est pas écrit, parce que c’est trop dit
Un bon thème, mais c’est une grosse gifle qui fait ploc
Ça manque d’âme et de bruit, et dieu sait que je suis plutôt bon public pour ce genre de roman…
(Je ne comprends même pas que tu sois tombée pour ça coline… :-)
Et sinon bonjour aussi
Et dans les nouveautés vous pouvez lire « Mr. Peanut » d’adam ross, parce que c’est une sacrée leçon de construction, de mise en abime, de variations sur un thème… et en plus, ça se lit avec plaisir
(même si l’auteur nous prend un peu pour des bœufs vers la fin)

Allez ! salut et bise