Mouvement

J'apprécie le propos mais moins son traitement : quelque chose de laborieux contrarie la fluidité qui serait de mise, justement.
Par exemple : "est instant en l'esprit " ne peut se lire sans heurt qu'à condition de "zapper" la liaison "tant/en" ; "comme/yeux" ;"myriades/d'étoiles"
"cyclique élan" semble maladroit.

Mais je garde le doux chuchotis de :

L’eau coule sous le pont
Sans cesse passagère,

D'accord avec Proxilène (on a retenu les mêmes 2 vers).

On a envie de te dire : ya du potentiel, fais péter la braguette !!! (nous restons dans la métaphore).
Ne pas rester bloqué sur la forme, qualifier le fond, non de Dieu !!!

ce que je trouve le plus beau:

Mais le fleuve demeure
Courant continuel
Aux battements de cœur
Et au chant éternels.

ça coule roudoudou, il y a à la fois la limpidité de la phrase accentuant le sens
j'aime bien

Pascal-Claude Perrault a écrit:

Dès l’eau s’évaporant,
Se forment les nuages

Scientifiquement, il y aurait à redire ici, Docteur.

N'ai pas vraiment accroché à votre poésie.

Sympathiquement.

Pas trop fan de poésie mesurée, je me suis aussi un peu heurtée aux hiatus.
Le poème ne semble pas couler de source pour le lecteur (même s'il est coulant de la sueur du poète)
Cependant le thème du mouvement de l'eau, des astres m'est très sympathique.

Pour en rester à la métaphore aquatique, je dirais que l'auteur n'en est encore qu'à la source et cherche sa voie dans la prairie, mais qu'il a du potentiel.

Ce MOUVEMENT ne me laisse pas indifférent, mais j'exprime les mêmes réserves que Polixène

Albert-Robert

Oula, j’ai oublié de vous répondre, c’est pas poli ça !

Premièrement, il faut savoir que j’ai écrit ce truc à 23 bananes, en ne connaissant que couic à la poésaille.
J’ai d’autres trucs comme ça, la prochaine fois je daterai.

Polyxène, tu es donc un fille ! J’ai confondu un moment avec Polyphème le cyclope.
Oui c’est vrai, instantan, tatontatatantan, c’est limite.
Comme yeux : ici ce n’est pas comieu mais com-i-eu, dièrèse donc, sinon il manque un pied.
My-ri-ades, également pour le respect du nombre de pieds. Deudétoile, c’est vrai aussi.
Cyclique élan ? Quelle est donc ma maladresse ?

Aseptans, elle ne s’appelle pas proxilène, tu la prends pour un médicament peut-être ?

Bon ben Frédou roudoudou, si ça te plaît, j’va pas m’en plaindre.

Hot-dog, pardon, Hop-Frog, veux-tu que je fasse une conférence scientifique sur le processus de formation des nuages, on y travaille au CERN. Plus tard peut-être.
Ben t’as pas accroché, faut s’accrocher Jannot !

Éclaircie pas trop fan de poésie mesurée, ben v’là aut’chose !
Tu ne dois pas apprécier les trucs de Tizef, Calijo et d’autres alors. On va y revenir.

Tizef, que te dire… Tu as raison.

Albert-Robert, t’as jamais pensé à te raser ? T’as vu la gueule que t’as ?
Ce mouvement, mon cher Albert, exprime surtout l’idée de l’impermanence des choses.
Avec en toile de fond quelque chose d’immuable, car :


Merci à tous d’avoir eu le courage de me lire.

Dommage que ce soit un peu longuet avec effectivement les heurts soulignés par Polixène. J'ai bien aimé

L’eau coule sous le pont
Sans cesse passagère,

Mais le fleuve demeure
Courant continuel
Aux battements de cœur
Et au chant éternels.

avec son petit côté Appollinaire mâtiné de Démocrite (l'eau coule sous le pont mais le fleuve demeure. On voit ici que les héxamètres servent bien le rythme et le thème. Attention à quelques hiatus (genre é-o chant : A ses chants?).