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Notre histoire c’est ton monologue

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Notre histoire c’est ton monologue Empty Notre histoire c’est ton monologue

Message  Bunje Ven 26 Juin 2009 - 4:59

Bonjour à tous,

je m'essaie à nouveau avec les textes longs, celui-ci par contre, je l'ai plus travaillé, enfin à vous de juger.



****

Notre histoire c’est ton monologue.

Elle ne veut pas ressentir, ses barrières durement acquises sont levées.

La souffrance l’a fait reculer, les souvenirs comme un scénario remâché qui saute, qui ne font que sauter, retombant sans cesse sur les mêmes images. Tout recommence dès la première seconde où son cœur s’est ouvert, jusqu’à la dernière fraction où ses genoux cédèrent.

Tragique comme le souffle des années a fait s’enhardir la lutte. Constante, contre soi-même, à chaque instant, se contredire, se parfaire, se refaire en image sans culpabilité.
Coupable d’exister, exulter ses passions, mais ne pas les laisser retomber, les couper juste avant le paroxysme, que la chute n’est pas d’amortissement, que tout casse et s’effondre, aggravant l’abyme dans sa profondeur la plus inconnue, la plus hors conscience, inconsciente, interdite au réveil.

Seulement, elle le désire et le sait plus que tout. Dès les frissons de l’aube, ses mains s’effondrent, ne réussissent pas à ramener la chaleur qui s’accordait tant à son corps. Jamais, jamais deux corps n’ont pu autant s’accorder, pareil à la plus parfaite des créations. Imaginé la lune s’attacher au soleil alors qu’elle n’est qu’un croissant. Trop mince, elle cassa en miette, lui, l’a goulûment consumé, il n’eut de paix qu’avant d’en avoir pourchassé tous les morceaux; reconstruire l’ensemble est impossible. Elle le repousse, il la brûle, la dévore d’incertitude.

Le rêve s’éveille, sans douceur, sans lumière, elle est heureuse à ces moments, les yeux clos, son sourire est sincère.

Quand vient, lancinant le passé, les exhalaisons de houblons guident le future, non-si lointain pourtant, à valser avec les morts.

Titubant : à chacun son chemin maintenant,
il trébuche et regarde anxieux autour de lui;
elle s’affaisse sous un cri hystérique;

la cadence retentit doucement, de petits frappements espacés, ils le savent, le temps n’est plus à cet heur.

Comme la fatalité chasse la folie à ces moments où même les yeux ne veulent suivre. Ces instants qui durent la vie où il faut tout mettre de côté pour se dépasser, mener, suivre, se trahir.

Ses yeux qui ne suivent pas son sourire.
Ses cheveux ternes qui cachent son cou.

La lettre du désespoir lui sera donnée, ils n’ont qu’une demi-heure avant que tout s’achève, qu’ils quittent tout.

Ne me pénètre pas, effleure-moi seulement, je ne veux plus, ne veux pas si je ne sais même t’aimer.
Je le saurais non? Si je t’aime. Dans ma souffrance où dans la tienne, un amour naîtra avec le temps, ou pas, trop souvent on m'a dirigé, obliger mon cœur à croire à l'impossible.

Il ne dit rien, il ne la comprend pas, mais fais ce qu’elle demande. Ce qu’elle semble vouloir. Il prend son cou, ses petits bakélites, sécurise fermement en descendant puis en remontant, suivant les sinuosités étranges de cette petite tristesse.

Comme deux solitaires se réconfortent dans l’intimité, en évitant de savoir à quel point leur sexe s’accorderait; forte sensation qui fait dire à la bouche des gens si facilement les « je t’aime », croit-elle.

Un corps d’homme, timide, ne pouvant s’exprimer,
elle, madone avouée dans la souffrance de ce destin qu’elle pressent.

Les mots ne peuvent toujours sauver ce qui doit être dit.

Qu’un bandit fut heureux du dénouement,
Que la victime du cœur n’eut rien à voler qu’un peu de souffle.

De l’affection aussi on s’attache, l’instant d’un élan puis... Non, elle le sait.

Elle ne se laisse plus embrassé, n’invite plus, ne donne plus de nouvelles, lui est au loin à chercher son regard que jamais elle ne renvoi.

Il comprend maintenant, la solitude;
elle l’a choisie,
lui se l’est fait octroyer contre son gré depuis, depuis...

Ces tentatives sont vaines, il s’en remettra après un an, par habitude. Comme si les sensations heureuses devaient être concises, données à l’oublie par celle lancinante d’une longue plainte à saveur amère.

C’est qu’à trop se rappeler le bonheur on en désespère, croit-il. Vaut mieux prendre un raccourci.

Les femmes tristes sont incontestablement de celles qui peuvent rendre à la vie ces raisons.

Il le lui écrit cette fois, dans une lettre, il décide de contrefaire ses plans.

Elle ne lui répond pas,

toujours pas.

Et quand, malheureux et honteux, il vient à elle dans l’attente, elle est étrangère, elle est partie avec l’orage.
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Message  silene82 Ven 26 Juin 2009 - 6:43

Je suis mauvais juge de ce style: personnellement, ce ton qui énonce, comme en voix off, m'emmerde assez vite: rien ne retient mon attention. Il y a possiblement des richesses cachées, mais, vite découragé par cette impression d'aphorismes mis bout à bout, j'ai décroché depuis longtemps.
Il me semble que vous évoquez des bribes qui pour vous sont très parlantes, mais qui pour moi n'évoquent strictement rien, ou plutôt un air de déjà lu. Il est probable que des lecteurs trouveront une résonance de votre texte avec leur ressenti personnel, et que ce texte leur parlera.
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Message  Invité Ven 26 Juin 2009 - 7:20

Tout d'accord avec silene82 que je remercie de m'éviter l'effort de formuler ce que je pense. Pour moi, le texte est chiant, simplement (déjà parce qu'il manque de factuel à quoi s'accrocher, tout est vague, nébuleux, alors je n'éprouve aucune empathie avec les personnages), mais nul doute que ce ne sera pas le cas pour d'autres lecteurs. Je salue l'effort d'avoir voulu changer de format et ne peux que vous encourager à poursuivre !

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Message  Lonely Ven 26 Juin 2009 - 20:24

Je regrette presque de m'accorder avec les précédents commentaires.

Je pensais peut-être passer à côté, mais apparemment je ne suis pas le seul à ne pas avoir su suivre la voie.

Sincèrement, je sens une grande recherche au niveau de l'écriture, une volonté de ne pas dire mais de suggérer au lecteur. Mais là réside à mon goût le "poids" du texte : à trop rester dans des sphères célestes, alambiquées, on ne sait plus trop de quoi on parle. Et le lecteur rate le coche.


C'est dommage, on sent une volonté de bien faire, de bien écrire. Une prochaine fois peut-être ? :-)
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Message  boc21fr Ven 26 Juin 2009 - 20:28

Je suis désolé...
L'écriture est trop compliquée, trop recherchée pour moi...
Je n'arrive pas à entrer dans votre texte...
Je vous donnerais bien quelques conseils
Mais comme je dis que des âneries lorsque j'essaye je préfère me taire
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Message  Sahkti Mer 8 Juil 2009 - 16:13

Je rejoins un peu tout le monde, désolée :-(
J'ai trouvé ça plaintif, lancinant et geignard, avec une narration nombriliste qui finit par lasser. Le fil conducteur s'éparpille pour laisser place à des fragments qui ne vont pas ensemble mais ne signifient pas non plus quelque chose si on les prend isolément. Il (me) manque donc quelque chose.
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