La danse du pauvre

Dans ce salon immense et confortable
Il se souviendra des lumières tamisés
Du bois enivrant, des décorations de noël
Ainsi que le chat méditant près du poèle

Le voilà s'asseyant dans cette luxueuse cuisine
Roulant de quoi assouvir son esprit en tempête
Le regard envieux de cette paisible richesse
Il est une cigale dans une maison de fourmis

Ah qu'il a l'air triste ce pauvre esprit solitaire!
Quand il se met a inhaller cette fumée mystique
De quoi laissez son esprit jouir sans contrainte
Du calme irréaliste de cette soirée unique

Une fois la drogue consommé, Ô puissant remède
Le jeune poète titube tel un fantôme amère et triste
Errant sur le parquet lisse et s'inventant une musique
Pour offrir une danse romantique à une muse rêvée,

Oups posté deux fois, j'espere que l'erreur sera réparé...

J'tiens à précier que j'ai écris ce poème il y'a 2 ans, je l'ai publié en y fesant quelques retouches.
Tout avis est bon à prendre, j'attends =)

Bonjour

J'aime bien ton poème, qui dégage de belles impressions, nostalgie, ruralite,solitude, mystere.

Pour l'analyse technique je passe la main à d'autres; bien plus compétents que moi.

Je trouve une métaphore un peu simplette:

Il est une cigale dans une maison de fourmis

en raison peut être de mon opposition à emprunter ce qui a déjà été utilisé par d'autre.

Sinon, j'ai apprécie.

PW

Merci pour cette réponse encourageante, j'espere pouvoir bientôt livrer un écrit plus récent, bonsoir.

c'est assez réussi à mon idée, quoique j'enlèverais pas mal d'articles et autres petits mots pas forcément utiles, ou encore remplacer des mots longs par des plus courts, style "s'asseyant" à remplacer par "assis". Il me semble que cela allègerait certaines tournures pour en faire un truc vraiment bien. A essayer. Pour reprendre la phrase relevée par pandaworks, ça ferait par exemple : IL EST CIGALE CHEZ LES FOURMIS
Mais c'est vraiment à toi de voir !
Bref, c'est encourageant, et je t'encourage ! ;-)

Emilio a écrit:Dans ce salon immense et confortable
Il se souviendra des lumières tamisés
Du bois enivrant, des décorations de noël
Ainsi que le chat méditant près du poèle

Le voilà s'asseyant dans cette luxueuse cuisine
Roulant de quoi assouvir son esprit en tempête
Le regard envieux de cette paisible richesse
Il est une cigale dans une maison de fourmis

Ah qu'il a l'air triste ce pauvre esprit solitaire!
Quand il se met a inhaller cette fumée mystique
De quoi laissez son esprit jouir sans contrainte
Du calme irréaliste de cette soirée unique

Une fois la drogue consommé, Ô puissant remède
Le jeune poète titube tel un fantôme amère et triste
Errant sur le parquet lisse et s'inventant une musique
Pour offrir une danse romantique à une muse rêvée,

Salut à toi Emilio

J'ai mis un peu de temps à commenter ton texte, car j'avais pas mal de choses contradictoires à t'en dire. j'ai un peu fait le tri et je me lance.

1) Je le dis en tout début pour ne y revenir : gare aux substances euphorisantes. Je sais que le poète a traditionnellement tous les droits, et qu'il doit danser au sommet des volcans, mais la poésie est une chose, et la santé une autre. Le végétal auquel tu fais allusion n'est encore pas trop ravageur, mais la plante qui orne ton accroche, en revanche, est une mante religieuse : elle dévore ceux qui l'étreignent. Donc, si tu veux continuer à taquiner la Muse, crois-moi, méfie-toi des dons de dame Nature quand ils sont vénéneux.

2) Il faudrait tout de même que tu surveilles ton orthographe. (lumières tamisés, la drogue consommé), tu me sembles fâché avec l'accord des participes passés employés comme adjectifs. On croise chemin faisant un "inhaller" et surtout un "de quoi laissez son esprit..." assez surprenants. Passons. Il faut se relire et au besoin consulter un dictionnaire. On rencontre aussi quelques barbarismes tels que : "il se souviendra des lumières...ainsi que le chat méditant..." Je pense que "ainsi que du chat" aurait été plus approprié, à moins que ce soit le chat qui se souvienne.

3) En dépit de ces critiques, je trouve quand même une certaine inspiration dans ce texte, bien que maladroitement exprimée. Les images sont assez convenues, mais leur enchaînement ne manque pas d'un certain attrait, et l'on sent bien que plutôt que de souffle, tu manques surtout de métier, c'est-à-dire d'entraînement.

4) Ce qui est dommage, c'est que ton poème hésite entre une forme très classique et la versification libre. On sent l'ébauche d'alexandrins qui se cherchent et de rimes qui aimeraient bien se trouver. Tu devrais essayer, pour ton prochain texte poétique, de t'imposer des contraintes (vers de huit ou douze pieds, rimes alternées, etc...) dont seule la maîtrise peut permettre de se passer. En poésie comme dans tous les arts, posséder la technique est l'unique moyen de la faire oublier. Je me suis permis, à titre d'exemple, de remanier ton poème pour te montrer ce qu'on pourrait en faire dans cette optique. Il va se soi que j'ai été obligé de sacrifier certaines images et certains mots pour respecter la versification et la rime, mais je crois avoir conservé l'état d'esprit du texte.

Dans le salon désert, si vaste et surréel
Il se rappellera des flambeaux la douceur
L’ivresse des vieux bois, les cierges de Noël
Et son ami le chat près du poêle, songeur

Le voilà s'asseyant dans la cuisine immense
Roulant de quoi calmer son esprit insoumis
Enviant du regard la paisible opulence
Cigale au beau milieu d’un gîte de fourmis

Ah que ton air est triste, pauvre esprit solitaire !
Sur le point d’inhaler cette fumée mystique
Ton âme, sans contrainte, voudrait jouir, Ô chimère !
Du calme irréaliste de ce soir unique

La drogue consommée, telle un puissant viatique
Il titube un instant, fantôme amer et triste
Errant sur le parquet, s'inventant sa musique
Pour offrir une valse à sa Muse d’artiste

(J'admets que la "Muse d'artiste" est un peu faible, mais j'ai voulu conserver le "fantôme amer et triste" et les mots en "iste" sont plutôt prosaïques en général)

Salut et bon courage.

Gobu



P.S. : La danse du pauvre...moi je veux bien, mais en général, les salons des pauvres ne sont ni immenses ni très confortables, et leurs cuisines se composent essentiellement d'un vieux fourneau deux plaques dans un coin de la pièce à vivre. Faut sortir, un peu...C'est aussi ça la Poésie.

@Mentor: Merci pour ton commentaire encourageant


@Gobu: Wow! Merci d'avoir consacré tout ce temps pour mon texte, j'en suis touché.
Concernant l'orthographe, rien à dire c'est les mêmes commentaires que mon professeur de Français quelques années auparavant.
Je ne te cache pas que j'ai senti mon égo se froissé au moment de lire la reprise que tu en a fait. Néanmoins le résultat est très beau. Les phrases sont fluides et le tout prends une belle trajectoire grâce à la rigueur qu'impose tout poème.
De tout cela, j'en suis infiniment reconnaissantGobu.
Tout ces conseils me sont vraiment bénéfique, je pense que j'écrirais mes prochains textes avec plus de discipline

PS: Ce poème étant du vécu, le pauvre fesait référence au poète. Être dans ce salon luxueux et harmonieux contrasté vraiment avec mon quotidien plus modeste, materiellement parlant.

Salut Emilio

Toutes mes excuses !

A peine le message envoyé, je me suis dit, mais bon Dieu de bon Dieu, j'ai dû faire un contresens. C'est lui le pauvre qui va squatter la cuisine des riches pour s'en griller un dans le luxe. Autant pour moi ! On devrait toujours attendre une demiè-heure avant de cliquer sur le bouton "envoyer".

Ceci étant, cela n'enlève rien à toutes mes remarques précédentes, et je te souhaite beaucoup d'inspiration tempérée par un maximum de rigueur.

Bon travail

Gobu

Et en plus je laisse passer des fautes grotesques. "Demiè-heure" n'est pas triste ! Il convient d'écrire "demi-heure".

Décidément, ce sont toujours les cordonniers qui sont les plus mal chaussés.

Gob

Dommage pour les nombreuses fautes d'orthographe...

L'inspiration poétique, la recherche des idées, le palliatif miraculeux, la lente descente qui permet pourtant la montée des mots... autant d'idées souvent traitées en poésie et auxquelles tu donnes ici un traitement trop frileux à mes yeux.
J'aime beaucoup ce thème des drogues inspiratrices et des muses dangereuses, mais tu ne pousses pas assez loin dans l'une ou l'autre direction. Tes vers demeurent figés, hésitant entre l'explosion des sens et le respect de la métrique. Fi de tout cela! Pourquoi ne pas mettre la forme en adéquation avec le contenu, à savoir la libération des sens et de l'esprit, puis son lent enferement à cause des substances prises pour le libérer et qui le conduisent malgré tout vers une certaine prison.
Je ne sais pas si tu dois essayer la prose poétique, les vers libres ou une autre forme de ton choix, mais ton texte y gagnera en qualité si tu arrives à en extraire la force, à suggérer avec les mots juste cette errance de l'âme et de l'esprit au moment de la création. Pas simple, je sais, facile à dire de ma part, mais bon... :-)