La dernière braise
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Maryse
Annie
Venicebitch
Béatrice44
gaeli
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La dernière braise
Noirs
figés
inattendus,
agonisent en decrescendo
des mots de terre
des mots de glaise.
Une boule de cendre
roule dans la suie
de ma gorge,
résonne dans l'antre de ma tête.
Avant que le corbeau ne tue le merle blanc
Alors vient le silence,
pelote trompeuse des ombres,
qui ébrèche le rire du matin.
et
petite braise recroquevillée en chrysalide,
quand d'ici, quand d'en haut,
quand d'en bas, quand d'ailleurs,
quand tout n'est que cymbales,
j'écoute une nocturne tristounette.
https://www.youtube.com/watch?v=4_0umDHCfSE
figés
inattendus,
agonisent en decrescendo
des mots de terre
des mots de glaise.
Une boule de cendre
roule dans la suie
de ma gorge,
résonne dans l'antre de ma tête.
Avant que le corbeau ne tue le merle blanc
Alors vient le silence,
pelote trompeuse des ombres,
qui ébrèche le rire du matin.
et
petite braise recroquevillée en chrysalide,
quand d'ici, quand d'en haut,
quand d'en bas, quand d'ailleurs,
quand tout n'est que cymbales,
j'écoute une nocturne tristounette.
https://www.youtube.com/watch?v=4_0umDHCfSE
gaeli- Nombre de messages : 417
Age : 78
Date d'inscription : 21/05/2011
Re: La dernière braise
Triste et sensible, tu nous emmènes doucement dans ta mélancolie.
J'aime le final en musique.
J'aime le final en musique.
Béatrice44- Nombre de messages : 125
Age : 56
Date d'inscription : 04/10/2011
Re: La dernière braise
j'ai beaucoup aimé ce texte, un bémol sur le tristounette que j'aime pas trop.
Venicebitch- Nombre de messages : 15
Age : 47
Date d'inscription : 30/09/2011
La dernière braise
Touchant comme un long crépuscule, le soleil qui descend peu à peu, irrémédiablement.
J'aurais 2 petite critiques à faire:
"Avant que le corbeau ne tue le merle blanc" cet alexandrin est parfait, il me plaît beaucoup, mais il ne me semble pas à sa place dans ce poème, peut être le casser?
"j'écoute une nocturne tristounette." mon dictionnaire affirme que le nocturne musical est masculin, de plus l'adjectif n'est pas dans le registre, ou dans le mode, du poème.
J'aurais 2 petite critiques à faire:
"Avant que le corbeau ne tue le merle blanc" cet alexandrin est parfait, il me plaît beaucoup, mais il ne me semble pas à sa place dans ce poème, peut être le casser?
"j'écoute une nocturne tristounette." mon dictionnaire affirme que le nocturne musical est masculin, de plus l'adjectif n'est pas dans le registre, ou dans le mode, du poème.
Annie- Nombre de messages : 1452
Age : 74
Date d'inscription : 07/07/2010
Re: La dernière braise
Gaeli, j'aime ta façon de prendre juste les mots qui bruissent en nous.
Juste les mots!
Juste les mots!
Maryse- Nombre de messages : 811
Age : 81
Localisation : Montélimar
Date d'inscription : 22/09/2010
Re: La dernière braise
Ton poème émouvant de mélancolie m'évoque, parce que nous partageons le même goût pour Chopin, une chanson triste de l'Adieu.
J'espère que tu ne m'en voudras pas pour cette version non orthodoxe.
J'espère que tu ne m'en voudras pas pour cette version non orthodoxe.
Re: La dernière braise
En mots et en musique, un beau moment !
Carmen P.- Nombre de messages : 537
Age : 70
Localisation : Ouest
Date d'inscription : 23/04/2010
Re: La dernière braise
Pour donner suite à certains commentaires:
Noirs
figés
inattendus,
agonisent en decrescendo
des mots de terre
des mots de glaise.
Une boule de cendre
roule dans la suie
de ma gorge,
résonne dans l'antre de ma tête.
Avant que le corbeau ne tue le merle blanc
Alors vient le silence,
pelote trompeuse des ombres,
qui ébrèche le rire du matin.
et
petite braise recroquevillée en chrysalide,
quand d'ici, quand d'en haut,
quand d'en bas, quand d'ailleurs,
quand tout n'est que cymbales,
tremblante, je me laisse envahir
par l'étincelle nocturne de
Chopin.
Noirs
figés
inattendus,
agonisent en decrescendo
des mots de terre
des mots de glaise.
Une boule de cendre
roule dans la suie
de ma gorge,
résonne dans l'antre de ma tête.
Avant que le corbeau ne tue le merle blanc
Alors vient le silence,
pelote trompeuse des ombres,
qui ébrèche le rire du matin.
et
petite braise recroquevillée en chrysalide,
quand d'ici, quand d'en haut,
quand d'en bas, quand d'ailleurs,
quand tout n'est que cymbales,
tremblante, je me laisse envahir
par l'étincelle nocturne de
Chopin.
gaeli- Nombre de messages : 417
Age : 78
Date d'inscription : 21/05/2011
Re: La dernière braise
"pelote trompeuse des ombres,
qui ébrèche le rire du matin."
Petite mention spéciale à ces deux vers, très beaux
J'ai passé un bon moment, vraiment, à vous lire en musique
qui ébrèche le rire du matin."
Petite mention spéciale à ces deux vers, très beaux
J'ai passé un bon moment, vraiment, à vous lire en musique
Re: La dernière braise
oui c'est évocateur. on suit bien la rêverie au fil de la musique que l'on imagine, à part tristounette qui sonne comme un couac.
hi wen- Nombre de messages : 899
Age : 27
Date d'inscription : 07/01/2011
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