Siège numéro 25

Voiture 14, siège numéro 25, merde. Le couloir. Pourquoi ne prends tu jamais le temps de cliquer sur ce foutu lien qui te permet de choisir la place désirée ? Tu l'aimes cette fenêtre ? Mais tu n'es jamais foutu de la choisir de plein gré ? Sûrement cette petite pique du destin. On sait jamais. Qui m'aurait dit que je serai assis à côté d'elle pourtant ? Personne. Juste le destin. Ou appel le comme tu veux, on s'en fout.

Le beat de FlyLo me fait balancer cette tête pleine à craquer, secouez avant de servir. Une simple répétition peut t'emmener tellement loin. Pantalon noir assez serré, jambes fines sans trop l'être, chaussures marron. Le talon se soulève, la lumière change sur cette cuisse qui nous emmène directement sur un duo de mains juste rosées. Amuses bouches. Beat tribal, j'ai changé de pays, en une fraction de seconde. Contre-basse, voyage en temps réel. Merci Steve.

Un visage endormi, toujours aussi beau, lèvres juste charnues, encore dans les bras d'un amant inoffensif. Je ne peux rien contre toi. Je ne le veux pas. Morphée.

Le fil rouge d'un lecteur MP3 me guide tout droit à ses oreilles, jolies pointes, brunes, s'écartant pour laisser cette boule rouge marqué du fruit défendu croqué par cette eve rêveuse. Toux sèche. Visage légèrement tourné en direction de ce paysage défilant vitesse grand T.

Signe d'une batterie presque faible. Continue mon cher Ellison, ce shuffle m'emporte. Coeur en légère palpitation. Langue lourde. Sensation fraîche jusqu'au coeur de l'estomac. Heureux ? Enfin un peu de repos. Toujours la même sensation après ces excès de fin d'année. Les mains se cachent, les bras se croisent. Léger sourire, pas pour toi. Idiot.

Un univers cotonneux en dehors de ce hublot rectangulaire. Immaculé. Il ne touchera jamais aucune plaie. Le monde en auraît besoin pourtant. It's the return, bitch. Ambiance spatiale, grésillante. Lueur jaunâtre réchauffant ce visage trop rond. Toujours morphée. Cette délivrance imaginaire me fait de la couverture. J'ai Lu. Moi, bientôt. Trône de métal inversé. Intégral 1.

Homme proche des 50, frôlé par un autre, rayé, faisant son aller-retour. Parfum bas de gamme, agressif. Regard fuyant mais concentré. Il semble en pleins combat litteraire. Ses sourcils sont froncés. La tête s'agite. Intérieurement. Extérieurement. Cordons noir lui partant des oreilles. Encore.

45min. Secoué de droite a gauche. Shaker géant. Inspiration musicale ou humaine ? Statue vivante sur ma droite. La musique à ce pouvoir de te figer. Regard traversant n'importe quelle surface. Jamais la mienne. Bitch.

Grimaçante à lunettes bicolore. Morphée est un partenaire fidel de ces wagons. Du voyage. Du voyageur. Encéphalogramme plat. Comment peux-tu te reposer quand la bouilloire n'en finit pas de fumer ? Siffler.

Mouvement sur ma droite. Ver à soi. Recroquevillé pour mieux s'envoler. Toujours lui. Plus pour longtemps. Ma batterie aussi. Cette barre verticale peut être ton amie. Apprivoise là. Premier contact. Premier "sérieux" contact. Cette envie et ce ressentit est agréable. Ce train file toujours. Odeur du café chaud mélanger à cette haleine masculine. Back and Forth. Billets SVP. Merde, carte réductrice absente.

Ce beau visage ne se tournera t-il jamais ? Elle se protège. Musique émouvante ? Quels souvenirs reviennent à elle ? 10%. Damn. Regard perdu sur ces croisillons noir et blanc, sur ce bleu clair pointillé de carrés océans. Tribal again. Quelle force dans sa musique. Cinématographique. Impossible de retenir ses jambes. Sa tête. Cervelet heureux.

Cette recherche permanente est usante. Phéromones responsables ? Physique ingrat ? Trop gras ? Change. Vérifie. Mais n'oublie pas ta gauche, respiration chaude et parfumée. Agréablement. Je l'aime. Pour toujours ?

Mains sous ses cuisses. Je les envie. Juste du désir. Irruption dans cette intimité. "C'est Quoi ?". C'est moi. La moquette fugia semble brûlante à ma voisine. Féline. Des tâches jaunes oranges parcours mon monde. Ce cyclope brulant t'interdit de le fixer. Ma solitude est perturbée. Morphée est partit. Abandon. Plutôt retrouvailles tardives.

July Heat. Une nouvelle envie ? Toujours rien sur ma droite. Bitch

Bonsoir,

Original et intéressant.
Pas mal de fautes d'orthographe.
Trop tard pour commenter.
Je reviendrai peut-être.
Une courte (ou longue) présentation dans le fil "Présentez-vous ici" ?

BIENVENUE SUR VOS ECRITS !

Amicalement,
midnightrambler

Merci et désolé pour les fautes d'orthographes.. Texte jeté à vif et sûrement trop pressé d'avoir un premier avis
Pour la présentation, pas grand chose à dire, mon premier vrai travail d'écriture et beaucoup d'amour pour les mots. Avec ou sans fautes

Bonne soirée midnightrambler !

++



< Bienvenue sur VOS ECRITS

Une remarque : il est demandé à tous les auteurs de bien vouloir laisser arriver plusieurs commentaires avant d'y répondre de façon groupée.
Ceci évite au texte de remonter trop souvent en haut de page au détriment des autres textes si l'auteur répond à chaque message.
C'est ce que préconise le texte de notre page d'accueil (que nous vous engageons à lire ou relire) lorsqu'il y est question de "parcimonie", de même qu'on y parle du respect des lecteurs par un soin minimum à apporter au texte, à sa rédaction, son orthographe etc....
Merci de votre compréhension.
La Modération >
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Un texte très intéressant, parfois un peu trop abscons, mais dont j'ai apprécié l'originalité, le côté haletant, la diversité des notations et cette sorte de portrait en creux du narrateur.
Peut-être ne faudrait-il pas abuser du côté télégraphique ? Une alternance de phrases plus amples donnerait un agréable contraste avec l'aspect majoritairement haché du texte.
Mais assurément une bonne lecture, avec une interrogation : que veut dire fugia ?
Bienvenue ici !
La semaine prochaine est attendue avec une certaine impatience, dans l'espoir d'un nouveau texte ( oui, on ne peut poster qu'un texte par semaine, ici. En revanche il est possible d'en poster aussi un en poésie et à volonté dans les textes brefs, mais avec une visibilité moindre )



< Et à volonté aussi : les "suites" lors de textes à "épisodes". Mais dans le même fil.
Merci coline Dé.
La Modération >
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Pas fini.
Me suis embêtée à déchiffrer.
Pas envie de faire l'effort.
Trop de références obscures etc., etc.
Basta pour moi donc.

J'ai fait l'effort d'aller jusqu'au bout, parce que le rythme des phrases courtes m'a beaucoup gênée dès le départ, mais ça ne s'est pas amélioré pour autant. Je veux dire par là que je n'ai pas réussi à faire une histoire de tous ces fragments.

Et c'est dommage parce qu'il y a quand même une atmosphère, des sensations qui passent, des fulgurances. Peut-être faudrait-il revoir la forme ?