Elle me manque [Nouvelle Numero 1]

La vie devient si simple, quand on vit sois même d'amour et d'eau fraiche.
Le soleil luit, les nuages à l'horizon donnent encore un espoir incertain de quelques gouttes de pluies fraiches.

La mort ne me fait pas peur,
Elle me manque.

Je m'avance sans aucune volonté à travers ce paysage si désertique, et les quelques morceaux que je tiens soigneusement mais avec force près de mon coeur, me serve seulement à survivre maintenant...
Quelques larmes roulent sur mes joues auparavant asséchées par le soleil...Pourtant aucun sentiment s'en faisait ressentir...ma bouche ne dessine aucune forme pouvant donner un seul indice sur mon humeur.

La mort ne me fait pas peur,
Elle me manque.

La fièvre commence sérieusement à s'emparer de mon corps, la sueur de mon visage,et les tremblements incessants de mes mains s'accentuent au fur et à mesure que les secondes passent...On peut alors accuser le déséspoir de tant de source de mal être...

Le regret s'enflamme dans ma tête, la nostalgie des souvenirs heureux puis pathétiques, se succedent,ruissellent et martellent dans mon coeur; la mort ne fait que de me saluer et de repartir.

Mais la mort ne me fait pas peur,
Elle me manque.

Je sens des regards menacants, me parvenir de part et d'autres,malgrès mon temperament de combatant,j'arrive à peine à tenir debout, je décide de fermer les yeux quelques instants adossé à une pierre, non pas pour attendre qu'un miracle fasse apparition, mais pour essayer de chasser tous ces sentiments dévastateurs.

Je tombe comme mort sur le sol jonché de pierres tranchantes, des larmes coulent maintenant de plus en plus nombreuses, et de plus en plus rapides...Pas que de l'eau d'ailleurs...
Mais la douleur physique ne m'atteignait pas.

Et la mort ne me fait toujours pas peur,
Elle me manque.

Je restais allongée telle une feuille morte en vidant mes pensées.
Le faucheur me riait au nez.

Je n'ai pas peur de la mort,
Elle me manque.

La faim, me viens tout à coup, je pourrais manger n'importe quoi...Moi qui pourtant n'avais plus qu'en tête de mettre fin à mes jours, je décide de manger le dernier morceau....

Je n'aurais pas du tout manger, Je n'aurais pas du la manger...
Elle me manque maintenant, et la faim me revient.

Des fautes d'orthographe un peu malheureuses parsèment le texte, dommage.

Je suis partagée. Au début, avec la répétition de "elle me manque", on peut s'attendre à un être aimé, la douleur du deuil, la mort... donc une émotion forte cependant atténuée par la lourdeur de certaines tournures ampoulées ou quasi lyrique et des phrases parfois trop longues.
Arrive alors la chute. Quelqu'un/quelque chose qui aurait été mangé. Alors je me dis "pourquoi pas!" et je relis mais ça ne colle pas forcément mieux, comme si il y avait inégalité entre le rythme et le contenu.
Je ne suis pas vraiment séduite cette fois, désolée.