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Cauchemar à la bibliothèque

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Message  adrien709 Sam 21 Jan 2012 - 21:30

Voilà ma première nouvelle. Je ne sais pas ce qu'elle vaut, je vous laisse le plaisir de me le dire.
Bonne lecture



Un homme entra dans la bibliothèque. Petit et bedonnant, il s'assit dans la salle de lecture près de moi. Il y avait approximativement dix personnes dans cet endroit. Deux de ces personnes étaient assises près de la porte en chêne teinte en blanc. Un autre était installé près du mur peint d'un jaune pâle. Tout les autres étaient à peu de choses près au milieu de la salle.
Je regardais attentivement les personnes qui lisaient. Mon regard s'arrêta net sur l'homme qui venait d'entrer. D'une part car il était mal vêtu, il était habillé d'un pantalon troué par l'usure et d'un pull délavé trop petit pour lui, d'autre part car il était sale, des taches de sueur couvraient ses vêtements. Il semblait nerveux par ces gestes: il faisait sans cesse taper sa grosse bottine droite sur le sol et clapoter ses ongles sale sur le pupitre couleur bois.
J'essayais de ne plus observer cet homme mais une autre chose me frappa, il était dans une bibliothèque mais il n'avait toujours pas de bouquin. Cela me paraissait étrange. Il devait lire dans mes pensées car il se leva et alla dans un rayon pour prendre un livre. Je ne pouvais le voir car les étalages se trouvaient dans mon dos cependant je pouvais l'imaginer faire semblant de choisir un livre. Il revint avec l'ouvrage de Steve Berry intitulé " Le musée perdu ". Je ne connaissais pas cet ouvrage mais à la couverture, il me sembla convenable et je me promis de le lire.
Je fus un tantinet rassuré car il avait enfin un livre devant lui.
Quelques minutes plus tard, je regardai furtivement en sa direction. Il avait toujours cet oeuvre devant lui mais son regard se portait sur les fenêtres, les sorties de secours et les portes.
Je fus paniqué.
Je regardai ma montre à cadran rouge achetée la veille. Il était déjà l'heure pour moi de partir.
Je devais passer derrière cet étrange personnage pour pouvoir m'en aller. Sûr de moi, je me levai, je rangeai ma chaise habituelle en dessous de son pupitre. Je m'avançai, je passai dans son dos. Mais il se leva aussi, m'agrippa et passa son coude velu et sale autour de ma gorge, sortit son revolver me le colla sur la tempe et hurla:
"Que personne ne bouge, ceci est une prise d'otage"
Il tira deux balles dans le plafond blanc, les débris s'écrasèrent sur le sol carrelé. Tout le monde hurla. Il me projeta contre les carrelages et ma tête ricochait contre ceux-ci.
Il exigea que toutes les personnes présentes se taisent, donnent leurs portables et soient couchées sur le sol. Nous exécutions ces ordres. Ce sol était glacial mais cela m'importunais guère .
Il prit son portable noir nouvelle génération et tapota sur son écran tactile un numéro. il commença à parler dans une langue étrangère. Je ne pouvais la distinguer.
Je n'avais pas peur. Si je faisais ce qu'il me demandait, il ne m'arriverait rien. Je fus sur de moi.
Je compris la signification de son coup de fil quand je vis une voiture des années nonante, de marque allemande se garer devant la bibliothèque. Trois hommes en sortirent et marchaient en direction de la porte d'entrée. Ils entraient avec leur armes de guerres. Ils rejoignirent dés leur entrée le cerveau de la bande. Ils portaient tous des passes-montagnes, ils faisaient entre un mètre quatre-vingts et un mètre nonante, ils avaient l'air costaud. Je fus de plus en plus stressé.
A l'expression du visage du chef, il ne devait pas être très heureux de ce qui se disait toujours dans ce langage inconnu.
Ils arrêtèrent de discuter et un homme qui venait d'arriver ressortit aussitôt. Je vis où ce qu'il allait car j'étais couché près de la vitre. Il se rendit dans le coffre de sa voiture et en extirpa une mallette. Il revint la mallette à la main. Cette valise grise devait être lourde car il avait du mal à la transporter.
Le chef nous regarda et nous dîmes:
-" Dans cette mallette, il y a une bombe. Elle est déjà amorcé. Il ne reste plus que deux heures avant que la bombe n'explose. Vous resterez en vie si la police fait ce que nous demandons. Maintenant admirez cette petite merveille."
Il avait dit cette dernière phrase d'un ton sadique.
Une stupeur régnait désormais dans la salle. Il nous fit voir son engin de malheur. C'était un cylindre avec une tonne de fil qui le rejoignaient et le minuteur nous informait: 1H53.
Il prit son portable au fond de sa poche et tapota le numéro de la police.
Il leur dit d'un ton calme:
- " Si vous n'êtes pas au courant, il y a une prise d'otage à la bibliothèque. J'en suis moi même le commanditaire. Si vous ne voulez pas d'effusion de sang, apportez-moi Trois millions et un voiture rapide ou sinon BOUM!!
Il raccrocha aussitôt.
Trois minutes plus tard des dizaines et des dizaines de policiers étaient devant la bibliothèque.
Les lampes éclairaient d'un bleu électrique la pièce où l'on se trouvait.
Les terroristes s'étaientt regroupés pour discuter d'un plan, je présumais.
J’espérais que la police ferait tout ce qu'elle pouvait pour nous sortir de cet enfer. Les policiers essayèrent de le recontacter mais il ne décrocha pas.
Les forces de l'ordre cernèrent le bâtiment et positionnèrent des tireurs d'élites sur les toits des bâtiments voisins.
Les malfrats étaient de plus en plus loin de moi. D'un seul coup, je me levais, et je me mis à courir dans la bibliothèque comme un possédé pour atteindre la sortie de secours. Le petit me suivait dans le couloir qui menait à la sortie. Je faisait écrouler les piles de caisses qui étaient sur le côtés pour le gêner. Il tira mais ne me toucha pas. Je réussis à sortir mais les policiers , dés ma sortie, dégainaient leur armes sur moi.
Je leur expliquais l'histoire depuis le début. Pendant mon explication, on entendit des bruits sourds et des cris aigus. La brigade d'intervention pénétra a l'intérieur du bâtiment et découvrit avec horreur une mer de sang, des corps jonchant le sol. Il les avait tous tué, sans pitié. Quand les forces spéciales entrèrent, il tua deux policiers. Il était derrière un bureau rouge de sang.
Quand j'appris tout cela, je devint amorfe. J'avais a présent du sang sur mes mains.

adrien709

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Message  Invité Sam 21 Jan 2012 - 22:08

En plus d'une langue à mon sens approximative, je trouve que votre récit est quelque peu cousu de fil blanc… Je vous ai établi la liste des fautes d'orthotypographie du texte, en espérant que cela vous aidera :
– « Nouvelle: " Cauchemar à la bibliothèque " » : pas d'espace avec ces guillemets droits (préférez les guillemets français « et », vous gagnerez le cœur des typographes) et d'ailleurs, pas de guillemets pour un titre ; espace avant les deux-points ;
– « Tout les autres » : « Tous » ;
– « à peu de choses près » : « chose » ;
– « car il était mal vêtu, il était » : à la place de la virgule, j'emploierais les deux-points ;
– petit pour lui, d'autre part » : pour renforcer l'effet de parallélisme, j'emploierais ici un point-virgule à la place de la virgule ;
– « par ces gestes: » : espace avant les deux-points (la formulation, en outre, me paraît maladroite, notamment à cause du « par ») ;
– « ses ongles sale » : « sales » ;
– « une autre chose me frappa, il était » : plutôt que la virgule, deux-points ;
– « dans mon dos cependant » : virgule ou point après « dos » ;
– « intitulé " Le musée perdu ". » : pas de guillemets mais des italiques ;
– « Il avait toujours cet oeuvre » : « œuvre » (ligature du « œ », Alt + 0156) ;
– « ma chaise habituelle en dessous de » : « en-dessous » (trait d'union) ;
– « sortit son revolver me le colla » : virgule après « revolver » ;
– « et hurla: » : espace avant les deux-points ;
– « "Que personne ne bouge, ceci est une prise d'otage" » : guillemets français. Manque, de plus, la ponctuation finale. « Que personne ne bouge, ceci est une prise d'otage ! » serait sans doute plus adéquat ;
– « et ma tête ricochait » : un passé simple serait plus approprié, sans conteste (je suis rétif au verbe « ricocher » ici, en ce qui me concerne, sinon) ;
– « et soient couchées sur le sol » : « et se couchent » ;
– « Nous exécutions ces ordres » : « ses » (possessif plutôt que démonstratif) ;
– « mais cela m'importunais guère . » : pourquoi ce changement de registre, ce pompeux ? Du reste : « cela ne m'importunait guère. » (c'est-à-dire « m'importunait », négation en « ne », pas d'espace avant le point) ;
– « son portable noir nouvelle génération » : comme la montre au cadran rouge, les murs jaune pâle et les portes blanches, franchement, on s'en tape ! ;
– « il commença » : et la majuscule ? ;
– « Je fus sur de moi » : traditionnellement, « sûr », avec accent circonflexe (si vous souhaitez employer l'orthographe de la réforme 1990, qui préconise votre emploi, il faut revoir l'ensemble de l'écriture du texte, et notamment le mot « revolver », qui selon la nouvelle graphie s'écrit « révolver »… ;
– « des années nonante » : oui… ;
– « de marque allemande se garer » : virgule après « allemande » ;
– « Trois hommes en sortirent et marchaient » : cette superposition de l'imparfait et du passé simple (me) pose problème ;
– « Ils entraient avec leur armes de guerres » : « leurs armes de guerre » ;
– « Ils rejoignirent dés » : « dès » ;
– « Ils portaient tous des passes-montagnes » : « passe-montagnes » ;
– « A l'expression » : « À » (Alt + 0192) ;
– « Je vis où ce qu'il allait » : « où il allait » ;
– « et nous dîmes: » : espace après les deux-points ;
– « -" Dans cette mallette » : non ! pour introduire des lignes de dialogue, le tiret cadratin suffira amplement « — » (Alt + 0151) ;
– « Elle est déjà amorcé » : « amorcée » ;
– « merveille." » : suppression du guillemet final, conséquence de l'emploi du cadratin plus haut ;
– « Une stupeur régnait » : « la » ? L'article indéfini est surprenant… ;
– « une tonne de fil qui le rejoignaient » : « fils » ;
– « nous informait: » : espace avant les deux-points ;
– « 1H53 » : « 1 h 53 » (espaces et minuscule) ;
– « d'un ton calme: » espace avant les deux-points ;
– « - " Si vous n'êtes pas au courant » : tiret cadratin ;
– « J'en suis moi même » : « moi-même » (trait d'union) ;
– « Si vous ne voulez pas d'effusion de sang » : « effusions » ! ;
– « apportez-moi Trois millions » : pourquoi cette majuscule ? ;
– « et un voiture rapide » : « une » ;
– « rapide ou sinon BOUM!! » : virgule après « rapide » et deux-points après « sinon » ; espace avant les deux points d'exclamation (un seul suffirait, d'ailleurs…) ;
– « Trois minutes plus tard des dizaines » : virgule après « tard » ;
– « Les terroristes s'étaientt regroupés » : « s'étaient » ;
– « D'un seul coup, je me levais » : « levais » ou « levai » (il faudra revoir sérieusement les emplois de l'imparfait et du passé simple !) ;
– « Je faisait écrouler » : « faisais » ;
– « sur le côtés » : « les côtés » ou « le côté » ;
– « mais les policiers , dés (sic) ma sortie » : pas d'espace avant la virgule ;
– « dés ma sortie » : « dès » ;
– « dégainaient leur armes sur moi » : « leur arme » ;
– « pénétra a l'intérieur du bâtiment » : « à l'intérieur » ;
– « Il les avait tous tué » : « tués » ;
– « je devint » : « devins » ;
– « amorfe » : « amorphe » ;
– « J'avais a présent » : « à présent » ;
– « du sang sur mes mains » : « sur les mains ».

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Message  midnightrambler Sam 21 Jan 2012 - 22:13

Bonsoir,

Bon ... C'est une "rédaction" d'ado d'aujourd'hui ...
Beaucoup de fautes d'orthographe, un choix des temps pas toujours judicieux, une maîtrîse incomplète du vocabulaire, une utilisation pesante du pronom personnel "je" ... et ces "nonante" qui m'ont fait sourire !
Le plan d'action des preneurs d'otages est un peu léger aussi !
Enfin, bon courage : qui ne tente rien n'a rien ...

Amicalement,
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Message  ubikmagic Dim 22 Jan 2012 - 21:40

Pour une fois, je lis les commentaires des autres. Et tant mieux, car ça recoupe ce que je voulais dire. Des tournures maladroites, des fautes d'accords, de ceci, de cela...
Et autres chose : pourquoi certaines précisions ? Notamment les couleurs. De la porte, du mur, de la montre...
Et quand bien même on les maintiendrait... Mais alors, ne gagnerait-on pas à remplacer "Un autre était installé près du mur peint d'un jaune pâle" par "Un autre était installé près du mur jaune pâle" ? Pourquoi ce souci de précision, au milieu de tout ce flou, de ce manque de relecture ?
Bien. Je gage que si on me faisait relire ce que j'ai commis à mes débuts, je ne trouverais pas ça très bon non plus alors je n'insiste pas. Il faut se tenir aux branches !

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