Le désert

J’ai toujours aimé le désert. On s’assoit sur une dune. On ne voit rien. On n’entend rien. Et cependant, quelque chose rayonne en silence. Un soleil tapant, une nuit glaciale. Tout pour plaire quand on apprécie être seul.
J’ai souvent l’impression d’être observé, cette impression, n’en est pas une. Lézards, serpents et fennecs sont comme moi, ils aiment se pavaner sur le sable chauds des dunes. Il y a peu d’oasis, souvent, on y rencontre des nomades qui eux aussi aiment le désert. Malgré le nombre de possibilités de rencontres, je préfère rester seul.
Rester seul m’apporte un bien-être que je veux garder pour moi, faire l’égoïste, sans penser au reste. Ce soir, je ne rentre pas, je vais profiter d’un coucher de soleil, seul, avec pour seul compagnon le sable. Durant le coucher de soleil, j’aperçois cette fameuse lumière, magnifique lumière.
J’ai toujours aimé le désert pour la quiétude qu’il nous apporte. Une paix immortelle que tout homme politique, de ce monde fourbu, devrait avoir pour enfin connaître le mot « HUMANITÉ ».


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Court, vraiment court et " fermé" dans ce qui est exprimé...
Et je suis titillée par ce

quelque chose rayonne en silence

qui me fait fichtrement penser à Saint Ex. Mais je me trompe peut-être. J'espère !
J'attends un prochain texte pour me faire un début d'opinion.

Avez-vous déjà connu un désert ? Moi oui, j'ai vécu dix-sept ans au Maroc. Le désert, c'est un vent assourdissant. C'est un viol du regard, avec soudainement des kilomètres à processer dans la rétine. Le désert fait flétrir en vous quelque chose qui n'a connu que la limite visuelle. Pas vraiment "on ne voit rien, on n'entend rien". Tout le contraire.
Les gens les plus malheureux dans le désert, ce sont les solitaires. Dépités : tout à coup, la solitude offerte à chacun. Prostitution de l'amertume. La mélancolie touristique à portée de main. Vendue avec la panoplie du regard vide. Coucher de soleil en garniture.
Les gens du désert ne veulent rien savoir de votre solitude. Ils la détestent : ces européens qui se pavanent partout avec leur sacro-saint monde intérieur.

Pas terrible ce court extrait qui renferme tellement de platitudes ("on y rencontre des nomades qui eux aussi aiment le désert") qu'il n'éveille aucun intérêt.
Il faut essayer d'hisser votre écriture Toa Kun vers des considérations moins simplistes.

Bonjour,

Lorsque la solitude est choisie, pour la connaître pas besoin d'aller dans le désert qu'en l'occurrence nous avons bien rapidement traversé pour retrouver des considérations politiques, médiatiques et électorales ...

Amicalement,
midnightrambler