Discussions autour de nos textes
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Re: Discussions autour de nos textes
la notion de clan, de tribu, d'amis, fait partie, comme le troupeau, de la nature humaine
on choisit souvent un artisan autant parce que le voisin ..etc... et il n'y a pas plus injuste qu'un partisan ! ! !
après, après,
....
à chacun de...
c'est dommage terrains vague...
on choisit souvent un artisan autant parce que le voisin ..etc... et il n'y a pas plus injuste qu'un partisan ! ! !
après, après,
....
à chacun de...
c'est dommage terrains vague...
l'être de ponc tu..
coline Dé a écrit:Ah Prunus, comme tu fleuris !
et le plus savoureux, à c'qui s'dit ... c'est l'odeur...
Pour Arielle Voix d'eau
Merci Arielle de ton attention.
J'ai cru comprendre que la modération estime mieux-séant de répondre ici.
Soude vient assurément s'inscrire dans la liste sourde/soude/boude, parallèlement à crible/cible/bible.
D'un autre côté ce n'est qu'une métaphore peu usuelle pour le mal qui taraude le monde. Le loup, le sang, la soude - qui corrode.
En somme cette strophe n'est pas si terrible: la flèche aussi aigue soit elle ne fait de mal à personne en perçant l'eau.
La bible, l'est, le mandala, c'est toujours le même jardin oriental, le même rêve d'eden, toujours renaissant.
J'ai cru comprendre que la modération estime mieux-séant de répondre ici.
Soude vient assurément s'inscrire dans la liste sourde/soude/boude, parallèlement à crible/cible/bible.
D'un autre côté ce n'est qu'une métaphore peu usuelle pour le mal qui taraude le monde. Le loup, le sang, la soude - qui corrode.
En somme cette strophe n'est pas si terrible: la flèche aussi aigue soit elle ne fait de mal à personne en perçant l'eau.
La bible, l'est, le mandala, c'est toujours le même jardin oriental, le même rêve d'eden, toujours renaissant.
Annie- Nombre de messages : 1452
Age : 74
Date d'inscription : 07/07/2010
Départ
Merde, Terrains Vagues s'est barré ? J'ai pas suivi l'affaire, j'arrivais là comme un cheveu sur la soupe, y a eu litige ? Bah ouais, c'est un peu con ça quand même...
Pascal-Claude Perrault- Nombre de messages : 5422
Age : 64
Localisation : Paris, ah Paris, ses ponts, ses monuments et ses merdes de chiens !
Date d'inscription : 20/02/2012
À Mentor
Mentor a écrit le 5 mars :
il y a longtemps que j'aurais demandé à clôturer mon compte.
Pour clôturer un compte, il faut aller se fournir chez Leroy Merlin ou Bricorama !
(j'aime bien titiller mon Guyguy)
il y a longtemps que j'aurais demandé à clôturer mon compte.
Pour clôturer un compte, il faut aller se fournir chez Leroy Merlin ou Bricorama !
(j'aime bien titiller mon Guyguy)
Pascal-Claude Perrault- Nombre de messages : 5422
Age : 64
Localisation : Paris, ah Paris, ses ponts, ses monuments et ses merdes de chiens !
Date d'inscription : 20/02/2012
Re: Discussions autour de nos textes
Tu penses bien que mon chariot et ma litière sont prêts, les boeufs broutent encore un peu, j'ai préparé ma pétoire à gros sel, la gnôle et les viandes fumées.Damy a écrit:avant, c'est la south wests's conneccheun...
bises
Exo Une image, mille mots : Le mau fin feu de ricqueracque...
Merci d'avoir corriger mais je "s" va-t-il demeurer aussi gros : « Qui les avoit tailléS »
Pascal-Claude Perrault- Nombre de messages : 5422
Age : 64
Localisation : Paris, ah Paris, ses ponts, ses monuments et ses merdes de chiens !
Date d'inscription : 20/02/2012
Re: Discussions autour de nos textes
Oui, tant que t'auras pas demandé la suppression du message de haut de page.Pascal-Claude Perrault a écrit:Merci d'avoir corriger mais je "s" va-t-il demeurer aussi gros : « Qui les avoit tailléS »
:-)))
Re: Discussions autour de nos textes
ça va rentrer dans ta panda ? mdr !CROISIC a écrit:Tu penses bien que mon chariot et ma litière sont prêts, les boeufs broutent encore un peu, j'ai préparé ma pétoire à gros sel, la gnôle et les viandes fumées.Damy a écrit:avant, c'est la south wests's conneccheun...
bises
Re: Discussions autour de nos textes
Janis a écrit (dans Exo : du Cat au Tac)
ma fille juliette a aussi pecho un number
il s'agit d'un jeune gars ingénieur, ivoirien, et ça craint un peu pour lui même s'il a un boulot
martin avait chopé le number de madina, franco malienne, grand amour et puis madina est morte
barthélémy a été la proie (oui, je suis aussi une belle mère) à 14 ans d'une fille de 17 qu'avait pécho son number : beaucoup capotes et beaucoup tourments, beaucoup manger drogue et pis ça va mieux
tout ça pour nourrir la poésie
(et faire un peu pleurer dans les chaumières, ça aide à la poésie)
Ma fille Juliette
Qu'est toute joliette
A aussi pécho
Un number
Un tout beau Roméo
Il s'agit d'un jeune gars,
Un ingénieur
Ivoirien
Mais i voit tout et même
Que ça craint
Même s'il aime
Et a un boulot.
Et ça s'ra pas le griot
De Sarko
ma fille juliette a aussi pecho un number
il s'agit d'un jeune gars ingénieur, ivoirien, et ça craint un peu pour lui même s'il a un boulot
martin avait chopé le number de madina, franco malienne, grand amour et puis madina est morte
barthélémy a été la proie (oui, je suis aussi une belle mère) à 14 ans d'une fille de 17 qu'avait pécho son number : beaucoup capotes et beaucoup tourments, beaucoup manger drogue et pis ça va mieux
tout ça pour nourrir la poésie
(et faire un peu pleurer dans les chaumières, ça aide à la poésie)
Ma fille Juliette
Qu'est toute joliette
A aussi pécho
Un number
Un tout beau Roméo
Il s'agit d'un jeune gars,
Un ingénieur
Ivoirien
Mais i voit tout et même
Que ça craint
Même s'il aime
Et a un boulot.
Et ça s'ra pas le griot
De Sarko
Kuryozoïque & palindrome
Annie,
vous avez raison : palindrome ne prend pas (surprenament) de ô. On devrait donc prononcer comme par ici la Dr"o"me même si Drôme prend l'acquecent et que Palindrome n'en prend pas qu'on prononce pourtant "drôme"...
vous avez raison : palindrome ne prend pas (surprenament) de ô. On devrait donc prononcer comme par ici la Dr"o"me même si Drôme prend l'acquecent et que Palindrome n'en prend pas qu'on prononce pourtant "drôme"...
Le Morne et le Badin (réponse à Éclaircie)
Je réponds ici à Éclaircie (je n’ai pas envie de faire remonter mon texte moi-même, alors que je pourrais sans choc et sans bleus !)
Éclaircie a écrit :
« On ne voit pas de "morale", comme habituellement dans une fable. Je ne sais pas si tous les mots employés existaient bien (asymptote ,)dans cette langue, mais vous avez dû vérifier.
Ce côté des plus médiéval me plait beaucoup.
Si le langage est ancien la situation est toujours d'actualité. »
Certes, on trouve ici un constat plus qu'une morale, c'est voulu ; disons que c'est tombé comme ça car je n'avais pas vraiment de morale sous la main.
Pour ce qui concerne les mots employés, ce texte est un hybride de mots d'hier et d'aujourd'hui. Le mot asymptote, par exemple, vient du grec ancien asymptotos signifiant : qui ne coïncide pas, c'est un terme utilisé aujourd'hui en mathématique.
Je ne me suis pas livré à un exercice que je ne saurais faire, savoir écrire en ancien français. Il a déjà fallu que j'apprenne pratiquement une autre langue en lisant Rabelais dans le texte. Imagine le Notre Père en français médiéval :
Li nostre Perre ki es ciels,
seit seintefiez li tuns nuns.
Avienget le tuens regnes.
Seit feite la tue volente, si cum en ciel, e en la terra.
Nostre pein chaskejurnel dune nus hoi,
e pardune a nus les noz detes, si cum, nus pardununs a noz deturs,
e ne nus meines en tenteisun, meis delivre nus de mal.
Issi seit
Le françoys de la renaissance (ou moyen français) nous donne :
A l’une foys, il assembloit trois ou quatre de bons rustres, et les faisoit boire […], à l’heure que le guet montoit par là (ce que il congnoissoit en mettant son espée sur le pavé, et l’oreille auprès : et lors qu’il oyoit son espée bransler, c’estoit signe infaillible que le guet estoit près), à l’heure doncques, luy et ses compaignons prenoient ung tombereau, luy bailloit le bransle, le ruant de grand force contre l’avallée, et ainsi mettoient tout le pouvre guet par terre, comme porcs : et puis s’en fuyoient de l’aultre cousté, car en moins de deux jours, il sçeut toutes les ruelles et traverses de Paris comme son Deus det. (Pantagruel, extrait)
Donc moi, à par mettre des "oit" à la place des "ait", c'est à peu près tout ce que j'ai fait.
Éclaircie a écrit :
« On ne voit pas de "morale", comme habituellement dans une fable. Je ne sais pas si tous les mots employés existaient bien (asymptote ,)dans cette langue, mais vous avez dû vérifier.
Ce côté des plus médiéval me plait beaucoup.
Si le langage est ancien la situation est toujours d'actualité. »
Certes, on trouve ici un constat plus qu'une morale, c'est voulu ; disons que c'est tombé comme ça car je n'avais pas vraiment de morale sous la main.
Pour ce qui concerne les mots employés, ce texte est un hybride de mots d'hier et d'aujourd'hui. Le mot asymptote, par exemple, vient du grec ancien asymptotos signifiant : qui ne coïncide pas, c'est un terme utilisé aujourd'hui en mathématique.
Je ne me suis pas livré à un exercice que je ne saurais faire, savoir écrire en ancien français. Il a déjà fallu que j'apprenne pratiquement une autre langue en lisant Rabelais dans le texte. Imagine le Notre Père en français médiéval :
Li nostre Perre ki es ciels,
seit seintefiez li tuns nuns.
Avienget le tuens regnes.
Seit feite la tue volente, si cum en ciel, e en la terra.
Nostre pein chaskejurnel dune nus hoi,
e pardune a nus les noz detes, si cum, nus pardununs a noz deturs,
e ne nus meines en tenteisun, meis delivre nus de mal.
Issi seit
Le françoys de la renaissance (ou moyen français) nous donne :
A l’une foys, il assembloit trois ou quatre de bons rustres, et les faisoit boire […], à l’heure que le guet montoit par là (ce que il congnoissoit en mettant son espée sur le pavé, et l’oreille auprès : et lors qu’il oyoit son espée bransler, c’estoit signe infaillible que le guet estoit près), à l’heure doncques, luy et ses compaignons prenoient ung tombereau, luy bailloit le bransle, le ruant de grand force contre l’avallée, et ainsi mettoient tout le pouvre guet par terre, comme porcs : et puis s’en fuyoient de l’aultre cousté, car en moins de deux jours, il sçeut toutes les ruelles et traverses de Paris comme son Deus det. (Pantagruel, extrait)
Donc moi, à par mettre des "oit" à la place des "ait", c'est à peu près tout ce que j'ai fait.
Pascal-Claude Perrault- Nombre de messages : 5422
Age : 64
Localisation : Paris, ah Paris, ses ponts, ses monuments et ses merdes de chiens !
Date d'inscription : 20/02/2012
Question
Bonjour à toutes et à tous, c'est la première fois que je m'exprime ici et ma question est celle-ci : comment faites-vous pour poster autant de textes - prose et poésie - répondre avec autant d'assiduité aux textes - prose et poésie - postés par les inscrits de cet espace d'écriture qui, et je dis cela en passant, me plaît de plus en plus, répondre présents aux exercices imposés, arriver à échanger avis et opinions sur cet espace-ci, tout en assurant les obligations d'une vie ordinaire : travail, enfants, courses, se nourrir et dormir (il le faut bien !).
Alors, pour les obligations, je veux bien accepter que chacun n'est pas logé à la même enseigne : sans travail, célibataire, en couple sans enfants, en couple avec enfant-s indépendant-s, voire en couple avec enfant-s dépendant-s, c'est à dire impliquant un investissement temps égal à... c'est variable, proportionnel à l'attachement que chacun porte à son ou ses enfant-s, ce n'est pas cynique, c'est... bref, pour en revenir à nos moutons qui gambadent en liberté sur cet espace : comment faites-vous pour concilier vie privée, professionnelle, et investissement scriptique.
Il y a tellement de textes à lire, et de si beaux, le temps me manque... existe t-il une voie magique ?
Alors, pour les obligations, je veux bien accepter que chacun n'est pas logé à la même enseigne : sans travail, célibataire, en couple sans enfants, en couple avec enfant-s indépendant-s, voire en couple avec enfant-s dépendant-s, c'est à dire impliquant un investissement temps égal à... c'est variable, proportionnel à l'attachement que chacun porte à son ou ses enfant-s, ce n'est pas cynique, c'est... bref, pour en revenir à nos moutons qui gambadent en liberté sur cet espace : comment faites-vous pour concilier vie privée, professionnelle, et investissement scriptique.
Il y a tellement de textes à lire, et de si beaux, le temps me manque... existe t-il une voie magique ?
Pussicat- Nombre de messages : 4846
Age : 57
Localisation : France
Date d'inscription : 17/02/2012
le morne et le badin
Merci pour ces explications, et d'avoir pris le temps de me répondre aussi clairement.
Invité- Invité
pour pussicat
C'est un boulot à temps complet...non je plaisante.
Selon mon temps disponible, je vais à l'essentiel, lire et commenter les poèmes (y'en a pas tant que ça par semaine), tenter parfois un exo et faire un tour en conversation atelier.
mais c'est vrai que mon chien est ma seule contrainte -ou presque- dans le journée. Mangeant moi-même très peu et mes enfants étant invités lorsque j'ai tout lu, vu, su de "vosécrits"
Bon courage et bonne route, sympa ton message.
Invité- Invité
À Pussicat
Tu as une place pré-réservée pour l'exercice Tac au Tac qui va bientôt débuter. On attend les derniers arrivants. Et pour répondre à ta question, c'est vrai qu'on doit y passer quelques petites heures sur VE.
Pascal-Claude Perrault- Nombre de messages : 5422
Age : 64
Localisation : Paris, ah Paris, ses ponts, ses monuments et ses merdes de chiens !
Date d'inscription : 20/02/2012
RE : éclaircie
bonjour, et merci pour la technique de nettoyage de bavures !
< C'est toujours un plaisir avec des membres sympathiques.
La Modération >
< C'est toujours un plaisir avec des membres sympathiques.
La Modération >
Pussicat- Nombre de messages : 4846
Age : 57
Localisation : France
Date d'inscription : 17/02/2012
RE : Pascal-Claude Perrault
bonjour, oui, j'attends de savoir comment ça marche et quand ça démarre.
Je viens de poster un commentaire de ton poème, "Le Morne et le Badin".
Soit indulgent, je t'ai un tout petit peu égratigné...
Je viens de poster un commentaire de ton poème, "Le Morne et le Badin".
Soit indulgent, je t'ai un tout petit peu égratigné...
Pussicat- Nombre de messages : 4846
Age : 57
Localisation : France
Date d'inscription : 17/02/2012
Time tells tales
Nombreux sont ici visiblement des retraités ou pré-retraités. Et l'on est guettés par la poésie de vieux. Ou la clôture genre Educ Nationale (ben oui quoi, je peux? sans avoir à être taxé de vieux facho?). Preuve a contrario, les jeunes 16-25 ans sont plutôt rares et souvent du soir tardifs. Parfois d'ailleurs plus normatifs et fermant que les plus âgés... Rien ne m'attriste plus que de voir des jeunes jouer aux vieux (Alex et Rêvelin, gare!...mdr). Je regrette l'abandon de Nini034 et de bien d'autres dont la fraîcheur, les faux-pas, la candeur, l'audace nue faisait plaisir et ouvrait des futurs. Ils seront mort de la norme et de notre aplomb, souvent du manque d'accueil (dont je ne prétends pas avoir le monopole).Pussicat a écrit:Bonjour à toutes et à tous, c'est la première fois que je m'exprime ici et ma question est celle-ci : comment faites-vous pour poster autant de textes - prose et poésie - répondre avec autant d'assiduité aux textes - prose et poésie - postés par les inscrits de cet espace d'écriture qui, et je dis cela en passant, me plaît de plus en plus, répondre présents aux exercices imposés, arriver à échanger avis et opinions sur cet espace-ci, tout en assurant les obligations d'une vie ordinaire : travail, enfants, courses, se nourrir et dormir (il le faut bien !).
Alors, pour les obligations, je veux bien accepter que chacun n'est pas logé à la même enseigne : sans travail, célibataire, en couple sans enfants, en couple avec enfant-s indépendant-s, voire en couple avec enfant-s dépendant-s, c'est à dire impliquant un investissement temps égal à... c'est variable, proportionnel à l'attachement que chacun porte à son ou ses enfant-s, ce n'est pas cynique, c'est... bref, pour en revenir à nos moutons qui gambadent en liberté sur cet espace : comment faites-vous pour concilier vie privée, professionnelle, et investissement scriptique.
Il y a tellement de textes à lire, et de si beaux, le temps me manque... existe t-il une voie magique ?
Force est de reconnaître que la poésie internet tend à appartenir à la classe moyenne professorale et libre de ses horaires (dont je fais partie, professorale non mais classe moyenne, horairement libre oui et c'est privilège dont je rends grâce chaque jour). D'ailleurs les exo, si vous regardez bien, sont exercés par une douzaine de membres pas plus, bien que lus ou suivis par bien plus (mais pas tant, sachant par exemple qu'exo Brocolis lancé par Arielle a fait une moyenne approximative de 100 lectures par texte, chacun lu près de 3 fois sinon plus par les mêmes, donc 30 à 33 lecteurs uniques...). Ce n'est pas un reproche mais un constat, notamment sur les limites de l'implication sociale d'internet. Et sur un certain monopole de la parole par certaine classe moyenne grande lectrice de prêt-à-penser Marianne. La question est bien celle des voies de la démocratisation. la question revient à celle de l'école et de la politique: la clôture française...
Ne vous sentez pas dépassé(e), débordé(e), disqualifié(e), prenez votre part et amenez-en d'autres: plus on est de fous moins il y a de mous... A bas la pensée qui entre gris et noir nous propose du gris, du juste milieu, du néant, du mort. Du culinaire sans cul. Ou du faux cul.
Pour finir le "succès" est ici relativisé: 1/ il suffit d'aller voir ailleurs pour être aisément -Oniris- rejeté (manquent pas d'air)- ou (par ex. La Passion des Poètes) ramenés dans le rouleau compresseur du flux quotidien du meilleur et du pire; 2/ nous sommes tout au plus 60 membres actifs en poésie...
Le microcosme est le miroir aux artistes. Et la mort. Restons modestes, des ermites du texte. Et testons-nous un peu partout, nous sommes peu, nous donnons et recevons peu. Un peu est déjà beaucoup. Beati paupaeres calami?
PS: je sens que je vais me faire aimer. MM. les anglais et Easter et Mentor, tirez les premiers.
PS: Ah j'adore votre pseudo, manquez pas d'air: Pussy Cat. C'est très érotique, moi qui aime pussy et chat... En même temps ça fait progresser l'anglosaxonomie et là c'est dommage.
Re: Discussions autour de nos textes
Quelques fautes et coquilles dans cette réponse. Par ex. il faut lire Blanc au lieu de gris dans "entre gris et noir nous propose du gris".
Egalement une majuscule à "La question revient"...
Egalement une majuscule à "La question revient"...
Ancien Français
P-C P : pourriez-vous nous donner la source de votre Notre Père en français médiéval? C'est à priori de l'alto-médiéval (du roman de type XIè ou même plutôt Xè s.) avec cas régime et cas sujet.
Peut-être des renvois de vers ont-ils d'ailleurs été télescopés? (si ce n'est de la prose il doit s'agir d'octosyllabes ou de décasyllabes) :
Li nostre Perre ki es ciels,
seit seintefiez li tuns nuns.
Avienget le tuens regnes.
Seit feite la tue volente,
si cum en ciel, e en la terra.
Nostre pein chaske jurn el dune
nus hoi, e a nus pardune
les noz detes, si cum, nus pardununs a noz deturs,
e ne nus meines en tenteisun, meis delivre nus de mal.
Issi seit.
Le nôtre Père qui êtes en ciels
Sanctifié soit le tien nom
Advienne le tien règne.
Soit faite la tienne volonté
Aussi dans le ciel qu'en la terre.
Notre peine chaque jour nous donne
(..? : hoi : aujourdh'ui??) et à nous autres pardonne
Les nôtres dettes (?) car si nous pardonnons
à notre tour et nous mène en tentation
Mais délivre-nous du mal.
Ainsi soit-il.
Il me semble qu'il y a dans ce texte un petit côté méridional (chasque journ / mais delivre nous ou encore Issi pour Ainsi ?). Merci
Peut-être des renvois de vers ont-ils d'ailleurs été télescopés? (si ce n'est de la prose il doit s'agir d'octosyllabes ou de décasyllabes) :
Li nostre Perre ki es ciels,
seit seintefiez li tuns nuns.
Avienget le tuens regnes.
Seit feite la tue volente,
si cum en ciel, e en la terra.
Nostre pein chaske jurn el dune
nus hoi, e a nus pardune
les noz detes, si cum, nus pardununs a noz deturs,
e ne nus meines en tenteisun, meis delivre nus de mal.
Issi seit.
Le nôtre Père qui êtes en ciels
Sanctifié soit le tien nom
Advienne le tien règne.
Soit faite la tienne volonté
Aussi dans le ciel qu'en la terre.
Notre peine chaque jour nous donne
(..? : hoi : aujourdh'ui??) et à nous autres pardonne
Les nôtres dettes (?) car si nous pardonnons
à notre tour et nous mène en tentation
Mais délivre-nous du mal.
Ainsi soit-il.
Il me semble qu'il y a dans ce texte un petit côté méridional (chasque journ / mais delivre nous ou encore Issi pour Ainsi ?). Merci
Diaphyse
La diaphyse est la partie centrale, le corps, de l'os long. L'épiphyse étant le sommet articulatoire, la tête de l'os long.
Re: Discussions autour de nos textes
merci, je me sens mieux comme ça Ü
Janis- Nombre de messages : 13490
Age : 63
Date d'inscription : 18/09/2011
Ancien français (à Marvejols)
Entre 900 et 1400, si ma mémoire est bonne. Mais de quelle partie de la France ? Je l'ignore.Marvejols a écrit:P-C P : pourriez-vous nous donner la source de votre Notre Père en français médiéval? C'est à priori de l'alto-médiéval (du roman de type XIè ou même plutôt Xè s.) avec cas régime et cas sujet.
Mon cher Marvejols, je n'ai aucune érudition (ou si peu), mes sources viennent d'ici et là (je n'ai pas accès aux archives nationales hélas, à moins que...), je capte des infos que je considère comme à peu près fiables, figurez-vous que j'ai internet chez moi ! Et dans ma maison, c'est incroyable ! Il n'y a qu'à poser des questions et surtout ne pas tout prendre comme argent comptant. J'ai heureusement quelques dictionnaires qui me permettent parfois (mais pas toujours) de recouper les infos.
La langue française est inéluctablement complexe (pauvres étranger qui doivent l'étudier), c'est un bastringue grave qui vient de partout. La langue romane est un latin vulgarisé, les langues d'oil se sont fritées avec les langues d'oc, et puis et puis... j'en perds mon latin ! Je vous propose un autre Notre Père médiéval pour nous distraire :
Qui es es es cexus,
Sanctifiez soit Li tuens nons ;
Avigne Li tuens regnes.
Soit faite ta volonte,
Si comme ele est faite
El ciel, si soit ele faite en terre.
Nostre pain de chascun jor nos donne hui.
Et pardonne-nos nos meffais,
Si comme nos pardonnons a ços qui meffar nos ont.
Sire, ne soffre que nos soions tempte par mauvaise temptation ;
Mes, sire, delivre-nos de mal.
Amen,[/i]
Vous aurez remarqué le "Amen"
Autrement ça va comme tu veux ?
Pascal-Claude Perrault- Nombre de messages : 5422
Age : 64
Localisation : Paris, ah Paris, ses ponts, ses monuments et ses merdes de chiens !
Date d'inscription : 20/02/2012
j'ai zappé un truc
Sire Père
Qui es es es cexus,
Sanctifiez soit Li tuens nons ;
Avigne Li tuens regnes.
Soit faite ta volonte,
Si comme ele est faite
El ciel, si soit ele faite en terre.
Nostre pain de chascun jor nos donne hui.
Et pardonne-nos nos meffais,
Si comme nos pardonnons a ços qui meffar nos ont.
Sire, ne soffre que nos soions tempte par mauvaise temptation ;
Mes, sire, delivre-nos de mal.
Amen,
Qui es es es cexus,
Sanctifiez soit Li tuens nons ;
Avigne Li tuens regnes.
Soit faite ta volonte,
Si comme ele est faite
El ciel, si soit ele faite en terre.
Nostre pain de chascun jor nos donne hui.
Et pardonne-nos nos meffais,
Si comme nos pardonnons a ços qui meffar nos ont.
Sire, ne soffre que nos soions tempte par mauvaise temptation ;
Mes, sire, delivre-nos de mal.
Amen,
Pascal-Claude Perrault- Nombre de messages : 5422
Age : 64
Localisation : Paris, ah Paris, ses ponts, ses monuments et ses merdes de chiens !
Date d'inscription : 20/02/2012
Version créole martiniquaise
Papa-nou ki an syèl-la,
Non’w, i a sanktifié
Bondyé Rényé !
Volonté’w, I a fèt asou latè Kon adan syèl-la.
Pen-an nou ni bizwen chak jou-a,
Ban ou-i jòdi-a. Padoné-nou tò-nou,
Mannyè nou ka padoné Tout tò lézòt fè nou.
Pa kité nou tonbé anba tantasyon,
Men tiré-nou anba tou sa ki mové.
Amen
Vous aurez noté le Amen qui reste inexorablement latin
Non’w, i a sanktifié
Bondyé Rényé !
Volonté’w, I a fèt asou latè Kon adan syèl-la.
Pen-an nou ni bizwen chak jou-a,
Ban ou-i jòdi-a. Padoné-nou tò-nou,
Mannyè nou ka padoné Tout tò lézòt fè nou.
Pa kité nou tonbé anba tantasyon,
Men tiré-nou anba tou sa ki mové.
Amen
Vous aurez noté le Amen qui reste inexorablement latin
Pascal-Claude Perrault- Nombre de messages : 5422
Age : 64
Localisation : Paris, ah Paris, ses ponts, ses monuments et ses merdes de chiens !
Date d'inscription : 20/02/2012
Re: Discussions autour de nos textes
Ah du créole! on n'en lit pas assez ici. Merci ! Pour le texte précédent (je préférais le premier, plus ancien) que me paraît plus nettement méridional je ne suis pas convaincu par le "Qui es es es cexus,". Ça ne serait-i' pas plutôt quelque chose comme "Qui es en els ceusx"?
Amen je croyais que c'était de l'hébreu (Noël Noël!).
Sinon ça va comme je vieux.
Amen je croyais que c'était de l'hébreu (Noël Noël!).
Sinon ça va comme je vieux.
À Marvejols
Amen, hébreu ? Amène doncque !
Pascal-Claude Perrault- Nombre de messages : 5422
Age : 64
Localisation : Paris, ah Paris, ses ponts, ses monuments et ses merdes de chiens !
Date d'inscription : 20/02/2012
Toujours à Marvejols
Pas plus convaincu que toi vieux !
Pascal-Claude Perrault- Nombre de messages : 5422
Age : 64
Localisation : Paris, ah Paris, ses ponts, ses monuments et ses merdes de chiens !
Date d'inscription : 20/02/2012
Au man d'Amen
Pas gentil d'avoir fait baisser la petite Eva. Tout ça pour 2 pater et un amen...
Vous feriez-mieux à ces heures indues de me répondre sur le "Qui es es es cexus," puisque
eue avetz vous coer à piquer
la meun curieuzeté
Vous feriez-mieux à ces heures indues de me répondre sur le "Qui es es es cexus," puisque
eue avetz vous coer à piquer
la meun curieuzeté
Au man d'Amen (amen et inci sçeuxt)
Et si tu cherchais toi-mesme ? Peut-estre (et sûrement) ai-je fait une faulte en retranscrivant un bout de parchemin obscur... Mais franchement, qu'est-ce-qu'on s'en fout ! Cela dit, je reconnais en toi l'explorateur passionné des mots, le traqueur des lettres anciennes, le chercheur sémantique... Es-tu bien sûr de ne pas avoir raté ta vocation ? Quel métier exerces-tu ?
Pascal-Claude Perrault- Nombre de messages : 5422
Age : 64
Localisation : Paris, ah Paris, ses ponts, ses monuments et ses merdes de chiens !
Date d'inscription : 20/02/2012
A P-C-P, Marvejols, mais aussi bien d'autres.
On parle ici (sur le site) d'atelier. Il me semble tout de même que selon le niveau de connaissances de certains, ceux-ci sont peu enclins à épauler les plus "débutants-ignorants-mais volontaires".
Alors on peut parler de "caste" oui, mais celle du savoir dont on (je) se sent parfois exclus. ok, on (je) aurait pu apprendre avant. Oui mais maintenant qu'on (je) est là, que faire de nous (moi).
je fais confiance à Marjevols pour les us, habitudes, âges des internautes fréquentant VE. Très bon observateur, statisticien, (même si parfois on peut le regretter, dépoétisant ainsi certains sujets) et incollable dans tant de disciplines. Cependant comment donner un souffle nouveau à la poésie sur le net ? Mission impossible ou presque. Il faut fréquenter d'autres sphères pour répondre à ce besoin.
Néanmoins, il me semble que le dynamisme ne manque pas ici.
dédié à P.C.P dont j'ai lu ces mots : "C’est normal sur un forum atelier non ?" (sur un poème, en commentaire)
à Marvejols pour sa réponse à Pussicat.
Et à Pussicat, qui dit ne pas connaître les règles de l'alexandrin, par exemple, et qui en connait trois fois plus que moi, il me semble.
Bon dimanche !
Alors on peut parler de "caste" oui, mais celle du savoir dont on (je) se sent parfois exclus. ok, on (je) aurait pu apprendre avant. Oui mais maintenant qu'on (je) est là, que faire de nous (moi).
je fais confiance à Marjevols pour les us, habitudes, âges des internautes fréquentant VE. Très bon observateur, statisticien, (même si parfois on peut le regretter, dépoétisant ainsi certains sujets) et incollable dans tant de disciplines. Cependant comment donner un souffle nouveau à la poésie sur le net ? Mission impossible ou presque. Il faut fréquenter d'autres sphères pour répondre à ce besoin.
Néanmoins, il me semble que le dynamisme ne manque pas ici.
dédié à P.C.P dont j'ai lu ces mots : "C’est normal sur un forum atelier non ?" (sur un poème, en commentaire)
à Marvejols pour sa réponse à Pussicat.
Et à Pussicat, qui dit ne pas connaître les règles de l'alexandrin, par exemple, et qui en connait trois fois plus que moi, il me semble.
Bon dimanche !
Invité- Invité
Re: Discussions autour de nos textes
Je reviens préciser (oui, communiquer est un art) que je dédie ces lignes à PCP, Marvejols et Pussicat seulement parce que leurs mots m'ont inspiré ces réflexions, qui elles s'adressent au site en général.
Invité- Invité
Hello Pussycat !
Pas de panique, la voie magique tu la trouveras toute seule ! La vie est ainsi faite qu'elle t'offre ses pages à remplir dans un ordre qui, peu ou prou, est le même pour chacun. Quelques décennies à vivre le plus intensément possible amours et découvertes avec les obligations que ça entraîne, puis on souffle, pédale douce, et on prend le temps de revenir sur les passions qu'on avait laissées en route pour cause de 24h/jour !
Bien sûr, il y a ceux qui inversent la vapeur ou tentent de sauter quelques étapes en chemin. Je ne suis pas sûre, sauf pour quelques rares exceptions, qu'il y ait un grand pourcentage de réussite parmi eux. Par réussite j'entends la joie qu'on éprouve comme "l'écho d'un immense orage heureux"* en regardant ce qu'on a fait de sa propre vie et ce qu'on peut en faire encore.
Je ne dis pas que la poésie, ou n'importe quel art, soit une affaire de vieux, bien sûr ! Mais j'avoue qu'avant d'avoir tout mon temps à y consacrer, je n'ai réussi comme toi, qu'à grappiller ici ou là quelques instants, quelques fruits mal mûris dans les haies dont la saveur entretenait ma soif.
* Philippe Jaccottet
Bien sûr, il y a ceux qui inversent la vapeur ou tentent de sauter quelques étapes en chemin. Je ne suis pas sûre, sauf pour quelques rares exceptions, qu'il y ait un grand pourcentage de réussite parmi eux. Par réussite j'entends la joie qu'on éprouve comme "l'écho d'un immense orage heureux"* en regardant ce qu'on a fait de sa propre vie et ce qu'on peut en faire encore.
Je ne dis pas que la poésie, ou n'importe quel art, soit une affaire de vieux, bien sûr ! Mais j'avoue qu'avant d'avoir tout mon temps à y consacrer, je n'ai réussi comme toi, qu'à grappiller ici ou là quelques instants, quelques fruits mal mûris dans les haies dont la saveur entretenait ma soif.
* Philippe Jaccottet
Re: Discussions autour de nos textes
Eclaircie, j'aimerais bien que tu précises ce que tu entends par "épauler" les débutants.éclaircie a écrit:On parle ici (sur le site) d'atelier. Il me semble tout de même que selon le niveau de connaissances de certains, ceux-ci sont peu enclins à épauler les plus "débutants-ignorants-mais volontaires".
Alors on peut parler de "caste" oui, mais celle du savoir dont on (je) se sent parfois exclus. ok, on (je) aurait pu apprendre avant. Oui mais maintenant qu'on (je) est là, que faire de nous (moi).
Est-ce de conseils pratiques concernant les règles de la prosodie dont tu veux parler ? Tu parles plus loin des normes de l'alexandrin mais il me semble qu'en cherchant un peu sur le net tu devrais pouvoir trouver ce qu'il te faut. J'ai peur que certains ici trouvent fastidieux le rappel de ces usages.
Puisque tu te dis motivée et ayant du temps à y consacrer, je pourrais te conseiller la lecture du petit bouquin de M. Aquiem "Dictionnaire de poétique" en Poche qui te donne (sous forme de dictionnaire comme son nom l'indique) toutes les explications illustrées d'exemples dont tu peux avoir besoin pour comprendre et utiliser les termes techniques.
Merci d'exprimer ainsi avec franchise et détermination ce que tu attends de ce forum c'est très stimulant pour tout le monde et bienvenue, comme dit Pascal, sur l'exo qui commence demain !
Re: Discussions autour de nos textes
Arielle, que la vie nourrisse comme vous le dites si joliment la poésie individuelle est vérité et bonne à redire à l'occasion. Cela dit, on peut être stupéfait de la capacité poétique des jeunes. Je me rappelle les textes ravageurs, poétiquement professionnels si l'on veut d'un jeune de 15 ou 17 ans sur Je Poème (et l'on en trouve un peu partout). Puis un jour plus rien, disparu. Dommage il n'avait pas laissé d'adresse de contact. Cela pour dire qu'il n'y a pas d'âge à poéter même si l'âge peut aider. Il désaide aussi, tant on sent parfois que nos textes peuvent être -parfois à leur insu- pris, gagnés, investis, infestés par le regret, l'obsession du temps, une certaine immobilité des choses (en opposition aux tornades de l'adolescence), un certain embourgoisement de la vie aussi, une centralité de la santé. En bref par une grisaille biologique possible et même statistique. L'un des écueils de l'âge est sans doute aussi le pur jeu des mots, une certaine (oh n'exagérons pas) virtuosité de langue ou langage. Ceci au détriment du profond remue-ménage du sens et de l'émotion qui se placent à la source du texte et du désir de le partager.
La poésie tire sa source des accidents et des douleurs de la vie autant que de ses plénitudes, du moins je l'espère. Ce qui m'interroge pour ma part c'est une certaine volatilité des jeunes. Je pense, en dehors des va-et-vients dus à leur vie et aux rythmes de celle-ci (examens, activités, effondrements ou heureux orages amoureux etc.), que cette irrégularité, plutôt ces départs des jeunes doivent retenir notre attention. On doit régulièrement manquer d'accueil, apparaître comme trop classiques voire chiants. Sommes-nous assez aidant? assez atelier? Peut-être le mélange des classes d'âge n'est-il pas réellement faisable, du moins si j'en crois les sites de jeunes qui sont par ex. accessibles autour de ceux d'Alex ou de quelques autres ici. Encore une fois d'ailleurs je regrette que VE ne rende pas obligatoire un mail de contact: après certains effacement sou départs nous pourrions prendre contact, ce qui reste discret, avec les départants et sans faire inquisition établir un dialogue pour voir ce qui, si tel est le cas, dans le site, ses tons et façons ou ses manques les a déçus, lassés, découragés ou ce qu'ils aimeraient y trouver plus. Il est clair que retrouver des jeunes poétants sur des sites comme Oniris ou Poesie.net signifie qu'ils recherchent autre chose et non pas qu'ils aient décroché.
Sachant aussi que pour beaucoup la création de nature poétique n'est qu'un éclair dans leur temps individuel et n'a aucune vocation à durer des décennies. L'une des plaies de notre société est de donner un statut à l'artiste et de faire en sorte qu'il ne soit au fond d'artiste ou de créateur qu'un professionnel (quelle horreur!).
L'une des améliorations serait peut-être de créer une rubrique - à bonne visibilité dans Poésie (soit en tête de page et dans une couleur différente?)- "Exploration Jeune Poésie" où l'on signale des sites de jeunes et l'on rende ainsi plus possible encore leur visitement. Une sorte de mise en commun de certains de nos favoris ou de nos glanes.
Une autre amélioration serait peut-être d'instaurer un mécanisme (automatique ou sur proposition des membres) du Jeune Membre du mois ou de la semaine.
Enfin un espace de dialogue plus libre pourrait être créé, réservé aux seuls inscrits, où les membres pourraient échanger sur leur critique et leur propositions pour le site. Les posts pourraient y être anonymes lorsqu'on le veut (activation d'un bouton avec un code aléatoire remplaçant l'IP : là je sens de fortes réticences et pourtant cela mériterait d'être essayé). Un espace franc en quelque sorte, très utile si VosE veut avoir (j'anticipe: ce peut être un choix de ne pas...) un retour sincère sur son attractivité et ses limites d'attractivité. Je suis persuadé qu'à la base des obsolescences ou disparitions il y a toujours un déficit ou un refus de diagnostic.
Bon comprenons bien que mon souci c'est les jeunes, un problème qui dépasse largement la poésie dans une société où 75% de la population a plus de 25 ans. Il faut sans doute, puisque la démographie ne le rend plus naturel, nouer de nouveaux et attentifs rapports avec la jeunesse, y compris en poésie.
La poésie tire sa source des accidents et des douleurs de la vie autant que de ses plénitudes, du moins je l'espère. Ce qui m'interroge pour ma part c'est une certaine volatilité des jeunes. Je pense, en dehors des va-et-vients dus à leur vie et aux rythmes de celle-ci (examens, activités, effondrements ou heureux orages amoureux etc.), que cette irrégularité, plutôt ces départs des jeunes doivent retenir notre attention. On doit régulièrement manquer d'accueil, apparaître comme trop classiques voire chiants. Sommes-nous assez aidant? assez atelier? Peut-être le mélange des classes d'âge n'est-il pas réellement faisable, du moins si j'en crois les sites de jeunes qui sont par ex. accessibles autour de ceux d'Alex ou de quelques autres ici. Encore une fois d'ailleurs je regrette que VE ne rende pas obligatoire un mail de contact: après certains effacement sou départs nous pourrions prendre contact, ce qui reste discret, avec les départants et sans faire inquisition établir un dialogue pour voir ce qui, si tel est le cas, dans le site, ses tons et façons ou ses manques les a déçus, lassés, découragés ou ce qu'ils aimeraient y trouver plus. Il est clair que retrouver des jeunes poétants sur des sites comme Oniris ou Poesie.net signifie qu'ils recherchent autre chose et non pas qu'ils aient décroché.
Sachant aussi que pour beaucoup la création de nature poétique n'est qu'un éclair dans leur temps individuel et n'a aucune vocation à durer des décennies. L'une des plaies de notre société est de donner un statut à l'artiste et de faire en sorte qu'il ne soit au fond d'artiste ou de créateur qu'un professionnel (quelle horreur!).
L'une des améliorations serait peut-être de créer une rubrique - à bonne visibilité dans Poésie (soit en tête de page et dans une couleur différente?)- "Exploration Jeune Poésie" où l'on signale des sites de jeunes et l'on rende ainsi plus possible encore leur visitement. Une sorte de mise en commun de certains de nos favoris ou de nos glanes.
Une autre amélioration serait peut-être d'instaurer un mécanisme (automatique ou sur proposition des membres) du Jeune Membre du mois ou de la semaine.
Enfin un espace de dialogue plus libre pourrait être créé, réservé aux seuls inscrits, où les membres pourraient échanger sur leur critique et leur propositions pour le site. Les posts pourraient y être anonymes lorsqu'on le veut (activation d'un bouton avec un code aléatoire remplaçant l'IP : là je sens de fortes réticences et pourtant cela mériterait d'être essayé). Un espace franc en quelque sorte, très utile si VosE veut avoir (j'anticipe: ce peut être un choix de ne pas...) un retour sincère sur son attractivité et ses limites d'attractivité. Je suis persuadé qu'à la base des obsolescences ou disparitions il y a toujours un déficit ou un refus de diagnostic.
Bon comprenons bien que mon souci c'est les jeunes, un problème qui dépasse largement la poésie dans une société où 75% de la population a plus de 25 ans. Il faut sans doute, puisque la démographie ne le rend plus naturel, nouer de nouveaux et attentifs rapports avec la jeunesse, y compris en poésie.
Ancien français
P-C P,
Sur fier vostre mandement
D'aller et m'enquérir moi-même
Couré j'y suis et j'ai trouvé
Pire, eu lu j'ai et j'aime
Quasi m'en vient pleurement.
Merci vous soit enfin donné.
C'est là (http://www.forum-religions.org/t969-notre-pere) (oui, je sais... au moins est-ce quelqu'un de Montpellier). Je recommande notamment le Pater de Clément Marot.
Sur fier vostre mandement
D'aller et m'enquérir moi-même
Couré j'y suis et j'ai trouvé
Pire, eu lu j'ai et j'aime
Quasi m'en vient pleurement.
Merci vous soit enfin donné.
C'est là (http://www.forum-religions.org/t969-notre-pere) (oui, je sais... au moins est-ce quelqu'un de Montpellier). Je recommande notamment le Pater de Clément Marot.
Re: Discussions autour de nos textes
Vos écrits accueille déjà des jeunes talentueux Lu-k, Alex, Yoni, Lyra par exemple (il y en a d'autres mais ce sont ceux avec qui j'ai eu le plus de contact) et ces "jeunes" semblent, a priori, se plairent sur Vos écrits.
Personnellement j'ai été administrateur de trois forums d'écriture et vos écrits me parait la meilleure solution si on a des exigences un peu sérieuses quant à l'écriture.
Par ailleurs les forums dits "jeunes auteurs" sont bien souvent une tempête d'emmerdements (désolé) au quotidien, ici au moins on peut se perfectionner simplement et dans un environnement sobre mais adapté. J'ajoute que le mélange des générations s'opère ici, il me semble, de manière assez intéressante même si certains regrettent ou regrettaient que la partie poésie ne soit plus aussi inventive qu'avant.
Je ne sais pas de quelle jeunesse tu parles exactement Marjevols (a priori tu considères par exemple que je ne suis pas jeune ^^ si j'ai bien lu).
Quant à moi je sépare deux types de personnes, généralement, quand on parle d'écriture : celles qui écrivent pour le plaisir uniquement et celles qui ont pour ambition de se perfectionner sans cesse (en vue, sinon d'une publication, du moins d'un niveau d'écriture élevé - avec leurs critères évidemment). La même distinction apparaît quand on regarde les forums d'écritures "jeunes auteurs" et je pense que les personnes sérieuses sont capables de voir par elles même ce qui est bon ou non pour se perfectionner (y compris s'inscrire sur VE).
Personnellement j'ai été administrateur de trois forums d'écriture et vos écrits me parait la meilleure solution si on a des exigences un peu sérieuses quant à l'écriture.
Par ailleurs les forums dits "jeunes auteurs" sont bien souvent une tempête d'emmerdements (désolé) au quotidien, ici au moins on peut se perfectionner simplement et dans un environnement sobre mais adapté. J'ajoute que le mélange des générations s'opère ici, il me semble, de manière assez intéressante même si certains regrettent ou regrettaient que la partie poésie ne soit plus aussi inventive qu'avant.
Je ne sais pas de quelle jeunesse tu parles exactement Marjevols (a priori tu considères par exemple que je ne suis pas jeune ^^ si j'ai bien lu).
Quant à moi je sépare deux types de personnes, généralement, quand on parle d'écriture : celles qui écrivent pour le plaisir uniquement et celles qui ont pour ambition de se perfectionner sans cesse (en vue, sinon d'une publication, du moins d'un niveau d'écriture élevé - avec leurs critères évidemment). La même distinction apparaît quand on regarde les forums d'écritures "jeunes auteurs" et je pense que les personnes sérieuses sont capables de voir par elles même ce qui est bon ou non pour se perfectionner (y compris s'inscrire sur VE).
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