Partir avant d'attendre
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Re: Partir avant d'attendre
Je n'ai absolument rien compris !
Yali- Nombre de messages : 8624
Age : 60
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Partir avant d'attendre
Je vois un peu, disons que j'entraperçois. Sauf ici : Regarde comme il s’en roule, menotté minuscule et pusillanime sur son petit chariot. Allez, napalm, zippo !
Et plus il en aligne, Lui, plus le socle se lézarde. , où la fissure ne laisse apparemment passer aucune lumière.
En fait, ça m'intéresse de tomber sur ce texte parce que j'ai retrouvé dans le premier paragraphe un thème de mon bouquin actuel, une fissure au centre du bâtiment et qu'on s'efforce de cacher en la comblant à la va-vite - peut-être bien parce qu'en plus d'être réelle (si tant est que la fiction puisse être réelle...) elle affecte aussi les personnages. Bref, la coïncidence m'amuse. Et surtout, ça me permet d'interpréter ce petit texte à ma façon.
Et plus il en aligne, Lui, plus le socle se lézarde. , où la fissure ne laisse apparemment passer aucune lumière.
En fait, ça m'intéresse de tomber sur ce texte parce que j'ai retrouvé dans le premier paragraphe un thème de mon bouquin actuel, une fissure au centre du bâtiment et qu'on s'efforce de cacher en la comblant à la va-vite - peut-être bien parce qu'en plus d'être réelle (si tant est que la fiction puisse être réelle...) elle affecte aussi les personnages. Bref, la coïncidence m'amuse. Et surtout, ça me permet d'interpréter ce petit texte à ma façon.
Invité- Invité
Re: Partir avant d'attendre
J'aime : votre piédestal de sel fixé par le gel. Hansel et Gretel version Bretzel.
Cependant : je n'ai pas l'impression que ce texte ait été écrit pour être lu. Les pire méfaits du surréalisme incomplet. Croire que des images distraites et un sens ectoplasmique suffisent à sustenter un lecteur. Cela ne suffit pas.
Les armes ne fixent rien pour moi. Il n'y a rien dans l'essence d'une arme qui me donne même l'envie d'imaginer leur rapport au verbe "fixer". Absolument rien. Cela n'éveille aucun courant de signification dans ma petite tête pourtant remplie d'images distraites et de sens ectoplasmiques. Désolée, réessayez, mais en mieux, en moins distrait.
Cependant : je n'ai pas l'impression que ce texte ait été écrit pour être lu. Les pire méfaits du surréalisme incomplet. Croire que des images distraites et un sens ectoplasmique suffisent à sustenter un lecteur. Cela ne suffit pas.
Les armes ne fixent rien pour moi. Il n'y a rien dans l'essence d'une arme qui me donne même l'envie d'imaginer leur rapport au verbe "fixer". Absolument rien. Cela n'éveille aucun courant de signification dans ma petite tête pourtant remplie d'images distraites et de sens ectoplasmiques. Désolée, réessayez, mais en mieux, en moins distrait.
Samarcande- Nombre de messages : 11
Age : 31
Localisation : En verlan anglicisé : ripaille
Date d'inscription : 26/01/2012
Re: Partir avant d'attendre
Bonsoir,
Quelques lignes seulement ! ... Heureusement, on n'en aurait pas lu beaucoup plus !
Le lecteur a le droit - le devoir - de s'immiscer, on se sent pourtant étranger comme le coin que la masse enfonce dans la fissure pour faire éclater la roche.
Amicalement,
midnightrambler
Quelques lignes seulement ! ... Heureusement, on n'en aurait pas lu beaucoup plus !
Le lecteur a le droit - le devoir - de s'immiscer, on se sent pourtant étranger comme le coin que la masse enfonce dans la fissure pour faire éclater la roche.
Amicalement,
midnightrambler
midnightrambler- Nombre de messages : 2606
Age : 71
Localisation : Alpes de Haute-Provence laclefdeschamps66@hotmail.fr
Date d'inscription : 10/01/2010
Re: Partir avant d'attendre
Tout d’abord merci à vous 4, incontestablement.
J’avoue. Je fais globalement beaucoup d’efforts d’adaptation, et ce depuis que je me souviens je crois. Je ne vais donc pas m’arrêter en si bon chemin, simplement je croyais un peu naïvement que la route serait moins longue. En fait elle m’a conduit ici, et pas pour rien grâce à des commentaires comme ceux là, très précisément.
Car ce que vous me dites c’est pour schématiser (pardon) que c’est « imbitable ». Si vous êtes unanimes sur ce point, il y a des raisons c’est acquis.
Écrire pour être lu c’est bien le propos, en plus d’être un minimum.
Pour être éclairée je le suis. Maintenant, le problème c’est que pour moi c’est limpide et donc il va falloir que je travaille à me traduire, or je me sens un peu démunie face à ça.
Comme Easter l’a souligné dans le fil autour, je n’ai su que fournir une « tentative » d’explication pour me rendre plus lisible.
Yali, voulait bien que je lui montre la porte et je l’ai pris à la blague, vraiment désolée Yali ! Midnight s’est senti étranger aussi, OR je n’écris pas égoïstement et c’est bien ce qui me chagrine, là… Samarcande, si tu as raison pour les mêmes raisons que celles suscitées, tu te trompes en évoquant trop à la hâte un surréalisme qu’il soit incomplet ou pas n’est donc pas le sujet. Les influences parasitaires j’essaie d’y échapper sans y parvenir souvent, et la nudité des mots est quelque chose d’assez rare à saisir pour moi. Au fait, j’ai une question pour toi : qu’est ce qu’une arme de séduction ? Y a t il dans l’essence d’une arme (formulation à laquelle je veux bien m’adapter) quelque chose qui te donne l’envie d’imaginer son rapport au mot séduction ? C’est un exemple bien sûr.
Donc voilà, J’aimerais réessayer en mieux, comme tu m’y invites, mais est ce que ça en vaut vraiment la peine ?
Je ne sais pas comment faire pour l’instant, pour transmettre l’idée qu’un oubli volontaire peut être un outil, (qu’est ce qu’un outil ?), voire une arme de protection en forme d’aveuglement, pour retarder une échéance fatalement logique et bla bla bla. Traduire comment on peut être prisonnier de « ça », ou comment « ça » peut engendrer des envies d’inquisition, ( menottes, chariot, napalm, zippo) le tout par le biais d’une trame basique de rupture et oh là là ! Puis surtout, il y a de fortes chances que ça gonfle tout le monde en plus, hein !
Bref, si vous avez eu le courage de lire tout ce paquet de mots, c’est que vous êtes rudement patients ! Et donc encore merci.
J’avoue. Je fais globalement beaucoup d’efforts d’adaptation, et ce depuis que je me souviens je crois. Je ne vais donc pas m’arrêter en si bon chemin, simplement je croyais un peu naïvement que la route serait moins longue. En fait elle m’a conduit ici, et pas pour rien grâce à des commentaires comme ceux là, très précisément.
Car ce que vous me dites c’est pour schématiser (pardon) que c’est « imbitable ». Si vous êtes unanimes sur ce point, il y a des raisons c’est acquis.
Écrire pour être lu c’est bien le propos, en plus d’être un minimum.
Pour être éclairée je le suis. Maintenant, le problème c’est que pour moi c’est limpide et donc il va falloir que je travaille à me traduire, or je me sens un peu démunie face à ça.
Comme Easter l’a souligné dans le fil autour, je n’ai su que fournir une « tentative » d’explication pour me rendre plus lisible.
Yali, voulait bien que je lui montre la porte et je l’ai pris à la blague, vraiment désolée Yali ! Midnight s’est senti étranger aussi, OR je n’écris pas égoïstement et c’est bien ce qui me chagrine, là… Samarcande, si tu as raison pour les mêmes raisons que celles suscitées, tu te trompes en évoquant trop à la hâte un surréalisme qu’il soit incomplet ou pas n’est donc pas le sujet. Les influences parasitaires j’essaie d’y échapper sans y parvenir souvent, et la nudité des mots est quelque chose d’assez rare à saisir pour moi. Au fait, j’ai une question pour toi : qu’est ce qu’une arme de séduction ? Y a t il dans l’essence d’une arme (formulation à laquelle je veux bien m’adapter) quelque chose qui te donne l’envie d’imaginer son rapport au mot séduction ? C’est un exemple bien sûr.
Donc voilà, J’aimerais réessayer en mieux, comme tu m’y invites, mais est ce que ça en vaut vraiment la peine ?
Je ne sais pas comment faire pour l’instant, pour transmettre l’idée qu’un oubli volontaire peut être un outil, (qu’est ce qu’un outil ?), voire une arme de protection en forme d’aveuglement, pour retarder une échéance fatalement logique et bla bla bla. Traduire comment on peut être prisonnier de « ça », ou comment « ça » peut engendrer des envies d’inquisition, ( menottes, chariot, napalm, zippo) le tout par le biais d’une trame basique de rupture et oh là là ! Puis surtout, il y a de fortes chances que ça gonfle tout le monde en plus, hein !
Bref, si vous avez eu le courage de lire tout ce paquet de mots, c’est que vous êtes rudement patients ! Et donc encore merci.
Invité- Invité
Re: Partir avant d'attendre
En attendant, je vous propose une minuscule correction orthotypographique :
– « – « » : le tiret cadratin suffit pour introduire les lignes de dialogue « — » (Alt + 0151) ;
– « de notre co-habitation » : « cohabitation » (sans trait d'union) ;
– « co-habitation…? » : espace après les points de suspension ;
– « verras plus. » » : puisque nous avons supprimé les guillemets de départ, il faudra aussi supprimer ceux-ci ;
– « histoire :
un piédestal » : pourquoi ce retour à la ligne ? ;
– « par le gel et des armes » : virgule après « gel ».
Bon courage pour la réécriture, qui rendra peut-être le texte plus lisible, plus accessible. En l'état, je ne comprends pas tout, moi non plus, tant s'en faut…
– « – « » : le tiret cadratin suffit pour introduire les lignes de dialogue « — » (Alt + 0151) ;
– « de notre co-habitation » : « cohabitation » (sans trait d'union) ;
– « co-habitation…? » : espace après les points de suspension ;
– « verras plus. » » : puisque nous avons supprimé les guillemets de départ, il faudra aussi supprimer ceux-ci ;
– « histoire :
un piédestal » : pourquoi ce retour à la ligne ? ;
– « par le gel et des armes » : virgule après « gel ».
Bon courage pour la réécriture, qui rendra peut-être le texte plus lisible, plus accessible. En l'état, je ne comprends pas tout, moi non plus, tant s'en faut…
Invité- Invité
Re: Partir avant d'attendre
Ô, mon erreur, j'ai sorti les grands maux, surréalisme ?, essence ?!, de derrière les fagots. Ciel, on emprunte de ces raccourcis lexicaux, par paresse et à défaut de mieux. Je m'empêche de justesse, vraiment de justesse, de convoquer aux bords de mes lèvres toute une resucée de mon immeeense culture primato-khâgnale pour me justifier mon galimatias. C'est qu'on m'a dressée à coup de mouvements littéraires entre les fesses, et de chefs de file dans le côlon, et de manifestes dans les intestins, et de Lagarde dans l'oesaphage, et de Michard qui titille ma glotte, alors plaignez-moi plutôt, si à la bouche, je ne peux vomir que "haro ! surréalisme !" comme insulte littéraire.
Sentez-vous, à travers ma presque-communication, comme il est désagréable de ne pas se comprendre ? Bon, je vous épargne plus de contorsions prosales et imagées pour exprimer à quel point il me passe au dessus de la kératine que de nommer votre gloubi-boulga de ponctuation et de lettres surréaliste ou non. Me contente d'affirmer qu'il n'est pas humainement réaliste. C'est déjà un tort suffisant, sans vous infliger tous les torts de la création littéraire.
Arme de séduction fait tellement sens. N'avez-vous jamais été lâché dans la jungle avec juste 200 grammes de chair mammaire pour asseoir votre territoire ? La séduction, c'est une guerre, vous savez, contre les autres filles, et contre soi (rarement contre sa propre proie, hélas).
Mais : je trouve votre prétexte littéraire intéressant. Une idée fine, même, parce qu'humaine, loin d'être gonflante, quand vous l'expliquez. Enrouler des filets d'instants dans la farine de l'oubli, on a tous fait ça. Que dire de plus ? La matière est bonne, à vous de faire votre travail d'artisan : Jean Tardieu, "Outils posés sur une table".
Sentez-vous, à travers ma presque-communication, comme il est désagréable de ne pas se comprendre ? Bon, je vous épargne plus de contorsions prosales et imagées pour exprimer à quel point il me passe au dessus de la kératine que de nommer votre gloubi-boulga de ponctuation et de lettres surréaliste ou non. Me contente d'affirmer qu'il n'est pas humainement réaliste. C'est déjà un tort suffisant, sans vous infliger tous les torts de la création littéraire.
Arme de séduction fait tellement sens. N'avez-vous jamais été lâché dans la jungle avec juste 200 grammes de chair mammaire pour asseoir votre territoire ? La séduction, c'est une guerre, vous savez, contre les autres filles, et contre soi (rarement contre sa propre proie, hélas).
Mais : je trouve votre prétexte littéraire intéressant. Une idée fine, même, parce qu'humaine, loin d'être gonflante, quand vous l'expliquez. Enrouler des filets d'instants dans la farine de l'oubli, on a tous fait ça. Que dire de plus ? La matière est bonne, à vous de faire votre travail d'artisan : Jean Tardieu, "Outils posés sur une table".
Samarcande- Nombre de messages : 11
Age : 31
Localisation : En verlan anglicisé : ripaille
Date d'inscription : 26/01/2012
Re: Partir avant d'attendre
Bonjour, Samarcande.
Je poursuivrai volontiers avec vous cette conversation, dans le fil autour de nos discussions qui se trouve dans cette même file de proses. Ce fil, qui est prévu à cet effet, permet d'échanger de manière plus personnelle au sujet de nos écrits. J'y ai d'ailleurs laissé un petit mot, spécialement à votre intention...
Je poursuivrai volontiers avec vous cette conversation, dans le fil autour de nos discussions qui se trouve dans cette même file de proses. Ce fil, qui est prévu à cet effet, permet d'échanger de manière plus personnelle au sujet de nos écrits. J'y ai d'ailleurs laissé un petit mot, spécialement à votre intention...
Invité- Invité
Re: Partir avant d'attendre
Certes il y a un petit effort à faire pour réussir à appréhender le fond du texte, mais pas insurmontable, quand même, pour un être humain doué d'un peu d'empathie !
Et la forme est plutôt élégante !
La seule phrase qui pose problème c'est .."comme il s'en roule, menotté minuscule (...)" où je vois une référence de l'auteur trop personnelle pour pouvoir se partager réellement.
Mais t'as dit "napalm", igloo ! Il y a des gens que le napalm fascine !
Et la forme est plutôt élégante !
La seule phrase qui pose problème c'est .."comme il s'en roule, menotté minuscule (...)" où je vois une référence de l'auteur trop personnelle pour pouvoir se partager réellement.
Mais t'as dit "napalm", igloo ! Il y a des gens que le napalm fascine !
Invité- Invité
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