Parallèle animal

Les premiers rayons du soleil à peine échappés du drap étoilé de la nuit, que la louve, tout juste réveillée, avait emmené ses petits s'ébattre en terrain connu. Dans le crépuscule de l'aube, elle restait sur ses gardes. Ses yeux scrutaient les alentours afin de ne laisser aucun danger s'approcher de ses petits. Elle humait l'air frais à la recherche de toute odeur étrangère à son environnement.

Dans l'excitation du jeu, elle ne l'avait pas perçu, mais à présent, elle le sentait ce souffle chaud et régulier, lui caresser l'échine. Elle releva la tête. La petite femelle semblait regarder par-dessus son épaule, mais sans aucun signe d'inquiétude. Le petit, lui, continuait de jouer sans relâche.

Alors, de ce pas propre à son espèce, elle se retourna et le reconnut dès le croisement de leur regard, le grand loup argenté. Ce grand loup, elle l'avait croisé pour la première fois, il y a deux ans maintenant. Elle n'avait alors pas encore connu la profondeur des abysses et les nuits sans lune.

Depuis, leurs chemins n'avaient cessé de se rencontrer. Il semblait veiller sur elle avec la même bienveillance que celle avec laquelle elle veillait, elle, sur ses petits. Ils n'avaient pas besoin de se parler pour se comprendre. Un regard leur suffisait. Ils étaient de la même espèce...

Bonsoir,

C'est joli, mais court !
Des détails :
- les rayons du soleil ne crévent pas d'un seul coup le drap étoilé de la nuit,
- Dans le crépuscule de l'aube ... une sorte d'oxymore ?
- Ils n'avaient pas besoin de se parler ... ! dans quelle langue ? pas plus que bien des couples d'humains ?

Amicalement,
midnightrambler

oui, bien joli et plaisant
est-ce une métaphore ?