Proposition d'Exo : Tac au Tac

Bonjour Arnaud,
Je suis d'accord avec vous, les Gorgones étaient 3. Cependant la compagne de Poséidon était Méduse. La licence poétique employée n'est pas judicieuse, je change donc Gorgone par Méduse.
Comme vous, j'aime employer les chemins de traverse.
Bonne journée.

En ce cas je récupère la "gorgone" pour remplacer ma démone qui ne m'avait servi que de pis-aller en évitant une répétition.
Ce qui donne :

14 C'est le regard figé, un cristallin de pierre
1..Etincelant au front que la gorgone fond

A Marvejols de voir s'il garde son vers tel qu'il est ou s'il reconnaît que ce réchaud sur la plage où bloblotte du natron en ébullition n'est pas un peu déplacé.

Damy a écrit:

Janis a écrit:bonjour les matinaux et, dites : à partir de demain je m'absente trois jours

Ouf !

damy !

Arielle a écrit:14 C'est le regard figé, un cristallin de pierre
1..Etincelant au front que la gorgone fond

A Marvejols de voir s'il garde son vers tel qu'il est ou s'il reconnaît que ce réchaud sur la plage où bloblotte du natron en ébullition n'est pas un peu déplacé.

Arielle !

Janis !!!

Rien d'agressif dans ma dernière intervention sur ce fil (plutôt une très mauvaise formulation qui ne veut rien dire ) Pour être plus claire, j'imagine que cette malheureuse démone avait orienté notre poète dans un autre univers que celui de la plage.
Peut-être (ou peut-être pas, c'est à lui de voir) pourrions-nous y revenir en compagnie de Poséidon et de sa Méduse ?

mais j'avais compris c'était pour rire

je vous laisse deviser, à vrai dire je n'avais rien compris au vers de marvejols
je constatais juste qu'il sonnait juste !

Arielle a écrit:
A Marvejols de voir s'il garde son vers tel qu'il est ou s'il reconnaît que ce réchaud sur la plage où bloblotte du natron en ébullition n'est pas un peu déplacé.

il est en train de préparer la crème solaire.

Râ ! Râ ! je sors...

Très bien Denis ! Et cette Méduse ne manque pas non plus de piquant dans votre vers. Je l'avais à peine évoqué, en espérant qu'il en serait votre choix, la métrique en plus y était. Cela donne au lecteur (à moi en tout cas et ce que je peux en imaginer peut être de qq autres lectures) un plus, un visuel, en 1ere lecture et 1ere approche (avant de voir la majuscule, avant de percevoir le côté mythologique associé à Poseidon) (bref avant de se poser qq questions), et bien cela donne une double grille (au-delà aussi de votre pensée singulière) et une lecture et ensemble direct, avec l'image d'une méduse s'échouant sur la plage portée par Poseidon. J'aime beaucoup quand des éléments peuvent être à usage et lecture multiple, que la lecture la + simple évoque qqchose et le sens + recherché à une autre dimension. Alors ici, pour ma part je suis comblé !

Bonne fin de journée Denis.

Janis a écrit:bonjour les matinaux et, dites : à partir de demain je m'absente trois jours vers des contrées saumâtres
Je ne pense pas être en mesure de fournir le moindre vers avant lundi
donc pour l'exo, le vrai, soit c'est aujourd'hui, soit je passe mon tour jusqu'à ce que le jour se lève.

Je propose qu'on t'attende, on avait dit zen.
De plus je ne suis pas sûre de pouvoir les suivre, dans leurs rêves mythologiques.

Il me semble que des retouches sont en cours. Le vers de Marvejols est-il validé ?

J'ai noté que c'est à moi... Bon, ben je vais d'abord essayer de comprendre... Patience... ^Y^

merci éclaircie c'est d'accord

Leur zèle que boustait l’humour de Marvejols,
Leur fiel que roustait l’amour bis d’une Arielle,
Joute après joute encor, comblent de leurs paroles
Les couloirs bien trop grands pour émouvoir le ciel.

Laissant la porte ouverte sur l’aube verticale,
Il passit par ici, repassa par ceça,
Et trouva le sein doux d’un aimable forçat
Dont il força sitôt la frêle cervicale

Leurs ailes qu’hérissait l’humeur de Barge et Folle
Ramage à l’avenant, Cafougnette au fusil,

Cafougnette est l’équivalent Ch’ti de Tartarin ; il n’y a pas d’inconvénient à remplacer l’un par l’autre, je laisse le choix si le premier paraît trop spécialisé. J’aurais pu mettre ‘’baïonnette au fusil’’ mais c’est trop guerrier, ou ‘’la fleur au fusil’’ mais il manque un pied…

Ü

brabant a écrit: ou ‘’la fleur au fusil’’ mais il manque un pied…

"et l'enflure au fusil" , ça pourrait aller?

Séduisante mais ça fait un hiatus : "avenant et", pas de cette enflure sous ma plume ! lol

Ü

Pascal-Claude Perrault a écrit:14 C'est le regard figé, un cristallin de pierre
1 Etincelant au front que la démone fond
Marvejols va bientôt nous sortir quelque chose du tréfonds..
Franchement, à la place de « un » je verrais plutôt « tel » dans le vers d'artnow ; donnez votre avis, car son vers est intéressant...

je ne vois pas de réponse, mais (ou alors) je te donne mon avis. Le regard peut être figé, mais un seul cristallin de pierre et si je comprends (c'est pas toujours, voire rarement) ce cristallin est au front ?
Je n'ai pas vu non plus d'avis sur le vers de Marvejols, qui perso ne me ravit pas trop.

Dites-moi si le tour du suivant est arrivé. Selon, je présenterai un mot d'excuses, tant le sens et la direction m'échappent.

c'est à toi de jouer éclaircie...

1 Leurs ailes se gonflaient du frisson de l’envol
3 Sur la falaise bleue qui les avaient vus naître
4 Aux ombres de la nuit, verticaux entresols
5 Qu’un obstiné matin tentait de reconnaître

6 En son bel indigo… Comme l’aube d’un son.
7 De leurs bouches cousues, perlaient, en filet rose,
8 Le suc d’une crevette ou d’une jeune alose
9 Et le désir bruissant d’un chant à l’unisson.

10 Alors qu’ils s’élançaient pour un nouveau voyage,
11 Surgit, du flot grondant ses noirs pressentiments,
12 Poséidon menant Méduse sur la plage.
13 Les oiseaux dédaigneux s’en furent dignement.

14 C'est le regard figé, un cristallin de pierre
1..Etincelant au front que la gorgone fond
2..Au réchaud la cornue distillant le natron

... tu peux continuer sur le terrain de cet entre-parenthèse , même si l'impasse paraît inévitable, ....avec par exemple, une généralité du sens qui rime en lumière..

le vers suivant pourra relancer dans une autre direction

... plus on avance, plus j'aime cet exercice... sincèrement... un vrai kaleidoscope en miroir...

merci Frédéric tu me donnes là du coeur à l'ouvrage.

Si on transforme le "distillant" de Marvejols par "distille"
la suite pourrait être
"Et jaillit l'étalon du trident de lumière" ?

éclaircie,
tu peux remplacer et... par ... en... où...d'où... ... licence poétique, yapaplupratique...

éclaircie a écrit: Le regard peut être figé, mais un seul cristallin de pierre et si je comprends (c'est pas toujours, voire rarement) ce cristallin est au front ?

Je crois que nous devons ce cristallin unique à ceci, Eclaircie, d'après wikipédia :

"On les représentait (les Gorgones) comme des jeunes femmes, souvent avec des ailes et de grandes dents, leur chevelure était constituée de serpents. Selon Ovide (les Métamorphoses), seule Méduse possédait de tels cheveux. Poséidon, attiré par la couleur dorée des cheveux de cette Gorgone, s'était uni à elle dans le temple d'Aphrodite et cette dernière lui donna cette apparence en guise de châtiment. Les Gorgones avaient parfois des ailes d'or, des serres de cuivre et des défenses de sangliers. Eschyle écrit qu'elles n'avaient qu'un seul œil et une seule dent à elles trois, comme leurs sœurs Grées. Leur regard figeait ceux qui voyaient leurs visages tellement elles étaient laides".

Ah ! Ah! Trois plumes au moins, Brabant, pour la trouvaille de cette "Cafougnette au fusil," que je trouve merveilleusement parlante !

Merci, Arielle, c'est sympa !

Ü

1 Leurs ailes se gonflaient du frisson de l’envol
3 Sur la falaise bleue qui les avaient vus naître
4 Aux ombres de la nuit, verticaux entresols
5 Qu’un obstiné matin tentait de reconnaître

6 En son bel indigo… Comme l’aube d’un son.
7 De leurs bouches cousues, perlaient, en filet rose,
8 Le suc d’une crevette ou d’une jeune alose
9 Et le désir bruissant d’un chant à l’unisson.

10 Alors qu’ils s’élançaient pour un nouveau voyage,
11 Surgit, du flot grondant ses noirs pressentiments,
12 Poséidon menant Méduse sur la plage.
13 Les oiseaux dédaigneux s’en furent dignement.

14 C'est le regard figé, un cristallin de pierre
1..Etincelant au front que la gorgone fond
2..Au réchaud la cornue distillant le natron

3.. Jaillirent les serpents, et l'or, dans la lumière.

Si mon vers pris à revers par des corrections post publicationem ne convient pas (why?), je propose de le remplacer par celui-ci :

actuel :
14 C'est le regard figé, un cristallin de pierre
1..Etincelant au front que la gorgone fond
2..Au réchaud la cornue distillant le natron

nouveau :
14 C'est le regard figé, un cristallin de pierre
1...Etincelant au front que la gorgone fond
2...Sur l'innocente proie dont le soleil profond

Je croyais pourtant avoir bien fait en enfourchant le thème de la transmutation de matière en lumière sur la lancée du "cristallin de pierre", plus fécond à mon avis que l'héroicfantasiant "démone" qu'on ne trouve au reste dans aucun dictionnaire sérieux. Pour les Gorgone et La Gorgone j'ai donné en lien l'article du Daremberg & Saglio (la bilble pour l'Antiquité) dont le début suffit à vos interrogations : http://dagr.univ-tlse2.fr/sdx/dagr/feuilleter.xsp?tome=2&partie=2&numPage=673&nomEntree=GORGONES (il faut aller en haut de la page pour passer de la 673 à la 674).

Personnellement j'aime bcp cette 2ème mouture de Marvejols... nous prolongeons dans l'ambiance du poème...

Pour fondre n'eût-il pas fallu que la gorgone s'envolât dans le sens où elle fond comme un rapace fond sur sa proie ? Or ici elle sort de l'eau pour batifoler sur la plage avec Poséidon...

Grâce à vos explications, j'aime votre première version, Marvejols. On est là aussi pour se cultiver.
La seconde me paraît plus accessible au lambda, qui n'a ainsi pas besoin de chercher l'alpha et l'oméga.

Artnow a écrit:Personnellement j'aime bcp cette 2ème mouture de Marvejols... nous prolongeons dans l'ambiance du poème...

moi aussi, et ça se raccorde mieux avec la suite

je pense que je pourrai prendre mon tour après frederic, comme il se doit, demain ou lundi

brabant a écrit:Pour fondre n'eût-il pas fallu que la gorgone s'envolât dans le sens où elle fond comme un rapace fond sur sa proie ? Or ici elle sort de l'eau pour batifoler sur la plage avec Poséidon...

Aux dernières nouvelles, nous avons ceci :

14 C'est le regard figé, un cristallin de pierre
1...Etincelant au front que la gorgone fond
2...Sur l'innocente proie dont le soleil profond

Donc, Brabant soulève un problème car nous avions au départ une Gorgone qui se faisait la popote dans son chaudron, maintenant elle se précipite sur quelqu'un.

J'en soulève un second :
Qui est l'innocente proie ? Sont-ce les oiseaux cette innocente proie ?
Si tel est le cas (bien que cela me paraisse incorrect), la Gorgone doit effectivement s'être envolée plus haut que les oiseaux afin de leur fondre dessus.

Si l'innocente proie est un nouveau personnage, il va falloir envisager une cohérence. On ne va pas passer du coq à l´âne tout le temps.
D'autre part, on utilise le présent dans ce nouveau paragraphe, c'est bizarre comme effet. Pas trop convaincu du coup...

Il faut qu'on se concerte.

1 - Arielle
2 - Marvejols
3 - Éclaircie
4 - Frédéric
5 - Janis
6 - Pascal
7 - Pussicat
8 - Tizef
9 - Rebecca
10 - Brabant
11 - Demi-lune

C'est au tour de Demi-lune (deux-mille une)

P-C P,
......il ne faut peut-être pas trop braimstormer la méninge ni vouloir faire un tour de démocratie directe pour chaque vers ou mieux chaque mot. Surtout que certains rétro-changent leur vers postérieurement sans rien demander à personne, s'auto-proclamant une sorte de droit supérieur sur l'oeuvre d'ensemble.
......Que l'on passe au présent dans la seconde strophe n'est pas un mal, au contraire : en continuant avec l'imparfait on risquait de s'enliser dans un rythme lent et une mélancolie.
......Par ailleurs avec fondre il n'y a me semble-t-il que 2 solutions: ou fondre en raison de la chaleur ou fondre SUR.
......Quant à l'innocente proie c'est bien à l'auteur suivant (Eclaircie à qui on peut faire confiance) de l'imaginer. je sais que mon alexandrin ne la met pas dans les conditions les plus favorables mais quoi, on voudrait du téléphoné? Arielle m'a bien collé un vers complétement en suspend et je ne m'en suis pas plaint: cela m'a demandé un peu de travail d'imagination et tant mieux. Sinon, si l'espace de l'auteur de chaque prochain vers devait être prédéterminé par les tergiversations des 13 autres et passé à l'approbation du comité de Salut Public, nous ne sommes pas rendus... Laissons l'auteur se déterminer en fonction du texte déjà écrit et en fonction de son imaginaire. Nos interventions doivent selon moi se limiter à la seule "correctitude" du nouveau vers, au maximum à une réflexion de cohérence de temps à autre. Bref: pas trop d'interventionnisme. Vous verrez, cela se passera très bien.

PCP et MarVEjols, tout ça c'est pas faux et bien observé de part et d'autre. Foin de référendum populaire et créons !
J'ai un peu peur quand même mais bon... le vertige après tout hein
Bon reste de dimanche (il reste21h)

Marvejols a écrit:P-C P,
......Que l'on passe au présent dans la seconde strophe n'est pas un mal, au contraire : en continuant avec l'imparfait on risquait de s'enliser dans un rythme lent et une mélancolie.
......Par ailleurs avec fondre il n'y a me semble-t-il que 2 solutions: ou fondre en raison de la chaleur ou fondre SUR.

Ok, ben à la prochaine de fondre sur le poème !

Comment dire, parfois je me sens transparente, j'avais tenté de proposer le vers 3.
Personne ne m'a dit qu'il n'allait pas et voilà que le vers 2 change de style, de sens et tout et tout. (à posteriori ?)

Marvejols, je ne suis pas sûre qu'il faille me faire confiance.
Je vais déjà lire (et comprendre, enfin tenter) toutes les explications des uns des autres et si je m'en sors, je vais cogiter.

Réaction à chaud.

Janis, je crois que tu vas avoir du temps pour composer.

Je ne suis pas d'accord pour seulement donner son avis sur la "correctitude", car il nous faut à la fois, à plusieurs, créer un poème cohérent et harmonieux. Voilà pour l'idéal. Ensuite le facteur "temps" ne devrait pas nous influencer, on est sur le site et pour longtemps (enfin j'espère).
Si chacun pouvait donner son avis sur le fond la forme en temps réel, ce serait là aussi parfait. Seulement chacun a des disponibilités personnelles.
Quelqu'un plus haut a dit qu'il revenait (parfois) sur les vers précédent au fil de l'écriture d'un poème. je ne suis pas choquée que l'on fasse de même ici.

Tout ça pour dire que moi non plus l'innocente proie ne me convainc pas trop par rapport au début du poème, où les oiseaux devraient tout de même voler de quatrains en quatrains. Le quatrième étant à mes yeux une vue plongeante depuis leur ciel.
Sinon, si vous voulez introduire un autre personnage, animal et de la mythologie, le temps que j'intègre toutes les données de cette discipline, il vous faudra attendre.

Je trouve aussi la remarque de Brabant très fine.
Et j'imaginais qu'on irait dans le sens des oiseaux surplombant Poséidon et la Méduse-Gorgone. Ce qui n'est pas déplacé puisque les oiseaux comme la Gorgone volent.

Il est vrai que chacun projette son idée du final sur les vers déjà écrit, le tour de force sera de satisfaire tout le monde.

L'inspiration vient de sa propre idée mais aussi des réactions des autres à tout ce qui précède.

Je suis en panne ben oui, je ne suis pas rapide, moi.

Loin des serpents trop fiers, porte aux nues la bannière

(là ce serait au suivant de définir (peut-être) cette créature innocente)

Oui, pour le vers de Marvejols, je reconsidèrerai peut être un peu mon propos, et ma lecture / appréciation sans doute un peu rapide. La 1ère mouture m'ayant un peu "déstabilisé", aussi en rapport au verbe "fondre" qui précède. Je partage aussi la remarque du maitre du jeu, que je m'étais fait par la suite. Alors ?? peut être faire confiance aussi à l'auteur qui propose, qui a son idée derrrière la tête et que nous n'avons forcément au moment où l'on peut lire sa proposition.

Intéressant néanmoins tout ça, et pas facile.

J'apprécie aussi cette spécificité laissée à chaque auteur, dans le cadre d'une cohérence d'ensemble bien entendu. C'est ce qui fait AMHA l'intérêt de l'exercice : le fait que l'on accepte l'univers de chacun qui peut faire varier la course du poème à chaque fois et donner un résultat inattendu, imprévu.

Qui aurait pu penser que des charmantes ailes d'Arielle on déboucherait sur l'impitoyable Méduse... et où cette démone va-t-elle nous mener ?

Marrants les écarts et les crochets que peut prendre un poème issu de quatorze cerveaux en ébullition ! Quels zigzags nous réserve-t-il d'ici à ce qu'il soit terminé. Vivent les divagations et les pérégrinations sémantiques sous le seul contrôle de Dame Syntaxe !

Ce qui n'empêche nullement de ''bavardasser" et bidouiller certaines choses sans que cela contredise ce que je viens de dire. Ce qui est important à mes yeux c'est de ne pas écrire le vers du compère ou de la comparse.

Voili voilou, j'espère que cela ne fait pas trop sérieux mon petit avis.

Ü

Janis, je crois que tu vas avoir du temps pour composer.

chouette

je mettrais un . après bannière, ça le fait oui, enfin bon, ce que j'en dis hein
on est dans le thon, ce me me semble: évident que Méduse fond sur un de ces tristes piafs