Proposition d'Exo : Tac au Tac

À relire notre œuvre, je trouve une nette cassure de sens, entre les 3 premiers quatrains et les suivants. Il serait peut-être bien, pour la suite de faire le rapprochement, non ?

(chasse aux hiatus, je suis pour, mais laisse le soin aux auteurs d'y remédier)

bonjour ô, vous autres

'alut

Pascal-Claude Perrault a écrit:

brabant a écrit:De quel fruit est-il question ? Peut-on considérer le banquet comme un fruit ? Pas évident tout ça...

Dans ce cas, on peut dire : de ses fruits (les fruits du banquet)

En ce jour, invitée du grand banquet des dieux,
Une austère captive aux courbes excessives
Percevra la flaveur de ses fruits dispendieux
Et de flux, enivrée, oubliera la missive.

Hiatus ée ou (Pussicat)

oui, ben bon, si on commence à chasser le hiatus, on n'est pas rendu, et je ne suis pas la seule dans ce cas, tralala... tout ça pour dire que le choix du verbe "oublier" n'est pas là par hasard, le retirer pour un autre changerait le sens du vers qui s'emboîte bien dans le quatrain, je trouve, hein ? le finit bien, non ?

enivrée oubliera
Il y a certes hiatus, mais par élision
Il est donc accepté en poésie classique.

C'est un point intéressant, Tizef
Effectivement il est admis maintenant en poésie classique et pourtant il n'est pas beau à l'oreille.
Imaginons "Elle s'écrie en tombant", on en revient au i-an - Hi-Han (même si dans ce cas l'âne aspire le H). C'est un exemple de dissonance parmi d'autres.
J'ai peut-être un côté un peu trop puriste mais personnellement je m'efforce de veiller à n'élider que lorsque le e muet est précédé d'une consonne.

M'enfin, ce que j'en dis...

The show must go on,
J'ai joué
La balle est à Rebecca

Pussicat a écrit:oui, ben bon, si on commence à chasser le hiatus, on n'est pas rendu, et je ne suis pas la seule dans ce cas, tralala... tout ça pour dire que le choix du verbe "oublier" n'est pas là par hasard, le retirer pour un autre changerait le sens du vers qui s'emboîte bien dans le quatrain, je trouve, hein ? le finit bien, non ?

Et ne pourrais-tu pas garder le verbe mais intervertir les mots du premier hémistiche (le verbe aussi me plait vraiment.
"Enivrée de ce flux " ?
Sinon, "de flux" me semble bizarre. Du flux ? ou je n'ai pas saisi le sens.

De Denis : « vous avez l'oreille d'un virtuose, Arnaud »

Les virtuoses ont de grandes oreilles avec de longues poils … ?? :-)

Sur mon vers, je peux vous proposer ceci :

« 14 - C'est le regard figé, d'un cristallin de pierre »

Les 2 notions se mélangent : cristal / cristallin , minéral / organique; cela fait une double impression (chez moi), peut-être un peu plus poétique ??

éclaircie a écrit:

Pussicat a écrit:oui, ben bon, si on commence à chasser le hiatus, on n'est pas rendu, et je ne suis pas la seule dans ce cas, tralala... tout ça pour dire que le choix du verbe "oublier" n'est pas là par hasard, le retirer pour un autre changerait le sens du vers qui s'emboîte bien dans le quatrain, je trouve, hein ? le finit bien, non ?

Et ne pourrais-tu pas garder le verbe mais intervertir les mots du premier hémistiche (le verbe aussi me plait vraiment.
"Enivrée de ce flux " ?
Sinon, "de flux" me semble bizarre. Du flux ? ou je n'ai pas saisi le sens.

c'est une idée qu'elle est bonne... Enivrée de ce flux,

Bon, ben après Rebecca c'est à moi, je suis en train de recopier le texte, je vais laisser macérer tout ça.

Si j'ai bien compris ce sera à Arielle de terminer le poème dans quatre vers... Ü

bonuit les poètes
vous remarquerez que je suis polie
moi

Janis a écrit:bonuit les poètes
vous remarquerez que je suis polie
moi

Mais qui donc ne serait pas polie?

brabant a écrit:Bon, ben après Rebecca c'est à moi, je suis en train de recopier le texte, je vais laisser macérer tout ça.

Si j'ai bien compris ce sera à Arielle de terminer le poème dans quatre vers... Ü

C'est marrant ça, je n'aurais pas pensé à voir la fin.
Y'en a des qui qu'ont la préoccupation devant loin.
Et naïvement, tout en dehors de cette science
Avec effroi avec méfiance je prends conscience
Que si quelqu'un se désiste à moi reviendrait
L'impossible tâche de conclure le sonnet.
J'espère grands dieux et loups qu'Arielle
Ne me fera pas ce vieux coup indigne d'elle.

Stop ! Arrêtez-vous tous !
Au début, c’était certes poussif, mais maintenant, ça prend de la vitesse à tel point que cela nuit à la qualité.
On vous demande un vers ! Un vers chacun son tour, ce n’est pas la mer à boire ! Alors appliquez-vous ! Écrivez votre vers comme si c’était le dernier, comme si vous alliez mourir, écrivez à chaque fois le plus beau vers de votre vie ! Vous avez le temps, on n’est pas aux pièces. Appliquez-vous, concentrez-vous !
Vous nous faites des hiatus, des machins et des bordèlencoins ; on perd du temps à discutailler de tout cela ensuite.

Quand au sens du texte, je ne sais plus quoi dire. C’est vrai qu’il n’est pas simple de conserver un fil, d’autant plus que l’histoire se crée au fil de l’eau, mais gaffe à ne pas trop passer du coq à l’âne non plus… Enfin…

Nous sommes au 22e vers, il nous en reste 6 si nous devons terminer l’histoire.
Dans ce cas, c’est l’intervenant 1 qui nous livrera le dernier, c’est-à-dire Arielle (puisque tu as commencé, tu finis.)
Cela devrait peut-être suffire, parce que si nous repartons pour un tour, j’ai bien peur que tout cela ne s’essouffle un peu en prenant de la longueur…

Sauf si… À moins que… Nous décidions de continuer à travailler davantage sans limites précises rien que pour s’amuser à construire en commun. Cela si chacun le désire. Personnellement, à partir du moment où l’on ne s’ennuie pas, je ne suis pas contre (il ne faudrait pas que cela devienne un pensum non plus.)

On peut effectivement concevoir un poème interminable qui évolue dans tous les sens comme une espèce d’odyssée cérébrale, pourquoi pas. Dites-moi ce que vous en pensez, que chacun donne son avis. Personnellement, je suis open total, je me rallierai à la majorité.

Je ne sais pas si tout le monde a regardé la vidéo du vrai Tac au Tac des années 70, que j’avais postée ici. Ces dessinateurs qui se livrent à une joute graphique l’un après l’autre.
Ce qui m’a toujours sidéré lorsque je regardais cette émission, c’est que, d’un dessin à l’autre, d’un intervenant à l’autre, tout prenait du sens. Le premier attaquait la feuille blanche en dessinant un truc souvent très simple, presque insignifiant, le deuxième qui arrivait donnait une suite d’une évidence telle, les autres suivaient sur la lancée, c’était exponentiel, tout prenait du sens, le sens se créait de lui-même…

En ce qui concerne notre Tac au Tac dans l’art du texte, ce n’est pas exactement comparable, je dois l’avouer. Je crois bien même que c’est plus difficile. C’est pour cette raison que nous devons être vigilants. Pour donner du sens, nous ne devons pas « acter » systématiquement suivant le dernier qui a parlé, mais reprendre le corps entier, chaque fois…

Pascal-Claude, tu nous donnes à réfléchir avec cette mise au point de MC.

J'ai envie de reprendre point par point ce que tu nous dis.

Concernant les vers proposés, ce serait bien de les valider ici, avant de les placer à la suite du Grand Œuvre. Surtout que nous ne sommes sans doute pas tous habitués à faire des alexandrins parfaits ( lol, moi la première ). Donc "discutailler" n'est pas inutile ni du temps perdu. Tu dis toi-même de ne pas faire "la course".
Pour la logique et la continuité, je partage ton avis de garder les yeux sur le poème dans son ensemble (ce n'est cependant pas simple, j'avoue).

Finir dans 6 vers ? je ne suis pas sûre que l'ensemble puisse avoir une fin si proche. C'est sans doute aux auteurs des 6 derniers vers d'amorcer cette fin et de la concrétiser.
Perso, je ne m'ennuie pas du tout et serais prête à poursuivre. La formule retenue donnera la piste aux auteurs suivants. S'amuser à être sérieux me plaît bien.

Sinon, si on arrête dans 6 vers, je propose, même s'il semble ne pas avoir vraiment envie, que ce soit Marvejols qui ferme la marche. La règle des 2 vers chacun serait ainsi respectée. (Si on poursuit de même, ce 28e vers lui reviendrait). Challenge ?

Ne pourrait-on pas se fixer un but (comment, sans entrer dans le détail, peut se terminer le poème, sur quelle idée globale) ?
Et lire chacun tous les commentaires placés ici, pour suivre le fil ? (mais c'est peut-être ce que chacun fait)

Bonjour les poètes ! Bonjour Janis ! ☺

je suis allée le lire, je n'ai pas trop compris ce qu'il était advenu de la "captive" ni qui elle était. De même que l'innocente proie

Bon si mon dernier ver ne correspond pas à tes volontés MC tu peux le virer. Non je n'écrirai certes pas ici "comme si j'allais mourir", la seule chose qui me conviendrait et encore: mourir de rire. C'est dans cette optique que j'envisageai "Le grand oeuvre" dont le titre me semblait ironique. Mais bon ne se prend on un peu trop au sérieux sur ce fil pour ce qui est censé n'être qu' un jeu ? Ou le énième degré de l'humour et de la dérision m'a t il échappé ? Qu'il y ait un peu de sens oui c'est le minimum mais on ne commettra pas un chef d'oeuvre et sinon, "on n'est pas là pour se faire engueuler" comme disait Boris.

Tu écris : " Stop arretez vous tous " "Pour donner du sens, nous ne devons pas « acter » systématiquement suivant le dernier qui a parlé, mais reprendre le corps entier, chaque fois…". Ok t'as donné l'impulsion à cet exo mais vouloir tout controler casse la rythmique du jeu. Quand à nous traiter en gros de crétins qui ne savent pas lire ....

Je suis effectivement repartie du ver de tizef avec ses oiseaux qui me tendaient une perche mais non sans ignorer le reste du poème.
Tout ce poème étant trés "ésotérique" et assez échevelé, à mon sens j'ai préféré imaginer tout ce qui précédait comme une suite de visions, une rêverie , les rêves effilochés du petit matin, dont la signification souvent nous échappe mais dont on garde outre une impression d'étrangeté un sentiment de grâce et de beauté ou de cruauté. Les oiseaux sont dans le rêve parce qu'ils ont commencé de réveiller le dormeur qui continue encore ses songeries tout en prenant conscience de l'aube qui pointe et des bruits extérieurs. Oui une façon de fuir ce qui pouvait me sembler un peu lourd dans les images précédentes tout en leur donnant un sens. C'est le jeu que chacun puisse relancer dans la direction qui lui plait et à chacun de s'en arranger.

Mais à part les cas où il y a un écrit totalement incompréhensible ou incorrect, sommes nous obligés de bavasser ici sans fin pour faire de l'explication de texte ou se justifier ? Non

Pour ce qui est des hiatus il en est qui ne choquent vraiment pas l'oreille, on n'est pas obligé d'y preter une attention purement académique.

Sinon, je pense qu'il faut achever ce poème dans tous les sens du terme :-)))

Rebecca, je ne traite personne de crétin et ne considère nul comme tel (même si j'use parfois de certains mots pour la forme). Quant à mourir, c'est une image pour dire qu'on peut s'appliquer. Bien entendu que cette entreprise n'est pas si sérieuse que cela, et que nous n'allons pas créer le chef d'œuvre du siècle.
Il existe bien une pointe de dérision dans cette idée de Grand Œuvre, mais en même temps c'est de l'alchimie, assez dans l'esprit GESTALT d'ailleurs, c'est ce que j'avais pensé.
Rebecca, ne me considère surtout pas comme un chef ou un tyran, je n'ai aucune autorité pour dire : ceci est bien, ceci est mauvais. Je ne suis pas le chef d'orchestre même si vous m'appelez mc ; ce n'est pas mon poème, chacun est le chef. J'ai simplement eu l'impression que tout courait un peu vite d'un coup.

Je ne suis pas juge de la qualité de ton vers ni de celui des autres, et je m'interdis d'interdire, mais dans l'état actuel, ton vers n'est pas recevable puisque tu n'as pas respecté la rime féminine. Ce qui confirme encore ce que je pensais : sommes-nous suffisamment attentifs ?

C'est une gageure que de vouloir composer à 14 rimeurs, aux personnalités bien affirmées mais aux sensibilités différentes, un premier poème qui ait du sens.
Normal que ça tire à hue et à dia
En l'état actuel, je le vois comme un rêve aux séquences disparates. Poétiques, surréalistes, cauchemardesques...
Je pense qu'il faut que le réveil retentisse à court terme.

Ensuite, pourront se développer des exercices analogues constitués d'équipes restreintes qui pourront fonctionner en parallèle.

En tout cas, merci à Pascal pour cette super idée

Marvejols a écrit:

Janis a écrit:bonuit les poètes
vous remarquerez que je suis polie
moi

Mais qui donc ne serait pas polie?

bonjou poet
je dis bonjour, je dis bonsoir aux poètes, en français, en créole
Ü

mais je vais lire un peu les mises au point

moi je continuerais bien, sous une forme ou une autre
je trouve ça très agréable de me torturer un peu les méninges et de tenter des choses que je ne fais pas d'habitude, pour moi c'est ça l'aiguillon
de lire vos remarques
de changer
de ne pas me vexer

et tout

Ü

je dirais éclaircie que l'innocente proie, c'est l'austère captive
attrapée par la gorgone
et livrée au banquet des dieux

de là à te donner son CV...

Ah bon...Je te l'avais dit je ne sais ce qu est une rime féminine ou masculine j'avais demandé des explications à ce sujet là du coup n'en sachant pas plus , je me suis dit que je devais finir par un mot de genre feminin , donc "une vision " étant un mot de genre feminin j'ai imaginé que c'était correct.
Bon dés que j'ai le temps, pas avant ce soir j'irai chercher des explications sur wikipedia et je vous livrerai un nouveau ver.
En plus j'en étais aussi restée au fait que tu avais dit au départ que cette alternance c'était trop demander . Je pensais que c'était facultatif. Et pourtant je me suis obligée à chercher un mot au féminin. Bon, raté, à la revoyure.

Sinon précision : je pense que ce poème peut s'arréter bientôt parce qu'un truc interminable, j'ai vraiment peur que ça ne s'essouffle, mais je suis ok pour que l'exercice se prolonge avec un nouveau.

(c'était mon message avant lecture de Rebecca à l'instant)

A mon avis, le poème pourrait se terminer à la fin du quatrain.

Le vers de Rebecca installe une grille, et les visions. Ces visions, laissées à la lecture à l'interprétation, à l'impression du lecteur.
Ce vers recadre le tout donc je le trouve opportun et nécessaire. Cela pour ne pas trop perdre le lecteur, de temps en temps il faut aussi à mon sens un peu de simplicité dans l'expression, pour retenir la lecture dans un rail, aussi étendu soit-il.
Ce vers prépare pour moi la chute qui pourrait se construire et se matérialiser dans les 2 prochains vers.

Avis perso.

Après, s'il y a une restriction sur la rime, je ne me prononce pas davantage. Si l'on a suivi et respecté dans l'ensemble une alternance précise de rimes, alors c'est sans doute mieux d'essayer de prolonger.

Je m'exprimais sur le fond et l'orientation du vers, pas sur la rime.

Bonne journée à toutes et à tous.

J'avais préparé la suite, Rebecca, ton orientation était très acceptable, me semble-t-il, en tout cas pour moi :

" 9. Leurs joyeux pépiements dissolvent mes visions
10. Car ils portent en leur bec, de retour de mission,
..."
etc...
... Le blanc-seing du poète en guise de rameau."

On retombe toujours sur un sens quoi qu'on en dise, et ceci serait le sens même de l'exercice.

Ü Ü Ü

ou de... "flambeau" et vice versa. lol.

Je vois que la formulation du dernier quatrain a été conservée sous cette forme :

4 - Aujourd'hui invitée, c'est au banquet des dieux
5 - Que l'austère captive aux courbes excessives
6 - Percevra la flaveur de ce fruit dispendieux
7- Et de flux enivrée, oubliera la missive.

Il me semble pourtant qu'une autre proposition avait été faite tenant compte de différentes remarques (hiatus, réutilisation de la forme c'est ...que qu'on avait déjà dans le précédent quatrain)
Cette deuxième mouture est plus fluide, plus harmonieuse. Pourquoi n'a-t-elle pas été retenue ?

En ce jour, invitée du grand banquet des dieux,
Une austère captive aux courbes excessives
Percevra la flaveur de ses fruits dispendieux
Et de flux, enivrée, oubliera la missive.

Rebecca a écrit:<..>Je te l'avais dit je ne sais ce qu est une rime féminine ou masculine j'avais demandé des explications à ce sujet là du coup n'en sachant pas plus ,
<..> j'irai chercher des explications sur wikipedia et je vous livrerai un nouveau ver.

Rebecca, (à propos de votre message de 5 H 53, votre ordi n'a-t-il pas de tirés ?) quelques précisions :
- il me semble que la question des rimes féminines a été plusieurs fois abordées sur ce fil
- il existe par ailleurs un sujet concernant les "règles de la poésie" dans la Page "Conversations" (là : http://www.vosecrits.com/t10218-ou-l-on-parle-des-regles-qui-regissent-la-poesie). Il est vrai qu'elle est passée en page 2 autrement dit aux oubliettes. J'avais d'ailleurs proposé à l'administration de l'afficher en tête de la section Poésie. Je viens de la remonter pour vous
- vous pouvez aussi aller sur la rubrique "Versification" de ... mon site (ici : http://marvejols-poesie.e-monsite.com/pages/content/versification/)
- en attendant voici un accès direct au B-A-BA de la rime féminine : http://www.etudes-litteraires.com/prosodie.php#rime

Sinon, concernant l'humour dans l'exo Grand Oeuvre, je trouve que vous exagérez. En effet cette question a été abordée sur ce fil et il a été collectivement décidé que GD Oeuvre adoptait une ligne "sérieux". En conséquence de quoi une version "Exo Tac o Tac - version "Déconnade" a été créée. Vous la trouverez à cet endroit :http://www.vosecrits.com/t10915-exo-tac-o-tac-version-deconnade?highlight=d%E9connade.

NB: au masculin "VERS" prend toujours un -S final (versus / versifier / versification), à ne pas confondre avec le lombric (VER) ou la fourrure de l'escarpin de Cendrillon (VAIR)

Point n'est besoin de chercher midi à quatorze heures, il suffit que le mot, quel qu'il soit, masculin ou féminin, singulier ou pluriel, d'une ou plusieurs syllabes, comporte un "e" dans son dernier pied, forcément muet puisqu'il est à la rime.

lol

Ü

vaaaaalà

Et à midi onze ? lol !
Merci Brabant, c'est vrai qu'ainsi ça paraît simple.

J'ai un peu survolé le web pour avoir des infos, mais pour tout lire, il m'aurait fallu des jours.

Sinon, je préfère flambeau à rameau qui est moins impérial ou Pascal.

Merci à tous pour les explications
celles de brabant ont le mérite d'être rapides à ingérer :-)))
pour la peine brabant je te laisse le choix entre deux vers
choisis celui que tu préfères
ou le moins pire
tu le posteras avec le tien sur le grand oeuvre ( j'ai inclus la transfo notée par Arielle sur 6 bis et 7 bis; je ne l'avais pas fait précédemment ne sachant si validé par Mon Commandant :-))))


1 - Leurs ailes se gonflaient du frisson de l’envol
3 - Sur la falaise bleue qui les avaient vus naître
4 - Aux ombres de la nuit, verticaux entresols
5 - Qu’un obstiné matin tentait de reconnaître

6 - En son bel indigo… Comme l’aube d’un son.
7 - De leurs bouches cousues, perlaient, en filet rose,
8 - Le suc d’une crevette ou d’une jeune alose
9 - Et le désir bruissant d’un chant à l’unisson.

10 - Alors qu’ils s’élançaient pour un nouveau voyage,
11 - Surgit, du flot grondant ses noirs pressentiments,
12 - Poséidon menant Méduse sur la plage ;
13 - Les oiseaux dédaigneux s’en furent dignement…

14 - C'est le regard figé, un cristallin de pierre
1 - Etincelant au front, que la gorgone fond
2 - Sur l'innocente proie dont le soleil profond,
3 - Loin des serpents trop fiers, porte aux nues la bannière.

4 - En ce jour, invitée du grand banquet des dieux,
5 - Une austère captive aux courbes excessives
6 - Percevra la flaveur de ses fruits dispendieux
7 - Et de flux, enivrée, oubliera la missive.

8 - L'horreur s'évanouit au retour des oiseaux
9 - Leurs joyeux pépiements percent mes rêveries
9 - Mes fantasmagories s’enfuient à tire-d’aile


Sinon Marvejols excuse-moi à cinq du mat, entre deux inopportuns réveils, (ni dus au chant harmonieux des zoziaux ni à d'étranges cauchemars) d'écrire "en sténo" (de ne pas mettre les tirets) ça aurait pu être pire et ça sera pire, surement.
De plus je me fais violence même à cinq du soir pour les poser, j'avoue, les tirets ne sont pas mes amis :-)

eh bé ça travaille dur
et pas que du chapeau
pic épique du pain dur
c'est rigolo

va me falloir quelques heures-minutes pour étudier finement tout ça dans la folle sagesse

Dans l'attente, et celle du plaisir de vous avoir lu et de vous revoir, voici:

Pascal-Claude Perrault a écrit:Sauf si… À moins que… Nous décidions de continuer à travailler davantage sans limites précises rien que pour s’amuser à construire en commun. Cela si chacun le désire. Personnellement, à partir du moment où l’on ne s’ennuie pas, je ne suis pas contre (il ne faudrait pas que cela devienne un pensum non plus.)

On peut effectivement concevoir un poème interminable qui évolue dans tous les sens comme une espèce d’odyssée cérébrale, pourquoi pas. Dites-moi ce que vous en pensez, que chacun donne son avis. Personnellement, je suis open total, je me rallierai à la majorité.

je suis mille fois plutôt qu'une preneur.
c'est le seul vrai moment d'atelier d'écriture en poésie sur VE que je vis et je vis bien longue vie
S'interroger sur le sens, l'essence
travailler sa forme
tout ça ça me botte
mon pot
passe-moi tes grolles

Dans l'état dans lequel je suis, je n'imagine pas la fin, je me l'inderdit, c'est ma philosophie, autrement je me chope le bourdon
j'ai encore un tas d'imagination
on peut par ex enrayer sur la crise de la Grèce moderne, sachant que l'antique survit encore un peu.

Aussi je propose
une règle simple:

L'épopée ne se terminerait qu'après extinction physique des poètes les uns derrière les autres à la queue leu leu
on commencerait donc par

1 Marvejols
2 Arielle
etc
Sachant que Janis est éternelle, elle se débrouille avec ça

Sachant que Janis est éternelle, elle se débrouille avec ça

hein ?

Rebecca, J'aime beaucoup, beaucoup ton 9 n°2

(et j'aime bien vos avis à tous et chacun)

Janis a écrit:Sachant que Janis est éternelle, elle se débrouille avec ça

hein ?

pour moi tu resteras éternelle que veux-tu
comme ste thérèse d'avila

éclaircie a écrit:Rebecca, J'aime beaucoup, beaucoup ton 9 n°2

(et j'aime bien vos avis à tous et chacun)

moi aussi car il introduit quelqu'un, soudain, avec ce je