Comment j'ai tué Joseph Staline

Excellent texte, curieux mélange de noirceur, poésie, humour... Deux petits détails mais je les laisse aux suivants.
Bravo, ravi de lire enfin une histoire sur ce bon vieux Joe, et de cette qualité.
Je regrette juste la fin, qui décrédibiliserait l'ensemble.
Mais je suis emballé !

Ubik.

Amusant. Deux remarques : je crois qu'on prononce "Vojd" et pas "Vodj" et surtout qu'en général, ceux qui s'adressaient à Staline l'appelaient soit, "Camarade Secrétaire Général" ou simplement "Camarade Staline" quand il s'agissait de rapports protocolaires ou de travail et "Joseph Vissarionovitch" lorsqu'on avait affaire à des familiers. Par contre je ne crois pas qu'il eût beaucoup apprécié qu'on l'appellât "Vojd", titre qui sentait furieusement la Russie tsariste et qui fut mis à l'honneur par Ivan le Terrible. Mais c'est plaisant à lire quand même et plutôt bien trouvé.

C'est distrayant, j'aime bien l'oeil neuf sur l'Histoire, sur la fin officielle.
J'ai trouvé à certains moments que c'était un peu long, sans doute parce que tout est écrit sur le même ton, cela frôle parfois la monotonie.
Dans cet ordre d'idée, c'est la dernière phrase qui m'a finalement fait le plus d'effet, avec l'annonce surprise, qui en dit long sur le narrateur, sur ce qui apparaît comme une tendance à la mythomanie, à la fabulation.

Pour finir, je ne suis pas sûre du tout du choix de l'emploi des temps. Les terminaisons de l'imparfait sont utilisées à la place du passé simple. Quelques exemples parmi d'autres : "j'approchais le blaireau du visage longtemps adulé et l'enduisais consciencieusement de mousse blanche.
- « Tu vas pas me trancher la gorge, dis Vassili ? », grogna avec un demi sourire le « Vodj ». Ses mains étaient écartées sur la couverture de laine. Sa phrase s'acheva par un rire cacochyme.
- « Ne crains rien, petit père », balbutiais-je "

Bonsoir,

Mouais ... rien de très marrant dans ce texte ...
Né le 9 mai 1953, je suis heureux de n'avoir à deux mois près partagé aucun jour avec Joseph, ce tyran sanguinaire qui se cache derrière son prédécesseur Adolf ...

Amicalement,
midnightrambler

Voilà une idée originale. Si la forme m’a parfois semblée un peu lourde, j’ai bien aimé le fond, et l’humour. Comment traiter avec légèreté un sujet grave.
Je n’arrive pas à décider si j’adhère ou non à la dernière phrase, à la fois jouissive par ce qu’elle révèle du témoignage qui précède, et en même temps pirouette un peu facile qui enlève de la force au texte.

c'est assez drôle de réecrire l'histoire !

Je suis venu, j'ai bu...
Aseptans, je savais bien que tu étais un fantaisiste (et polisson à tes heures). Ce texte m'a rafraîchi.
J'ai hâte de connaître la véritable fin d'Hitler... M'étonnerait qu'il soit mort de rire !

Savoureux récit !

Un bon récit. L'imaginaire au service de l'histoire (ou l'inverse). Ceci étant, c'est souvent le cas (ex. nos ancêtres les Gaulois).
Un seul bémol : je n'ai pas trop aimé les verbes à l'imparfait en "asse". C'est certes correct mais plutôt lourd.

Je précise que Joseph Staline n'est ici qu'un prétexte à produire un "pastiche" d'un certain type de littérature que je qualifierai des "aveux", et qui a fleuri les deux siècles précédents.

Le seul truc important : comment caser l'absolue invraisemblance dans un texte lourd et noir ?

C'est là que le défi devenait amusant, le point de départ étant simplement le titre.

J'assume la conjugaison et suis toujours ravi d'être lu par des personnes qui prêtent autant d'intérêt à mes billevesées.

J'aime beaucoup, c'est très distrayant ; le décor est bien esquissé, les personnages aussi, le contexte de fin de dictateur intéressant.
Tout y est, on ne s'ennuie pas et c'est plutôt agréable à lire.
Pas très constructif mais c'est un texte qui s'apprécie simplement

J'ai lu cette histoire hier car le titre m'avait interpellé, il promettait un texte dans ce genre, c'est à dire un truc assez drôle et pas trop casse-tête à lire. Alors voilà, ça m'a pris quelques minutes, c'était agréable, merci. Par contre je n'ai rien de constructif à dire sur le texte mis à part que j'ai plutôt aimé.

Distrayant, agréable à lire, bien écrit, intéressante l’idée de revisiter l’Histoire et d’apporter un ton léger et un fond drôle à un truc lourd et sinistre, de manier tout ça de manière à le rendre vraisemblable pour finalement retomber dans l’invraisemblable. Même pour l’auteur, je pense que ça a du être marrant à écrire.

Staline revisited.
Pour ceux qui l’auraient loupé, je le recommande. Je viens de me niquer les canines à force de rire…
C’est du pastiche réussi. Un pastiche, un ! Ca roule garçon.
C’est moins long qu’Anna Karénine et surtout beaucoup plus marrant…