Phénoménologie du coeur

la fatigue qui est au bout de mes lèvres et qui a rempli mon corps pour lui donner une autre fonction
qui s'est installée dans ma voix et a pris mon visage
et mes muscles, et ma peau, et mes yeux, et ma voix
qui verse du ciel dans mon regard et fait de tout ce que je sens un intime
comme si la tension qui s'atténuait me ramenait à elles en un lit commun
disparaitra demain
cependant qu'elle ne me rendra jamais aussi proche
même quand je suis dans le sommeil le plus éloigné
de ta pensée

Juste ce pluriel que je n'ai pas compris,
me ramenait à elles

Autrement, tout à fait dans la même lignée que tes autres textes, j'aime ce qui s'en dégage !

Prospero a écrit:la fatigue qui est au bout de mes lèvres et qui a remplit mon corps pour lui donner une autre fonction
qui s'est installée dans ma voix et a pris mon visage
et mes muscles, et ma peau, et mes yeux, et ma voix
qui verse du ciel dans mon regard et fait de tout ce que je sens un intime
comme si la tension qui s'atténuait me ramenait à elles en un lit commun.......elles, j'arrive pas à voir quoi, qui
disparaitra demain
cependant qu'elle ne me rendra jamais aussi proche..... et elle, maintenant singulier
même quand je suis dans le sommeil le plus éloigné
de ta pensée

t'as douze ans ??? dans ta tête ou dans tes artères???? A ton age on est pas fatigué, les piles sont neuves !!!! hahaha !!!

Hahamitié !!![/color]

Douze ans ! Je l"ai déjà dit ailleurs, ya plus d'jeunesse !

Mais tu as raison, continue... si tu n'es pas trop fatigué.

moi je parle sans mon coeur je le laisse à côté la place du mort et j'évite d'ouvrir des yeux plus grands que les objets où mes mains trébuchent j'arrive sous un ciel qui a perdu son empreinte et c'est comme si c'était moi qui lui inventait j'essaye de les mettre partout petit je me baignais dans les rivières l'eau était froide et claire les arbres se disposaient autour de moi comme des strophes et partout où j'arrivais portait le poème de cet accueil c'était la joie la joie la joie dans un pays sans nulle autre fonction que moi

je voudrais tirer la morale de la vie comme le jus d'une orange pour en boire un grand verre frais, celui du repos entre deux agirs

Je pourrais très largement être ton grand père (l'ainée de mes 7 petits enfants a 25 ans) pourtant j'ai du consulter le dico pour comprendre ton titre.
Le ton est celui d'un adulte et je suis impressionné par ta maturité si précoce.

j'ai pas douze ans

avec mon nouvel âge les textes font un effet bizarre !