FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
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Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Rêves absurdes
libertés en souffrances
avenirs perdus.
Légèreté d’être
absolu à l’imparfait
désordre latent.
Fugaces désirs
de ta chaire
je suis repu
longues litanies
entre souffrances et joies
union de deux vides profonds.
libertés en souffrances
avenirs perdus.
Légèreté d’être
absolu à l’imparfait
désordre latent.
Fugaces désirs
de ta chaire
je suis repu
longues litanies
entre souffrances et joies
union de deux vides profonds.
brumes- Nombre de messages : 117
Age : 65
Localisation : la ou le vent me porte
Date d'inscription : 04/03/2007
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
brumes a écrit:
Fugaces désirs
de ta chaire
je suis repu
longues litanies
Est-ce une prière du choeur ?
claire- Nombre de messages : 590
Age : 56
Date d'inscription : 07/05/2007
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Orakei je viens de lire quelques "fragments" et le commentaire qui me vient le plus naturellement et sincèrement, c'est "tu me troues le cul !"Orakei a écrit:(...suite du message précédent...)
M & Mme Manluça ont un fils et il s'appelle Gérard !!!
Et j'ai adoré comment tu claques le nez de ce poudré de Sollers, dont j'ai toujours pensé qu'il était un fils caché d'Hervé Bazin.
Une 'tite réserve, quand le récitant vire raciste pour se calquer sur un modèle où il serait enfin libéré de se poser des questions avec son rac de réponses à côté du pack de bière sur l'accoudoir du canapé, j'ai trouvé que ça emportait un peu la gueule, pourtant tu verrais ce que le descend de Tabasco !
à tchaoum
df
à tchaoum- Nombre de messages : 612
Age : 75
Date d'inscription : 06/05/2007
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Je descends @#µ$£!à tchaoum a écrit:le descend
à tchaoum- Nombre de messages : 612
Age : 75
Date d'inscription : 06/05/2007
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Merci Atchoum, je ne trouve pas que le racisme du narrateur emporte la gueule. Il a emporté mon Bic, ça me suffit !
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Un truc très différent de ce que j'écris d'habitude, si vous avez une idée de où je veux en venir...
Il y aurait des icosaèdres amblyopes à senteurs d'euphorbe.
Des rhododendrons orpailleurs les chercheraient dans les fleuves violines, aidés de fidèles saccharoses.
On les ornerait d'ophiures, on y graverait des feuilles de salsepareille, parfois on y enchâsserait des acanthes (à ce stade ils seraient morts).
Les riches les savoureraient à Noël en dissertant sur leur goût subtil de zodiaque.
Il y aurait des icosaèdres amblyopes à senteurs d'euphorbe.
Des rhododendrons orpailleurs les chercheraient dans les fleuves violines, aidés de fidèles saccharoses.
On les ornerait d'ophiures, on y graverait des feuilles de salsepareille, parfois on y enchâsserait des acanthes (à ce stade ils seraient morts).
Les riches les savoureraient à Noël en dissertant sur leur goût subtil de zodiaque.
Invité- Invité
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Une proposition de jeu si je puis me permettre : Un petit texte ou un poème à propos de son propre avatar ou de celui de quelqu'un d'autre… Il ne serait pas interdit de renouveler son avatar pour l'occasion bien sûr!
Je commence :
Sonnet en F
Un canard qui branlait du chef
Parmi les roseaux de la rive
Usait sa peine et sa salive
Pour un vers à la rime en F.
Sus au vermisseau de ce bief!
S'encourageait le volatile,
Sa quête fut hélas stérile,
Son festin, à son goût, trop bref.
Tout en ravalant ses griefs
A défaut d'une proie meilleure
Et pour quérir la rime ailleurs
Le pauvre avatar, derechef,
S'en fut digérer sa rancœur,
Branlant plus que jamais du chef.
Et merci à Pandaworks qui m'a inspiré cette idée en me soufflant la première phrase.
Je commence :
Sonnet en F
Un canard qui branlait du chef
Parmi les roseaux de la rive
Usait sa peine et sa salive
Pour un vers à la rime en F.
Sus au vermisseau de ce bief!
S'encourageait le volatile,
Sa quête fut hélas stérile,
Son festin, à son goût, trop bref.
Tout en ravalant ses griefs
A défaut d'une proie meilleure
Et pour quérir la rime ailleurs
Le pauvre avatar, derechef,
S'en fut digérer sa rancœur,
Branlant plus que jamais du chef.
Et merci à Pandaworks qui m'a inspiré cette idée en me soufflant la première phrase.
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Mignon poème ! J'aime bien l'idée, je vais réfléchir...
Invité- Invité
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
C'est du blanc néanteux qu'on voit sous ce pseudo !
Un vide affligeant,
Limite astringent,
Absence d'"être-là" qui fait froid dans le dos.
S'agit-il d'un signal : aucune libido,
Pour gêner les gens ?
Refus d'entregent,
D'user de "séduction" pour montrer son fado ?
Rien de tout cela !
La vérité, là,
Tient dans l'incompétence à chercher l'avatar :
Familiarité faible avec l'informatique,
Les sites sur la toile (ô machines magiques !).
Ben oui, une tare...
Un vide affligeant,
Limite astringent,
Absence d'"être-là" qui fait froid dans le dos.
S'agit-il d'un signal : aucune libido,
Pour gêner les gens ?
Refus d'entregent,
D'user de "séduction" pour montrer son fado ?
Rien de tout cela !
La vérité, là,
Tient dans l'incompétence à chercher l'avatar :
Familiarité faible avec l'informatique,
Les sites sur la toile (ô machines magiques !).
Ben oui, une tare...
Invité- Invité
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Quelqu'un qui avoue son imcompétence en informatique et je me sens soudain moins seule... ;-)
Si je suis parvenue à réaliser ce tour de force de m'attribuer un avatar vous devez pouvoir le faire sans problème!
-En haut de cette page vous cliquez sur "profil" puis sur "avatar" et il n'y a plus qu'à suivre les instructions quand vous avez choisi votre image.
Bon courage!
Si je suis parvenue à réaliser ce tour de force de m'attribuer un avatar vous devez pouvoir le faire sans problème!
-En haut de cette page vous cliquez sur "profil" puis sur "avatar" et il n'y a plus qu'à suivre les instructions quand vous avez choisi votre image.
Bon courage!
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Oui, merci, j'y étais déjà allée mais je vois qu'il faut indiquer l'URL d'un avatar qu'on prend sur un autre site, et j'ai la flemme de chercher !
Invité- Invité
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Quoi ? Renouveler son avatar ?Arielle a écrit:Il ne serait pas interdit de renouveler son avatar pour l'occasion bien sûr!
Mais pour qui elle se prend la star ?
Là, de tous mes poils je me hérisse.
Mon mentor n’écoutera pas la miss.
Car moi, Modestine, la voix de mon maître,
Avec mes huit jolies gambettes,
Sur son clavier, oui, je m’éclate
Pour que jamais ses écrits il ne rate.
Même que des fois quand il est saoul,
C’est vrai, en modestie je vous l’avoue :
Ses textes c’est moi qui les lui ponds,
Le ti-punch n’inspire pas pour un rond.
Et pour ceux que ma vue exaspère,
Qu’ils se le disent, je persévère.
Pas question de m’effacer
Devant un canard si agité.
Vos Écrits j’y suis j’y reste.
Je vous laisse, chut, c’est la sieste.
.
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Ah! Modestine si tu savais
Les cauch'mars que tu me fis faire,
Mes contorsions devant l'écran
Afin d'éviter la vision
De tes papattes délicates
Et des longs cils de ta toison…
Et puis je me suis habitué
Irais-je jusqu'à t'adopter
Si je devais te rencontrer
Ailleurs que derrière une vitre?
Je suis un canard pacifique,
Nourri de vers et de limaces
Mais mon régime est élastique,
J'ai un estomac de rapace.
La nouveauté point ne m'effraie,
A te goûter je serais prêt,
Ô délicieuse Modestine,
Sur canapé ou en tartine…
Les cauch'mars que tu me fis faire,
Mes contorsions devant l'écran
Afin d'éviter la vision
De tes papattes délicates
Et des longs cils de ta toison…
Et puis je me suis habitué
Irais-je jusqu'à t'adopter
Si je devais te rencontrer
Ailleurs que derrière une vitre?
Je suis un canard pacifique,
Nourri de vers et de limaces
Mais mon régime est élastique,
J'ai un estomac de rapace.
La nouveauté point ne m'effraie,
A te goûter je serais prêt,
Ô délicieuse Modestine,
Sur canapé ou en tartine…
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Même pas peur de Modestine
d'être entouré de moleskine
de voler des potirons
des migrations des guêpes tueuses de tout le monde
des dents de loup qui sont toute rondes
des ninas qui se baladent à poil dans les artichauts
d'attraper la grippe à tire d'elle
d'avaler des grain de pili-pili
de faire jon-jon avec des mots
de tutoyer de vrais canards
de faire zou-zou avec la dame
d'être pas très clair avec une abeille
de chausser ma tête d'un baril d'Ariel
et de passer pour un Carambar.
Je ne suis qu'un Panda tout rond
mais j'ai pas peur de Modestine
d'être entouré de moleskine
d'être molesté de potirons.
d'être entouré de moleskine
de voler des potirons
des migrations des guêpes tueuses de tout le monde
des dents de loup qui sont toute rondes
des ninas qui se baladent à poil dans les artichauts
d'attraper la grippe à tire d'elle
d'avaler des grain de pili-pili
de faire jon-jon avec des mots
de tutoyer de vrais canards
de faire zou-zou avec la dame
d'être pas très clair avec une abeille
de chausser ma tête d'un baril d'Ariel
et de passer pour un Carambar.
Je ne suis qu'un Panda tout rond
mais j'ai pas peur de Modestine
d'être entouré de moleskine
d'être molesté de potirons.
Invité- Invité
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
J'ai croisé un panda
Un nounours à six doigts
Noir et blanc comm' la vie
Dans les films d'autrefois.
Il jonglait en louchant
Sur une plume d'oie
Tournoyant dans ses yeux
Comme vrille de vigne…
J'ai croisé un panda
Sympathique ma foi
Mais un brin pathétique
Fragile et délicat
Comme un vase chinois
Le WWF dixit.
Un nounours à six doigts
Noir et blanc comm' la vie
Dans les films d'autrefois.
Il jonglait en louchant
Sur une plume d'oie
Tournoyant dans ses yeux
Comme vrille de vigne…
J'ai croisé un panda
Sympathique ma foi
Mais un brin pathétique
Fragile et délicat
Comme un vase chinois
Le WWF dixit.
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Panda, j'adore ton histoire de Moleskine; Arielle j'aime moins ton histoire de Panda... ;-)
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Un truc que j'ai écrit il y a plusieurs semaines (mois ?) en pensant le continuer... Mais je n'y reviendrai finalement pas.
Parfois, une simple tasse de thé vous réconforte. Quand vous êtes persuadé que tout va mal. Quand un rien suffit à rendre tout insuffisant, quand trop croire en votre mal vous mène à le désirer, quand votre petit chemin tranquille se fait pentu, pentu… A en devenir un mur. Il n’y a pas d’autre chemin. Marchez sur un mur, naturellement. Quand les sourires font peur, quand le galop du train piétine vos battements de cœur, quand une goutte de pluie peut inonder un Soleil… Prenez donc une tasse de thé.
Parfois, une simple tasse de thé vous réconforte. Quand vous êtes persuadé que tout va mal. Quand un rien suffit à rendre tout insuffisant, quand trop croire en votre mal vous mène à le désirer, quand votre petit chemin tranquille se fait pentu, pentu… A en devenir un mur. Il n’y a pas d’autre chemin. Marchez sur un mur, naturellement. Quand les sourires font peur, quand le galop du train piétine vos battements de cœur, quand une goutte de pluie peut inonder un Soleil… Prenez donc une tasse de thé.
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
T'as un coté baba-cool toi des fois aussi KP.
Bah donc j'me fais un thé. T'en veux?
Bah donc j'me fais un thé. T'en veux?
Invité- Invité
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Non merci, aujourd'hui j'ai un sourire suffisant à me dispenser de thé =)
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
C'est plutôt ici que j'aurais du mettre mon texte :
Bon, Stella, comment t’annoncer ça... Tu sais, quand on y pense, ce n’est pas si dramatique que ça... Tu vas voir, je... Oui, oui, j’aboutis, j’aboutis... Bon... C’que j’veux t’dire en fait, c’est... Bon... Tu sais ce p’tit bonhomme que je gardais pour ma cousine... Ouais, le p’tit Charlot... Bin, hier je l’ai amené au parc... Tout allait bien, tu vois, il faisait beau soleil... Et puis y’a eu ce marchand de ballons... Bon... Fallait les voir, ces ballons, toutes ces couleurs... Et Charlot qui tapait des mains... Enfin... J’ai un p’tit peu acheté trop de ballons et Charlot s’est un p’tit peu envolé... Hey, hey, du calme, y’a pas le code rouge là... S’envoler, s’envoler... Y’a tellement de gens qui s’envolent chaque jour... Personne en fait un plat... Bon, pourquoi tu cries?... C’est pas si terrible que ça s’envoler, tu sais... C’est pas l’envol qui m’inquiète, tu vois, c’est l’atterrissage...
Bon, Stella, comment t’annoncer ça... Tu sais, quand on y pense, ce n’est pas si dramatique que ça... Tu vas voir, je... Oui, oui, j’aboutis, j’aboutis... Bon... C’que j’veux t’dire en fait, c’est... Bon... Tu sais ce p’tit bonhomme que je gardais pour ma cousine... Ouais, le p’tit Charlot... Bin, hier je l’ai amené au parc... Tout allait bien, tu vois, il faisait beau soleil... Et puis y’a eu ce marchand de ballons... Bon... Fallait les voir, ces ballons, toutes ces couleurs... Et Charlot qui tapait des mains... Enfin... J’ai un p’tit peu acheté trop de ballons et Charlot s’est un p’tit peu envolé... Hey, hey, du calme, y’a pas le code rouge là... S’envoler, s’envoler... Y’a tellement de gens qui s’envolent chaque jour... Personne en fait un plat... Bon, pourquoi tu cries?... C’est pas si terrible que ça s’envoler, tu sais... C’est pas l’envol qui m’inquiète, tu vois, c’est l’atterrissage...
Jonjon- Nombre de messages : 2908
Age : 40
Date d'inscription : 21/12/2005
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Super Jonjon ton texte, je l'ai raconté à ma douce et on s'est bien marré.
:-)
:-)
Invité- Invité
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
pandaworks a écrit:Super Jonjon ton texte, je l'ai raconté à ma douce et on s'est bien marré.
:-)
haha! super! ça fait plééésir!
Jonjon- Nombre de messages : 2908
Age : 40
Date d'inscription : 21/12/2005
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
jonjon21 a écrit:pandaworks a écrit:Super Jonjon ton texte, je l'ai raconté à ma douce et on s'est bien marré.
:-)
haha! super! ça fait plééésir!
Ah non, mais cela n'est rien. Après ma femme l'a raconté à son tour dans tous les bureaux de sa boite. Ce soir, tous les Singapouriens avaient le nez en l'air pour scruter le ciel.
J'en ai pris un au hasard comme ça et je lui ai demandé:
- Mais qu'avez ce soir à étudier le ciel, bon sang?
- On attend le retour du p'tit Charlot , bien sur déjà!
- Mais ce n'était qu'un texte de Jonjon!
- Pas du tout, c'est même passé au informations déjà.
étourdissant.... :-))
Invité- Invité
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
pandaworks a écrit:jonjon21 a écrit:pandaworks a écrit:Super Jonjon ton texte, je l'ai raconté à ma douce et on s'est bien marré.
:-)
haha! super! ça fait plééésir!
Ah non, mais cela n'est rien. Après ma femme l'a raconté à son tour dans tous les bureaux de sa boite. Ce soir, tous les Singapouriens avaient le nez en l'air pour scruter le ciel.
J'en ai pris un au hasard comme ça et je lui ai demandé:
- Mais qu'avez ce soir à étudier le ciel, bon sang?
- On attend le retour du p'tit Charlot , bien sur déjà!
- Mais ce n'était qu'un texte de Jonjon!
- Pas du tout, c'est même passé au informations déjà.
étourdissant.... :-))
pouhahaha!
Jonjon- Nombre de messages : 2908
Age : 40
Date d'inscription : 21/12/2005
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Ici l'on fait court.
Ici long fait court.
Ici l'on ne fait pas cours.
Ici l'on ne délaye pas.
Point de délai.
On est arrivé. Tout le monde descend.
Tout le monde décent !
Ici long fait court.
Ici l'on ne fait pas cours.
Ici l'on ne délaye pas.
Point de délai.
On est arrivé. Tout le monde descend.
Tout le monde décent !
Louise Germain- Nombre de messages : 25
Age : 114
Localisation : Je m'en vais, sale ambiance sur ce forum.
Date d'inscription : 02/02/2008
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Gobu a écrit:A contre-jour
L’aube étire
Le fil de ton sourire
A demi-jour
Tu respires
Ton souffle me chavire
Au petit jour
Tu transpires
C’est ta peau qui soupire
Au point du jour
Que te dire
Sinon que tu m’inspires
Il semble qu'on soit invité sur ce forum à émettre des avis.
J'ai trouvé ce poème, dans sa simplicité, très joli. La plupart des poèmes d'amour sont si... si... rupeux.
Louise Germain- Nombre de messages : 25
Age : 114
Localisation : Je m'en vais, sale ambiance sur ce forum.
Date d'inscription : 02/02/2008
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
1 Pour jonjon
et si demain, matin
et si demain , je me souviens
et si demain, vient
et si demain, viens
et si demain ne vient
et si seulement, demain t'attend
t'atteint
tu auras les matins du monde
immondes
à ta main.
2
Longtemps que je n'ai croisé votre route, petite
décroisés les doigts
écrasé le cœur
décrassé le ciel d'un nuage à la vapeur.
Longtemps que je n'ai croisé ta route, petite
décroisé mes conquêtes
un pleur affalé.
3
Vendredi et Samedi ne me disent plus rien
qu'une vague fièvre
qui emmène une tonne de cons édifier des montagnes
que dimanche bénira d'eau croupie
et comme ça au moins cinquante-deux fois par morceaux de calendrier des pompiers.
4
j'ai parcouru des chemins sinueux
j'ai parcouru tes sinus jusqu'en leur milieu
j'ai massé tes soucis pour qu'ils s'éteignent
j'ai massé tes sourcils pour qu'il s'étreignent
j'ai soufflé les bougies
j'ai soufflé les textes
j'ai même soufflé les vents de la révolte au-dessus d'un poil
mais je reste comme ça pendu au dessus de ton visage qui pose aux yeux clos,
qui repose comme çà en paix sur le réticulé d'entre mes doigts en éventail.
5
T'es pas poussé des haricots
T'es pas poussé des p'tits cochons
T'es pas poussé à la roue
T'es pas poussé au suicide
T'es pas poussé aux crimes
en retranchements
T'es pas poussé des haricots
T'es pas encore dans nos mains
T'es pas poussé du tout encore
T'es pas poussé à bout du monde dont je ne vois plus le bord
T'es pas poussé dans les orties
T'es pas poussé à bout par les cons dont je n'imagine plus le nombre
Attends d'être né avant.
6
Je t'ai écrit bien profond tout ça
J'ai mis un point d'honneur à la fin de mes bras
ma Fender avec les doigts ça hurlait tout ça
et je me suis rappelé que je t'aimais
alors on s'est couché la tête sur deux kilos de duvet
j'avais la tête de plomb et toi des cheveux faibles, torsadés à en faire des nœuds avec mes lèvres.
crois -tu que je sois le seul à crier?
N'entends-tu pas le bruits des pas au-dehors, des boulets accrochées?
Tais-toi tu m'as dit et on s'est endormi comme ça avec le coeur dans la main et les sous-vêtements au pied du lit.
Plus tard, je me suis levé pour pisser et mes pieds se sont pris dans le cordon de la nuit.
7
Je suis d'un calme qui fait s'endormir les lauriers sur les tombes du savoir
je suis d'un calme qui fait s'enfuir au loin les oiseaux migrateurs
je suis d'un calme olympien qui fait marrer les thons de méditerranée
je suis d'un calme depuis que je chevauche les cinq minutes qui m'ont séparé de toi nue.
j'aimerais rire de bonheur.
8
tu me racontes une nouvelle de Maupassant
avec tes mots passants
avec ta voix passée
avec tes yeux absents
avec ton cœur ouvert
et je voudrais que jamais cela ne cesse
tes yeux absents.
9
et si jamais un jour tu devais mettre un genoux à terre alors je serais sol.
Je serais celui-là,je serais solide, je serais poussière.
Je retournivra de là où je viens, en toi, et t'agraferai des ailes en plumes d'oreiller. Curieux attelage.
10
J'avais ouvert grand la bouche et ce sont des cendres qui s'en sont échappées
J'avais remué les cendres du passé avec la bouche
un brasier
un boléro
un braséro
une échappée-belle
un rescapé
hey, demain est-il fait de feu encore ou je me trompe?
11
J'ai tellement bu que je je me vois au goulot
J'ai tellement du que je me tue au boulot
j'ai tellement vu que je me vois aveugle
j'ai tellement dit que mes mots sont morts d'abord.
J'ai tellement pensé à toi que ma cervelle repose dans un ballon.
et je beugle
et je mort
et je con
je me ressaisirais d'effroi si tu me voyais ainsi.
12
Crois-tu vraiment que les souffrances dont je fais abjectes ritournelles
ne sont que ribambelle de cailloux comme ça qui se percutent au coeur par plaisir ?
Non, si, pas vraiment, le chant des cailloux d'aorte me crève à en rire aussi.
13
j'avais effectivement imaginé les choses autrement
ailleurs
un autre temps
une autre fois encore
Putain pas le temps
d'acheter le temps en bas grésille
aux bords sur les talons de la renverse
juché sur des aiguilles.
14
hier ne ressemblait plus à l'idée que je m'en était faite.
disons déjà plus
disons déjà parti
hier ne ressemblait plus à l'idée dont j'étais fait
disait jamais plus
disait déjà fini.
passé dirons-nous. Pourri lui-même.
15
Merci de mettre un peu de soleil dans ma gueule quand j'aboie
c'est que sans lui je me ferais une niche comme ça bleue avec le toit en pente douce et je me pendrais avec ma laisse.
Sans lui je ferais de la balançoire les yeux blancs, en cravate à clous.
le vrai soleil n'en aurait rien à foutre en vrai.
16
j'ai pas bien listé les pathologies qui me noient
j'ai écouté ta voix si douce
j'ai guéri de l'immédiat
passant de sans-soucis
17
Mon souhait était de dérouler les barbelés qui saignaient tes commissures mais je n'ai pas de gants. Alors j'ai lapé le sang mêlé de rouille du mieux que j'ai pu.
J'ai rigolé cela faisait un marron glacé sur la langue.
18
les amateurs des montres et pendules
les artisans d'orgues et carrillons
les rêveurs de cloches
les sonneurs d'angélus
tout ce joli monde fait son décompte, mou,
fait sa découpe
Hey, t'as pas d'autre ami que le temps?
Shake your tailfeathers
to the twist.
19
en attendant le retour des beaux-jours je te prend sans relâche
pour un siège-baquet
sous la ceinture de sécurité tu ne me nourris que de ta langue, échaffaude les tendresses de demain cheveux gris où la chair ne compte plus mais les gestes.
J'voudrais être vieux avant l'âge.
J'voudrais être sage avant toi.
20
et c'est comme ça toute la sainte-journée
et c'est comme ça à mainte-reprise
et c'est comme ça que s'en va la vie rien que pour te dire
qu'il n'en est rien de mes mots égos de traviole
que finalement oui, nous somme libres et égaux en droit.
sous le même toit.
et tant pis si l'encre s'efface un peu avec l'âge, qui le regrettera?
21
on aime
on sème
on égrenne
on aide
et au final
on mord
on meurt,
par le cou
par des coups
sous les cons
sous les ponts
balafrés
des affronts
on meurt,
tout d'un coup
pas nous mais aime.
on aime
on rêve
on sève
on plaide
et au final
on mord
on meurt
d'amour
d'Adour
d'Oradour
basanés
des affronts
on à peur,
tout d'un coup
pas de nous mais d'aime.
on aime
on serre
on tresse
on caresse
et au final
on mord
on meurt
d'amnésie
d'obscurci
d'obéi
balafrés
des affronts
on à peur
tout d'un coup
de plus de aime dans aime.
de plus de homme dans homme
de plus de sourires dans les dents
de plus de sourires sur nos gencives
et on meurt
d'un coup
pendu au cou
pendu par le cou
merde au cul
bandant
lynché, jaloux, flétri
jugé, lâché, fléchi
soudainement aime n'est plus que toi et moi
car les autres ont merde à la gueule
aime qui se retourne
aime qui se rappelle au bon souvenir de c'était avant que
que c'était parce que
que c'était comme si
mais c'était dans l'intention de
alors encore
soudainement aime n'est plus que toi et moi
plus jamais d'autres
alors plus que jamais
on baise
on s'aime
on s'aide
on se supporte
on se soupente
on s'attèle
on se suture
on se murmure
et au final
on baise
on s'aime
on s'aide
on se supporte
on se souvient
qu'au final
on s'aide
on s'aime
on se chuchote
on se dorlote
on se pelote
entre les draps
entre les sacs
entre les nœuds
entre les creux
dans les fins-fonds
aime n'est plus que toi et moi
sans jamais d'autres
22
attendre la fin du cycle
et crier le vrai dans l'espoir que je ne fusse plus cru
les beaux jours reviendrons forcément
je les admire sur le lustre d'une goutte qui chois.
sur le silence qui s'éteint
j'y accole mon oreille et l'œil.
23
j'ai perdu les mots de passe
j'ai perdu le fil des passes
j'épervier
j'aigle
je vole hein?
24
les murs de Berlin que l'on élève à nouveau
sont partout
les murs de Berlin que l'on croyait cassés de cailloux
sont partout
les murs de Berlin que l'on élève à nouveau
sont en nous.
25
La flotte avait un goût d'oxyde de fer et l'air était chargé de plomb, de la vapeur des bouilloires à Xiao Zi. C'était dingue comme on s'aimait la première fois. Nue en pullover sur le lit de gauche je t'avais perdu du regard sous tes draps. C'était le matin brume, en gants de cuir tu ressembles à un "gentleman" tu m'avais dit, dors-tu toujours en pull l'hiver et serais-tu troublé que je te tiennes la main? J'avais répondu tous ça dehors sur les trottoirs cassées sous les rocades et en plein bruit. Fais comme il te semble bon tu avais répondu crois-tu en Dieu? Les chambres doubles ne sont pas faites pour les amoureux et la vapeur des raviolis enfumait nos pas. Sais-tu conduire une bicyclette , non j'avais répondu pour mentir m'apprendras-tu ? Il y avait trop peu de sucre brun dissous sur le dessus du lait de soja tiédi mais je n'avais pas osé te le dire.
Allons donc chercher un truc prisonnier de l'ambre, et mon coeur tremblait pas qu'un peu.
26
Il ya cette fois une ferme de crocodiles en face de chez moi, un orphelinat, une église à croix bleue, un restaurant indien et deux hotels de passes, une poste et des fruits en étal. Le bruit du manège des taxis ne m'atteint pas car le double vitrage m'aseptise. Je pense une larme à l'œil aux crocodiles plus que de raison. Je profite des derniers délices de la pluie car c'est bon.
27
J'ai les quarantièmes rugissants à croiser plus tard et ça me guette. Je m'imagine surveiller l'an d'un haut de mirador. J'aurais souhaité le temps prisonnier comme tout le monde, la décade éternelle et ne jamais dépasser le trente en ville mais ce n'est qu'utopie. Utopie pour un con, requiem pour deux ans. Heureusement, j'ai un clop au bec.
28
Au Ruinard
Je carli Bruni
Au Henriot
je nikki Sarko
Au Debussy
j'écoute la nuit qui s'envole dans une douceur sans pareille au même.
la rage ne s'éteint pas la lumière fût.
29
Propagande
Scolopendre
Militante
en salle d'attente
que demain soit déjà trop tard
que demain soit encore
et toujours merde
combat
et re-combat
et diatribe
et vilipende
et scolopendre
propagande
Militante
démagogue
que le monde s'achève seul
les temps heureux, nomades, néolithiques
c'est loin déjà tout ça
c'est trop tard déjà pour tout ça.
30
je ne fais plus rien d'autre que t'écrire des je t'aime
je ne suis plus grand chose que je t'aime
je ne suis plus grand chose
plus grandiose
plus grand
plus gras
plus dégoulinant
plus baveux
syrupeux oui j'ai mis un Y
comme en anglais
comme en gabonnais
comme en Bohême
comme en Tartare
cru
comme en Navarin
cuit
j'ai mal à la langue , aujourd'hui tu n'en goûteras que la pointe.
31
tais-moi fait moi silence
tête-moi fait moi silence
t'es moi fait moi silence
taie moi fait moi oreiller
taille moi, fait moi de l'air
taille fine fait moi danser
emmène-moi encore hors des pierres de taille
vers les hors-de-moi
loin des hordes de moi
ma foi
aime moi encore si tu veux que je me taise
aime moi encore si tu veux que je me taille
la mine
que je sois crayon
que je sois rayon
que je sois, solaire
que je sois, taille basse
pantalon
poltron
prends moi la taille
oui prends moi encore
ajuste moi bien
prends-moi pour cible
prends-moi pour sable
je m'écoulerai dans ta main
je ne m'écouterai plus chanter.
32
Ça fait combien de temps qu'on a pas cassé la Kassav
Que t'a pas mangé le pot du piment
que j'ai pas regardé les chaumes de canne qui crament
qu'on n'a pas zouké que t'as pas mis ton paréo
qu'on a pas biguiné une nouvelle histoire
que l'ouragan t'as pas parlé
que les crabes ne se sont pas planqués dans leurs trous.
c'est tout.
et si demain, matin
et si demain , je me souviens
et si demain, vient
et si demain, viens
et si demain ne vient
et si seulement, demain t'attend
t'atteint
tu auras les matins du monde
immondes
à ta main.
2
Longtemps que je n'ai croisé votre route, petite
décroisés les doigts
écrasé le cœur
décrassé le ciel d'un nuage à la vapeur.
Longtemps que je n'ai croisé ta route, petite
décroisé mes conquêtes
un pleur affalé.
3
Vendredi et Samedi ne me disent plus rien
qu'une vague fièvre
qui emmène une tonne de cons édifier des montagnes
que dimanche bénira d'eau croupie
et comme ça au moins cinquante-deux fois par morceaux de calendrier des pompiers.
4
j'ai parcouru des chemins sinueux
j'ai parcouru tes sinus jusqu'en leur milieu
j'ai massé tes soucis pour qu'ils s'éteignent
j'ai massé tes sourcils pour qu'il s'étreignent
j'ai soufflé les bougies
j'ai soufflé les textes
j'ai même soufflé les vents de la révolte au-dessus d'un poil
mais je reste comme ça pendu au dessus de ton visage qui pose aux yeux clos,
qui repose comme çà en paix sur le réticulé d'entre mes doigts en éventail.
5
T'es pas poussé des haricots
T'es pas poussé des p'tits cochons
T'es pas poussé à la roue
T'es pas poussé au suicide
T'es pas poussé aux crimes
en retranchements
T'es pas poussé des haricots
T'es pas encore dans nos mains
T'es pas poussé du tout encore
T'es pas poussé à bout du monde dont je ne vois plus le bord
T'es pas poussé dans les orties
T'es pas poussé à bout par les cons dont je n'imagine plus le nombre
Attends d'être né avant.
6
Je t'ai écrit bien profond tout ça
J'ai mis un point d'honneur à la fin de mes bras
ma Fender avec les doigts ça hurlait tout ça
et je me suis rappelé que je t'aimais
alors on s'est couché la tête sur deux kilos de duvet
j'avais la tête de plomb et toi des cheveux faibles, torsadés à en faire des nœuds avec mes lèvres.
crois -tu que je sois le seul à crier?
N'entends-tu pas le bruits des pas au-dehors, des boulets accrochées?
Tais-toi tu m'as dit et on s'est endormi comme ça avec le coeur dans la main et les sous-vêtements au pied du lit.
Plus tard, je me suis levé pour pisser et mes pieds se sont pris dans le cordon de la nuit.
7
Je suis d'un calme qui fait s'endormir les lauriers sur les tombes du savoir
je suis d'un calme qui fait s'enfuir au loin les oiseaux migrateurs
je suis d'un calme olympien qui fait marrer les thons de méditerranée
je suis d'un calme depuis que je chevauche les cinq minutes qui m'ont séparé de toi nue.
j'aimerais rire de bonheur.
8
tu me racontes une nouvelle de Maupassant
avec tes mots passants
avec ta voix passée
avec tes yeux absents
avec ton cœur ouvert
et je voudrais que jamais cela ne cesse
tes yeux absents.
9
et si jamais un jour tu devais mettre un genoux à terre alors je serais sol.
Je serais celui-là,je serais solide, je serais poussière.
Je retournivra de là où je viens, en toi, et t'agraferai des ailes en plumes d'oreiller. Curieux attelage.
10
J'avais ouvert grand la bouche et ce sont des cendres qui s'en sont échappées
J'avais remué les cendres du passé avec la bouche
un brasier
un boléro
un braséro
une échappée-belle
un rescapé
hey, demain est-il fait de feu encore ou je me trompe?
11
J'ai tellement bu que je je me vois au goulot
J'ai tellement du que je me tue au boulot
j'ai tellement vu que je me vois aveugle
j'ai tellement dit que mes mots sont morts d'abord.
J'ai tellement pensé à toi que ma cervelle repose dans un ballon.
et je beugle
et je mort
et je con
je me ressaisirais d'effroi si tu me voyais ainsi.
12
Crois-tu vraiment que les souffrances dont je fais abjectes ritournelles
ne sont que ribambelle de cailloux comme ça qui se percutent au coeur par plaisir ?
Non, si, pas vraiment, le chant des cailloux d'aorte me crève à en rire aussi.
13
j'avais effectivement imaginé les choses autrement
ailleurs
un autre temps
une autre fois encore
Putain pas le temps
d'acheter le temps en bas grésille
aux bords sur les talons de la renverse
juché sur des aiguilles.
14
hier ne ressemblait plus à l'idée que je m'en était faite.
disons déjà plus
disons déjà parti
hier ne ressemblait plus à l'idée dont j'étais fait
disait jamais plus
disait déjà fini.
passé dirons-nous. Pourri lui-même.
15
Merci de mettre un peu de soleil dans ma gueule quand j'aboie
c'est que sans lui je me ferais une niche comme ça bleue avec le toit en pente douce et je me pendrais avec ma laisse.
Sans lui je ferais de la balançoire les yeux blancs, en cravate à clous.
le vrai soleil n'en aurait rien à foutre en vrai.
16
j'ai pas bien listé les pathologies qui me noient
j'ai écouté ta voix si douce
j'ai guéri de l'immédiat
passant de sans-soucis
17
Mon souhait était de dérouler les barbelés qui saignaient tes commissures mais je n'ai pas de gants. Alors j'ai lapé le sang mêlé de rouille du mieux que j'ai pu.
J'ai rigolé cela faisait un marron glacé sur la langue.
18
les amateurs des montres et pendules
les artisans d'orgues et carrillons
les rêveurs de cloches
les sonneurs d'angélus
tout ce joli monde fait son décompte, mou,
fait sa découpe
Hey, t'as pas d'autre ami que le temps?
Shake your tailfeathers
to the twist.
19
en attendant le retour des beaux-jours je te prend sans relâche
pour un siège-baquet
sous la ceinture de sécurité tu ne me nourris que de ta langue, échaffaude les tendresses de demain cheveux gris où la chair ne compte plus mais les gestes.
J'voudrais être vieux avant l'âge.
J'voudrais être sage avant toi.
20
et c'est comme ça toute la sainte-journée
et c'est comme ça à mainte-reprise
et c'est comme ça que s'en va la vie rien que pour te dire
qu'il n'en est rien de mes mots égos de traviole
que finalement oui, nous somme libres et égaux en droit.
sous le même toit.
et tant pis si l'encre s'efface un peu avec l'âge, qui le regrettera?
21
on aime
on sème
on égrenne
on aide
et au final
on mord
on meurt,
par le cou
par des coups
sous les cons
sous les ponts
balafrés
des affronts
on meurt,
tout d'un coup
pas nous mais aime.
on aime
on rêve
on sève
on plaide
et au final
on mord
on meurt
d'amour
d'Adour
d'Oradour
basanés
des affronts
on à peur,
tout d'un coup
pas de nous mais d'aime.
on aime
on serre
on tresse
on caresse
et au final
on mord
on meurt
d'amnésie
d'obscurci
d'obéi
balafrés
des affronts
on à peur
tout d'un coup
de plus de aime dans aime.
de plus de homme dans homme
de plus de sourires dans les dents
de plus de sourires sur nos gencives
et on meurt
d'un coup
pendu au cou
pendu par le cou
merde au cul
bandant
lynché, jaloux, flétri
jugé, lâché, fléchi
soudainement aime n'est plus que toi et moi
car les autres ont merde à la gueule
aime qui se retourne
aime qui se rappelle au bon souvenir de c'était avant que
que c'était parce que
que c'était comme si
mais c'était dans l'intention de
alors encore
soudainement aime n'est plus que toi et moi
plus jamais d'autres
alors plus que jamais
on baise
on s'aime
on s'aide
on se supporte
on se soupente
on s'attèle
on se suture
on se murmure
et au final
on baise
on s'aime
on s'aide
on se supporte
on se souvient
qu'au final
on s'aide
on s'aime
on se chuchote
on se dorlote
on se pelote
entre les draps
entre les sacs
entre les nœuds
entre les creux
dans les fins-fonds
aime n'est plus que toi et moi
sans jamais d'autres
22
attendre la fin du cycle
et crier le vrai dans l'espoir que je ne fusse plus cru
les beaux jours reviendrons forcément
je les admire sur le lustre d'une goutte qui chois.
sur le silence qui s'éteint
j'y accole mon oreille et l'œil.
23
j'ai perdu les mots de passe
j'ai perdu le fil des passes
j'épervier
j'aigle
je vole hein?
24
les murs de Berlin que l'on élève à nouveau
sont partout
les murs de Berlin que l'on croyait cassés de cailloux
sont partout
les murs de Berlin que l'on élève à nouveau
sont en nous.
25
La flotte avait un goût d'oxyde de fer et l'air était chargé de plomb, de la vapeur des bouilloires à Xiao Zi. C'était dingue comme on s'aimait la première fois. Nue en pullover sur le lit de gauche je t'avais perdu du regard sous tes draps. C'était le matin brume, en gants de cuir tu ressembles à un "gentleman" tu m'avais dit, dors-tu toujours en pull l'hiver et serais-tu troublé que je te tiennes la main? J'avais répondu tous ça dehors sur les trottoirs cassées sous les rocades et en plein bruit. Fais comme il te semble bon tu avais répondu crois-tu en Dieu? Les chambres doubles ne sont pas faites pour les amoureux et la vapeur des raviolis enfumait nos pas. Sais-tu conduire une bicyclette , non j'avais répondu pour mentir m'apprendras-tu ? Il y avait trop peu de sucre brun dissous sur le dessus du lait de soja tiédi mais je n'avais pas osé te le dire.
Allons donc chercher un truc prisonnier de l'ambre, et mon coeur tremblait pas qu'un peu.
26
Il ya cette fois une ferme de crocodiles en face de chez moi, un orphelinat, une église à croix bleue, un restaurant indien et deux hotels de passes, une poste et des fruits en étal. Le bruit du manège des taxis ne m'atteint pas car le double vitrage m'aseptise. Je pense une larme à l'œil aux crocodiles plus que de raison. Je profite des derniers délices de la pluie car c'est bon.
27
J'ai les quarantièmes rugissants à croiser plus tard et ça me guette. Je m'imagine surveiller l'an d'un haut de mirador. J'aurais souhaité le temps prisonnier comme tout le monde, la décade éternelle et ne jamais dépasser le trente en ville mais ce n'est qu'utopie. Utopie pour un con, requiem pour deux ans. Heureusement, j'ai un clop au bec.
28
Au Ruinard
Je carli Bruni
Au Henriot
je nikki Sarko
Au Debussy
j'écoute la nuit qui s'envole dans une douceur sans pareille au même.
la rage ne s'éteint pas la lumière fût.
29
Propagande
Scolopendre
Militante
en salle d'attente
que demain soit déjà trop tard
que demain soit encore
et toujours merde
combat
et re-combat
et diatribe
et vilipende
et scolopendre
propagande
Militante
démagogue
que le monde s'achève seul
les temps heureux, nomades, néolithiques
c'est loin déjà tout ça
c'est trop tard déjà pour tout ça.
30
je ne fais plus rien d'autre que t'écrire des je t'aime
je ne suis plus grand chose que je t'aime
je ne suis plus grand chose
plus grandiose
plus grand
plus gras
plus dégoulinant
plus baveux
syrupeux oui j'ai mis un Y
comme en anglais
comme en gabonnais
comme en Bohême
comme en Tartare
cru
comme en Navarin
cuit
j'ai mal à la langue , aujourd'hui tu n'en goûteras que la pointe.
31
tais-moi fait moi silence
tête-moi fait moi silence
t'es moi fait moi silence
taie moi fait moi oreiller
taille moi, fait moi de l'air
taille fine fait moi danser
emmène-moi encore hors des pierres de taille
vers les hors-de-moi
loin des hordes de moi
ma foi
aime moi encore si tu veux que je me taise
aime moi encore si tu veux que je me taille
la mine
que je sois crayon
que je sois rayon
que je sois, solaire
que je sois, taille basse
pantalon
poltron
prends moi la taille
oui prends moi encore
ajuste moi bien
prends-moi pour cible
prends-moi pour sable
je m'écoulerai dans ta main
je ne m'écouterai plus chanter.
32
Ça fait combien de temps qu'on a pas cassé la Kassav
Que t'a pas mangé le pot du piment
que j'ai pas regardé les chaumes de canne qui crament
qu'on n'a pas zouké que t'as pas mis ton paréo
qu'on a pas biguiné une nouvelle histoire
que l'ouragan t'as pas parlé
que les crabes ne se sont pas planqués dans leurs trous.
c'est tout.
Invité- Invité
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Désolée pandaworks, j'ai pas trop aimé. C'est difficile à suivre sur un texte (semi) long, tout ces jeux de répétition et exercices de style.
Ca ne donne pas envie de lire en profondeur.
Je me suis bien amusée par contre avec vos peits poèmes d'avatars.
Je vote pour le canard mangeur d'araignée, même si j'aime beaucoup l'image de la mygale écrivaine et que je la félicite de son talent à huit pattes.
Je me dote d'un avatar et je me lance.
En attendant je vous propose quelques lignes beaucoup moins légères...
__________________
Qui se meurt
Celui qui souffre
où celui qui en a peur?
________________________
L'intense et puis ..l'absence.
Ca ne donne pas envie de lire en profondeur.
Je me suis bien amusée par contre avec vos peits poèmes d'avatars.
Je vote pour le canard mangeur d'araignée, même si j'aime beaucoup l'image de la mygale écrivaine et que je la félicite de son talent à huit pattes.
Je me dote d'un avatar et je me lance.
En attendant je vous propose quelques lignes beaucoup moins légères...
__________________
Qui se meurt
Celui qui souffre
où celui qui en a peur?
________________________
L'intense et puis ..l'absence.
pestebec'o- Nombre de messages : 38
Age : 53
Date d'inscription : 04/02/2008
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Mais promis, Pandaworks, je m'y remets après le dîner, si mes ados me laissent la place.
J'ai déjà repéré des passages qui attirent l'oeil.
J'ai déjà repéré des passages qui attirent l'oeil.
pestebec'o- Nombre de messages : 38
Age : 53
Date d'inscription : 04/02/2008
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
le ciel se déchire toujours comme ça de nicotine un peu aussi toujours ton odeur qui plane dedans "en plein-ciel" sur des cahiers à spirales.
Mais qu'ai-je fait à bondieuduvin pour t'avoir comme divan du cœur ? Je dois être béni dès le départ et chaque marche de ton visage est une escalade.
Mais qu'ai-je fait à bondieuduvin pour t'avoir comme divan du cœur ? Je dois être béni dès le départ et chaque marche de ton visage est une escalade.
Invité- Invité
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Ya toujours des violons tristes aux fins heureuses des films.
Ya toujours des fins heureuses qui se la jouent en violons.
Volons, vas, avant d'être englués dans le crin et le vernis des Stradivarius.
Volons bas où l'on ne viendra jamais nous chercher.
Ya toujours des fins heureuses qui se la jouent en violons.
Volons, vas, avant d'être englués dans le crin et le vernis des Stradivarius.
Volons bas où l'on ne viendra jamais nous chercher.
Invité- Invité
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Les mots me sont soufflés dit le Poète
Et il ment
On m’a soufflé mes mots dit le poète
Doublement
Et il ment
On m’a soufflé mes mots dit le poète
Doublement
pierre-henri- Nombre de messages : 699
Age : 66
Localisation : Raiatea
Date d'inscription : 17/02/2008
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Si j’écoute ce que mon cœur mendie
Jalousies
Claquent portes… battent persiennes
… frileuses affaires de jalousies…
(Je ne suis Caïn pas de l’exploit)
Jalousies
Claquent portes… battent persiennes
… frileuses affaires de jalousies…
(Je ne suis Caïn pas de l’exploit)
pierre-henri- Nombre de messages : 699
Age : 66
Localisation : Raiatea
Date d'inscription : 17/02/2008
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Le chas du chagrin
m’est un grenier sans fin
c’est un monde désenchanté
un univers de vers brisés
m’est un grenier sans fin
c’est un monde désenchanté
un univers de vers brisés
pierre-henri- Nombre de messages : 699
Age : 66
Localisation : Raiatea
Date d'inscription : 17/02/2008
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Je ne vous parle que trop souvent des cris du chronomètre et boussole, Kronembourg à la main crinière des moments passants.Des ornière, des oreillettes des œillères des œillades offertes à tout va. Esquisses brouillonnes à l'encre sale, papier, esquilles plantées là, myocarde. Des fleurs de bougainvillier tombées , une pétale sur quatre roussie, éteinte, des bouquins vrillés recouverts de hiers aux griffes que l'on ne comprendra pas d'un trait. Je m'allaite à son sein, c'est à l'Asie, c'est là ma zone, mercurochrome.
Invité- Invité
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
pffffffffff :-)pandaworks a écrit:Kronembourg à la main
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Sahkti a écrit:pffffffffff :-)pandaworks a écrit:Kronembourg à la main
Versatile, Ouest-Est, capsule des vents, redoutable nyctalope d'étiquettes, antilope jambes croisées près. Des guis naissent peut-être ailleurs loin dans des chêne.
Invité- Invité
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
John a vu Sally
Tu sais que je t'aime toi
Sally a regardé John
Et moi je ne t'aime pas
Sally est partie
John ne l'a pas suivie
On ne sait pas comment ces deux-là ont fini
Tu sais que je t'aime toi
Sally a regardé John
Et moi je ne t'aime pas
Sally est partie
John ne l'a pas suivie
On ne sait pas comment ces deux-là ont fini
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Sahkti a écrit:John a vu Sally
Tu sais que je t'aime toi
Sally a regardé John
Et moi je ne t'aime pas
Sally est partie
John ne l'a pas suivie
On ne sait pas comment ces deux-là ont fini
Harry a rencontré Sally .
Invité- Invité
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
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