FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
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Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
...
Pas à pas compté.
J'ai mon amour de dix-huit heures trois. Cinq jour par semaine, ceux de semaine. Je retourne à l'ouvrage, elle le quitte juste et on s'aime: un peu à l'arrache, sur une distance de 40 mètres. Je ne sais rien d'autre que ça: elle déboule de la droite par la grille du centre de formation au niveau du 365. J'arrive toujours par le dessous de la passerelle que je ne peut éviter de ne pas regarder. Quelque chose d'autre m'abrite surement du soleil qui ne décline pas. Le soleil ici tombe à dix-neuf-heures et on ne le revoit plus. Cela nous laisse de la marge pour le croisement. Tête baissée aujourd'hui, bonsoir charmant un jeudi par exemple, les prunelles qui vibrent de toute façon. Sur un papier j'ai marqué " tu as certainement le plus beau sourire de l'avenue depuis qu'elle a été goudronnée, appelle-moi" et je ne lui ai jamais tendu. Parce que l'on ne tend rien à celui ou celle que l'on croise. On peut juste faire briller un peu le morne pour qu'il devienne un éclat. Les vitesse cumulées font le temps de contact pauvre en fantaisies. Celle qui me vient le plus souvent à l'idée, vers dix-huit heure deux, quand je découvre son pas à 80 mètres, c'est qu' aujourd'hui, en couronnement, nous allons nous plaquer contre le mur blanc-vert du 375 et qu'en se serrant très fort je vais lui dire "je t'aime comme un manège". Elle me dira "je sais". J'irai à l'ouvrage plein de ses savoirs, elle s'éloignera plus encore du sien pleine de je n'en sais rien. L'avenue n'a pas de sens unique pour les piétons.
...
Pas à pas compté.
J'ai mon amour de dix-huit heures trois. Cinq jour par semaine, ceux de semaine. Je retourne à l'ouvrage, elle le quitte juste et on s'aime: un peu à l'arrache, sur une distance de 40 mètres. Je ne sais rien d'autre que ça: elle déboule de la droite par la grille du centre de formation au niveau du 365. J'arrive toujours par le dessous de la passerelle que je ne peut éviter de ne pas regarder. Quelque chose d'autre m'abrite surement du soleil qui ne décline pas. Le soleil ici tombe à dix-neuf-heures et on ne le revoit plus. Cela nous laisse de la marge pour le croisement. Tête baissée aujourd'hui, bonsoir charmant un jeudi par exemple, les prunelles qui vibrent de toute façon. Sur un papier j'ai marqué " tu as certainement le plus beau sourire de l'avenue depuis qu'elle a été goudronnée, appelle-moi" et je ne lui ai jamais tendu. Parce que l'on ne tend rien à celui ou celle que l'on croise. On peut juste faire briller un peu le morne pour qu'il devienne un éclat. Les vitesse cumulées font le temps de contact pauvre en fantaisies. Celle qui me vient le plus souvent à l'idée, vers dix-huit heure deux, quand je découvre son pas à 80 mètres, c'est qu' aujourd'hui, en couronnement, nous allons nous plaquer contre le mur blanc-vert du 375 et qu'en se serrant très fort je vais lui dire "je t'aime comme un manège". Elle me dira "je sais". J'irai à l'ouvrage plein de ses savoirs, elle s'éloignera plus encore du sien pleine de je n'en sais rien. L'avenue n'a pas de sens unique pour les piétons.
...
Invité- Invité
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Auto-vacheries 1 :
Vue de fesses, ça faisait pas un pli-quoique-, elle devait avoir arrêté de fumer.
Vue de fesses, ça faisait pas un pli-quoique-, elle devait avoir arrêté de fumer.
Zou- Nombre de messages : 5470
Age : 62
Localisation : Poupée nageuse n°165, Bergamini, Italie, 1950-1960
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Auto-vacheries AZou a écrit:Auto-vacheries 1 :
Vue de fesses, ça faisait pas un pli-quoique-, elle devait avoir arrêté de fumer.
Vue de face, elle se trouva chiffonnée, sans doute les plis des fesses qui avaient décidé de voyager.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Auto-vacheries Ô6Sahkti a écrit:Auto-vacheries AZou a écrit:Auto-vacheries 1 :
Vue de fesses,
Vue de face,
Vu de fils, y a des questions à se poser sur la transmission du patrimoine génétique !
à tchaoum- Nombre de messages : 612
Age : 75
Date d'inscription : 06/05/2007
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
modiano mots diamants mots dannette danaée danaette daélys dalia modianette médusée lusitane melusitoinette mélangée melélette ménénette nefertiti néfertétette n'en faire qu'à sa tête. Nommer comme souhaiter la bienvenue à la fête.
Invité- Invité
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
J'ai l'air con devant les simples chansons d'Annie Lennox:
Here comes the rain again.
Traduction libre (vive le monde libre)
tiens voilà la pluie qui s'amène encore
qui se casse la gueule sur ma tête comme une mémoire
qui se casse la gueule comme une nouvelle émotion
je voudrais marcher dans le vent ouvert
je voudrais parler comme les amants le font
je voudrais plonger dans ton océan
Ça pleut pour toi aussi?
Donc bébé, parle-moi
comme les amants le font
marche avec moi
comme les amants les font
parle-moi
comme les amants le font
tiens voilà la pluie qui s'amène encore
qui se casse la gueule dans ma tête comme une tragédie
qui chiale séparée comme une nouvelle émotion
Oooooh
Je voudrais respirer dans le vent ouvert
Je voudrais embrasser comme les amants le font
je voudrais plonger dans ton océan
Il pleut pour toi aussi?
Here comes the rain again.
Traduction libre (vive le monde libre)
tiens voilà la pluie qui s'amène encore
qui se casse la gueule sur ma tête comme une mémoire
qui se casse la gueule comme une nouvelle émotion
je voudrais marcher dans le vent ouvert
je voudrais parler comme les amants le font
je voudrais plonger dans ton océan
Ça pleut pour toi aussi?
Donc bébé, parle-moi
comme les amants le font
marche avec moi
comme les amants les font
parle-moi
comme les amants le font
tiens voilà la pluie qui s'amène encore
qui se casse la gueule dans ma tête comme une tragédie
qui chiale séparée comme une nouvelle émotion
Oooooh
Je voudrais respirer dans le vent ouvert
Je voudrais embrasser comme les amants le font
je voudrais plonger dans ton océan
Il pleut pour toi aussi?
Invité- Invité
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Je le fais repasser en 1ère page parce que ça me semblait une bonne idée de rassembler les formats "courts" par ici ...
Charles- Nombre de messages : 6288
Age : 49
Localisation : Hte Savoie - tophiv@hotmail.com
Date d'inscription : 13/12/2005
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Et d'ailleurs, dans la foulée .... :-)
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Rien, je n’arrive à rien. L’attente emplit mon esprit, m’avale tout entier, me digère, m’électrise et me fatigue. La vacuité de mes occupations possibles me saute aux yeux et je ne parviens à rien d’autre qu’à l’immobilisme. Je ne pensais pas que le stress puisse être physiquement douloureux. Bien sûr, je connaissais ses effets à moyen ou long terme, ulcère, infarctus ou autre dépression mais je ne savais pas son effet immédiat. Mon esprit en a assez d’attendre et me le fait savoir, le ventre douloureux comme si c’était moi qui portais ce bébé trop patient, la poitrine battant en permanence un rythme de fin de marathon, la mâchoire raidie et résonnant de chaque renvoi de flux sanguin … J’ai presque des crampes à force de remuer nerveusement ma jambe. Le premier qui ose me dire que j’ai le beau rôle …
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Rien, je n’arrive à rien. L’attente emplit mon esprit, m’avale tout entier, me digère, m’électrise et me fatigue. La vacuité de mes occupations possibles me saute aux yeux et je ne parviens à rien d’autre qu’à l’immobilisme. Je ne pensais pas que le stress puisse être physiquement douloureux. Bien sûr, je connaissais ses effets à moyen ou long terme, ulcère, infarctus ou autre dépression mais je ne savais pas son effet immédiat. Mon esprit en a assez d’attendre et me le fait savoir, le ventre douloureux comme si c’était moi qui portais ce bébé trop patient, la poitrine battant en permanence un rythme de fin de marathon, la mâchoire raidie et résonnant de chaque renvoi de flux sanguin … J’ai presque des crampes à force de remuer nerveusement ma jambe. Le premier qui ose me dire que j’ai le beau rôle …
Charles- Nombre de messages : 6288
Age : 49
Localisation : Hte Savoie - tophiv@hotmail.com
Date d'inscription : 13/12/2005
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Courage Charles! encore quelques jours :-)
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Allez... oui... plus que quelques jours !
Et en attendant, fais provision de sommeil : les nuits sont quelquefois très courtes... après ! (et que de souvenirs... ffffff... ils sont adultes, les miens maintenant... que ça passe vite, bon sang !)
Et en attendant, fais provision de sommeil : les nuits sont quelquefois très courtes... après ! (et que de souvenirs... ffffff... ils sont adultes, les miens maintenant... que ça passe vite, bon sang !)
Reginelle- Nombre de messages : 1753
Age : 74
Localisation : au fil de l'eau
Date d'inscription : 07/03/2008
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
J'aime bien dire "merci".
Je ne sais pas dire "non".
Peut-être essayer "non, merci".
Je ne sais pas dire "non".
Peut-être essayer "non, merci".
Zou- Nombre de messages : 5470
Age : 62
Localisation : Poupée nageuse n°165, Bergamini, Italie, 1950-1960
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Une affaire de temps
Coule en nous sans prononcer le mot
Présent.
L'être s'en immobilise l'esprit,
Jusqu'à l'expulsion d'un souffle
Trop tard.
Coule en nous sans prononcer le mot
Présent.
L'être s'en immobilise l'esprit,
Jusqu'à l'expulsion d'un souffle
Trop tard.
bertrand-môgendre- Nombre de messages : 7526
Age : 104
Date d'inscription : 15/08/2007
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Autre histoire de temps, celle du désir sans tête, qui s'abandonne et se jette.
Etat sans conscience quasi, l'esprit mobile, s'agite et sort, s'embrasse le corps: plénitude du présent.
Etat sans conscience quasi, l'esprit mobile, s'agite et sort, s'embrasse le corps: plénitude du présent.
claire- Nombre de messages : 590
Age : 56
Date d'inscription : 07/05/2007
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
absinthe
distille l'âme verte,
la part des anges
s'évade, elle, factice.
distille l'âme verte,
la part des anges
s'évade, elle, factice.
bertrand-môgendre- Nombre de messages : 7526
Age : 104
Date d'inscription : 15/08/2007
paranoia grumfesque
L'enseigne était alarmante, en lettres rouge dégoulinant sur un fond de carrelage blanc : " Veaux et Cris ". Mon cerveau n'en croyait pas encore ses yeux qu'un large et épais sac de toile de jute me tombait par dessus, m'enserrait jusqu'aux pieds, et affolait mes sens. En un rien de temps saucissonnée par ce qui devait être une corde, j'épuisai ma rage en soubresauts impuissants, en vociférations inutiles, et sombrai tout au bout dans le trou noir de ma détresse.
méthylène- Nombre de messages : 25
Age : 63
Date d'inscription : 21/03/2008
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Mots à un ami qui s'en va vers demain :
Fonce, réalise tes projets, du bout des doigts touche tes rêves, va à la rencontre de l'authentique et surtout savoure les camaïeux de bleu que t’offriront les étreintes du ciel et de la mer. Bon vent et si l'idée t'en vient, envoye moi une part d'île.
Fonce, réalise tes projets, du bout des doigts touche tes rêves, va à la rencontre de l'authentique et surtout savoure les camaïeux de bleu que t’offriront les étreintes du ciel et de la mer. Bon vent et si l'idée t'en vient, envoye moi une part d'île.
Zou- Nombre de messages : 5470
Age : 62
Localisation : Poupée nageuse n°165, Bergamini, Italie, 1950-1960
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Planté le nez dans la poudreuse, je m'étais jeté sur toi chaussée de moonboots. C'est que les sports d'hiver me donnent la fièvre du Yéti. Vocabulaire: tire-fesses, bâtons, dieux de la glisse, paraboles, spatules, fixations. Et je t'ai fait la descente jusqu'à la vallée, moufles aux mains, mouflons au loin, mouflets à la garderie du club des 5.
T'es cinglé vieux, y'a des flocons qui regardent!! m'as-tu dit en camouflet. Génépi rien faire d'autre que de me boire une gourde d'Apremont frappé. Les femmes sans humour devraient être passés par le canon à neige. Franchement...
T'es cinglé vieux, y'a des flocons qui regardent!! m'as-tu dit en camouflet. Génépi rien faire d'autre que de me boire une gourde d'Apremont frappé. Les femmes sans humour devraient être passés par le canon à neige. Franchement...
Invité- Invité
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Jour...
Voile bleue, voile écrue, arrondies au souffle léger d’un ciel somnolant au soleil de midi.
Une coque blanche dérivant sans hâte aux doux balancements d’une houle tranquille.
Nulle ride au turquoise limpide des eaux.
Les vagues sont ailleurs… elles ont sombré, lourdes de trop de chaleur, et somnolent au-delà d'une fraîche transparence, sur des lits émaillés d’or.
Parfois l’ombre d’une mouette, celle d’un goéland, viennent caresser leurs immobiles crêtes de sable.
Un chuchotis… le murmure des flots aux strates de la falaise.
Orbites noires, creusées à même sa roche, la terre observe de tous ses yeux.
Une odeur de café. Des tasses se tendent… Le silence frissonne aux murmures échangés.
Nuit…
Tout à sa fin…
L’heure est encore sombre.
Une étoile suspendue, solitaire. Pas de lune aux cieux emmitouflés d’écharpes ouatées.
Le sol tangue.
Le rivage gronde sous les claquements des rouleaux d’écume. La Méditerranée joue à l'océan.
Les galets, de leur dureté lisse et ronde, malmènent la fragilité des corps étendus.
Des perles de brume s’agglutinent aux branches du pin protecteur, glissent aux aiguilles d’encre, et gouttent sur les couches improvisées.
Sur le fil de l’horizon, deux phares déploient inlassablement leurs flammes funambules en cercles éphémères.
Des voix… Des lueurs… Des mouvements… le sable humide se hérisse de cannes appâtées.
L’aube pointe son œil pourpre, hasarde un regard éblouissant au ras de l'onde grise et trace un chenal de lumière.
Une odeur de café. Du pain, du fromage, du pâté.
Mmmmmmmm… la vie !
Voile bleue, voile écrue, arrondies au souffle léger d’un ciel somnolant au soleil de midi.
Une coque blanche dérivant sans hâte aux doux balancements d’une houle tranquille.
Nulle ride au turquoise limpide des eaux.
Les vagues sont ailleurs… elles ont sombré, lourdes de trop de chaleur, et somnolent au-delà d'une fraîche transparence, sur des lits émaillés d’or.
Parfois l’ombre d’une mouette, celle d’un goéland, viennent caresser leurs immobiles crêtes de sable.
Un chuchotis… le murmure des flots aux strates de la falaise.
Orbites noires, creusées à même sa roche, la terre observe de tous ses yeux.
Une odeur de café. Des tasses se tendent… Le silence frissonne aux murmures échangés.
Nuit…
Tout à sa fin…
L’heure est encore sombre.
Une étoile suspendue, solitaire. Pas de lune aux cieux emmitouflés d’écharpes ouatées.
Le sol tangue.
Le rivage gronde sous les claquements des rouleaux d’écume. La Méditerranée joue à l'océan.
Les galets, de leur dureté lisse et ronde, malmènent la fragilité des corps étendus.
Des perles de brume s’agglutinent aux branches du pin protecteur, glissent aux aiguilles d’encre, et gouttent sur les couches improvisées.
Sur le fil de l’horizon, deux phares déploient inlassablement leurs flammes funambules en cercles éphémères.
Des voix… Des lueurs… Des mouvements… le sable humide se hérisse de cannes appâtées.
L’aube pointe son œil pourpre, hasarde un regard éblouissant au ras de l'onde grise et trace un chenal de lumière.
Une odeur de café. Du pain, du fromage, du pâté.
Mmmmmmmm… la vie !
Reginelle- Nombre de messages : 1753
Age : 74
Localisation : au fil de l'eau
Date d'inscription : 07/03/2008
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Des éclats de rire, restaient les éclats...
encore un truc gai!
encore un truc gai!
claire- Nombre de messages : 590
Age : 56
Date d'inscription : 07/05/2007
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
claire a écrit:Des éclats de rire, restaient les éclats...
encore un truc gai!
n'empêche, c'est bien trouvé
Kilis- Nombre de messages : 6085
Age : 78
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Pili a écrit:claire a écrit:Des éclats de rire, restaient les éclats...
encore un truc gai!
n'empêche, c'est bien trouvé
John me grise...!
claire- Nombre de messages : 590
Age : 56
Date d'inscription : 07/05/2007
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Petit mot du jour :
aux âmes bien nées leur sied la mort alitée
bertrand-môgendre- Nombre de messages : 7526
Age : 104
Date d'inscription : 15/08/2007
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
bertrand-môgendre a écrit:Petit mot du jour :aux âmes bien nées leur sied la mort alitée
mais aux ânes bien nés, sied l'amor alité
pierre-henri- Nombre de messages : 699
Age : 66
Localisation : Raiatea
Date d'inscription : 17/02/2008
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Du cuir chevelu ou du cuir chauve, j'arrive pas à savoir lequel est le plus souple...
Zou- Nombre de messages : 5470
Age : 62
Localisation : Poupée nageuse n°165, Bergamini, Italie, 1950-1960
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Il pleuvait sur Paris
Tu m’as embrassé
Je n’en ai rien à foutre de Paris
Sous le soleil de Montréal
Tu m’as embrassé
Je n’en ai rien à foutre de Paris
Sous le soleil de Montréal
Jonjon- Nombre de messages : 2908
Age : 40
Date d'inscription : 21/12/2005
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
J'ai dans ma boîte une noix, la plus belle des noix.
Toi, tu vois la noix ?
Une noix de poix, pouah ! Quel poids .
La loi du choix du roi, doit à l'endroit soit ton droit à la noix, soit la poix sur les doigts.
Une noix, une poix, un poids c'est trois mois
Toi, tu vois la noix ?
Une noix de poix, pouah ! Quel poids .
La loi du choix du roi, doit à l'endroit soit ton droit à la noix, soit la poix sur les doigts.
Une noix, une poix, un poids c'est trois mois
bertrand-môgendre- Nombre de messages : 7526
Age : 104
Date d'inscription : 15/08/2007
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Je tentes le style poésie, faut bien essayer :-))
Fuyant comme le lâche
je reçois la hache
surgit de sa cache.
Dans le dos, il y a une tâche.
Trop tard pour que je me fâche.
Je finis sous la bâche.
Enlacé dans une mélasse,
mourant sur la paillasse
cela me lace.
Vivement que je trépasse.
Comme dit le bidasse :
R.A.S
Fuyant comme le lâche
je reçois la hache
surgit de sa cache.
Dans le dos, il y a une tâche.
Trop tard pour que je me fâche.
Je finis sous la bâche.
Enlacé dans une mélasse,
mourant sur la paillasse
cela me lace.
Vivement que je trépasse.
Comme dit le bidasse :
R.A.S
Numériplume- Nombre de messages : 543
Age : 53
Localisation : Au-delà des dunes
Date d'inscription : 31/10/2007
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Numériplume a écrit:Je tentes le style poésie, faut bien essayer :-))
Fuyant comme le lâche
je reçois la hache
surgit de sa cache.
Dans le dos, il y a une tâche.
Trop tard pour que je me fâche.
Je finis sous la bâche.
Enlacé dans une mélasse,
mourant sur la paillasse
cela me lace.
Vivement que je trépasse.
Comme dit le bidasse :
R.A.S
Et pourquoi pas ? C'est de la numéripoésie :-)
Invité- Invité
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
J'ai décidé d'être jaloux de moi-même, un seul an, comme-ça pour voir si ça calme, si sarcasme, si ça mer des sargasses dans mes triangles des bermudas. J'ai lu Cioran, le Coran et Comment réparer la mobylette du voisin. Une bleue avec des lettres chromées italiques recouvertes de la pluie de l'huile des deux temps. Trois mouvements et j'ai été heureux si un sol en terre vierge me porta. Les aigrettes aux pieds dans la vase butinent les poissons rouge grenadine. Le cor se fera bientôt entendre et la meute lâchée.
Invité- Invité
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Sur l'Ile de la Jatte j'étais toujours sur le cul
assis sur une chaise de pêcheur
regarder la Seine couler sur l'écran fleuve
ho putain l'eau grise en Septembre quand le vend ride l'eau
les m et les m et encore un du dessous des ponts
Seine et Seine à l'infini jusqu'au coude
Demain j'irai à Charenton voir la Marne baisée de vert se diluer comme une menthe à l'eau
Demain à L'Ourq voir les gravières.
Et quitte à marner marner marner les dessous des flaques
Et quitte à gratter gratter gratter le dessous des cartes
je passerai au travers
de la déridée liquide
de la dérive
à la dérive
dépravé des rues dépavées
des quais ensablés
des quais d'Issy
des guets de là-bas
des nattes sur le sol
des nattes dans tes cheveux
des dread locks
des dead bocks
des demis-tours tournée de demi à moitié retourné.
assis sur une chaise de pêcheur
regarder la Seine couler sur l'écran fleuve
ho putain l'eau grise en Septembre quand le vend ride l'eau
les m et les m et encore un du dessous des ponts
Seine et Seine à l'infini jusqu'au coude
Demain j'irai à Charenton voir la Marne baisée de vert se diluer comme une menthe à l'eau
Demain à L'Ourq voir les gravières.
Et quitte à marner marner marner les dessous des flaques
Et quitte à gratter gratter gratter le dessous des cartes
je passerai au travers
de la déridée liquide
de la dérive
à la dérive
dépravé des rues dépavées
des quais ensablés
des quais d'Issy
des guets de là-bas
des nattes sur le sol
des nattes dans tes cheveux
des dread locks
des dead bocks
des demis-tours tournée de demi à moitié retourné.
Invité- Invité
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
l'a pris un demi en trop le panda! ( lol ) chapeau!
Chako Noir- Nombre de messages : 5442
Age : 34
Localisation : Neverland
Date d'inscription : 08/04/2008
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
C'est pour l'appel à texte "nouvelle vaguelette" ? :-)
Chouette poème. En plus forcément, ça me parle...
Chouette poème. En plus forcément, ça me parle...
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
tête-chercheuse
que de comète sinon queue
Ou alors où
Ou alors bien
que de questions comme
queue de question
restée en l'air
queue de parole
à l'air
quoi donc
quoi dont
quoi que l'on interroge: soi
quoi que l'on
sinon nous
sinon non
queue de comète
tête en l'air
paroles aqueuse
suspendue d'air
pendu dans l'air balance
quoi de comète sinon que
comédien:
quoi de queue de comète sinon qu'interroge
qui de nous sinon soi comédien pendu
se balance en l'air
noeud à coulisse
pieds en l'air
pieds en coulisses
fin de l'acte
voix lactée.
que de comète sinon queue
Ou alors où
Ou alors bien
que de questions comme
queue de question
restée en l'air
queue de parole
à l'air
quoi donc
quoi dont
quoi que l'on interroge: soi
quoi que l'on
sinon nous
sinon non
queue de comète
tête en l'air
paroles aqueuse
suspendue d'air
pendu dans l'air balance
quoi de comète sinon que
comédien:
quoi de queue de comète sinon qu'interroge
qui de nous sinon soi comédien pendu
se balance en l'air
noeud à coulisse
pieds en l'air
pieds en coulisses
fin de l'acte
voix lactée.
Invité- Invité
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Sur l'autoroute en direction de Paris je pensais à ma mère, à ce qu'elle me racontait de son enfance. Je me disais des tas de choses sur ma vie d'avant, sur ma vie de maintenant et tout ça. Je fumais les dernières Chesterfield de mon paquet en projetant de prendre la prochaine sortie pour en racheter deux. Au dessus de Bourges, avant Vierzon, j'ai doublé une Clio rouge que conduisait un ancien camarade de fac. Alsinberg avait vieilli, il n'avait presque plus de cheveux mon pote, qu'est-ce qu'il a du penser de moi ? m'a t-il reconnu? est-ce que j'ai beaucoup changé moi ? Je touchais le haut de mon crâne en souriant, c'est bon de se sentir bien avant d'arriver à Vierzon. Dans le poste il y avait Kris Kristofferson qui chantait « Casey's Last Ride » et c'était super. On était en Juin, il y a quinze ans je passais mon bac avec une décontraction affichée, c'était assez bien vu de jouer au branleur à cette époque, aujourd'hui c'est pas trop ça.
« Casey joins the hollow sound of silent people walking down the stairway to the subway »
Elle est devenue quoi Léa ? Pense t-elle encore à moi parfois ?
Et je suis arrivé à Vierzon.
« Casey joins the hollow sound of silent people walking down the stairway to the subway »
Elle est devenue quoi Léa ? Pense t-elle encore à moi parfois ?
Et je suis arrivé à Vierzon.
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
"c'est bon de se sentir bien avant d'arriver à Vierzon"
:-)))
:-)))
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Emoi de mai
Par la fenêtre ouverte sur le nouveau mois de mai se faufile un souffle de vent frais qui emporte mes derniers éclats de motivation. Le printemps s’invite à mon bureau et m’aspire irrésistiblement vers l’extérieur. Je me vois là-bas sous les tilleuls verts vifs, allongé à tes côtés. Au passage des grands nuages blancs, nous compenserions l’occultation momentanée du soleil en nous resserrant l’un contre l’autre, espérant ensemble les beaux jours, nos beaux jours, comme chaque printemps les promet aux amoureux. Tes boucles brunes me chatouilleraient les joues et ton parfum serait de muguet et d’herbe humide, nous serions à nouveau la jeunesse insouciante, l’avenir tout entier à construire. Nous n’aurions pas encore creusé les sillons de nos choix, nos fronts de nos rides.
Par la fenêtre ouverte sur le nouveau mois de mai se faufile un souffle de vent frais qui emporte mes derniers éclats de motivation. Le printemps s’invite à mon bureau et m’aspire irrésistiblement vers l’extérieur. Je me vois là-bas sous les tilleuls verts vifs, allongé à tes côtés. Au passage des grands nuages blancs, nous compenserions l’occultation momentanée du soleil en nous resserrant l’un contre l’autre, espérant ensemble les beaux jours, nos beaux jours, comme chaque printemps les promet aux amoureux. Tes boucles brunes me chatouilleraient les joues et ton parfum serait de muguet et d’herbe humide, nous serions à nouveau la jeunesse insouciante, l’avenir tout entier à construire. Nous n’aurions pas encore creusé les sillons de nos choix, nos fronts de nos rides.
Charles- Nombre de messages : 6288
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Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Le cœur dans les dents
J'suis amoureux en même temps
comme souvent, comme souvent.
Ça bat là-d'ans
en s'soulv'ant, en s'soul'vant.
J'suis amoureux en même temps
comme souvent, comme souvent
les bras ballants, t'entends?
Invité- Invité
Les quatre chaises
Perdus ? Fantômes ? Où sont-ils donc passés
Ces quatre esthètes ? Laissant sur la plage neuve
A la merci des cruelles marées
Le tableau apaisant de leurs chaises veuves.
Ces quatre esthètes ? Laissant sur la plage neuve
A la merci des cruelles marées
Le tableau apaisant de leurs chaises veuves.
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