FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts

Oui, moi aussi ça me fait super-plaisir quand le papier passé entre les fesses réapparaît virginal !
L'année commence bien, alors, Ole Touroque ?

socque a écrit:Oui, moi aussi ça me fait super-plaisir quand le papier passé entre les fesses réapparaît virginal !
L'année commence bien, alors, Ole Touroque ?

on ne peut mieux!

Petite intro d'un texte en cours. Pouvez-vous me donner vos avis? Merci.

"Vazlov est grand et pâle.

Lorsqu'il traverse les avenues, il frôle les voitures comme si remuer l'espace lui était difficile.
Son rire est un cri d'oiseau court et incisif. NIAAA.
Ses dents sont jaunes.

Dès le matin, il essaye de trouver un chiffre de plus à Pi, puis il mange un café sans eau, juste les grains lyophilisés. Le reste de la journée, sa principale occupation réside en réglant ses idées noires dans des petites cases qu'il rangera plus tard pour en rêver la nuit.

Trois jours après le 12 Octobre, il part à Paris fréquenter l'impasse Molière et traverser les ponts. Là-bas, ce n'est pas pire, ce n'est pas meilleur. La foule est toujours ce grand océan qui amène les radeaux avec elle. Bon gré mal gré.

Vazlov est brun et maigre."

Je trouve que ça démarre bien. J'aime beaucoup "La foule est toujours ce grand océan qui amène les radeaux avec elle."

En revanche, l'expression "sa principale occupation réside en" me paraît super-bizarre (pas du joli bizarre).

lemon a a écrit:un film de bouleS (avec un s d'ailleur) c'est un film porno.

ha ben ça, ok, avec le S, pas de soucis. Sans, c'était plus perturbant! :-)

socque a écrit:Les galions coulés dorment près de Cthulhu
Au fond sombre des océans.
Leurs gemmes luisent tel le sang
Sourdant d'une plaie en un inquiétant flux.

Et bien je ne connaissais pas Cthulhu, il me manque des références on dirait! J'imagine que ces vers sont un écho au texte de Lovecraft?

Ole Touroque a écrit:Petite intro d'un texte en cours. Pouvez-vous me donner vos avis? Merci.

NIAAA me paraît saugrenu au milieu du reste. Est-ce pour exprimer le rire ou bien ces lettres sont-elles l'abréviation de quelque chose?

J'aime bien sa principale occupation réside en réglant ses idées noires dans des petites cases qu'il rangera plus tard pour en rêver la nuit

Ça commence bien, en ce qui me concerne, je prendrais bien la suite !

afaf a écrit:Depuis le jour ou j’ai vu mon rêve enfantin se dissiper devant mes yeux je suis devenue une autre personne qui ne pense à rien et n’espère que l’inertie éternelle.

Pfiouuu, ça me laisse pantoise ça, je doute un brin...

lu-k a écrit:Tu crois pouvoir mourir alors que naît en moi la certitude de t'en empêcher.

J'aime bien tout ce que cette phrase veut dire (ou ne pas dire)

Sahkti a écrit:

socque a écrit:Les galions coulés dorment près de Cthulhu
Au fond sombre des océans.
Leurs gemmes luisent tel le sang
Sourdant d'une plaie en un inquiétant flux.

Et bien je ne connaissais pas Cthulhu, il me manque des références on dirait! J'imagine que ces vers sont un écho au texte de Lovecraft?

Oui, Lovecraft, bien sûr... J'espérais pouvoir écrire un poème complet à partir de ce quatrain, mais je suis restée sèche pour l'instant.

roro a écrit:Ta liberté, merle sacré, tu garderas. Je te veux à mes côtés, esprit du soir et âme du matin...Point de cage pour ton esprit printanier.

Echo du jour à l'oiseau trouvé hier dans mon jardin... mort, sec, pfff

Un texte frais, roro, avec quelques sonorités bien rythmées.

SA MARCHE
EUREKA
FIER INVENTEUR
SA MARCHE
DES RÔLES PERDUS EN SCENE
EN TROMBE SUR L'ETAT D'URGENCE

L'ETRON MAGNIFIQUE

CHEMIN FAISANT
KINSHASA SE RAPPROCHE DU SOLEIL
PLUS QU'UN VOL
DIRECT VERS LE DIVERS
UN SOIR D'ETE


Poème: -Bi-longue-

roro a écrit:Je te trouverai, pinson... Je taperai à ton arbre, toc, toc, toc. Comme prévu. M'ouvriras-tu, oiseau? Point, cependant, ne t'inquiète... J'ai préparé cette cage pour le simple décor... Une sorte de luxe oriental, rien de plus... Pour le plaisir des yeux. Qui ne trouvent de vraie volupté que dans la liberté de ton envol, lorsque tu déploies pour nous tes plumes d'arc-en-ciel...

Ta liberté, merle sacré, tu garderas. Je te veux à mes côtés, esprit du soir et âme du matin...Point de cage pour ton esprit printanier.

Comme deux gosses, nous jouerons dans un coin. Assez sombre, assez étroit, pour nous pousser à nous envoler. En une seconde, pinson.
Garde-moi une adresse sous ton aile. Ne te confesse plus au loup, dindon! Reste auprès de moi mais pars aussi loin que ton rêve t'emmènera... Dans tes parages une fée restera.
Et rappelle-toi, mignon : évite ses pièges, pour ne point finir déplumé... Capricieuse? Certes, mais quel bonheur!

Près de sa poele elle y songe tout d'un coup : c'est vrai, qu'elle te trouve bon... Elle voudrait te connaître, voir à quelle température ce délicat coeur fond...

Approche donc, pinson!

On plaint ce pauvre pinson... Mais quel texte réjouissant ! Un rythme alerte, qui sautille comme le pinson, des tournures de phrases recherchées soulignant les menaces voilées, retorses...
Je ne suis pas d'accord avec "frais", mais sans aucun doute un très bon texte.

Ole Touroque a écrit:Petite intro d'un texte en cours. Pouvez-vous me donner vos avis? Merci.

Version définitive: Nocturne en F minor, Op.32 No.1

Vazlov est grand et pâle.

Lorsqu'il traverse les avenues, il frôle les voitures comme si remuer l'espace lui était difficile.
Son rire est un cri d'oiseau court et incisif. NIAAA.
Ses dents sont jaunes.

Dès le matin, il essaye de trouver un chiffre de plus à Pi, puis il mange un café sans eau, juste les grains lyophilisés. Le reste de la journée, sa principale occupation réside en réglant ses idées noires dans des petites cases qu'il rangera plus tard pour en rêver la nuit.

Trois jours après le 12 Octobre, il part à Paris fréquenter l'impasse Molière et traverser les ponts. Là-bas, ce n'est pas pire, ce n'est pas meilleur. La foule est toujours ce grand océan qui amène les radeaux avec elle. Bon gré mal gré.

Vazlov est brun et maigre.

Lorsqu'il qu'il tombe sur l'arbre généalogique d'un inconnu viennois, il se crée des familles à moustaches d'huile. Et les peigne.


***

Vazlov s'est perdu dans une lourde pensée, la foudre était encore absente. Elle le trouvera mort, les mains liées par la syllabe blanche.

Tu te barres au bar
Pendant que je me bats au babe
On se bord à bord jamais plus,
Bordel !
Pendant que tu coules une brasse
Dans le vin jusqu’hallali
Je touille le fond de ma tasse
Je lis le marc amer
Alors je crie : Assez !
J’endure plus.
et
Tu t’endors.

Betch les bougies à la vanille...

Il y a une montagne où les rêves sont souvenirs, car de la cime, perdue dans les nuées, y’a son visage, juste en haut de son épaule retournée en sourire et le fla-fla du vent broussaille sans gêne ses cheveux épars.

socque a écrit:

Je ne connais pas Rio ni Reykjavik, et n'ai jamais vu d'aurore boréale.

Les mots m'enserrent, retors. Pour un peu je croirais qu'ils valent la chose, mais c'est faux. Le moindre brin d'herbe regorge d'être, et trente milliards de pages de description ne l'épuiseraient pas.

Les mots constituent la consolation des humains coupés de tout à cause de la pensée.

C'est la conceptsolation ;-)

Escarpitude décolorée

« Pour votre rééducation, vous roulerez les oeufs dans la paume de votre main.
Adresse ».
Sur un fauteuil, face à la mer j'écume les heures des jours qui passent chargés de sable.
Peu de passage sur le chemin des sept platanes. Entre les boules de gui, l'esprit poussin d'un étourneau solitaire, se gave de soleil avant de prendre la route du sud.
Serais-je comme l'oiseau en retard sur mon temps imparti, oubliant dans le fossé mon esprit cartésien, me chargeant d'un idéal objectif certes éloigné, mais au moins rond ?


« Pour votre rééducation, vous roulerez les oeufs dans la paume de votre main.
Patience ».
Sur mon fauteuil de cuir râpé, le silence impose à la coquille une petite ritournelle savante, le cui-cui tourmenté d'un petit gallinacé trop jeune pour sortir sans l'autorisation de sa mère poule.
Quand bien même, ne laisserais-je ici-bas rien qu'une petite trace d'homme, sous la forme cristallisée de deux flocons en colère, je partirai l'esprit libéré pour n'avoir jamais osé manger le fameux renard en gelée de ma voisine Monique la Savoyarde.

« Pour votre rééducation, vous roulerez les oeufs dans la paume de votre main.
Douceur ».
Sur mon cheval fin coursier, je galope sur la plage de mes souvenirs. Emmêlé de bras tendus à la soie duveteuse que les canuts tissent avec l'amour du beau à présenter, j'achète vos belles nuits madame, sans limites d'âge.

« Pour votre rééducation, vous roulerez les oeufs dans la paume de votre main.
Habileté ».
Me reste la main droite, la forte, celle qui saisira le fer à repasser abandonné sur le manteau de la cheminée.
Me reste la main droite, la guerrière, celle qui projettera l'objet froid contre le miroir :
« Menteur ! Tout ça n'existe pas ! »

« Pour votre rééducation, vous roulerez les oeufs dans la paume de votre main .
Escarpitude décolorée».
L'année s'achève.
Les oeufs en plastique ont le ventre creux.

bonjours a tous,

je sais que se n'est pas la bonne rubrique mais tempis.

j'ai une nouvelle à faire pour bientot et je n'ai pas d'idée : voila le sujet :

"c'est a vous de conter une histoire à vos amis chasseurs, en imitant le style de maupassant en voici les grandes lignes :

PERSONNAGE PRINCIPALE, CADRE DU RECIT :
-Pierre letoile, invité à la noce de son cousin dans un chateau en Normandie.
-description du bal champetre, de la table, des mets, de la musique, des dansseurs,...
RESUME DES PRINCIPALES ETAPES DU RECIT :
-2h du matin ; pierre l. a trop bu : il decide de regagner sa chambre.
-il se trompe de chambre et se retrouve dans celle de la fille du colonel Dumoulin.
-l'oncle de pierre l'oblige à epouser la fille.
-contrain et forcé pierre s'y resout avec l'idée de la quitter.
CHUTE DE LA NOUVELLE ET COMMENTAIRE DU NARRATEUR :
-finalement pierre la trouve charmante.
-commentaire : le mariage et la loterie, ...
CONSIGNES ET CONSEILS
- vous redigerer une nouvelle realiste avec un ton commique
-recit qui se situra au XIXème siecle
-samblable à une vrai nouvelle de maupassant ( longueur des descriptions, ...)
-réfléchissez au narrateur qui conviendra le mieux"

voila tout mon sujet. la nouvelle doit durer 2 pages d'ordinateur ou plus.

merci beaucoup de bien vouloir y refléchire.

ps: je suis en 4ème
merci d'avance, ...

pour les cours particuliers, donne-moi ton adresse et je t'envoie mon RIB

On devrait écrire le texte peut-être? :-)

socque a écrit:

Je ne connais pas Rio ni Reykjavik, et n'ai jamais vu d'aurore boréale.

Les mots m'enserrent, retors. Pour un peu je croirais qu'ils valent la chose, mais c'est faux. Le moindre brin d'herbe regorge d'être, et trente milliards de pages de description ne l'épuiseraient pas.

Les mots constituent la consolation des humains coupés de tout à cause de la pensée.

Je trouve ceci magnifique! Pauvret comme commentaire, désolée :-(

mentor a écrit:pour les cours particuliers, donne-moi ton adresse et je t'envoie mon RIB

rhaaa... tempis :-)

Vince, avant d'écrire ta nouvelle, je t'invite à lire Witold Gombrowicz bonne source d'inspiration pour ce genre de sujet et plus précisement la pornographie qui se rapproche de ton thème, un peu..

Ce matin grand-père est mort.
Mamie me tend une boite métallique :
— Tiens ! Papy aurait voulu te la donner en main propre. Il n'osait pas.
— Mais qu'y a-t-il à l'intérieur ?
— Regarde...
J'ouvre le couvercle en utilisant un couteau à bouts ronds.
— Alors ? Demande ma grand-mère tout aussi curieuse que moi.
— Attends un peu. On dirait qu'il y a un papier.
Sur cette page d'écolier pliée en quatre, étaient inscrits ces quelques mots :
Avant de lire la suite, allume la bougie.
Au fond de la boite reposait une bougie blanche.
— Quel cirque ! Mon Dieu, mais qu'a-t-il inventé encore pour nous amuser ?
— Mamie peux-tu me donner du feu ?
— Qu'est-ce qui faut pas faire, soupirait ma grand-mère en tirant le tiroir de la table.
J'installe la bougie dans le couvercle posé à plat sur la toile cirée.
— Attention Damien, ne va pas me mettre le feu.
La mise en scène émoustillait grand-mère. La lueur diffusée par la flamme sautillante donnait à ce moment un caractère intrigant, pas déplaisant du tout. Je dépliais délicatement le papier pour lire la suite à voix haute.

Damien, te voilà propriétaire d'une de mes pensées qui a passé le cap de ma mort. Pas de tristesse gamin, jamais. Console Mamie qui doit regarder par-dessus ton épaule dans l'attente d'un éventuel dernier mot de ma part. Ne lui montre pas ceci.
Trop tard pensions-nous avec un regard complice.
— Tant pis, dit-elle. Ce qui est fait est fait. Elle croisait les doigts serrés entre son menton et sa poitrine, un geste de supplique impatient, me priant de continuer la lecture.
Dis-lui seulement que d'ici, je pense encore à elle, très fort.
C'était ma petite touche personnelle pour te rappeler que les rêves nous donnent l'occasion parfois d'approcher ce que nous étions avant d'exister et ce que nous serions après notre passage sur terre. Si le jeu t'amuse, transmets ce message à l'un de tes petits fils qui, à son tour, portera l'essence de vie que j'ai reçue de la même manière par mes ancêtres.
— C'est tout ? demande ma grand-mère
— C'est bien. Bon j'éteins la bougie et je garde la boite.
Avant que je ne souffle la flamme, mamie me retint.
Nos yeux brillaient.
Il était encore là le galopin.

Adorable, BM !

Tendresse et émotion Bertrand, même si je me fais l'effet déraisonnable d'avoir le nez dans quelque chose de privé avec ce texte ...

adorable, oui.

très mignon... vraiment très mignon.

Il pleut. J'ai horreur de la pluie, c'est insupportable ça se fout sur les verres de lunettes et ça brouille la vue. Je devrais porter plainte contre la compagnie de bus. Pourquoi cet abruti n'est il pas passé ? Maintenant je dois me taper le chemin jusqu'à la bibliothèque à pied, avec des bouquins -des mauvais bouquins- sous le manteau... et prendre en plus un chemin détourné puisque la rue principale est bloquée à cause de travaux inutiles qui vont encore coûter plus d'agent que la commune n'en a, à cause de tous ces cons qui ont voté pour un empoté aux municipales... Ça mouille bordel... mais qu'est ce que c'est que ce manteau qui laisse passer l'eau ?! Ah enfin j'y suis... ça fait du bien... Devant la bibliothèque au moins y'a un abri... Non mais c'est pas vrai ?! Les livres sont trempés... c'est quand même pas compliqué de fabriquer un manteau imperméable ?! Le monde doit être rempli de cons c'est incroyable. Bon aller j'vais quand même les rendre ces bouquins... MAIS C'EST PAS VRAI C'EST FERME ?! Ils se foutent de moi ?... "Ouvert de 9h à 18h, tous les jours sauf dimanche."... Ça devrait être ouvert, c'est quand même pas encore une grève ?! Ah mais... on est dimanche en fait ?... Oui c'est possible.

Autant pour moi.

De mauvais poil le narrateur mouillé! :-) Tu le fais bien ressentir.

Une remarque sur le texte de JeanJean : on écrit "Au temps pour moi", et ça vaut le coup de corriger, parce que l'expression, dans le contexte, est plus marrante ainsi.

Ah t'es sur que ça s'écrit comme ça ? Ben alors, quand j'vais raconter ça aux copains...

J'aimerais bien corriger mais comme on peut pas éditer tant pis.

A 5 ans on croit
A 10 ans on déchante
A 20 ans on les croit
A 30 ans on croise
A 40 ans on espère
A 50ans on soupèse
A 60ans on repèse

Après, c'est une histoire de poids des âges ...

C’était l’époque d’année poussière
Où sur un tambourin cadençait
Une valse de bon fruit gourmand
Avalée sans prévoir le sombre futur
Dans les ritournelles des merles blancs

Aussi blanc qu’eux
Mais on ne peut
Voler, on ne peut
Ce n’est pas joli
Ma mère disait ça

Des calembours en marche
Où du pont, jeter un espoir
Pour que l’eau l’en libère
Un regard vers cette sphère
Et qu’à deux elles y exhaussent

Paliers dévalés
Caméléonesque
Ciel et matins noirs
Empreignent le teint
Et devenir blanc

En peu j'aurais pu
Dire le sable frangé
Le croque cirque tendu
Que rien ne va déranger...

Oh, moi, vous savez, j'ai fait en sorte entre 30 et 40 de faire les choses comme si je vivais jusqu'a 25. C'est pourquoi à partir de 40 je ferai les choses comme si je vivais jusqu'à 100. J'pourrais, remarquez, reprendre tout à 0, comme je vais toujours à 200 ça s'ra vite fait. Mais à 2. Donc, nous allons reprendre à 30 comme si, aller à 100 comme-quoi, et pourquoi pas même à 3. Mais çà c'est la vie-comme-çà qui décide çà, qui décime-ci, qui délite-çà, qui débite-ci qui débinne-çà, on s'y retrouvera p'têt pas mais on se retrouvera. C'est bien plus que déjà-çà. Cette vie en solde me pète les couilles. Leur place sont sous ta paume et que tu rêves tranquille autre chose que des calendriers.
C'est même pas qu'çà mais c'est surtout c'est tout. Assez.